Buzz et jeux en lignes

Elle à raison , ma copine Isabelle.

On ne sait jamais ce qui va faire le buzz.

Faire le buzz, ç’est à dire que une de nos production se partage, est commentée, likée plus que les autres.

Il y a des trucs… d’ailleurs, j’ai regardé un reportage sur le sujet.

Ils sont forts, les américains… on y voit Paris Hilton et un type nommé « The Fat Jew » démontrer qu’on peu vendre n’importe quoi à n’importe qui.

En l’occurrence une ligne de body et boissons énergétiques destinés aux bébés DJ.

A peine la nouvelle lancée, les gens se jettent dessus…

Pauvre monde, direz-vous ?

Et même si la nouvelle est fausse (ça n’existe pas les bébés D.J.) out est prévu pour lancer la production en cas de succès.

Le site internet, la marque, le design… tout une équipe a planché dessus, est opérationnelle pour assurer la vente.

Moi j’apelle ça avoir le sens des affaires.

Ca ne fait de mal à personne.

Donner au gens ce qu’ils veulent peut avoir des effets plus pernicieux.

C’est mon fils qui m’a expliqué.

Son intelligence et son esprit d’analyse m’épate constamment.

Les adeptes des gens en lignes réclament des jeux de plus en plus violents.

Le problème de ces jeux est qu’ils sont gratuits.

Oui gratuit.

Les parents ne se méfient pas.

Ils devraient pourtant.

Parce que c’est bien à leurs enfants qu’on s’adresse, et à leurs instincts les plus bas.

Ces jeux sont gratuits pourtant ils rapportent des millions.

Pour deux raisons

La première  c’est qu’ils sont facilement accessibles.

Ils s’adressent normalement aux jeunes adultes, vu leur grande violence, mais le vrai public ciblé, ce sont les enfants qui raffolent de ce genre auquel ils ne devraient avoir accès. Justement pour cette raison.

Ils aiment le mode « Battle royal » on leur en donne tant qu’ils en veulent.

Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est basé sur un film japonais qui parle d’élèves transportés sur une île déserte dans le but de  s’entretuer.

C’est ce qu’on appelle le mode « last Man standing »  où dernier homme debout

Quand j’étais à l’école, les sujets de conversation tournaient autour des films.

.

 

Ceux du soir précédent, et seuls les enfants autorisés à veiller plus tard que les autres pouvaient en parler.

Ce qui les rendaient populaires.

Maintenant on parle des jeux.

A mon époque aussi, déjà, ils y avait le bon look à avoir.

Ca n’ a pas changé.

Les fabricants l’ont bien compris.

On en arrive à la deuxième raison :

Pourquoi ces jeux rapportent autant alors qu’ils sont gratuits ?

Parce que les personnages aussi ont des looks.

Looks qui ne sont pas gratuits… eux.

Vous commencez à comprendre?

Les personnages pas lookés (il y a un mot pour ça mais j’ai oublié) sont aussi peu considérés qu’un enfant habillé par Denner, si Denner faisait des habits.

Plus tordu, il y a les avantages, qu’on appelle « pay-to-win ».

 

Littéralement payer pour gagner.

Avantages tout aussi payants que les vêtements des personnages.

Après vous me direz que les enfants n’ont pas d’argent.

C’est leur parents qui en ont.

Argent de poche, ou carte de crédit « empruntée »…

Quelques francs par-ci, quelques francs par là.. payé avec l’i-phone de Papa…

C’est ainsi que sur ces désirs de violence et de popularité,

des fortunes sont gagnées…

Des enfants pris en otage, et sacrifiés sur l’autel

de notre si imparfaite humanité.

Mon fils m’explique tout ça et d’autres choses encore.

Il est révolté.

Moi je me souviens sans nostalgie aucune, de mes crédits de natel ratiboisés

par ses soins et ses nuits passées à bouffer du zombie…

C’est passé, j’en suis contente.

Bon , il joue toujours, mais il a  trouvé une nouvelle activité qui l’intéresse davantage.

Rien ne peut me faire plus plaisir de le voir rentrer à la maison les bras chargés…

de livres.

 

 

 

 

 

Mon méchanisme

Il y a des choses que tout le monde sait.

Par exemple que, si on est malade, sourire, rire, avoir des pensées positives aide à aller mieux.

Mais le ressentir physiquement et nettement, précisément comme ça m’est arrivé aujourd’hui, est plus rare.

Je crois bien que c’est la première fois, pour moi.

Je me suis réveillée, sans trop le moral.

Arrivée chez moi, une mauvaise nouvelle m’a plombée davantage.

Et plus je ressassais tout ça, et moins ça allait.

Jusqu’au moment, je me souviens, je cherchais un truc, en mode mauvais poil.

J’ai décidé d’arrêter ça.

Et comme si à l’intérieur de moi, il y avait un mécanisme horloger, à l’ancienne,

avec les petites roues dentelées qui s’imbriquent en tournant.

Bizarre sensation.

Je ne dis pas que tout va absolument mieux, mais j’ai envie de continuer comme ça.

Vacances à Bienne 2. Le crime de la petite Arvine

Quand j’étais petite, pour des raisons que j’expliquerai peut-être un jour,

il y avait un tas d’aliments que je ne pouvais pas manger, sous peine de me trouver mal.

Il suffisait qu’une saleté de légume aie touché une de mes frites pour que je la déclare immangeable

Pareil pour le ketchup, ce truc sanguinolent qui colorait ma frite ( j’adore les frites)  la rendait immédiatement persona non grata dans mon assiette.

Alors imaginez le calvaire d’une colonie de vacances avec de la soupe aux légumes à tout les repas.

J’étais si affamée en rentrant que je tenais à peine debout.

Du coup, mes chers parents, croyant me faire plaisir, avaient fait.. des frites pour m’accueillir au bercail.

Le choc de retrouver une nourriture aimée fut si grand, que j’en fut très malade.

Je pense à ça, parce qu’il m’arrive la même chose avec le froid.

J’aime le chaud, mais je suis habituée au froid d’un appartement si grand et vieux, et mal isolé en prime, qu’il est inchauffable.

Du coup, deux jours passés au chaud chez a fille me voilà malade, avec la voix genre vieux conducteur de train  à vapeur français , carburant à la Gauloise sans filtre, papier maïs…

Mas e n’est pas le plus grave.

J’ai commis un crime grave…

La victime ?

Une bouteille de petite Arvine, vin valaisan de petit producteur, hors de prix…

Mais ça, je ne le savais pas.

Tout ce que j’ai vu, moi, c’est une bouteille au frigo, et mon besoin de l’utiliser…

pour faire une sauce.

Une super-bonne sauce, avec de l’ail et de la crème, qui donnait un goût génial à mon poulet.

Comment aurais-je pu savoir, moi qui ne boit pas d’alcool, que ça ne se fait pas ?

Mais d’ailleurs, pourquoi ?

Utiliser un très bon vin pour une sauce, c’est aussi important pour la réussite d’un plat que  celui qui va se boire pour l’accompagner, non?

Bon, j’admets que  ma fille soie embêtée : c’était une bouteille spéciale, valeur sentimentale et commerciale… qu’elle gardait pour une grande occasion.

Elle oublie juste un petit détail, sans moi, elle ne pourrait  pas profiter de ses week-ends, ou de quelques jours de vacances.

Mes vacances à moi, vont se limiter à son appartement.

Dommage, parce qu’aujourd’hui, il fait grand beau.

Si vous êtes à Bienne, je vous conseille un tour au bord du lac,

Je m’étais donné de la peine ,pour tout faire bien , et voilà que je paie doublement…

Dès que j’ai avoué ma faute sur messenger,

j’ai su que j’avais  commis une erreur terrible.

Un crime envers le Valais tout entier.

Utiliser la petite Arvine pour faire une sauce me vaudra d’être bannie à tout jamais des terres valaisannes.

Mon beau-fils originaire du lieu ne m’adressera peut-être plus la parole…

Je ne sais même pas si j’aurais encore le droit de manger de la viande séchée made in Wallis….

Et si malgré tout je persiste à me rendre dans le coin, je risque de me faire attaque par les vaches

Alors bien sûr, ça m’embête beaucoup.

Mais d’un autre côté… quand on aime.. on ne compte pas, non ?

Et ma sauce était divine.

 

 

Le Syndrome Meister Proper

Je ne sais absolument pas pourquoi il est plus facile de faire le ménage chez les autres que chez soi.

Il y a sûrement une raison.

Depuis que je suis en vacances chez ma fille, je fais le ménage avec plaisir.

En plus, elle a une super-cuisine.

Très motivante.

Je lui fais même sa lessive…

Avoir une machine à laver dans son appartement.. luxe que je ne connais plus depuis des années.

Quand même, je suis aussi contente de rentrer chez moi.,

 

Echarpe en poils de Tortue

Tortue n’est pas une tortue.

C’est le chat de ma fille.

La plus petite de la portée ,le chat pas ma fille.. quoi que..

en y pensant… c’était le cas pour ma fille aussi.

Ceci explique peut-être celà :

Hélène a eu le coup de foudre devant ce petit machin couleur écaille de tortue.

D’ou le nom, très recherché : Tortue.

Elle va avoir un an, maintenant, mais elle est restée petite.

Avec le bout des pattes avant gantés de blanc,

et celui des pattes arrières chaussettés de blanc aussi,

Tortue pourrait être très élégante,

en réalité  elle est super-chiante.

je passe quelques jours de vacances chez ma fille.

Très agréables vacances, il faut le dire.

Un beau et grand appart, avec une salle de bain merveilleuse,

tout près de l’école.

Au coeur de la ville, ça pourrait être le paradis.

En fait, c’était le paradis, jusqu’à cette nuit.

Tortue, jusqu’ici très mignonne, a montré sa vraie nature…

Vous  qui avez des chats, vous connaissez le câlin matinal du matou qui vous réveille en ronronnant près de votre visage ?

La même chose, sans les ronronnements… et en pire, parce qu’elle ne frotte pas :

elle se mets carrément en mode peeling.

Tout y passe, le front les oreilles, la tête entière bien sûr, avec des pauses

en mode écharpe sur mon cou.

Et ça dure, comme si elle était en mission spéciale,

concentrée sur moi.

Si seulement c’était le matin.. mais non, c’est 4heures.

il fait encore bien nuit, et je me lève normalement à 7h….

J’ai essayé de la prendre en photo avec l’ordinateur, puisque mon appareil est resté chez moi.

Ca donne ça…

Remarquez au passage, l’expression déterminée de son regard…

Sacrée Tortue…

J’ai 6 chats, à la maison. Je croyais que Nelson était le plus chiant, quand il vient faire ses câlins du matin.

En comparaison, ça va me sembler très gentillet…

Le soleil se lève, sur les toits d’en face.

Le ciel tâché de rose flamboyant.

Il va faire beau aujourd’hui. j’irai sûrement faire quelques photos au bord du lac.

J’apprécie beaucoup mes petites vacances.

Se couper de son monde habituel, même en restant dans ma ville, ça fait un bien fou.

Un appart où il fait bien chaud.

Qui n’a pas la télé, ça change mes habitudes et c’est très bien.

Le soleil s’est levé totalement, et la pièce est baignée de lumière.

Une pièce immense, avec une belle cuisine américaine, et une toute petite Tortue de retour sur moi, en mode « fais moi des câlins ».

Elle est si mignonne que je craque…

En vacances a Bienne

Il le fallait, quelques jours de vacances.

La ou prendre un bain serait facile, et ou je peux me reposer. hors de mon contexte habituel.

Seule difficulté, la connexion est épouvantable.

Ca bugg sans arrêt, je ne suis même pas sur que cet article paraitra.

Du coup je vais faire vite.

Histoire de tester.

A demain si tout va bien

Drôle de Dream

J’ai fait un rêve bizarre la nuit passée.

Tout à coup, mes cheveux avaient repoussés sur la nuque.

Je le sentais au toucher, et je me demandais si je n’avais pas oublié de raser cette partie,

ou  comment c’était possible qu’ils aient repoussés à ce point là.

Ca me dérangeait beaucoup, parce que c’était moche.

Dans les interprétations de rêves, il semblerait que ce soit bon signe.

On va voir.

Garder confiance, tout le temps, ce n’est pas si simple.

Mais ça m’a bien réussi ces derniers temps.

Dans 30 minutes, Sidney va à l’école.

je n’ai pas encore dormi.

Mais comme ça, j’ai pu faire du feu toute la nuit et le salon est bien chaud.

J’en profiterai pour m’acheter des croissants, de Sil, mes préférés.

C’est l’heure, j’y vais.

Cette nuit, il y avait la dernière saison des Américains, sur Canal plus,

Un vrai bijoux cette série.

Place aux vieux

Je suis une grande consommatrice de séries.

Américaines, norvégiennes, anglaises, allemandes mêmes, voir espagnoles.

Ill y en a pour tous et de qualité.

Comme un grand film qui ne s’arrêterait pas.

Les personnages ont le temps d’évoluer et c’est très intéressants.

J’aime beaucoup This is Us, un vrai petit chef-d’oeuvre du genre.

Dans les nouveautés, il y a Pose, la première série entièrement consacrées à la communauté LBGTQ  et jouée par des transexuels.

La servante écarlate, Escape to Dannemora (Patricia Arquett fabuleuse), Vicking ( un peu en baisse mais quand même) etc… et tout un tas de série nordiques, comme Monster, qui sont tout-à-fait excellente.

J’en oublie.

Ce qui est intéressant, dans ces séries, c’est qu’elles donnent du travail à de nombreux acteurs qui n’en trouve plus dans le cinéma..

Acteur, c’est un métier difficile.

Dans le temps, c’était comme ça : tant qu’on était jeune et beau ça marchait, mais les starlettes remplaçaient les stars, dès qu’elles passaient le cap des 30 ans.

Ca n’est plus du tout comme ça maintenant.

On veut des geules. Des gens à qui on peut s’identifier.

Mickael Douglas, Glenn Close, qui ont eu la bonne idée de ne pas trop passer par la case chirurgie, cartonnent .

Nicole Kidmann joue et produit des séries comme Big Little Lies,  qui remporte tout les suffrages.

Breaking Bad est l’exemple même de la série devenue culte, dont le héros n’est ni jeune , ni beau.

La télévision nourri le cinéma qui nourri internet et…

Pour la première fois un film produit par Netflix, Roma, sera présenté à Cannes.

Keanu Reeves s’est trouvé un nouveau rôle, qui plait tellement , qu’il en est à son troisième, et so vieux opain de Matrix, Laurene fiscburn, est tout content de jouer avec lui.

Pourquoi ça m’intéresse tellement, parce que c’est ce que je veux faire.

 

Concentration

Je suis naturellement distraite.

Avec la mémoire à court terme bugguante.

A long terme excellente.

C’est déjà ça.

C’est ce que je dois bosser en 2019.

Concentration et discipline.

Pare que je veux avancer.

Parce que j’ai beaucoup de travail.Mais vraiment beaucoup.

Pas trop d’argent par contre.

J’ai investi pour les prochains marchés que j’ai l’intention de faire.

Payé ma facture de dentiste et le fuel du chauffage.

Plus l’électricité qui coute un bras.. ou deux plutôt.

Heureusement que j’ai fait  le marché de Noêl.

Je crois que tout le monde est dans mon cas.

Janvier est un mois compliqué.

Malgré tout, ça va déjà mieux que l’année passée.

Et ça c’est vraiment un bonne nouvelle !

Mon travail sur Bienne

Je n’aime pas les critiques…

Je suis très susceptible, ce qui peut poser un problème quand on partage son boulot avec tout le monde.

Après, j’ai fini par comprendre que tout n’est pas forcément négatif.

Et puis, chacun ses goûts, on ne peut pas plaire à tout le monde.

Ca c’est bon, je m’y suis fait.

Il y a aussi les réflexions du genre :

-Tu devrais photographier ça, ou ça .

Il y a souvent de bonnes idées.

Pourtant, si vous connaissez un peu mon travail vous remarquerez deux choses.

La première, c’est que je photographie toujours les mêmes sujets.

Le lac, les cygnes, les mouettes,   les arbres en particulier et la nature en général qui est partout dans notre ville.

Non seulement je photographie toujours les mêmes choses, mais  aussi de la même façon.

Pratiquement les mêmes plans.

Je possède des dizaines de cartes mémoires remplies à ras bord  de vues de Bienne et son lac.

Des milliers de photo qui constituent un travail qui  n’est qu’à ses débuts.

Si je prends toujours les mêmes plans, c’est en apparence seulement.

Je pourrais revenir  toutes les heures, dans la même journée, me mettre exactement au même endroit ,

je n’aurais pas deux photos pareilles.

Le vent, la lumière, les gens qui passent, les modifications petites ou grandes changerait chaque cliché.

Alors, au fil des mois, au fil des années, des arbres disparaissent.

Des maisons disparaissent.

Le paysage et la ville changent.

Mes photos en sont témoins.

Ce qui me permettra au bout d’un certain temps de faire un travail de mémoire sur notre ville.

L’avantage des photos sur les films, c’est qu’elles présentent les choses à l’arrêt.

Et croyez-moi, pour les êtres humains ça fait une grande différence.

J’ai fait une photo que j’aime beaucoup, j’espère qu’elle plaira à celle qu’elle concerne.

J’aimerais encore dire un truc important au sujet de mes shootings :

Une fois le travail fait, les gens sont presque toujours très pressés de voir leur photos.

Ca commence le jour même.

Alors, pou leur faire plaisir, j’en sors déjà une.

Mais sinon, il est essentiel que je puisse prendre mon temps.

Déjà pour trier.

Repérer celle qui fait la différence.

La recadrer éventuellement, la travailler pour la mettre en valeur.

Ca prends du temps et ça demande de la bonne énergie.

C’est la condition pour un travail de qualité.

J’aime bien qu’on me laisse le temps.

Déjà que je ne demande pas cher :).

Mais je comprends l’impatience des gens, elle me fait plaisir,

dans un sens.

Après, c’est leur intérêt de me laisser bosser en prenant mon temps.

Vous voyez le photo ci-dessus ?

Y’a un cycliste dans l’image, mais il est passé si vite qu’on ne le voit presque pas pas…

Et sur la photo du dessous, on voit que l’arbre du milieu a perdu sa grande branche qui servait à se balancer dans l’eau.

Heureusement je l’ai photographié tant de fois cette branche.

Avec sa forme particulière.