En remets une couche

Mon papa, c’était un travailleur.

Avant tout.

Un véritable drogué du travail.

Même le dimanche, si il pouvait, il fallait qu’il bosse.

Mais c’était aussi quelqu’un qui aimait partager avec les autres.

Raconter des histoires.

Comme je regrette qu’on aie eu tant de mal à se comprendre.

Comme je remarque, maintenant à quel point je lui ressemble.

Même physiquement.

Il aimait les histoires, celles de Pierre Bellemare.

Il nous les reracontait.

Et certaines m’ont marquées, plus que d’autres.

Celle-ci, par exemple.

Il était une fois un père et son fils.

Qui s’aimaient beaucoup.

Ils se posaient les deux la même question  propos de la mort.

Qu’est-ce qu’il y a, après ?

Ils avaient décidés que lorsque le père disparaîtrait , il ferait tout pour rentrer en contact avec son fils

Mais c’est le fils qui décéda le premier.

Ils avaient convenu d’un moyen de communiquer.

Par l’écriture.

Le père fit le vide dans son esprit, s’installa devant une page blanche et laissa l’esprit de son fils guider sa main en écriture automatique.

Là, je m’arrête une seconde pour dire que mon papa, c’était pas vraiment le genre à croire en tout et n’importe quoi….

Que cette histoire là le touchait au point de nous la raconter, c’est que pour une raison ou une autre, elle résonnait en lui.

J’aurais tellement voulu en savoir plus, sur mon père.

Sur son enfance, sur la guerre.

Mais le peu qu’il nous en comptait ne faisait pas envie.

« A Noêl on était content d’avoir une orange…. »

Qu’est-ce que vous voulez répondre à ça ?

Et l’obligation d’aller  la messe de 5h.. du matin…

Et ma grand-mère avec sa baguette à table..

Les allemands qui rodaient, son frère capturé, obligé de travailler

Il lâchait quelques phrases, toujours les mêmes.

Ma mère disait que c’était trop dur pour lui, de repenser à cette période.

Alors, on ne posais pas trop de questions.

Alors les autres histoires qu’il nous racontait, qu n’étaient pas les siennes, mais qu’il savait rendre passionnantes.

Volà que ce fils, dans l’eau-delà expliquait à son père,  qu’un jour, on saurait récupérer l’énergie de la terre.

Avec des capteurs en haut des montagnes.

Vous connaissez les phonons? ‘

Moi non plus, mais c’est très intéressant, un terme en physique qui parle de ce mouvement que l’on peut détecter et mesurer à l’intérieur des cristaux .

Après tout, ils sont constitués d’atome . comme nous.

-plus facile é comprendre et tellement génial, on a construit un terrain de foot au Brésil, avec un sol dallé  qui produit de l’énergie .

 

Grâce aux mouvements des joueurs. le terrain est éclairé

Vous imaginez les applications ?

On devrais en mettre partout.

 

 

 

 

 

Quand la montagne vient vers vous…

Nous les autres humains, sommes , quand même hyper-complexes.

Plus j’y pense et plus c’est clair :

Je suis une sorcière.

Ma passion pour les chats, les plantes, les pierres…

Aucun doute.

Je suis une sorcière

Une sorcière indépendante.

Pas question d’enfourcher mon aspirateur et de voler en groupe !

si j’avais vécu, il y 100 ans, on m’aurait trouvé dans une cabane dans la forêt,

ramassant les plantes, et concoctant des élixirs guérisseurs.

Et on m’aurait certainement pendu.

Je suis donc contente de vivre en 2019.

Pas dans la nature, mais presque.

Le lac et la for^t sont tout près.

Je trouve de la chélidoine fraîche autour du château,

et j’ai une terrasse pour faire pousser mon persil.

Bon je rigole, mais, je sais que j’ai un don.

C’est fou, la Suisse on est tellement programmé à etre modese, ,

dire ses qualités passe pour de la vantardise.

Alors je vais le dire comme ça.

J’ai de la sensibilité.

Même de l’hyper-sensibilité.

Ce n’est pas forcément un cadeau total.

On ressent tout nous qui sommes ainsi,

tout,

trop.

Les conséquences sont extrêmes.

Du bon et du mauvais côté.

Franchement, pendant longtemps, j’aurais donné cher pour être « normale ».

Pour moins ressentir les choses : les sentiments, les blessures des autres.

Pour donner un exemple : si quelqu’un nous dit « bonjour » un peu sèchement,

ça nous perturbe toute la journée.

Pour une personne  dotée d’une sensibilité normale, il est difficile de concevoir ce que ces mots veulent vraiment dire.

Je vais essayer.

D’abord, on se sent vide.

Ensuite mal à l’aise.

Et ça commence.

On s’interroge, on culpabilise.

On se remets en question.

Quelle ignoble larve dois-je être, pour être traitée ainsi ?

Auto-flagellation ?

Non, non, on n’y peut rien.

C’est ainsi.

On subit, et on n’y peut rien.

Seul le temps, l’exercice, voir la thérapie, permettent de relativiser.

Alors, imaginez, maintenant, si pour un bonjour un peu sec, de quelqu’un qu’on connaît à peine, on se met dans des états pareil, imaginez

donc, comment on supporte une rupture, un chagrin d’amour ?

Certains parmi nous s’abstiennent de toutes relations,

pour éviter la douleur.

Pour tenter de l’évier.

Car les sentiments … pour vraiment ls éviter, il n’y  qu’une seule façon.

Voilà donc pour les mauvais côtés.

Mais dans les bons, heureusement, et ç’est ce qui devrait nous permettre de supporter l’envers de la médaille, il y a des facultés extraordinaires.

On ressent si bien les choses ,qu’on les ressent en avance.

On ressent les animaux, les gens, les plantes, les pierres aussi.

Je fais des rves prémonitoires, j’ai des flashs concernant mes proches.

Parfois, une réponse lumineuse s’inscrit dans ma tête.

Je ne fais rien sur commande.

Ca vient ou pas.

Je pense qu’on est tous capable de ça.

Après c’est une question de sensibilité.

De confiance.

D’attention.

Depuis la fin de l’année, quelque chose a changé

Les perles sont arrivées.

De manière particulière, comme si elles m’étaient destinées.

Que c’était ma voie.

Déjà, je m’éclate.

Les premières, c’étaient à la Coop.

J’étais là au bon moment et j’ai pu investir ce qu’il fallait pour recevoir beaucoup

J’ai bien pensé qu’elles se mélaneraient bien avec des perles en pierre.

Celles qu’on appelle semi-précieuse.

Comme celles que vends Régine au marché.

Comme celles utilisées par Claudia dans ses créations.

Et voilà que Claudia me fait ce cadeau merveilleux.

Il est arrivé par la pose, le jour de mon anniversaire.

Un paquet rempli de pierres.

Vous avez bien lu.

Claidia et moi, on ne se connnait qu’à peine .

Mai elle à vu mes efforts, et c’et aussiune personne spéciale.

Il faut l’être pour envoyer un trésor pareil à une inconnue.

Je n’auris jamais pu rêver d’avoir autant de pierre d’un coup….

Ca me donne une telle énergie, une telle motivation,

je n’arrête plus depuis.

Je trie, je rang, je m’organise et je produis.

Et ça plait.

Je reçois des commandes, alors que je n’ai pas encore mis de prix, ni fait de page.

Mais ça va venir.

Là, déjà, je fais plaisir à mes copines.

Je commence à étudier la lithothérapie.

Wikipédia explique avec pleins de quillements que c’est « une sort de médecine » qui « prétends  » guérir par les pierres.

Alors qe c’est un fait scientifiquement avéré, que toute matière émets de l’énergie.

Q’on peut capter, mesurer.

Après, comme dans tout, il y a des courants, des façons de faire, d’interprêtrer.

De purifier.

Je vais vers la logique, vers ce qui me parle.

J’ai acheté de l’eau déminéralisé, pour les nettoyer,

je les recharge au soleil.

Enfin, celles qui en ont besoin.

Bref, ça me passionne.

Et quand je découvre que la pierre  choisie au hasard parmi des centaines,

correspond particulièrement aux besoin de la personne destinataire du collier… je suis contente.

Et puis, si je peux aider en prime, c’est génial.

Il y a des tas de façons d’aider ou de faire plalsir.

Faire plaisir .. fait plaisir.

Ou bien ?

Conclusion : mon coté suisse m’empêche de dire que j’ai des dispositions de guérisseuse.

Et mon côté français s’en fiche :).

Avec tout mon coour

 

,

 

 

 

 

Le grand 8

Ma journöe d’anniversaire était    fantastique.

Du début ä la fin.

Magique.

Le destin… mon destin ..

je vous raconte demain.

Chercher la faute

Quel merveilleux temps, qui influe sur mon moral et celui de tout ceux qui aiment le soleil, et savourent honteusement le réchauffement climatique.

J’en profite pour m’installer sur la terrasse , et mon ami Martin m’a promis

de la nettoyer diamanche.

C’est bon d’avoir des amis.

La définition d’un ami , pour moi, est la suivante :

Quelqu’un qui vous accepte tel que vous êtes.

Qui n’est jamais méchant.

Qui s’intéresse à vos sujets de prédilection , même si il n’a pas les mêmes.

Quelqu’un sur qui vous pouvez compter, à toute heure du jour et de la nuit, sans en abuser.

Qui n’attends pas que vous soyez au fond du gouffre pour vous tendre la main.

Mais aussi quelqu’un qui ne vous reprochera pas votre absence,

Jamais, même si il avait besoin de vous pendant cette période.

Un ami vous comprends, ou cherche à vous comprendre, en tout cas.

Et même si il n’y arrive pas, il continue de vous aimer quand même.

Un ami vous connaît, qualités et défauts compris.

Il vous accompagne, sans vous juger, par tout les temps.

Mais sans obligation aucune.

Et si vous ne vous voyez pas pendant 15 ans, ça n’y changera rien.

Vous vous retrouverez comme si vous vous étiez quitté le jour d’avant.

Parce qu’un ami, un fois qu’il est dans votre coeur, y reste pour la vie.

Vous savez à quoi on reconnait un ami pour la vie ?

Je vais vous dire.

 

Après un coup dure, quand vous l’avez soutenu, un ami , normalement se rends compte de votre amitié et elle se renforce.

Normalement.

Par contre, il arrive , je connais ça, que vous vous fassiez jeter, juste après.

Quand le pseudo-ami commence à aller mieux.

Parce que, et là je me rends compte que a peut jouer dans les deux sens  ;

on va  vous reprocher d’être associé à de mauvais souvenirs.

D’avoir pu constater la fragilité de l’autre

Votre simple présence sera le rappel de tout ça.

Et on vous dégage, pour les deux raisons :

pour avoir été témoin de la faiblesse de l’autre.

Ou même pour avoir montré votre faiblesse.

Dans le fonds, c’est tant mieux.

parce que l’inverse est vraie aussi.

Une amitié de renforce, pas seulement dans les épreuves, mais surtout après les épreuves.

Sinon un autre moyen de se rendre compte, c’est de partir en vacances.

La, vous voyez l’ami potentiel sous toutes ses coutures.

Et celui qui jouait un jeux, ne pourra pas porter son masque 24h sur 24….

Encore une chose à propos de l’amitié.

On a tous un secret, un truc plus ou moins honteux qu’on ne veut pas montrer au monde entier..

J’ai vu une amitié de nombreuses années, que je croyais incassable, se briser à cause d’une décision… qui n’impliquait même pas l’autre personne.

Parfois , on se trompe lourdement sur la capacité de gens à accepter les secrets des autres.

On en arrive à la question : faut-il tout révéler à ses amis?

 

Je suis totalement partagée sur  la réponse. Et vous? qu’en pensez-vous ?

Sur ce, je me remets à mes perles et vous souhaite une excellente journée au soleil.

Dispo un nouvel espace génial pour les biennois !

J’en ai rêvé!

Ils l’ont fait !

Et juste à côté de chez moi.

Comme si elles étaient dans l’air et qu’ils avaient rassemblé mes idées pour en faire ce lieu exceptionnel : Dispo… ça s’appelle.

Juste à côté de chez moi, en plus !

Je l’ai déjà dit ?

Ca m’enthousiasme tellement ce qu’ils ont fait.

Une grande place de jeux pour les enfants.

Un restaurant.

Un work-shop…

J’en oublie ?

Tout ça dans une grande halle.

Juste après le carwash, quand vous allez en direction du Lagolodge.

Allez voir sur DISPO , sur Facebook.

Vous pouvez aussi louer une part de l’endroit, pour lancer un événement, pour un concert, ou tout autre activité artistique.

Au milieu de tout ça, un vaisseau spécial, spatial, qu’ils ont construits pour être au chaud.

Le restaurant est  peine ouvert que ça sent déjà bon.

Manuel et Dario sont très sympa.

Et c’est Béat, qui m’a très aimablement expliqué le concept.

Alors allez-y, c’est ouvert !

chaque jour, c’est gratuit pour les enfants, qui pourront s’amuser dans un lieu qui fera travailler leur imagination.

Ca change des tubes en plastique!

Bravo Dispo !

Dès que je peux j’adhère !

 

Mes rêves pour Bienne

Imaginons.

C’est dimanche, ou la fin d’une dure journée de travail.

On à envie, nous les femmes, d’avoir la paix, ou de papoter entre nous.

Alors, ja’ imaginé un endroit.

Fermez les yeux…

-Et on fait comment pour lire, après ?

Oui bon, imaginez que vous fermez les yeux. C’est bon comme ça ?

-Mouais.

Alors, je disais, transportez vous dans un endroit réservé aux femmes.

Avec une super-garderie pour vos enfants à l’entrée.

Ensuite.

Vous arrivez au vestiaire.

Un beau et grand vestiaire, luxueux , avec tout ce dont nous avons besoin.

Cabine individuelle pour les pudiques

Miroirs  foen à main, lavabo, serviettes éponges ultra-douces, peignoir  gigantesques avec grand capuchon…

Et des ptites dosettes de produits de soins, shampoing etc…

Rien besoin de prendre avec, tout est là.

Manucupe, pédicure…

Kit de maquillage… bref, la totale.

Ben sur, une équipe d’employées hyper-qualifiées, souriantes et sympathiques pour se plier à tout nos désirs esthétiques, et biien-être.

Masseuse compris off-course.

Bref, un gigantesque et luxueux espace dédié tout entier à notre bien être.

Tout ce qu’on entendrait , ce sont les soupirs de bonheur, d’être si bien traîtée..

Mais cce n’est qu’un début.

Passons un espèce de portique , comme un car-wash pour le corps, un body-wash, quoi.

Pas besoin de régler l’eau, elle est à température parfaite, et vous voilà ripolinée en  un clin d’oeil.

Une fois ce seuil franchi, vous accédez, par un splendide corridor, parsemé d’eouvres d’arts exquises, et de colonnades immenses…

qui vous ménera à la piscine d’eau très chaude..

Une piscine comme dans les films sur la Rome Antique.

Bordées de colonnes et d’espaces pour s’asseoir, en ne trempant que ses jambes, si on veut, tout en sirotant un cocktail, et en papotant  avec ses copines. Une piscine  à débordement, qui amène à d’autres piscines, en forme de jacuzzi, avec des jets d’eau bien palcés.

Assez de place, pour être tranquille aussi.

Quelque chose d’à la fois immense et intime.

C’est possible quand on y réfléchi bien.

Tout autour d’autres couloirs aménent dans tout les lieux de détox  et autres soins que l’on peut imaginer.

Bain de lait, bain d’eau minérale, pierres chaudes, huiles relaxantes ou tonifiantes aux parfums subtils, sauna, bain de vapeur.

Un paradis des sens, tout entier dédié à notre sublimation.

Un autre monde protégé, sécurisant et bienfaisant.

Voilà.

A la sorite, une armée de stylistes, et un dressing gigantesque, ou vous pouvez vous servir, conseillée ou pas,Qu’on aie juste envie de se glisser dans un jogging confortable, pour laisser nos corps meurtri par la vie se reposer un peu…

ou s’habiller comme pour une remise des Oscars, tout est là, dans toutes les tailles.

Même  les plus inattendues.

Avec des couturières rapides pour les petites retouches.

Le genre d’endroit ou on passe de réfugiée polonaise avec 15 enfants,

à Maryiline somptueuse.

Avant ou après , au choix, une salle de remise en forme  ou

de très beaux et  iaimables garçons.

Hyper-respectueux, nous concote un programme pour retrouver un joli ventre plat, des cuisses en béton et un cul d’enfer.

Le service traiteur haut-de-gamme, prolongeant notre félicité, avec tout ce qui nous ferait plaisir de gouter.

Des pâtisseries légères et gourmandes à la portion de frites ave cun énorme steack  café de paris,

aux cailles aux raisins avec une sauce  à la Petite Arvine, en passant par la cuisine moléculaire, tout absolument tout ce que nous aimons et comme nous l’aimons.

Et on peut manger assise sur des coussins ,allongées à motié sur des chaises longues, si on veut.

Voilà.

Je n’ai plus que j’épousé un Cheik.. ou un chèque… et faire construire ce paradis,J’y pense , parce que , un simple sauna déjà, fait tellement de bien.

Si vous ‘avez jamais essayé de vous le conseille, c’est juste un cadeau à vous faire.,

Ensuite, rien que d’y penser, votre corps se souviendra  ce ce cadeau et vous verrez que ça fait du bien, encore.

Prendre soin de nous, c’est tellement important.

J’allais oublier un détail important.

Tout ça serait gratuit pour les biennoises.

Toutes les biennoises.

Parce que la Ville dans un sursaut de génie se serat rendu compte de notre importance.

 

 

La doudoune violette

Soyons indulgents avec les ados :

leur cerveaux n’est pas tout-à-fait fini.

Ce n’est pas moi qui le dit ; c’est la science.

Quand j’y pense.

à ma propre adolescence,

ça vient comfirmer cette découverte.

Je me comportais si bêtement parfois… souvent,

que seul la logique d’un cerveau encore en construction peut l’expliquer.

Des exemple ?

rola !

j’en ai des tas.

Si j’étais intéressée par un garçon, par exemple, alors, il me fallait lui ressembler.

Quelle idée !

Yves se tenait un peu vouté ? je me voutais aussi.

François aimait le café sans sucre ? je me for4ais à le boire comme lui.

…. sans commentaire.

j’avais mes limites, c’est clair.

Je n’aimais pas la violence gratuite, je ne l’aime toujours pas d’ailleurs.

Mais bon ,je décidais de me laisser influencer, parce qu’on est comme ça, nous les ados.

On fait ce qui noous plait, avec notre propre logique.

Le dernier truc vraiment stupide que j’ai fait, c’est d’arrêter de porter du violet.

Tout ça parce qu’un type, qui c’est révélé par la suite être un crétin inter-sidérale, disait que c’est la couleur des dépressifs….

Automatiquement, endant des années, j’a écarté de mes choix vestimentaire,

tout es mauves, les purples et compagnies,

Jusqu’à hier.

D’abord, il faisait froid, ensuite c’est les soldes.

Deux bonnes raisons de s’acheter un petit quelque chose pour se réchauffer.

Et voilà que, sur mon chemin , m’apparaît, en même temps deux visons très plaisantes  dans une de mes boutiques préféres , Chicorée.

Les vendeuses y sont très sympas et je trouve toujours un ptit basique pas

cher à emporter.

Deux visons donc :

Un panneau 10 francs.

Juste en dessous

parmi d’autre couleurs

, un doudoune violette.

Un magnifique et intense violet.

une belle doudoune rembourée.

je regarde les tailles.

Zut, c’est s, voir XS, et moi, j’aime avoir de la place.

prends du M.

S.. mais elles ont l’air bien large quand même ,ces doudounnes.

Je ne me fie plus trop aux étiquettes, et j’ai raison.

Je l’essaie, et elle me va parfaitement.

Pour la première fois depuis hyper longtemps, je me redonne le droit de porter du violet.

Je me désinfluence de cette stupide remarque et du débile qui l’a proférée.

Ca fait un bien fou.

Je me sens joyeuse, cool, dansante et légère.

Débarrassé, le poids de la bêtise

Récupéré , ma personnalité.

Au-delà de ça, les couleurs que nous portons, es matières, la forme aussi,

nous identifient auprès des autres.

La preuve ?

Voyez les gilets jaunes !

Les casques bleus.

Les couleurs des gangs,

le cuir des  motards,

le chapeau de Charlot.

Pareil pour les cheveux.

De Marge Simpson , Amy  Winehous, en passant par Maryline,la forme et la couleur définit votre identité.

La coupe au bol Mireille Matthieu, et le chignon destructuré , Brigitte Bardot…

Fermez-les yeux.

Voyez-vous.

pas forcément comme vous êtes, là maintenant, mais comme vous vous voyez  en général quand vous pensez à vous positivement.

Voilà comment on défini son identité

Moi j’ai le crâne rasé, des vêtements amples et confortables.

C’est moi, et je me sens bien comme ça.

Fini de se sangler dans le cuir , comme si je partais en guerre.

Je veux des matières douces au toucher, des couleurs belles à regarder.

Des robes longues en été.

des tuniques blanches pour faire ressortir mon bronzage et mes colliers.

Je déteste les chaussettes qui m’emprisonnent les pieds, sauf si elles sont en laine et tricotées avec amour.

D’ailleurs sur cette belle lancée, je vais continuer de trier mes vêtements,

Et offrir ceux qui ne me vont plus aux bonnes œuvres.

Il y a toujours quelqu’un qui donnera de la valeur à ce qui n’en a plus pour nous.

 

l’Experience indispensable

Il y a des expériences à faire absolument , dans  sa vie

Sauter en parachute

poser toute nue,

plonger dans les grands fonds

et se faire interviewer

pour le Podcast d’Isabelle Wäber.

Graine 2 Curieuse.

Comme il se développe vite, ce Podcast !

hier encore, c’était un bébé podcastou .

En quelques mois, il a passé son adolescence comme une flèche,

et le voilà déjà adulte.

Reconnu,

admiré,

Indispensable.

Je l’ai vu naître, ce Podcast.

Comme une évidence, dans l’esprit décidé d’Isabelle.

En même temps que notre amitié, ou presque.

Passer de concept à réalisation.

A affaire qui roule.

Indispensable.

Pourquoi indispensable ?

Parce qu’il fallait concrétiser cette idée : donner la paroles aux femmes de notre région.

Parce qu’il est temps.

Nous avons des choses à dire.

Chacune.

Des choses faciles et d’autres moins.

Un parcours professionnel exemplaire, une maladie, une souffrance dépassée.

Chaque podcast est aussi un message d’espoir.

On peut le faire.

On peut le dépasser,

on doit le dire.

Qui mieux qu’isabelle ?

curieuse des autres,

multimédiacompétente,

avec sa voix… parlons en de sa voix :

une voix qui raconte.

Même si elle lisait le bottin, on saurait, derrière chaque adresse,

qu’il y a aussi une histoire.

J’avais un peu peur.

Je déteste entendre ma voix enregistrée.

Mais elle a su me rassurer.

Ces 20 minutes de questions,

toujours justes, jamais dérangeantes,

sont passées très vite.

Pourtant, j’ai pu tout dire.

Tout ce que je voulais dire.

Tout ce qui est important pour moi.

Avec le sujet choisi : l’autisme.

Celui de mon fils.

Moi en tant que maman d’un adulte autiste.

J’aurais aussi bien pu parler de mon métier de photographe, de mes activités de blogueuse.

De mes prétentions d’écrivain.

Mais j’avais envie d’apporter quelque chose de plus spécial.

De partager mon expérience.

Pour aider un peu, si possible.

On se sent parfois très seul, nous les parents.

Surtout au début.

Incompris du monde.

Piégés dans un univers inconnu.

Avec un extra-terrestre,

qui est aussi notre enfant.

Qui ressemble à un enfant normal,

mais qui se comporte si différemment,

qu’on ne le comprends pas.

Imaginez-vous consacrer votre temps à quelqu’un qui semble détruire tout ce que vous essayez de construire.

Qui se comporte comme un ennemi  et vous pose ensuite la question :

-Tu m’aimes ?

et vous dites : boen sûr que je t’aime ! je donne ma vie pour toi.

Et là, il vous regarde avec cet expression indéfinissable.

Prononçant ces paroles, SES paroles qui vous scient le coeur à chaque fois :

-Si tu l’dis…

Jamais reconnaissant.

Jamais heureux,

toujours doutant.

Votre joie l’indispose.

Vos mots l’indisposent.

Il faut tout réinventer.

Mais on est épuisé.

Ca aussi, j’ai voulu le dire.

Et hop.. je m’endors.

Là, maintenant tout de suite, je me suis endormie.

Mais pas cet après-midi avec Isabelle.

Et là, je me rends compte de la perfection de son travail

Elle réussit l’exploit en quelques minutes de me faire faire le tour de mon sujet,

sans me laisser partir trop loin dans la douleur de mes souvenirs.

Par ses questions judicieuses.

Et sa bienveillance.

J’ai été un peu dure avec elle, l’autre jour.

Mais si je l’aime autant, c’est bien parce que je peux lui dire ce que je pense.

Comme on parle à une soeur

Elle fait son podcast, comme si c’était facile.

Mais ça ne l’est pas.

Il faut de la technique, du professionnalisme.

Et ça, elle en a,

Isa.

Au final, après cet interview, je me sentais très bien.

J’aimerais remercier Isabelle de m’avoir donné l’occasion d’offrir cette part de ma vie aux autres.

Ca m’a vraiment fait du bien.

J’aimerais dire encore quelque chose.

D’abord, je n’ai pas donné de nom d’association de parents d’autistes.

Parce que je n’en fait pas partie.

Quand j’ai voulu chercher un peu de réconfort auprès d’une d’entre elles, je n’ai pas été très bien accueillie.

On à même douté de mon histoire.

Je souffrais déjà tellement.

Je n’ai jamais renouvelé l’expérience.

Et puis, quand je rencontre d’autres parents, nous savons très bien ce que nous vivons.

Quelques mots, quelques regards suffisent.

On a envie de parler d’autre chose, de s’évader de ce quotidien.

De juste pleurer un coup sur l’épaule de l’autre.

La vie continue, avec ou sans nous.

Alors, on ne dit rien, on parle d’autre chose.

parce que c’est déjà suffisamment dur comme ça.

En reparler, sans ressentir la peine, l’injustice qui va avec est impossible.

On aimerait s’épargner ça.

On aimerait éviter de se jeter sur les parents  normaux qui se plaignent de leurs enfants normaux.

Avec cette envie de les secouer très fort pour leur faire prendre conscience de la chance qu’ils ont.

Ou alors, simplement de pleurer.

D’enlever cette culpabilité qui vous ronge.

Quand je regarde au fonds de moi, et même à la surface, je vois que nous nous ressemblons beaucoup, mon fils et moi.

Au point de me dire que nous sommes normaux et que c’est le reste du monde qui débloque.

Alors on garde certaines choses pour soi.

Les plus dures.

Les moins racontables.

Par pudeur , peut-être ?

Je ne sais pas.

Comment raconter des moments de haine absolue… par exemple.

De toutes façons, pour ceux qui ne connaissent pas cette situation, ce ne sont que des mots.

Pour ceux qui la connaissent , par contre, il suffira de dire que c’est très dur, parfois, et ils sauront de quoi je parle.

Parler…

Parler sans être jugée.

Sans entendre des banalités qui vous creveront le coeur,

vous laissant encore plus incompris, c’est rare.

Ca arrive parfois.

Et heureusement !

C’est pour ça que j’ai voulu donner cette interview.

Je savais qu’Isabelle allait me respecter,

que je pourrais m’exprimer sans peur.

La parole, l’information, sont essentielles.

Indispensables pour faire avancer les choses.

Avec mes 25 ans d’expérience, si je peux aider ne serait-ce qu’une maman à mieux comprendre son enfant, alors j’en serais heureuse.

J’aurais aimé avoir cette chance, au lieu de ce qui m’est arrivé.

Etre accusée de maltraiter mon enfant, parce que personne ne comprends ce qu’il a

Il est plus pratique d’accuser la mère que de reconnaître sa propre  incompétence….

Quand , après des années de tourments, je suis enfin blanchie, personne ne vient tendre la main pour s’excuser.

Pour m’aider à me relever.

Même à terre, je devais continuer de me battre.

Pour me relever.

Pour nous relever..

Un combat sans fin.

Qui m’a rendu courageuse.

Pleine de cicatrices, qu’il faut soigner constament, mais debout.

Fière de moi.

Voilà pourquoi  :

J’ai voulu rester positive.

Parce que c’est la morale de notre histoire.

C’est l’amour et l’humour qui nous sauvent.

Les alliés aussi.

Ma famille, mes ami,es, son  formidable thérapeute.

Voilà.

En conclusion :

Malgré tout , je n’échangerais mon fils pour rien au monde, tellement il peut-être juste, passionnant.

Et je l’aime de tout mon coeur.

Avant d’être autiste, c’est mon enfant,

mon petit garçon que j’ai mis au monde.

Surtout,

si vous êtres dans mon cas, n’essayez pas d’en faire quelqu’un d’autre.

Faites sa connaissance

Aimez -le tel qu’il est.

 

 

 

Ma petite entreprise

 

passé la nuit à trier. J’écrirai plus tard, quand je serai capable d’écrire une phrase entière sans m’endormir sur mon clavier.

Vu son état, vaut mieux éviter.

A toute !

 

 

Lacustres réveillez-vous…

C’est dingue, ce qu’on apprends quand on se donne la peine de lire…

ce qui est écrit sur un panneau juste devant le chantier, en face de chez moi.

Alors, non seulement il y avait un grand village lacustre, là-dessous, mais  c’est le plus ancien retrouvé jusqu’ici.

Pourtant, malgré cette découverte archéologique majeure, on va recouvrir tout ça, et construire par-dessuss.

on pourrait, on devrait en aprendre tellement plus sur nos ançêtres.

Sur le panneau, il est indiqué aussi qu’on a retrouvé des armes.

pour la chasse ?

Le combat ?

C’était un village fortifié.

Pour contrer quel danger -‘ les ours ?

C’est drôle, curieux, le peu d’intérêt qu’on leur porte.

Alors qu’ils sont si passionnants.

Je me pose des questions.

Les lacustres vivient sur des pilotis pour se protéger des innondations.

Mais il y avait aussi un important trafic de bateaux, puisque Bienne est une sorte de plaque tournantes entre Soleure et Neuchâtel.

Un village important.

Surement avec un chef.

On trouve quelques objets grossiers, mais où sont les trésors?

On a retrouvé une bobine et du fil. pourtant, preuve qu’ils étaient capable de finesse.

Vous imaginez qu’ils trvaillaient d’autres matériaux.

L’homme a toujours aimé s’entourer de beaux objets.

`Ou sont les trésors des lacustres ?

Pourquoi sait-on si peu sur eux  ?

que penseraient-ils de nous ?….

Nous avons tellement changé ces dernières années.

la religion  fait de gros dégâts en imposant  une morale pseudo-protectrice.

Il ne faut pas oublier une chose importante.

Ce ne sont pas les autres qui ont de la chance qu’on s’intéresse à eux.

C’est nous qui en avons d’avoir la possibilité d’accéder à leurs secrets.

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