La doudoune violette

Soyons indulgents avec les ados :

leur cerveaux n’est pas tout-à-fait fini.

Ce n’est pas moi qui le dit ; c’est la science.

Quand j’y pense.

à ma propre adolescence,

ça vient comfirmer cette découverte.

Je me comportais si bêtement parfois… souvent,

que seul la logique d’un cerveau encore en construction peut l’expliquer.

Des exemple ?

rola !

j’en ai des tas.

Si j’étais intéressée par un garçon, par exemple, alors, il me fallait lui ressembler.

Quelle idée !

Yves se tenait un peu vouté ? je me voutais aussi.

François aimait le café sans sucre ? je me for4ais à le boire comme lui.

…. sans commentaire.

j’avais mes limites, c’est clair.

Je n’aimais pas la violence gratuite, je ne l’aime toujours pas d’ailleurs.

Mais bon ,je décidais de me laisser influencer, parce qu’on est comme ça, nous les ados.

On fait ce qui noous plait, avec notre propre logique.

Le dernier truc vraiment stupide que j’ai fait, c’est d’arrêter de porter du violet.

Tout ça parce qu’un type, qui c’est révélé par la suite être un crétin inter-sidérale, disait que c’est la couleur des dépressifs….

Automatiquement, endant des années, j’a écarté de mes choix vestimentaire,

tout es mauves, les purples et compagnies,

Jusqu’à hier.

D’abord, il faisait froid, ensuite c’est les soldes.

Deux bonnes raisons de s’acheter un petit quelque chose pour se réchauffer.

Et voilà que, sur mon chemin , m’apparaît, en même temps deux visons très plaisantes  dans une de mes boutiques préféres , Chicorée.

Les vendeuses y sont très sympas et je trouve toujours un ptit basique pas

cher à emporter.

Deux visons donc :

Un panneau 10 francs.

Juste en dessous

parmi d’autre couleurs

, un doudoune violette.

Un magnifique et intense violet.

une belle doudoune rembourée.

je regarde les tailles.

Zut, c’est s, voir XS, et moi, j’aime avoir de la place.

prends du M.

S.. mais elles ont l’air bien large quand même ,ces doudounnes.

Je ne me fie plus trop aux étiquettes, et j’ai raison.

Je l’essaie, et elle me va parfaitement.

Pour la première fois depuis hyper longtemps, je me redonne le droit de porter du violet.

Je me désinfluence de cette stupide remarque et du débile qui l’a proférée.

Ca fait un bien fou.

Je me sens joyeuse, cool, dansante et légère.

Débarrassé, le poids de la bêtise

Récupéré , ma personnalité.

Au-delà de ça, les couleurs que nous portons, es matières, la forme aussi,

nous identifient auprès des autres.

La preuve ?

Voyez les gilets jaunes !

Les casques bleus.

Les couleurs des gangs,

le cuir des  motards,

le chapeau de Charlot.

Pareil pour les cheveux.

De Marge Simpson , Amy  Winehous, en passant par Maryline,la forme et la couleur définit votre identité.

La coupe au bol Mireille Matthieu, et le chignon destructuré , Brigitte Bardot…

Fermez-les yeux.

Voyez-vous.

pas forcément comme vous êtes, là maintenant, mais comme vous vous voyez  en général quand vous pensez à vous positivement.

Voilà comment on défini son identité

Moi j’ai le crâne rasé, des vêtements amples et confortables.

C’est moi, et je me sens bien comme ça.

Fini de se sangler dans le cuir , comme si je partais en guerre.

Je veux des matières douces au toucher, des couleurs belles à regarder.

Des robes longues en été.

des tuniques blanches pour faire ressortir mon bronzage et mes colliers.

Je déteste les chaussettes qui m’emprisonnent les pieds, sauf si elles sont en laine et tricotées avec amour.

D’ailleurs sur cette belle lancée, je vais continuer de trier mes vêtements,

Et offrir ceux qui ne me vont plus aux bonnes œuvres.

Il y a toujours quelqu’un qui donnera de la valeur à ce qui n’en a plus pour nous.

 

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