Le rideau va se lever

sur le premier jour du marché.

Et ça commence , avec des tas d’heures d’affilées.

Et moi, je dois , d’urgence aller me coucher.

Parce que sinon je vais pas du tout me reposer.

Donc promis je vous racontrai tout, dès que je pourrai.

C’est parti pour le show !

Méditation sur le pétage de plomb.

En période de fête, de pleine lune, et,enfait, n’importe quand, nous sommes tous susceptible de pêter un plomb.

Quand on y pense, l’expression même  : « pêter un plomb » ou disjoncter, n’est pas très logique.

Quand un plomb saute.. il n’y a plus de courant… et plus rien ne fonctionne.

Du tout.

Quand ça arrive à un être humain, non seulement il continue de fonctionner,

pas vraiment bien on est d’accord, mais le plus souvent, avec une certaine violence.

Mais bon , voilà,  quand on dit « il a pêté un plomb », tout le monde sait de quoi on parle.

Par contre, on sait rarement pourquoi.

Pour la bonne raison… qu’il y a des tas de raisons.

Nous sommes tous différents , très, très différents même à ce niveau là.

C’est comme si on avait tous une sorte de bouton si secret, que personne,

même nous , ne saurions où il est.

Ni ce qui l’enclenche.

Bien sûr, y’a des exceptions.

Je dis ça,en pure observation…

Tiens, moi, par exemple… qu’est-ce qui me fait pêter les plombs ?

Quand est-ce que j’ai pêté les plombs pour la dernière fois ?

Chez moi, ça se passe en interne…

Tenez, un exemple, la semaine passée, j’étais chez Liddel, et sur le tapis roulant qui va aux caisses, une personne devant moi avait posé trois articles, mais n’étais pas à côté, ni même derrière.

Donc je suppose qu’elle a oublié un truc dans les rayons et qu’elle va revenir,

genre : avec une brique de lait.

Mais non, la voilà qui se pointe avec deux gros paniers remplis  à raz bord.

En fait, elle avait « réservé » sa place…

Je disais que chez moi, ça se passe en interne.

Mais je suis sure qu’un observateur  aurait vu mes yeux sortir de leurs orbites.

J’ai senti une rage monter,

décuplée par le sentiment d’irrespect ,

et de rien n^à foutre qui planait dans l’air…

Mais je me suis retenue.

Accrochée des deux mains sur le bord de la caisse,

je sentais la rage faire des aller et retour dans mon body …

J’ai rapidement évalué le temps perdu supplémentaire, voir le niveau de stress

et d’agressivité potentielle que je pourrais recevoir si j’intervenais.

Avec le temps, on devient plus sage.

J’essaie, de tout mon coeur, mon âme et mon corps, de ne pas m’énerver pour ce qui n’en vaut pas la peine.

Du coup, ce n’est pas forcéement un bon exemple…

Mais quand et pourquoi ais-je pêté un plomb la dernière fois ?

Là, je m’arrête un moment pour réfléchir et je me souviens qu’il m’est arrivé moi aussi d’avoir deux trois trucs dans les mains , de les poser sur le tapis et d’aller rechercher mes affaires, qui étaient plus loin dans le magasins… mes deux paniers remplis de commis.

Ouais.. très mauvais exemple décidément….

Je pête un petit plomb facilement , si on me pousse à bout.

Surtout si je suis fatiguée.

Dans ce cas là… je perds mes moyens.

Je ne veux pas retourner trop loin en arrière, parce que je ne suis pas toujours fière de mes réactions.

Mais voilà ce que j’en tire, grâce à mon exemple, qui au final,

n’est pas si mal :

Je sentais l’irrespect et le rienà foutre.

Mais ça, c’était MES films.

Parce que quand il m’arrive de faire pareil, avec mes commis, que la dame citée plus haut.. ce n’est en tout cas pas par manque de respect.

Donc,  conclusion , et là c’est pour de bon :

Je ne sais pas ce que pensent les autres,

et vice-versa.

 

 

25 ans

Mon fils chéri a 25 ans…

Déjà.

Le temps passe vite, mais il suffit que je jette un regard en arrière pour me rendre compte qu’il a été bien rempli, ce temps.

Bien et mal.

Que de souffrances inutiles.

Quand on est accusée à tort d’être responsable de l’état de son enfant.. ça laisse des traces.

Quand il a été diagnostiqué autiste, j’attendais un minimum de reconnaissance.

Un petit… « on s’est trompé ».

Un  moyen  » on est désolé »

En vérité, je crois que j’aurais mérité ça et bien plus  :

« on a fichu en l’air 5 ans de vos vies.. comment peut-on se faire pardonner ? »

Mais non.

Tout ce que j’ai eu  c’est : « Il faut aller de l’avant maintenant ».

Et moi j’essayais d’étouffer ma rage…

Je n’ai pas pu dormir normalement pendant des années.

Voilà pourquoi je n’aime pas regarder en arrière.

Je ne vois qu’un immense gâchi.

De la souffrance, de la peine.

Des erreurs par centaines…

Parfois, je me dis que c’est un miracle, que je sois toujours là, en bonne santé.

Après tout ce que j’ai traversé.

Après tout ce que Nous avons traversé.

Toute une génération désœuvrée, dont personne ne s’occupait vraiment.

Et pas d’internet pour répondre à nos questions.

Pour ceux qui ont eu la chance d’échapper au SIDA…

Je déteste les années 80, parce qu’elles ont brisés tant de jeunes qui avaient du potentiel.

Alors bien sûr, il y avait cette musique, si joyeuse, qu’on adore réécouter.

Quand je revois des films de cette époque, cette façon de parler aux femmes…

Ce machisme.. ces gags lourds…

Les femmes  sur les voitures au salon de l’auto…

Tout ça pour dire que je ne regrette pas le « bon vieux temps ».

Et forcément ,les conséquences de tout ça,  beaucoup d’entre nous ont fait des dépressions.

Mais même ça.. on n’osait pas le nommer par son nom…

Allons bon ! les jeunes ne font pas de dépressions !

Il était plus facile de dire que nous étions « instables ».

Je regarde un affreux documentaire sur Netflix.

The Keepers.

Je me dis qu’à côté, ma vie à été un long fleuve tranquille…

Mais ce n’est pas vrai.

On se rassure comme on peut, mais des prédateurs, malheureusement, il y en a partout…

La différence, c’est que , maintenant, on parle davantage.

Oui, je sais ,c’est pas très joyeux , tout ce que je dis.

Mais quand je vois mes enfants, mes beaux et grands enfants, et ma petite fille,

je suis tellement fière de ce qu’ils sont.

Intelligents, réfléchi.

Et beaux.

J’y suis forcément un peu pour quelque chose.

J’ai « fabriqué » deux êtres humains qui sont tout les deux des personnes appréciées et appréciables, aimées et aimables.

Quand à ma petite fille… c’est le grand amour que la vie m’a donné, quand je ne m’y attendais pas.

Voilà, je vais arriver au positif.

La Vie est étonnante.

On devrait lui faire plus confiance.

Savoir qu’il va se passer de bonne choses.

S’y attendre.

Je suis toujours la même personne.

Parfois je me rends compte que ma vieille souffrance est toute proche.

Je suis toujours la même, mais en plus forte.

Parfois même certaine de ces forces sont devenu des automatismes :

et je me surprends à être fière de moi aussi.

 

 

 

Ciao Guiseppe !

Quand je le croisais, dans les rue de Bienne, il avait toujours un sourire, une parole aimable, une information à partager, parce que tout l’intéressait.

Son sourire s’est éteint.

Ca me choque… encore un.

Après David, Sandra, Laurent… tous encore relativement jeunes.

Tellement différents aussi, mais chacun à sa façon contribuait à cette diversité qui fait de Bienne cette ville que j’aime tant.

Je pense à sa famille… je sais ce que c’est, ça vient de nous arriver.

Je vois qu’ils ont réagi pareil, un fête commémorative, au bord du lac.

Parce que c’est ainsi que nous célébrons nos disparus, quand nous le pouvons.

Ce lac, si beau, tranquille la plupart du temps, mais qui se déchaîne aussi parfois, est comme un refuge.

Je n’irais pas, parce que je travaille au marché, mais aussi parce que ce serait trop dur, je ne suis pas guérie encore de la disparition du père de mes enfants.

Voir d’autres enfants qui vivent la même chose que les miens serait trop d’émotions.

Mais je sais que Lili comprendra.

La vie est tellement injuste.

J’apprends que sa fille à subi une agression à la gare d’une violence inouïe.

La plus jeune de ses filles, qui est si choue, ça me dévaste d’apprendre que ça l’a conduit à l’hôpital et que l’agresseur était un homme de 35 ans.

Je cherche en vain la page Facebook de la police biennoise.

Je trouve que ce serait une bonne idée, d’être informé sur ce qui se passe réellement chez nous.

Qu’on puisse au moins prendre nos précautions.

A l’approche des fêtes, bien des gens ne supportent pas cette période de l’année et pêtent un plomb, comme on dit chez nous.

J’en sais quelque chose.

Il serait faux de croire que ça se passe ici plus qu’ailleurs, aujourd’hui plus que hier.

La violence a toujours existé, malheureusement… et elle peut s’abattre sur tout le monde.

Quand on a des enfants, c’est la chose que l’on redoute le plus.

Ces derniers temps j’étais tellement plongée dans mon travail que j’ignorais tout ça.

Je me souviens le bien que ça m’a fait d’être entourée , réconfortée, quand j’en ai eu besoin.

J’aimerais apporter du soutien  , à mon tour, mais j’ai peu de forces.

Mais les pensées aussi sont des actions.

Les pensées d’amour que nous avons les uns pour les autres, les gestes gentils, les attentions, c’est ce qui nous renforce.

Je pense à l’Esprit de Noël.

Heureusement il y a encore des gens pour qui, ça représente quelque chose.

C’est le moment ou on se consacre à ceux qu’on aime.

Quoi de plus important ?

Bien sûr, on doit le faire toute l’année, mais là, il y a une fête pour ça.

Avec des traditions différentes dans chaque famille.

Avec des décorations qui rendent nos rues toutes illuminées, et ce sapin géant, sur la place centrale, qui sera sans doute, magnifique.

L’Esprit de Noël ,ne veut pas dire oublier le mal.

Au contraire, si on se souvient bien, dans l’histoire même de Noël, il y avait le mal, puisque l’histoire raconte la fuite de Marie et Joseph, qui se réfugient dans une crèche, au mileu des bergers et des moutons, pour éviter que le petit Jésus soit tués, comme les autres enfants mâles .

Puisque les soldats avaient pour ordre de la faire… afin de faire taire le prophète annoncé.

C’est la légende, schématisée, hein, désolée, je veux aller à l’essentiel, on y croit ou pas, ce n’est pas mon propos.

Ce que je veux dire, c’est le message que ça nous donne :

S’entourer de chaleur humaine, avec nos plus petits au milieu, les gâter de cadeaux qui leur feront plaisir.

Et fêter avec nos familles et nos proches ce bonheur d’être vivants, entourés d’amour.

Et comme je ne pers pas la boule ( très mauvais jeux de mot, mais l’humour aussi ça aide)  je vais me remettre au travail, pour contribuer à ma façon à tout ça.

Au marché de Noël qui commence bientôt.

Samedi, nous ne serons sûrement pas à la place habituelle, parce que la cabane des bûcherons commence sa construction.

Je vous dirai o’u on est quand je le saurai.

D’ici là, restons proches, restons solidaires, restons affectueux les uns avec les autres, le plus possible, c’est notre meilleure façon de combattre cette violence.

La violence ne vient pas d’ailleurs, elle est en chacun de nous.

Je crois qu’elle s’alimente de rancunes, de non-dits, d’idées fausses sur les autres, d’incompréhension, d’intolérance, de reste de passé non-résolu, de vieux traumatismes, de projections…que sais-je ?

On la détecte parfois, si on est observateur, à des visages qui se crispent sans raison apparente. des regards haineux qui semblent sorti de nulle part.

Comme si elle se baladait à l’intérieur.

Reconnaître qu’elle existe en chacun, apprendre comment le repérer, la distinguer, la calmer serait très utile.

Elle prends tellement de forme… elle grossit si vite.

Il y a beaucoup à dire , à faire aussi..

Son point commun avec l’amour c’est qu’elle aussi grandit quand on la partage.

Alors que faut-il en faire ? trouver des exutoires… qui ne font de mal à personne.

Taper dans un sac fait pour ça, si on veut taper, aller gueuler un bon coup là ou on dérange personne… ce genre de choses.

On sait que les calmants ne font que l’endormir, elle ne disparaît pas comme ça… et continue de s’alimenter , même assoupie.

La violence, c’est une sorte de dragon qui vivrait en nous, et qui peut faire beaucoup de dégâts.

Dans notre grande imperfection, nos manques divers…

Tout ce que nous avons de bon a son contraire, c’est ainsi que va le monde.

Pas de haut sans le bas, pas de pile sans la face, et pas de tendresse sans violence.

On devrait , dès l’école instruire les enfants sur le sujet, faire des exercices de situation, pour qu’ils apprennent à gérer.

Je pourrais méditer là-dessus tout l’après-midi, mais j’ai du boulot.

Je vous souhaite d’aller le mieux possible.

La première personne avec qui on devrait être gentil et tolérant, c’est soi-même.

Donc je vais me faire un bon ptit truc à manger pour me donner des forces.

Je vous embrasse bien fort.

 

 

 

tellement heureuse

Je regarde Euphoria, nouvelle série américaine sur la TSR. la RTS ? .. ouais, suisse ,quoi !

 

Je me dis que si c’est ça, la jeunesse américaine… c’est triste.

C’est probablement pire.

Mais passons.

J’ai faim, c’est l’heure de ma grenade.

C’est la saison et Aldi en propose de magnifiques, à 0.90 ct pièces…

Il faudrait le dire à la Coop qui en propose des mois bonnes 3 francs.. oui 3francs plus cher.

C’est scandaleux.

Si la Coop se distinguait par quelque chose, je cherche encore quoi, on comprendrais…

Mais là, rien, absolument rien qui justifie ces 2francs.

C’est énorme quand on y pense.

Si Aldi peut se permettre de faire les grenades à 90 centimes c’est qu’ils doivent les payer moins cher, disons 50 centime pièce, ce qui fait déjà 45 % de bénéfice.

Alors la Coop , qui paye sûrement pareil, se fait  genre 245 % de bénéfice!!!

Enfin d’après mes calculs, et on le sait, je ne suis pas une bête en calcul…

Mais voilà… je trouve ça très injuste.

En tout cas, la grenade, c’est THE fuit de saison, à manger sans modération, tellement c’est bon.

Et ce qui me rends si heureuse, c’est que j’ai de plus en plus de travail.

Ca paye, en reconnaissance surtout.

Parce que , question argent, va encore falloir que j’investisse, pour le marché de Noël.

De quoi illuminer mon stand, de quoi payer mon stand, de quoi  acheter le matériel nécessaire pour mes commandes.

Les gens qui ont une petite entreprise le savent bien.

Au début, on doit réinvestir.

En être là, c’est déjà formidable.

Je sais bien à qui je le dois.

Je suis heureuse.

Je vois que mes efforts sont récompensés.

Je suis hyper-motivée.

 

 

The Moment

C’est formidable, tout ce travail acharné qui porte enfin ses fruits.

Sous la belle photo de Katia, avec son splendide collier, les likes et commentaires élogieux se succèdent.

Bien sûr, c’est à elle qu’ils s’adressent.

A sa belle coupe de cheveux courte et naturelle.

son maquillage soigneux.

Mais ce collier qui occupe l’espace entre sa tête et le reste de son corps,

à sa petite importance aussi.

La pierre bleue semble sublimée, et j’en arriverais à croire qu’elle à vraiment du pouvoir.

Mais en fait, c’est l’inverse.

C’est Katia qui lui en donne, qui mets le tout en valeur, par son sourire son expression de femme .

A la fois respectable dans le meilleur sens du terme et respectueuse.

Je ne connais rien de ses combats, pourtant, je sens que nous en avons en commun.

Comme moi, mère et grand-maman, elle sait ce que c’est de faire passer les autres avant elle.

Cependant, il faut un temps pour elle aussi.

La Katia que j’ai rencontré , il y a quelques années et celle que je vois aujourd’hui, n’est plus la même.

Elle s’est affirmé, et quelque chose me dit que c’est un chemin qui la mènera encore plus haut.

Katia est une femme inspirante.

Quand je pense à elle, les modèles se créent tout seul.

Mélanges de cultures, mélanges d’humble perles et de pierres plus précieuses,

Quand une femme s’affirme, quand elle prends sa place, se met en valeur pour assurer son identité, dans ce monde, alors, les regards se tournent vers elle, et l’énergie circule.

Mes héroïnes, mes modèles, ce sont des femmes comme elles.

Je suis très fière de la connaître et d’avoir apporté ma petite contribution à son éclat d’aujourd’hui.

Bravo et merci Katia !

Comme un cheval…

… qui sent son écurie…

je sens le marché de Noël arriver à grands pas.

Avec sa grande tente blanche.

Mes pieds gelés.

A propos de pieds gelés, j’ai la solution.

Ce qui me fait le plus de bien :

les semelles chauffantes.

Pour 5frs et quelques.. j’ai chaud pendant 8h.

Ca fonctionne immédiatement, en plus.

Je les trouve chez Dosenbach.

Les vendeuses sont extrêmement gentilles et sympathiques,

Elles me reconnaissent maintenant, puisque je viens tout les samedis pour acheter la même chose.

Je mettrai aussi un carton bien épais, vers ma place, histoire d’isoler le coin ou je stationnerai.

Je suis bien mieux préparée que l’année passée.

mais je dois encore faire plein plein plein de choses, histoire d’être parée à 100 %.

J’ai plein de choses à vous raconter, mais voilà, là, il faut que je bosse.

Encore et encore.

Je ne veux pas produire à la chaîne, absolument pas.

Je veux me donner de la peine pour vous faire de jolies choses, que vous mettrez en valeur,

avec vos poignets et vos cous.

Pour la première fois, je vais calculer le temps qu’il me faut pour faire un bracelet,

un peu compliqué.

Ceux avec des perles minuscules, ou tellement brillantes qu’on ne trouve pas le trous.

Et j’ai reçu de fabuleuses nouvelles perles japonaises.. vous m’en direz des nouvelles!

 

Bon, faut que je bosse!

Je vous embrasse bien fort,

 

 

exercice…

Vous avez déjà essayé de ne pas réagir en fonction de quelque chose , ou de quelqu’un en particulier ?

 

Quoi que je fasse, je me dis que ça a un rapport quand même.

Et même si je ne fais rien…

Continuer sa vie, comme si de rien n’était,

‘est un véritable exercice.

La seule solution et d’attendre que ça passe, en tentant,  de penser à autre chose.

Je sais parfaitement que je n’ai pas le contrôle sur tout un tas de choses.

Que je suis faillible, imparfaite, et ça me va.

J’ai remarqué d’ailleurs que plus on accepte sa propre imperfection et plus on a de bonnes relations avec les autres.

La vie nous en apprends tout les jours, et c’est tant mieux.

Elle nous réserve des surprises, qui ont toujours des leçons supplémentaires avec elles.

Sur ce je vais me coucher, heureuse que , dans quelques heures,

commence une nouvelle journée de marché.

le monde est dans tout

même dans ces humbles petites perles qui me fascinent tant.

Elles racontent l’histoire d’un pays, de ces traditions.

Du Japon à la Bohême en passant par l’Italie.

Le monde entier a ses perles.

Perles en bois  d’olivier de France, perles en cristal autrichien…

que sais-je ?

Rien encore.

Ou presque.

Tout est à découvrir.

En même temps, les couleurs, les impressions, les émotions liées à ces petits bijoux que l’on offre, ou que l’on s’offre, raconte aussi des histoires.

Quand à moi, je progresse, j’apprends, j’avance.

Tout est à faire et tout se fait,.. se fera.

Les perles sont mon passé, mon présent et mon avenir.

Et ce que j’y applique, peut s’appliquer à tout.

Aux mots que j’aime tant, et qui , combinés, donnent des livres.

Aux recettes de cuisines.

Au sport…

A la peinture

Aux innombrables formes d’artisanat qui existent ou

que l’on invente.

A la musique, à la poésie,

au cinéma, et à la photographie.

La passion ,quand elle vous prends, vous emmène en voyage.

Tout en vous rapprochant des êtres aimés.

Famille, amis, tout s’agrandit.

Parce que c’est ainsi.. les bonnes choses grandissent quand on les partage.

On s’élève en parallèle,

touchant le ciel, dans une grâce, qui semble interminable.

La passion rends immortel.

Vivant à travers elle, et ce qui en reste.

C’est l’histoire des gens et de leurs relations,

C’est l’histoire de notre monde.

Quand on accepte son mystère, alors…

tout devient clair.

Alpiniste du vide, suite

Dire qu e je me sens parfaitement bien serait mentir.

Je sais qu’il faut aller de l’avant et faire mes démarches.

Je sais tout ça, mais quand même.

Je me noie dans le travail, ça, ça va.

Je dors bien.

Ca , ça va aussi.

Mais je suis un peu triste , que le monde soit ainsi fait.

..que pour avoir la paix, il faille aussi la guerre.

Je veux de la joie et de la bonne humeur !