La petite fabrique de perles

Il ya une fabrique, au Japon, qui fabrique ces perles que j’aime tant.

Elles sont spéciales, vraiment, toutes différentes.

Ca sent le travail de qualité.

L’amour de ce que l’on fait.

Alors j’imagine un vieux monsieur.

C’est le propriétaire de la fabrique de perles.

Sans une petite ville du Japon.

Ca fait plus de 50 ans qu’il fabrique des perles.

Les perles, c’est quelque chose, là-bas au fond.

Il se donne de la peine.

Ca se voit.

Je les aime tellement ses perles.

J’aimerais qu’il le sache.

Qu’elles font mon bonheur.

Ces petites choses si jolies et toutes différentes qui décorent mon poignet.

Parfois, il doit se demander ;

est-ce que ça vaut la peine?

De s’en donner tellement ,

pour des perles ?

Mais oui, vieux papy, ç’est clair !

Elles font mon bonheur tes perles.

Très, très loin du Japon.

la longue course

Quand on attends quelque chose depuis longtemps,

et même si, dans le fonds, on en avait pas vraiment conscience..

c’est comme la fin d’une longue course.

On est crevé.

On sait que désormais, on a ce qu’il faut

pour avancer encore plus loin.

Mais il faut un moment de répit.

Histoire d’assimiler.

De modifier les paramètres.

Comme une sorte de mise à jour.

 

Bien sûr , on a attendu tellement longtemps, on aimerait s’y mettre tout-de -suite.

Mais la vie est bien faite.

Elle sait parfois à notre place.

Nous mets des bâtons dans les roues, histoire de nous ralentir un peu.

Dans mon cas, ce sont de tout petits bâtons,

à peine des Q-Tips !

Ce que je veux dire avec tout ça, c’est que j’aimerais me mettre à filmer tout de suite, et partager ça avec vous.

D’ailleurs, c’est ce que j’ai fait.

Soyons honnête.. on s’improvise pas cinéaste du jour au lendemain.

Je ne vais pas vous imposer mes balbutiement.

Au moment ou l’envie m’est venue, filmer, c’était encore toute une histoire.

Pas d’i-phone, et encore moins d’internet.

Après , il y a eu les caméras digitales.

Et internet.

Maintenant n’importe qui peut faire des films avec un natel.

Le tout est de faire bien.

Mais comme un bébé qui apprends à parler.. il y a des moments ou c’est tellement émouvant et chou.

Ca n’a pas besoin d’être parfait.

Rien n’a besoin d’être parfait .

Par contre, j’aimerais donner des émotions,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,et c’est là que je me suis endormie.

Alors, quand j’aurai terminé mon épisode de « popommm tadadada. New-York Unité Spéciale,

j’irai peut-être dormir.

Entre temps, j’ai mangé des chips.

Ca réveille.

Moi en tout cas.

J’ai encore des tas de boulot.

Des commandes de bijoux,

des photos et des cartes.

Et c’est très bien comme ça!

Le marché est samedi, et si tout va bien, je ferai là, ma première video :).

YAhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Bouillonne

La journée ne pouvais pas mieux se terminer.

Voilà que , soudain, un connu m’offre un i-phone.

si si.

Je vous disais que j’avais des amis formidables.

Mais il a fallu toute la nuit pour que la lumière se fasse ,

et qu’une ampoule allumée jaillisse sur mon crâne rasé,

comme dans les dessins animés.

Comme beaucoup de monde, j’ai tout de suite compris qu’internet est un outil formidable.

J’ai usé des coussins à me tourner et retourner des idées dans ma tête, avant de dormir.

Une de ces idées, je ne savais pas encore comment, mais j’ai posé des jalons pour qu’elle se concrétise un jour.

Il a fallu des années pour ça.

Pour que toutes les pièces du puzzle se mettent en route.

J’ai sans cesse besoin de nouveaux projets, de défis, pour nourrir ma créativité

et à nourrir DE ma créativité aussi.

Bref, mon idée commence à prendre forme dans ma tête.

C’est un concept, mais j’ai bientôt de quoi la mettre en forme.

Et enfin, je viens de comprendre quelque chose d’essentiel :

les projets que l’on croit abandonner,

s’ils sont vraiment solides

si c’est juste.

si c’est ce qu’on veut , ce qu’on doit faire,

alors, ils se réalisent.

Pas forcément tout -de-suite.

Ni dans un an,

ni dans deux ans,

ni même dans 5…

Ca peut durer toute une vie.

Mais le jour ou tout est réuni,

parce qu’on a persévéré ,

dans la bonne direction,

alors les éléments enfin arrivés à destination,

font que le rêve d’antan,

devient la réalité d’aujourd’hui.

J’ai hâte de vous en parler plus en détail.

Bien sûr, je ne lâche surtout pas mes autres activités.

Le marché, mes photos, sont des composants de ce projet.

Tout est lié, connecté.

Et d’autres personnes auront leur rôle à jouer.

Préparez vous !

J’arrive !

Et avec ça ? un petit chocolat ?

Je suis terriblement gâtée.

Après une des pires semaines de m…. que j’ai eu depuis longtemps, me voilà multi-récompensée.

Par quoi je commence ?

La gentillesse et le soutien d’Isabelle, tout au long du calvaire d’un de mes chats.

Le relais d’Aurore qui c’est révélée en plus une formidable créatrice de bijoux.

Plus un nouveau harnais mauve magnifique pour Prisca.. et un gâteau au citron en prime.

Ma copine Maud, toujours prête à m’offrir son épaule et son moyen de transport.

Le marché maintenant, je me réjouie toujours du marché.

Je sais pourquoi : d’abord, l’amabilité des policiers que s’en occupent, Messieurs Günziger et Balmer. Humains ; compréhensifs. Sérieux dans leur travail, mais à l’écoute de nos préoccupations de marchands.

Leïla, Roland, Adolphine , Valentin, qui ont fait de moi une des leurs.

Pierre, bien sûr…

Ou serais-je sans Pierre ?

Sûrement pas au marché.

Pierre m’a poussée, bien poussée dans la bonne direction.

Et rien ne me rends plus fière que de le remplacer sur son stand, quand il va se chercher à manger.

Sa confiance et sa foi en moi me donnent des ailes.

Mes visites sur le stand.

Eliane pour commencer, qui me fait faire des merveilles à offrir à ses amis.

Je sais que c’est sa façon de me soutenir. Et j’apprécie tellement!

Surprise heureuse, visite de Danielle, au naturel et Julaïe, sublimes apparitions de l’après-midi.

La Famille Papillon aussi qui a voleté jusqu’à moi.

Qui d’autre encore, j’ai peur d’en oublier.

Notre Céline, de Lune, qui passe toujours faire son coucou à la pause.

La Maman d’un de mes camarade d’école qui pense toujours à moi.

Un monsieur bien connu à Bienne qui est parti tout heureux avec son bracelet Strong, après m’avoir apporté des photos de Bienne dans le temps.

Qui d’autre.. j’ai peur d’en oublier.. ca va surement arriver…

Alors pardon, mais faut comprendre, j’ai une mémoire de poisson rouge et tant d’émotions !

Visite d’aurore et Damien , mes producteurs de Triskèles et de ma Prisca nouvellement harnachée que j’aimerais prendre plus souvent sur mon stand.

Et final en beauté avec Tatiana et Thierry, qui viennent me nourrir puisque , j’y pense pas toute seule , me soutenir, et même m’aider à ranger.

Avec des chocolats en prime. ( voir au-dessus.

Il va me falloir un i-phone ou un peu i-phone, maiseen tout cas quelque chose pour filmer ce qui m’arrive.

Puisque je fais mes video avec mon ordi et qu’il est trop grand et précieux pour que je l’emène partout.

Vous pensez que c’est fini?

Que j’ai assez reçu pour la week-end ?

Ben non.

Ils étaient sensé m’apporter un petit paquet de croquette oublié.

 

Mes nouveaux amis, (qui ne souhaitent peut-être pas que je les identifie, donc dans le doute, je m’abstiens)

qui m’ont amené

en plus d’une bonne tonne de nourriture pour chats….

tadaaa, la charrette de mes rêves.

Oui oui, vous avez bien lu, une charrette pour derrière mon vélo.

Une vraie, une toute neuve à monter, magnifique.

Cette charrette dont je rêve depuis si longtemps.

Qui va tellement me faciliter la vie.

Pour emmener mes lourdes affaires au marché.

Je pourrai prendre plus

Je pourrai  rouler sans risquer l’accident.

Sans faire de ce chemin un calvaire.

Et faire mes commissions.

Quand je trouve des choses intransportables dans la rue, je pourrai les ramener aussi.

Bref, ça va changer ma vie.

En mieux.

Je n’en revenais pas.

Tel deux bonnes fées, ils ont exaucé mon souhait.

Avec  gentillesse, simplicité.

Comme si c’était la plus naturelle des choses.

Et je sais que tout les amis que j’ai cité en-dessus, ma famille aussi, seront heureux pour moi.

Parce que c’est juste.

C’est un geste juste.

Un beau geste juste.

Parce que je le mérite ?

Sûrement, ma persévérance le mérite, mais ce que je trouve juste surtout, c’est d’aider ceux qui sont à nos côtés, lorsqu’on peut le faire.

Voilà pourquoi j’accueille ce présent à bras ouvert.

Parce qu’il n’y a derrière cette générosité, rien d’autre que le plaisir d’offrir et de soutenir quelqu’un dans son entreprise.

Alors là, c’est moi. Mais quiconque entreprends et persévère mérite qu’on l’aide.

M’aider, c’est aussi aider mes enfants, mes animaux, c’est me permettre de pouvoir un jour aider à mon tour.

Donner procure autant de joie que recevoir.

Les deux ont la même valeur à mes yeux.

Et ce que j’espère, en plus d’avoir des amis formidables,

c’est qu’un jour, je pourrai aussi être à mon tour comme eux.

L’existence est une chaîne.

Pas de celle qui pèse et emprisonne.

Non, c’est une suite de gestes et de leurs conséquences.

Qui nous font grandir.

A mes amis et aux inconnus qui se penchent sur mon travail, que ce soit une simple like, un mot gentil ou un présent, merci.

Et à bientôt pour la suite de nos aventures 🙂

Ps. quand aux esprits chagrins qui ne comprennent pas, qui se demandent, pourquoi elle et pas moi ? c’est une bonne question 🙂

Re PS et merci Martin qui va m’aider à accrocher mon vélo après la charrette, où plutôt l’inverse.

Et ma maman chérie qui me soutient depuis ma naissance, par tout les temps.

Je n’oublie pas mes autres amies, qui ont aussi leurs problèmes, et qui ne peuvent et ne doivent pas être présentes tout le temps, Mais sans qui, par leur soutien passé visible et invisible, je n’en serais jamais arrivé là.

Avec tout mon amour , pour tout le monde <3

Porte-bonheur

oui oui je vais aller me coucher, mais d’abord je voudrais vous dire un truc.

Mon porte-bonheur, c’est un vrai.

Quoi comme ?

Un de ceux que j’ai fait avec des petits morceaux de pilotis.

Je sais ça parce que, j’ai eu vraiment une semaine de merde.

J’ai pensé que j’aurais bien besoin d’un porte bonheur…,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

-????

Et pourtant, le tout dernier jour, petit à petit, tout s’est arrangé.

Et je me suis rendu compte que je l’avais autour du cou.

Mais en vérité, mes porte-bonheur, ce sont les gens que j’aime.

Ma famille, mes copines, mes animaux.

 

Overemotions

Vous avez déjà remarqué ? les émotions fatiguent.

Autant voir plus que l’exercice physique.

Et en plus, elles arrivent toutes en même temps.

Parce qu’elles vous rendent vulnérable, et tout devient source d’émotion potentielles.

Hier, j’ai eu mon lot.

C’est privé.

Ca ne regarde pas que moi.

Comme quoi je suis capable de discrétion s’il le faut.

Je veux pouvoir assurer au marché samedi, alors, je vais prendre soin de moi aussi.

Enfin, il parait quu’il fera beau, et ça c’est une excellente nouvelle.

La Liste

Je vous fait la liste ?

Deux membres de la famille très proche en chaise roulante qu’il faut aider.

6 chats, 1 chien.

Une petite fille à garder le temps que sa mère se rétablisse.

Les marchés hebdomadaire et mensuel.

Le marché de Noêl à préparer.

Deux ptites entreprises à gérer.

Un fils particulier.

Un ami en détresse à gérer aussi.

Un grand appartement à entretenir.

J’aime ma vie, ne ne me plaint pas ,mais tout ça explique pourquoi j’ai moins de temps pour écrire.

Mais j’essaierai.

Promis

Ma Rose

Tel le petit Prince, j’ai trouvé ma Rose.

Comme la sienne, la mienne ne ressemble à aucune autre.

Elle sait écouter, ne pas me couper la parole.

Et pour moi, avec ma mèmoire de poissons rouge qui ne sait plus ce qu’elle voulait dire si on l’interromps, c’est préceiux.

Très.

Mais ma rose n’a pas besoin de m’écouter pour que je me sente en confiance avec elle.

C’est une belle personne, dans tout les sens du terme, quelqu’un de bien.

Et je remercie le ciel qu’il l’aie fait entrer dans ma vie.

J’ai de la chance.

Des fleurs, j’en ai tout un bouquet !

Une passiflore flamboyante et fascinante.

Une marguerite, simple et résistante, et si sage aussi.

Un coquelicot, qui pousse dans les champs, et ne supporte pas qu’on le coupe.

et même

Un cactus qui fleurit rarement, mais donne la plus étonnante des fleurs.

N’essayez pas de savoir qui est qui.

Parce que mes amies sont toutes ces fleurs à la fois, parfois une plus que d’autre.

Suivant l’époque, suivant l’instant, et l’émotion.

Surtout, en vérité, elles ne sont des fleurs que le temps d’une métaphore.

Parce que les fleurs ne parlent pas, et, nous les femmes, il est grand temps qu’on s’exprime.

A une époque ou le mot « gentille » sonne comme une insulte, nous ne devrions plus avoir peur de l’être.

De nous réaproprier cette qualité qui rime secrétement avec douceur et bonté.

Nous ne devrions plus avoir peur qu’on nous accuse de vouloir quelque chose en échange.

D’avoir de sombres motivations.

Ou d’être prise pour quelqu’un d’autre.

Parce que si on fait taire cette voix en nous,

c’est une partie de notre humanité que l’on efface.

Nous avons appris à dire « non ».

Maintenant, nous pouvons dire : je t’apprécie,.

Ta présence me fait du bien, ta coupe de cheveux est super…

Des petites choses.

Pas besoin de grande déclaration.

Et apprendre à se taire quand il le faut.

Est-ce nécessaire de dire ; tu as l’air fatiguée ?

Roalal t’as vu tes cernes ?

La personne en face le sait déjà.. et l’entendre fait rarement plaisir.

Par contre, signaler un mascara qui coule, du rouge sur les dents, si c’est fait discrétement, est pour moi une marque d’amitié.

Toute simple, toute bête, qui a l’air si superficielle dite comme ça, mais qui signifie en vrai : je te regarde, je prends soin de toi.

Oublier cette manie de dire le contraire de ce que l’on pense, par fausse pudeur.

Et le plus important : perévérer dans les projets qui nous tiennent à coeur,

encourager les autres .

Même si on se trompe parfois, tant qu’on reste sincére, alors, il n’y a pas de faute, ni de honte, ni de regret à avoir.

Et quand la vie semble nous infliger la plus grande des peines, alors

au lieu d’en vouloir au monde entier,

se demander si on a pas évité une peine encore plus grande.

et être reconnaissante, d’avoir été épargnée.

Qund on est victime, on a souvent tendance à s’enfermer avec sa souffrance,

comme si c’était une vieille copine,

qui ne vous fait aucun bien,

mais dont on ne se débarrasse pas :

parce qu’on la connaît bien et qu’on la croit fidèle.

Etre reconnaissante, avoir confiance, persévérer.

Aimer, par dessus tout AIMER.

Voilà mes  4 piliers.

 

Inspiration magique

Tout est lié.

Ces trois mots qui semblent à la fois si simples et évidents ,

se sont concrétisés d’une si belle manière

que je dois vous la raconter.

Ca commence à la Coop.

Eh oui, ça existe des belles histoires qui commencent à la Coop,

dans notre environnement de tout les jours.

Je suis au rayon perles et j’ai envie de me faire plaisir.

J’hésite sur le choix…

Je décide finalement de prendre celles qui m’appellent en quelque sorte.

Une gamme entre turquoise et magenta.

Lumineuses.

Comme ?

Comme qui, comme quoi, je ne le savais pas encore.

Mais ça a son importance, vous allez comprendre.

La vie est un ensemble de pièces de puzzle.

Et voilà ce que ça donne quand on les assemble.

Le même jour, je rencontre David.

Un garçon particulier que j’ai connu il y a quelques années au hasard d’un shooting.

Un garçon follement intéressant déjà, du haut de ses 17 ans.

Comment ne pas le remarquer, avec ses piercings, ses tatouages et les trous immenses de ses oreilles.

Ajoutés aux couleurs pétantes de ses vêtement Goa.

Ce qui m’a frappé, moi, davantage que son look, c’est sa gentillesse, et ce besoin d’être la personne « juste » .

D’être son vrai « lui », et personne d’autre.

Mais quand on  17 ans,  le monde autour semble si complexe, si inamical parfois face à la différence, qu’il faut se protéger.

Je sentais une sorte de barrière, comme si il avait peur de tomber, si on en savait trop sur lui.

Je ne sais pas l’expliquer autrement.

Bref.

Le reste appartient à David, et c’est à lui de décider de le partager ou pas.

Bref, je revois David, par hasard dans la rue, et ça me fait très plaisir.

On papote deux mots et comme il cherche des bijoux du style de ceux que vends Valentin, je lui propose de passer sur le marché du samedi.

 

Et le voilà.

Mais ce ne sont pas le bijoux de Valentin qui l’intéresse, ce sont les miens.

Ca me fait très plaisir.

Et voilà que naturellement, ce que j’avais envie de faire et ce qu’il aimerait que je fasse se produit :

J’ai apporté toutes les belles perles achetées à la Coop, et le matériel pour réaliser des bijoux.

Je lui propose d’en faire un sur mesure.

Et parmi ces couleurs que j’avais déjà et les nouvelles, il choisi précisément celles que j’ai choisi l’autre jours.

Les turquoises et les magentas.

Ses couleurs.

Vous comprenez la magie ?

Tout se met en place.

Et ça continue.

Je lui propose de rajouter des Swarowski turquoises que j’avais déjà et qui lui plaisent immédiatement.

Sans mesurer, je fais un dessin avec les perles, que je reproduit deux fois, pour avoir une unité.

Et sans mesurer, j’arrive précisément à la bonne grandeur.

Grâce à l’aide de ma précieuse Tatiana , qui veille sur moi tel un ange, je peux travailler rapidement et efficacement.

Tandis que son compagnon Thierry discute avec David.

Tatiana et Thierry font partie intégrante de la magie.

Leur bienveillance,  l’ amitié qui grandi, me donnent de la force.

Il en faut, après deux journées passées debout derrière mon stand, non-stop de 8h à 19h et de 8h à 17h.

Je ne sens plus la fatigue, dans l’instant.

Et voilà, après 1h de travail, les deux bracelets sont prêts.

Ce que je voulais, réaliser des oeuvres sur mesure, au marché.

Et David a de quoi orner ses poignets avec ses couleurs favorites.

Qu’est-ce qui est imprtant dans cette histoire ?

Le sens de tout ça ?

C’est que lorsque nous sommes nous même, lorsque nous suivons notre voie,

lorsque nous persévérons sur notre chemin, par rapport à qui nous sommes sans ce soucier de la pression extérieure, alors :

nous sommes exactement là  où nous devons être, à l’instant précis où nous devons être.

Et nous faisons ce que nous devons faire. pour que ce soit juste.

Et là, on parle de deux petits bracelets qui n’ont pas d’importance, pris tout seul.

Mais ce principe, si on l’applique, permets de faire de grandes et belles choses pour le monde.

Voilà le sens.

Voilà pourquoi tout est important.

Chaque élément de ce puzzle.

Chaque éléments de tout les puzzles.

David à trouvé sa voie, sans se trahir.

Il n’a pas abandonné ses piercings, il n’a pas caché ses tatouages et pourtant, il a trouvé de la reconnaissance dans un travail ou il sera certainement le seul à avoir d’aussi grands trous dans les oreilles.

Son apparence  montre son ouverture d’esprit, mais ses autres capacités, il faut savoir percer la carapace de cet aspect pour les voir.

Et David a une force incroyable, pour croire en lui suffisamment, pour dépasser

ce qu’on pourrait penser de lui, pour rester qui il est .

Et s’engager dans une nouvelle voie professionnelle ou il pourra grandir encore.

Plus que ça.

Inspirer les autres en prouvant que les compétences ne dépendent pas d’un complet cravate.

Qu’il faut être celui ou celle que l’on est vraiment pour être heureux, pour jouer pleinement son rôle dans l’existence, vis à vis de soi et des autres.

Dépasser les préjugés.

David est une sorte d’oeuvre d’art ambulante.

Mais ce qu’il met en valeur, c’est la créativité des autres.

On croit à tort que les personnes au look original sont forcément des artistes, ou des créatifs.

Mais non.

Ce sont des préjugés .

Les mêmes qui font dire que tout les suisses adorent la fondue, ou que tout les africains ont le sens du rythme.

Personne n’aurait envie de vivre suivant les préjugés des autres.

Et pourtant, c’est ce que nous faisons, tout le temps, sans même en avoir conscience.

« Je ne vais pas faire, dire, porter, ça .. parce que sinon les autres vont croire que… ».

Mais non.

Trois fois non.

Vivre en étant qui nous sommes et l’unique voie vivable.

Celle qui nous apportera et qui apportera aux autres.

Ce n’est pas la voie de la facilité.

Mais c’est la seule qui vaut le coup.

parce que la récompense est grande :

Telle une fleur qui s’ouvre et s’épanouit. tel le soleil qui se révèle après un nuage, alors on aura sa place dans l’univers.

Et le bonheur qui va avec.

Overbookée

même plus le temps d’écrire un petit texte ?

Ce n’est pas tout à fait ça.

En fait.. j’ai toujours le temps de faire ce que j’ai envie de faire.

C’est encore ma vie, tout de même! et j’en fait ce que je veux.

Par contre, je dois dire que ce que je vis actuellement, avec le marché et mes activités qui décollent, est trop important pour que je fiche tout en l’air en écrivant n’importe quoi.

Et c’est si facile de mal percevoir quelque chose d’écrit.

Ouu de trop bien le percevoir d’ailleurs.

Les écrits sont comme des petites , voir grandes , bombes à retardement.

Elles finissent toujours par exploser, si elles doivent le faire.

Regarder un type comme Trump…

Ce n’est pas forcéement l’exemple à suivre.

Alors, je fais attention, je brule d’envie de dire ce que je pense de ceci ou celà, mais voilà.. maintenant, j’ai peur qu’on m’en veuille pour mes opinions et que je paye, d’une façon ou d’une utre.

Je peux le constater, il y en a qui ont la rancune tenace…

Le temps passe, mais on m’en veut encore pour des choses qui datent…

Et que j’aie eu raison ou tort de m’exprimer n’y change rien.

Je l’ai fait…

Et même si personne n’a perdu son travail à cause de moi, ni sa femme , ni son cien…  le fait est qu’en ouvrant ma grrande bouche, j’ai dit ce que je n’aurais pas du dire, et il y a eu des conséquences.

Donc je devrais la fermer jusqu’à la fin de mes jours pour éviter que ça se reproduise ?

Ne plus dénoncer l’injustice?

Ne plus présenter les choses à ma façon, histoire de faire réfléchir ?

Parce que maintenant, je le sais, quoi que je dise, comment je le présente aussi,

n’a aucune importance : ce qui importe pour certains c’est d’avoir un coupable.

Un responsable.

Quelqu’un à blâmer pour leurs erreurs.

Ce qui sera plus facile que de se remettre en question.

Les lanceurs d’alerte, les justiciers des temps modernes s’en ramassent plein les dents…

Et mes dents, j’y tiens.

Alors que faire ?

Heureusement , je suis créative.

J’ai des tas de façons, des tas de moyens d’expression-

Je compte bien les utiliser.

$En attendant, ceux qui veuent m’entendre, peuvent toujours passer le samedi sur le marché, et ce vendredi j’y serai aussi.

C’est aussi pour ça que je me couche plus tôt.

il est à peine 2h.. et je vais y aller.

Je dois prendre bien soin de moi.

C’est un moment crucial pour quelqu’un qui n’est  conditionné pour la réussite.

Surtout ne pas s’auto-saboter.

Je marche sur un fil.

Je veux y arriver.

J’y arriverai.

Parce que j’ai décidé,

que c’était ma destinée.