A quelque chose malheur est bon

C’est drôle cette impression.. de sortir d’un cauchemars, le coeur rempli d’amour.

C’est possible, parce que la vie est ainsi faite : surprenante, épatante, contraditoire aussi.

Capable de la plus grande violence et ‘un déférlement d’amour en simultané.

Dans quel endroit du monde, une femme peut-elle se faire agresser, devant les passants indifférents, trop lâche pour lever le petit doigt ?

Pas à Bienne, en tout cas.

Et cet après-midi, le seul lâche, était l’agresseur.

J’ai envie de pleurer.. d’ailleurs je pleure, quand j’y repense.

Des larmes d’émotion, de bonheur, quand ce genre humain qu’on critique si souvent, se montre dans ce qu’il a de beau.

En quelques secondes , la haine qui s’exprimait dans toute sa laideur, fut balayée par   la compassion , la bonté, le courage.

La gentillesse aussi.

Des petits actes et des grandes actions, qui me laissent, presque le souffle coupé, quand je revis le film dans ma tête.

Là, il est temps de raconter ce qui c’est passé.

Je veux le faire, parce qu’au final, ce qui aurait pu être salement, seulement moche est devenu beau, très beau.

Alors je veux le partager. pour en témoigner.

Je n’en parlerai qu’une fois, je ne répondrai pas aux questions , sur « qui  » et « pourquoi », parce que ce n’est pas le sujet.

Le sujet, c’est les habitants de ma ville , que j’aime tant.

Et mes précieux amis du marché.

 

Cette après-midi, j’étais au marché.

Pas en grande forme.

Fatiguée du jour d’avant, malade un peu.

Mais peu à peu, le soleil est revenu, l’intérêt  pour mes photos, mes bijoux, me réchauffait.

L’après-midi était presque terminée.

Je finissais un bracelet.

J’étais contente.

… et soudain, la nuit.

Comme si un ballon de foot sorti de nul part , m’avais frappé , de toutes ses forces, sur mon oreille.

Sauf que ce n’était pas un ballon de foot.

C’était un coup de poing.

De quelqu’un, que je n’ai pas vu arriver par derrière.

sous la violence du choc, je vacille,

tout devient flou, je perds l’équilibre.

En même temps, j’entends ce cri de haine, et je vois mon agresseur s’en prendre à présent à mon stand.

Mes affaires giclent sur le sol.

Et là, ça deviens fou.

Tellement fou.

Il y a du monde de tout les côtés.

Derrière moi je vois des gens révoltés qui  attrapent mon agresseur, qui tombe à terre .

Devant moi, je vois Roland, du stand d’en face,

Roland qui veille toujours sur moi.

Et moi j’essaie d’aller vers lui.

Parce que je sais qu’il va protéger.

Je vois son expression, ses yeux qui enregistrent la situation.

Moi je suis dans le flou.

Mon agresseur a réussi à s’enfuir.

Aussitôt, Roland et Alexandre se lancent à sa poursuite.

Moi je ne vois plus rien.

Le sang dans mon oreille.

Le copain de Céline qui vient  me réconforter.

Et plein de gens devant mon stand qui me regardent avec tellement de compréhension.

Je vois deux jeunes hommes, que je ne connais pas, qui me demandent si ils peuvent ramasser mes affaires.

Je veux le faire aussi.

Mas quelqu’un , je ne sais plus qui, me fait m’asseoir.

Je suis entourée, protégée, aimée.

Serrée dans les bras.

La dame africaine du stand d’en face, fait rempart de son corps comme pour que je sois sure qu’il ne m’arrive plus rien.

Je lis la révolte sur ces visages qui m’entourent.

Le choc aussi.

Et le s gestes de bonté .

Une dame, je ne sais même pas qui, m’a apporté un thé.

La jeune fille du stand d’en face viens ramasser les dernières perles.

Voilà Roland qui revient, l’air très sérieux.

Alexandre aussi.

Ils m’expliquent qu’ils l’ont arrêté.

Et remis à la police qui va venir.

Et là ,je dois faire une parenthèse.

Un miracle, quelque chose qui  son importance.

Quelqu’un qui a tellement de peine à communiquer avec moi d’habitude.

Que je croyais méprisant, parce qu’il venait tout les samedis sur le stand d’à côté, en m’ignorant, comme si je n’étais pas là.

Ce quelqu’un  se met en face de moi et m’explique ce qu’il à fait, sans vantardise.

Simplement, parce qu’il a fait, ce qu’un homme doit faire, quand une femme

est attaquée aussi lâchement : traquer son agresseur et s’assurer qu’il ne pourra plus nuire.

Mon cher Pierre, quand à lui est complêtement médusé.

D’où il était, avec toutes les personnes présentes dans l’instant, c’est une des rares personnes qui n’a pas vu ce qui c’est passé.

Je dois me reprendre.

Comme une automate, je pars pour les toilettes.

Je me souviens à peine de ce moment.

Ce que je sais, et c’est possible que je me mélange dans la chronologie, c’est que je vois Thierry, qui vient d’arriver.

C’est drôle parce qu’il n’était pas sensé passer.

Mais pendant l’agression, j’ai eu une pensée sur lui.

Parce que l’être humain a un réflexe qui prime sur tout les autres : le réflexe de survie.

Réflexe, c’est-à-dire rapidement j’ai cherché de la protection.

De la sécurité.

Dans mes amis, ans mes visiteurs potentiels,  je sais sur qui je peux compter pour me défendre.

Thierry n’était pas là, mais maintenant, il l’est, et il fait , lui aussi, ce qu’un homme doit faire dans ces circonstances.

Il m’offre son réconfort et sa protection.

J »entends la voix de Tatiana, comme dans un rêve.

Ma Tatiana chérie, qui est la compagne de Thierry et mon amie très chère.

Je tremble encore, mon oreille est rouge, mais je ne suis pas blessée.

La police arrive.

Ce n’est pas le moment le plus agréable.

Donc, je ne m’attarderai pas là-dessus.

Je retourne vite vers Tatiana, qui m’explique pourquoi je dois absolument porter plainte.

Je n’ai pas décidé encore, ce n’est pas le moment de prendre des décisions.

Je veux constater les dégâts.

Et la liste des miracles s’allonge :

non seulement il ne manque rien, pas une perle, pas un bijou.

Mais rien n’est cassé.

Par contre,  mon stand est sens dessus dessous.

Je sens la  colère qui monte.

Le sang qui tape

dans mon oreille.

La force qui revient, avec Tatiana à mes côtés.

Je sais qu’elle n’est pas très en forme non plus,

pourtant elle me donne toutes ses forces.

Alors, je les prends.

 

Je termine ce bracelet que j’avais commencé.

Et je vais le donner à Roland.

Parce que, il n’est pas question

que mon travail souffre davantage.

Je remets mes affaires en place.

J’essaie d’assurer le temps qu’il me reste,

mais quand viens Ursula, .. je l’appelle Tatiana.

 

Dans ma tête,

ces mots :

« malheur est bon ».

Je suis rentrée, escortée par mes amis.

et j’ai cherché l’expression exacte qui est :

« A quelque chose, malheur est bon. »

Et c’est vrai.

Ma journée n’est pas finie, je dois retraverser la ville deux fois,

pour ramener ma petite fille.

Malgré la fatigue, je le fais à pieds.

Avec Prisca.

Je croise un jeune homme que je connais depuis peu,

qui m’offre sa protection, sa sensibilité , sa gentillesse.

Comme un rappel de ce que j’ai vécu de plus important aujourd’hui.

Aujourd’hui,

j’ai vu toute une rue se mobiliser pour m’aider.

Des gens d’âge, de condition , d’horizon différents.

Quelques uns connus, mais la plupart inconnu,

montrant ensemble,

ce que nous ,

les êtres humains,

avons de plus beau :

notre humanité.

 

J’ai les frissons  quand j’y repense.

 

 

 

 

 

 

 

persévère

Aujourd’hui, c’était dur.

Pluie, froids, pas de clients ou presque.

De quoi désespérer.

Et puis, voilà que je reçois deux commandes.

De cette série que j’appelle « just a kind of magic »

petit clin d’oeil à Freddie.

Un bracelet et un collier, dans les ton violets.

Et voilà qu’en rentrant à la maison, j’apprends par ma soeur que je vais recevoir des perles, toute une armoire…de notre amie Odile <3 merci Odile.

Et c’est pas tout, mes perles, commandées hier, sont déjà là…

Des perles tchèques, en cristal de Boême, ma nouvelle passion.

Elles se mélangent parfaitement avec les perles japonaises.

Si c’est pas des signes ça ?

Donc demain , je fais mes commandes.

Ca me permettra de payer mon stand.

Pare que c’est comme ça quand on commence.

On gagne, on investit, on ne fait pas de profit.

Ca viendra après.

Mais ce que je veux dire dans tout ça, c’est qu’il ne faut jamais désespérer.

Au contraire, il faut s’accrocher.

Ecouter les signes.

Et puis, tant que j’aimerai aller au marché, j’irai.

Prise de tête

J’ai failli pêter un plomb…

Impossible de commander quoi que ce soit avec ma carte Visa..

Vous savez celle qu’on rempli au kiosque et qui nous permet de commander sur internet en toute sécurité.

Pourtant, j’avais mis la fabuleuse somme de 38francs inclusive, ce qui me laissait, croyais-je 36 francs à dépenser.

De quoi faire des folies…

Ben non.

Première commande, refusée.

Je persiste.. toujours pas.

Je change de site… et je me fais engueuler en anglais….

Comme quoi je n’ai pas assez pour faire un achat de 18francs…

Je commence à m’énerver.

A chcercher un coupable.

A enquêter….

Tiens la dame du kiosque, qui allait oublier de me rendre ma carte.

Est-ce qu’elle n’aurait pas fait une fausse manipulation ?

Et si c’était visa qui voulait me dépouiller ?

Quand , en plus, je n’arrive même pas à me connecter sur le site… je me dis qu’il y a une machination évidente, un complot dans le but de me ruiner en m’empêhant de commander de nouveaux fermoirs, dont j’ai un besoin urgent.

J’écris à Visa .

Enfin d’abord, je téléphone.

A la mauvaise place.

Mais la hotline coute 1,60 la minute..

Déjà que j’ai perdu 3francs, pas question que je les enrichissent davantage !

alors j’écris.

Pas un, mais trois e-mail, folle de rage que je suis.

Et vous savez quoi ?

Ils m’ont répondu, très gentiment.

Au final, j’avais encore 8frs sur mon compte… moins la cotisation annuelle…

SAleté de cotisation.

Dans le fonds, je comprends qu’avec ça, ils font aussi leur boulot, et assez bien.

Je redécouvre le nom d’utilisateur improbable sous lequel je m’étais enregistrée… et qui explique pourquoi je ne pouvais pas me connecter.

Avec mes 8francs, je commande des petits sachets d’emballage très joli.

 

Cmme quoi :

on est bien son propre dragon.

D’ailleurs, un dragon ça s’apprivoise comme n’importe quel autre bestiaux.

A force, je me calme et je deviens plus performante.

Comme dirais La Fontaine.. rien ne sert de courir…

il faut partir à point,

Traduction,

contrôle avant de râler, et soit telle la scout que tu es (scout un jour..)  : toujours prête.

Et comme la cadette de Bienne : toujours joyeuse.

Pourvu qu’il fasse beau demain.

Le bon chemin

Je travaille toutes les nuits.

J’essaie de faire en tout cas deux bijoux par nuit.

Ce qui me prends le plus de temps, ce n’est pas forcément d’enfiler les perles,

mais plutôt de décider de l’ordre, des couleurs.

Je fais des petites collections .

Je préfère  la création à la production.

Chaque bracelet, chaque collier que je fais, je pourrais le porter.

Demain je vais étaler tout ce que j’ai, enfin.. demain.. aujourd’hui plutôt,

sur ma table de salon et ne garder que le meilleur.

Vendredi, j’espère qu’il fera beau, pour le marché du mois.

Et samedi aussi.

La je dois filer me coucher.

Il est six heures du mat.

Aujourd’hui mon premier paquet avec deux commandes part pour le canton de Vaud.

Ca me rends très fière.

Merci qui ?

Merci Katia <3

L’hyperchoix

Elles sont là, devant moi, toutes plus belles les unes que les autres.

J’imagine ce que je peux en faire…

Et c’est illimité.

Illimité , mais pas forcément bien.

Donc, je dois choisir, trouver un équilibre…

-Aller te coucher…

oui, c’est vrai.

Fianlement c’est comme tout, même les mots :

y’en à plein , mais la aussi on ne peut pas les mélanger n’importe comment.

-Faut vraiment aller te coucher.

Ok, j’y vais.

Je méditerai sur le choix…

une autre fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

rrrrrrrrrrrrrr

La tête de l’emploi

j’imagine.

C’est bientôt le matin et certain vont se réveiller, un peu pâteux, pas trop décidé d’affronter le froids, et Dieu sait si je lescomprends.

Moi-même, il me faut une force mentale hallucinante pour y arriver.

Tellement je suis bien dans mon lit douillet ,avec mes 4 couvertures pour me protéger du froids.

Mon propriétaire chéri, qui se préoccupe de ma santé, loué soit-il, trouve que c’est plus sain de dormir sans chauffage.

Bref, j’aimerais vous faire rire un peu, vous distriare en tout cas.

Alors je vais vous raconter une histoire drôle.

En deux partie.

Vous connaissez celle du petit indien qui demande à son papa pourquoi sa soeur s’appelle  « petit nuage dans le ciel  » ?

Oui ? Non ? Lisez quand même, elle à une suite dans ma version.

Donc c’est un petit indien qui demande à son papa :

-Dit Papa, pourquoi ma soeur s’appelle  » petit nuage dans le ciel ?

-Parce que, quand elle est née, on a regardé par l’ouverture du tipi  et on à vu un petit nuage dans le ciel.

.Ah !! et pourquoi maman s’appelle  » hirondelle survolant les montagnes »

-Parce que, quand elle est née, on a regardé par l’ouverture du tipi et on a vu…

-… une hirondelle survolant les montagnes.

-Oui, c’estça, tu as bien compris ? Il y a encore quelque chose que tu veux savoir, « chien qui pisse devant les tentes » ?

( à ce moment la je suis déjà morte de rire).

le gamin réfléchi.. regarde son père et dit :

-Non, c’est bon « lapin qui saute dans les flaques »…

Y’a d’autres versions , plus trash, mais j’aime celle-ci ,parce qu’elle est absurde, et surtout,

j’imagine la tête de l’indien qui s’appelle « lapin qui saute dans les flaques ».

Et sa vie, et comme ça doit etre dur d’être pris au sérieux quand on s’appelle comme ça.

Ca me fait penser aussi  à l’importance des prénoms qu’on attribue aux enfants.

Vous imaginez un peu ce que ça peut donner, quand les parents, inconscients, ont voulu trouver un nom original à leur gamin ?

Et qu’il faut l’appeler par la     fenêtre ?

-Napolééééééon !!!

 

 

 

in

Adieu Sandra

J’aime cette photo de Sandra qui la montre, amoureuse, bien dans sa peau, belle.

Sandra, c’est toute une histoire à elle toute seule.

L’histoire d’une femme avec le coeur si gros qu’il prenait toute la place.

L’histoire d’une femme pleine de vie, d’humeurs et d’humour,

mais surtout d’amour.

Je suis choquée.

Je ne sais pas ce qui lui est arrivé.

La dernière fois que je l’ai vu, c’était il y a quelques semaines.

David venait de mourir, lui aussi et elle est passée sur mon stand, pour me présenter ses condoléances.

Et c’est vrai, on était fâchée, .. mais en un instant , on a tout oublié et on s’est serrée dans les bras, longuement.

J’espère que l’amour de sa vie, Frank, ne m’en voudra pas de l’avoir coupé sur cette photo, issue su shooting qu’on avait fait chez eux, mais c’est un article en hommage à Sandra, que j’écris, et je la trouve spécialement belle sur cette image de leur amour.

Sandra mérite un hommage, et plus que ça.

Elle mérite qu’on se souvienne à tout jamais de la personne géniale qu’elle pouvait être.

Même si elle avait aussi un fichu caractère.

Comme moi.

Et forcément.. c’était arrivé, on avait clashé.

Mais ça n’a plus d’importance.

Je regrette d’avoir été aussi bête et entêtée.

Mais elle m’avait pardonné, et ça me fait du bien.. quelque part.

Même si , je préférerais mille fois  qu’elle soit toujours parmi nous.

Je lui ai demandé comment elle allait, elle n’a pas vraiment répondu.

Elle à eu un regard qui disait, je ne veux pas en parler maintenant.

Elle m’a dit qu’elle repasserait….

Et voilà, j’apprends que non, elle ne reviendra jamais.

Et je ne sais même pas pourquoi.

Je n’arrive pas à croire que c’est vrai.

52 ans.. et elle était là devant moi…

Aujourd’hui j’apprends qu’elle est décédée.

Quel horrible mot.

Sandra c’est envolée, à rejoint les étoiles, c’est transformée en ange, ça, ça me va mieux.

Je repense à nos moments, à nos discussions.

A son grand coeur.

Son amour si fort pour les animaux.

Pour l’art aussi.

Elle qui m’a tellement encouragé.

Je ne peux pas parler d’elle au passé, pas encore.

Elle est là, marchant dans les rues de Bienne…

avec le coeur en avant.

Elle n’est pas partie,

pourtant,

elle me manque déjà.

Just a kind of Magic

Ca semble fou…

On y est presque.

Dans un mois et quelques jours, le 5 décembre précisément, le marché de  Noêl commence.

J’ai encore des milliers de choses à faire.

Ce qui change principalement avec le marché habituel, c’est que nous laissons nos affaires sur place.

Et qu’il faut faire un beau décor, si possible.

Bien sûr, faire une déco avec les moyens du bord, j’ai l’habitude.

Mais j’ai des envie que ça aie de la gueule.

Et pour ça.. il n’y a pas de miracle.

Je vais de voir investir, encore.

Pour l’instant, une bombe de peinture noir, pour que mon lampadaire soit raccord avec mon présentoir.

Un lampadaire ?

Oui, oui, un beau lampadaire ancien , que j’avais trouvé dans la rue.

Il pèse trois tonnes, et il est bien usé, du côté de la peinture.

Ca sera quand même plus joli si je lui donne un ptit coup de neuf.

La lumière, c’est très important, sous la tente, pour qu’on voie bien nos stands.

Ce lampadaire donnera une ambiance en plus de celle qu’il y aura déjà.

Je prie pour que la maie tricoteuse ne soit pas trop près de moi cette année.

Elle avait mis le paquet pour me pourrir la vie l’année passée…

L’année passée, parlons en.

Une semaine avant, je n’étais absolument pas prête.

Cette année, je m’y suis pris plus tôt.

Et là, il est temps que je prépare tout ce qu’il faudra pour ce jour là.

D’abord, trouver une bonne âme qui m’aidera à transporter  mon matériel, le jour d’avant.

Je vais de voir trouver des caisses pour faire un deuxième étage à mon stand.

Peindre des affiches.

Préparer des prix.

Organiser l’emplacement.

Fabriquer des cadres.

Déjà une petite dizaine.

on verra bien si ils ont du succès.

Et fabriquer des bracelets , une nouvelle collection, avec mes perles spéciales,

celle qui contiennent de l’or 24 carat dans la couche colorée.

J’ai trouvé des branches pour les disposer, je veux faire une ambiance, entre baroque et conte de fées. J’aurais sûrement quelques elfes  aussi.

J’ai hâte.

C’est excitant et un petit peu stressant aussi.

Je serais plus tranquille, si je n’avais pas de soucis d’argent.

MAIS en même temps, ça  a un côté positif :

Quand on a rien, on peut beaucoup mieux définir ses priorités.

Et puis, j’ai mon arme  secrète : j’ai investi dans un flacon d’huile de saumon.

Et là, je vais vous donner un super -truc pour l’hiver :

L’hiver, on a besoin d’avoir des oméga 3, pour notre santé.

On en trouve dans l’huile de saumon.

Le problème c’est que ça se vends en gellule et c’est très cher.

Par contre, la version en spray, pour animaux est bien plus abordable.

Pour animaux, oui, oui, à sprayer sur les croquettes de minou ou chien-chien,

pour qu’il aie un bon appétit, un poil brillant et des bonnes défenses immunitaires.

Eh bien figurez vous que c’est délicieux.

Bon il faut aimer ce gout là.

Moi j’adore.

Et franchement, je fais le pari de rester en bonne santé tout l’hiver grâce à ça.

Pour finir, j’aimerais dire un truc important :

J’ai réalisé que certaines personnes ont peur de venir me parler…

Moi aussi , j’ai eu ce problème  étant plus jeune.

J’osais à peine rentrer dans un magasi.

Surtout si je ne pouvais rien acheter..

Je me faisais tout un film.. sur ce que la vendeuse allait penser.

Donc pitié, n’ayez pas peur de venir me voir.

Sachez que me mettre en pleine rue, face aux inconnus, n’a pas étét facile.

Maintenant je n’y pense plus.

C’est toujours comme ça.. il faut essayer, et après on sait.

Je serais toujours le plus chaleureuse possible avec vous.

Parce que c’est important, la chaleur humaine.

Il faut que ça circule!!

Alors venez avec la vôtre,

vous recevrez la mienne.

 

 

 

Avance grâce aux fées…

Mais oui, je vous assure, il y a des fées.

La preuve, vous vous souvenez, j’avais fait une liste de ce qu’il me fallait pour le marché de Noêl ?

Eh bien, j’ai le principal, mon encre pour la machine.

Je peux avancer.

Maintenant, il faut encore que je commande le papier spécial qui me servira à faire de vraies cartes postales.

Parfois, souvent même j’aimerais que ma ville me soutienne un peu dans mes activités.

Bon, c’est vrai, je n’ai rien demandé.

Je suis déjà tellement heureuse d’avoir pu sortir des oeuvres sociales, ce n’est pas pour requémander quelque chose.

Même si ça va faire quand même quelques années que je n’y suis plus.

Je regarde rarement en arrière et je suis fâchée avec les dates.

Sortir des oeuvres sociales, c’est le passage obligé, si on veut faire quelque chose de sa vie.

Si je faisais de la politique…

Ah, oui, parlons en de la politique :

Si je faisais de la politique, j’aiderais les biennois qui veulent s’en sortir en faisant quelque chose de positif pour leur ville.

Ce que je fais moi ? c’est la montrer , la plus belle possible,  avec mes photos.

Et en parler, le plus positivement possible avec mon blog.

Maintenant, je décore les biennois avec mes bijoux, mais pas que : je me mets à disposition, dans la rue, pour celles et ceux qui ont besoin de quelqu’un à qui parler.

Comme le fait Pierre.

Je ne connais personne qui s’intéresse aux gens plus que Pierre, et qui veut leur bien..

Pierre c’est un modèle pour moi sur bien des points.

Il ne juge jamais les gens.

Il les prends comme ils sont.

C’est une des rares personnes qui sait aller au-delà des apparences, de ce que la plupart du monde considère comme fait établi.

Il a un raisonnement qui va plus loin.

Il ne cesse jamais de s’instruire, de remettre en question ses acquis.

En plus d’être d’une brillante intelligence.

Si son savoir était une richesse matérielle, il serait millionnaire.

Il a  prit cette décision rare de vivre en accord avec ses principes.

C’est pour celà qui est, dans la rue, au service des autres.

Alors qu’il pourrait être dans son bureaux à gérer son entreprise et gagner beaucoup d’argent.

Mais là, il dépérirait… il se tromperait lui-même.

Parce qu’il est comme moi, Pierre : passionné par la vie, par les autres, par les rapports humains, leur complexité et tout les mystères qui nous entourent.

Mystères qu’on ne peut percevoir que si on reste en contact avec les autres.

Et quoi de mieux que la rue, pour ça ?

La rue, c’est un flux continuel d’informations, c’est l’internet de la vraie vie.

Il pourrait vendre n’importe quoi, Pierre, mais en mettant à disposition des livres et de la musique, il oeuvre à quelque chose de plus grand.

Maintenir la culture.

Ce lien invisible entre les gens.

Mon fils est un grand fan de son stand, depuis tout petit.

Il à commencé par le jeux vidéos, et maintenant, je suis tellement heureuse qu’il aie pris gout à la lecture.

En tant qu’autiste, aller s’acheter un livre dans un magasin, c’est toute une histoire.

Mais pas chez Pierre.

Là, il sait qu’il va pouvoir  rester là, le temps qu’il veut, fouiller autant qu’il veut, et avoir pour pas cher son lot de nouvelle B.D.

Aucune vendeuse ne va le regarder de travers, il pourra même discuter, si il a envie.

Et ça…comme dirait JM.Généreux, j’achête !

En parlant de JM Généreux, saviez-vous qu’il  a une fille lourdement handicapée ? Elle a le syndrome de Rett, une saleté de maladie incurable.

Voilà pourquoi je l’aime bien : il offre sa joie de vivre, ses connaissances, son sens du show, au monde, pour que sa fille puisse être bien soignée.

Pour en revenir à Pierre qui  dispense en toute simplicité ses conseils , voir ses encouragements à ceux qui en veulent, je trouve qu’il est d’utilité publique.

Il ne devrait jamais avoir besoin de lutter pour garder sa place, quand certains sont dérangés par nos quelques stands.. mais ça c’est une autre histoire.

Ma copine Isa aussi est d’utilité publique.

Ce qu’elle fait avec son podcast, j’en ai déjà parlé, de Graine 2 curieuse.

C’est une excellente idée, et tellement professionnellement réalisée !

Du boulot d’orfèvre ! Mettre en avant des femmes de notre région, les faire parler sur des sujets délicats, qui peuvent aider d’autres femmes d’ici et de part le monde… quelle plus belle façon de mettre en avant les ressources de notre région ?

Parce que les gens sont des ressources.

Isa, Pierre,  et tant d’autres, dont je fais partie, nous nous mettons au service de notre ville, de notre région, en donnant de nos personnes.

Ce qui serait magnifique, c’est qu’il existe un  département de la ville qui s’occuperait de détecter ces ressources, et de les soutenir.

Bien sûr on peut créer de nouvelles ressources, mais pourquoi, d’abord, ne pas soutenir et récompenser celles qui existent déjà ?

Sans qu’on aie besoin de sonner aux portes.

Combien de personnes abandonnent des projets merveilleux, parce qu’ils ne sont pas soutenu ?

Combien n’osent même pas se lancer, pare qu’ils ont peur de se retrouver à la rue ?

Et combien n’imaginent même pas qu’ils pourraient être des ressources ?

C’est ce qui me travaille le plus.

Dans ma vie de biennoise, j’ai rencontré des dizaines de personnes qui faute d’avoir obtenu un peu de reconnaissances, ont sombré dans une survie pathétique…

Alors qu’ils sont doués.

J’entends parfois, que c’est gens là  ne veulent pas s’en tirer, qu’ils se complaisent dans la générosité de la ville.

Mia ne nous égarons pas.

J’ai déjà expliqué , souvent, comment on en arrive là et comme il est difficile de remonter la pente.

Rêvons un peu par contre ;

si elle existait, cette organisation, ce département, qui aurait pour mission de repérer et encourager les biennois méritants …

ce serait une formidable motivation ! Non ?

Vous savez pourquoi je ne m’y suis pas mis plus tôt ?

Quelques mois après m’être inscrite aux oeuvres sociales, ja’ présenté mon projet .. qui fut enterré aussi sec.

J’ai persévéré quand même.

Et quand, vu mon « bon » comportement, on m’a proposé de me réinsérer professionnellement, parce qu’il existe un bureau pour ça .. oui oui…

Bouillante d’espoir, j’y suis retourné, avec mes photos…

et on m’a proposé….

de chercher du travail dans un autre domaine.

Vous comprenez où je veux en venir ?

Comment voulez-vous qu’on réussisse si personne ne croit en nous ?

Si personne ne nous soutient la moindre.

Alors , heureusement, tout espoir n’est pas perdu.

Aide -toi, le ciel t’aidera.

Le ciel.. et vous.

Vous !!! Oui, vous ! les internautes.

C’est Vous qui m’avez sauvée.

C’est vous qui m’avez donné un métier.

Si si.

C’est vrai-

Parents, amis, amis d’amis et même de parfaits inconnus.

Quand j’y repense, ça c’est passé comme ça.

Mais il a fallu que je crois un tout petit peu en moi, à la base.

Que j’apprenne à me servir d’un ordinateur, que je prenne un compte facebook, que je me relie au monde…

et ce monde à aimé ce qu’il a vu.

Ce monde m’a proposé du travail.

Ce monde a cru en moi.

Ca m’a donné de la motivation, de la force, des ailes !

Alors, j’ai ai cru plus fort.

Et j’ai travaillé, sans relâche, jour et nuit, pour que ça devienne un vrai travail.

(Autodidacte ,  si il y a un nom pour ça, c’est que ça existe, des gens qui se forment tout seul.)

Mais ça, c’est grâce à vous.

C’est vous qui toutes ces années m’avez encouragé sans relâche, aussi.

Sans relâche.

Quand chaque jour , sous son travail, on trouve des encouragements,

eh bien, même si on part de rien, on y croit.

Ca vous emmène ailleurs.

Je le vois avec le recul : ça m’a sauvée.

Je vous épargne, pour cette fois, la liste de mes malheurs,

mais il y a une chose, importante, que j’aimerais dire.

Aux mamans d’enfants autistes :

Quel que soit l’énergie , le temps  que vous leur donnez ,

ne vous oubliez pas.

Trouvez quelque chose à faire, qui n’appartient qu’à vous.

Quelque chose qui vous plaît, ou vous êtes douées.

Que ce soit la pâtisserie, le vol plané, la boxe, que sais-je…

Quelque chose que vous pouvez faire.

Il y a toujours quelque chose qu’on peut faire.

Qui est à nous, en nous, qui nous valorise.

A nos yeux d’abord, à ceux du monde ensuite.

Chez moi, personne ne s’intéresse vraiment à mon travail.

Mais ça ne fait rien, parce que le monde est grand, et grâce à internet, nous pouvons nos y relier.

Je n’oublierai jamais ce like, ce commentaire en anglais d’un grand DJ new-yorkais.. avec qui j’ai continué de communiquer, qui m’a même dédié un morceau de sa composition.

Tout ça grâce à une photo de pigeon…

Parce que ce qui est banal chez nous, est exotique à l’autre bout du monde.

Ne croyez jamais que vous ne savez rien faire d’exceptionnel.

Ce que vous faites sans y penser peut aura de la valeur pour quelqu’un d’autre !

Que vous collectionniez les couvercles de crème à café  ou que vous connaissiez 17 manières de plier les serviettes.

L’autre jour , grâce à une dame québecoise, j’ai appris comment plier une carte en deux, en lissant le papier dans le sens de la fibre, ce qui le chauffe légèrement et permet une pliure bien nette.

Eh bien, ça m’a rendu un grand service !

Autant que le graphiste ousbèque qui m’a montré comment ajouter un plug-in à mon programme de retouche photo.

C’est ce qui est formidable avec internet quand il est bien utilisé.

L’entre-aide.

Ou ça devient magnifique , c’est quand cette entre-aide se concrétise dans la vraie vie.

Tenez, ces samedis ou je vais au marché, je suis couverte de cadeaux !

Le dernier, j’ai reçu de Tatiana un sac pour mes affaires, très pratique, une petite trousse de premier-secours, et d’Arlette un bain pour relaxer mes muscles.

Du gâteau, des chocolats, qui ont fait le bonheur de mes amis marchands.

La semaine passée, Fran m’a ramené des petits savons de ses vacances, dont un au lait d’ânesse, et je me la joue … comme Cléopâtre.

Je me fais des thés géants dans mon méga thermos d’Eliane .

J’en oublie sûrement, mais tout ça pour vous dire comme les gens sont gentils.

Et comme ça m’aide !!!

Moralement, pratiquement, c’est merveilleux.

Alors vous me direz, merveilleux, donc t’as tout ce qu’il faut ?

Pas encore, mais j’avance, je suis motivée.

Vous savez qu’avec un sourire, une parole gentille , on peut aider déjà beaucoup.

Et parfois, il faut plus.

Quand on a l’habitude de vire au jour le jour, on fait avec.

On sait que le ciel s’occupe de nous, mais je vous assure, il faut une sacré dose de courage ou d’inconscience pour arriver à vivre comme ça.

Ce serait très soulageant d’avoir un gros coup de pouce, histoire de respirer.

De ne pas devoir se préoccuper en permanence de quoi demain sera fait.

De pouvoir remplir son frigo, payer son électricité,  se nourrir correctement, payer ses vignettes poubelles..

Histoire de respirer, de pouvoir travailler sereinement, avec des outils adéquats.

Mais peut-être que c’est aussi pour qu’on apprenne la valeur de chaque chose ?

J’ai la sale impression d’en vouloir toujours plus, quand je dis ça, mais je ne pense pas qu’à moi.

Mais tout ce que j’écris n’engage que moi, par contre, je tiens bien à le préciser.

 

Ce que j’essaie de dire, délicatement, c’est que la Ville aurait intérêt  à encourager ses habitants, elle aussi.

Je suis persuadée que si elle le faisait, ça motiverait du monde.

Et que c’est comme ça qu’une ville prospère.

Quand ceux qui la dirigent croient en ses habitants.

 

Réfléchi sérieusement

Les  gens sont rigolos, parfois.

Ils me disent, avec bonne intention, hein ! et c’est très gentil de leur part de m’encourager !! J’en profite pour dire que c’est justement ces encouragements qui me motivent le plus à avancer.

Seulement voilà : ils me disent : pourquoi tu ne fait pas des vraies cartes postales ? par exemple.

Eh oui ! je rêve d’en faire et je vais me démener ma race pour y arriver.

Et ne pas me laisser abattre par de basses préoccupations matérielles…

Et là , il faut vraiment que j’y croie…. parce que 8francs 90 de frais d’expédition pour recevoir 10 cartes postales à 5,90… Ca me fait 13,80.

Pour seulement 10 p…. de cartes.

Et c’est pas tout.

Je dois encore racheter de l’encre pour mon imprimante.

Pour les trois couleurs plus le noir, j’en ai pour 120 balles.

Bon, elle est super, mon imprimante, pour ce prix là, je peux en imprimer des tas.

Le problème, c’est que là… il va falloir que je les gagne, ces sous.

Sans compter la colle spéciale…

Et les feuilles de protections en cellophane, à 20 ct la feuille…

Et le papier pour les cartes de voeux.

J’ai bien l’intention, cette année de faire des cartes de voeux spéciales pour les fêtes.

Qui diront : Joyeux Noêl et bonne année dans nos deux langues habituellement parlée à Bienne.

Et qui seront tout à fait adaptées au marché de Noêl.

J’ai même pensé à en faire des petites pour accrocher aux cadeaux

J’aimerais aussi faire des agrandissements pour mes cadres…

nourrir mes animaux et manger autre chose que des corn-flakes.

-C’est très bien les corn-flakes!

C’est vrai.

D’ailleurs j’adore ça.

En fait, je devrais flipper ma race.. si j’étais « normale ».

Quand je dis « normale », je pense aux gens qui ont un travail « sûr », et qui n’en changent pas, même si ils n’aiment pas forcément ce qu’ils font, par peur de se retrouver..dans ma situation, voir pire.

Heureusement il y a aussi des gens qui aiment ce qu’ils font.

Moi je n’aime pas ce que je fais : J ‘ADORE !

Alors entre gagner 1oo fois plus dans un boulot fixe,

et vivre au jour le jour dans mon travail de marchande de ses oeuvres,

je n’hésite pas une seconde.

Et franchement, il y a tellement de choses dont je n’ai pas besoin, voiture, vacances, restaurant…. que ça fait l’équilibre.

Parce que, vous savez quoi ?

Petit à petit, j’y arrive.

Même le dernier samedi , ou pendant 4 heures de suite, il pleuvait tellement que personne ne s’aventurait jusqu’à nos stands, Pierre et moi, on a quand même gagné notre journée.

Quand une fois la place payée, il nous reste assez pour s’acheter quelque chose à manger, nous sommes déjà content.

Le temps passé au marché n’est jamais perdu.

On en apprends tellement sur nous, sur les autres.

Je rencontre des gens de tout les âges, de toutes les couleurs, de tout les mondes!

Et ceux qui voient mes photos peuvent me commander des shootings.

En parler directement avec moi, parce que je suis là, en vrai.

Ce que je dois faire, c’est rester motivée.

Et pour ça, j’ai de la chance, je suis extrêmement bien entourée.

-de près et de loin.

Toute cette bonne énergie, ce soutien fabuleux dont je dispose, me donne des ailes.

C’est une façon de vivre, en funambule, en équilibriste des jours,

mais c’est la seule que je supporte.

Là, je suis libre, la je suis vivante.

Et j’habite en Suisse.

A Bienne, en plus.

Aujourd’hui, miracle supplémentaire, un ouvrier est venu inspecter ma salle de bain, et commencer les travaux pour la rendre opérationnelle.

Il y a un truc que j’ai compris , das la vie, et ces derniers temps en particuliers :

Je pourrais flipper, me dire que je dois faire tout maintenant, sinon je ne serai pas prête, et désespérer parce que je n’ai pas le début de tout ce dont j’ai besoin pour le faire.

Ou alors, croire en moi, en ma bonne étoile, en la formidable gentillesse des gens, qui m’amènent à manger, quand je travaille, qui me donnent plus que le prix de ce qu’ils m’achètent , pour m’encourager.

Quand j’y pense, je sais, sans l’ombre d’un doute, que je vais pouvoir réaliser tout mes rêves.

Chaque petit sourire,

chaque regard,

chaque parole bienveillante,

tout ce qui fait de nous des êtres humains

qui existent,

les uns avec les autres,

et qui sont,

parce qu’ils se battent

ensemble,

des champions

du monde.