exercice…

Vous avez déjà essayé de ne pas réagir en fonction de quelque chose , ou de quelqu’un en particulier ?

 

Quoi que je fasse, je me dis que ça a un rapport quand même.

Et même si je ne fais rien…

Continuer sa vie, comme si de rien n’était,

‘est un véritable exercice.

La seule solution et d’attendre que ça passe, en tentant,  de penser à autre chose.

Je sais parfaitement que je n’ai pas le contrôle sur tout un tas de choses.

Que je suis faillible, imparfaite, et ça me va.

J’ai remarqué d’ailleurs que plus on accepte sa propre imperfection et plus on a de bonnes relations avec les autres.

La vie nous en apprends tout les jours, et c’est tant mieux.

Elle nous réserve des surprises, qui ont toujours des leçons supplémentaires avec elles.

Sur ce je vais me coucher, heureuse que , dans quelques heures,

commence une nouvelle journée de marché.

le monde est dans tout

même dans ces humbles petites perles qui me fascinent tant.

Elles racontent l’histoire d’un pays, de ces traditions.

Du Japon à la Bohême en passant par l’Italie.

Le monde entier a ses perles.

Perles en bois  d’olivier de France, perles en cristal autrichien…

que sais-je ?

Rien encore.

Ou presque.

Tout est à découvrir.

En même temps, les couleurs, les impressions, les émotions liées à ces petits bijoux que l’on offre, ou que l’on s’offre, raconte aussi des histoires.

Quand à moi, je progresse, j’apprends, j’avance.

Tout est à faire et tout se fait,.. se fera.

Les perles sont mon passé, mon présent et mon avenir.

Et ce que j’y applique, peut s’appliquer à tout.

Aux mots que j’aime tant, et qui , combinés, donnent des livres.

Aux recettes de cuisines.

Au sport…

A la peinture

Aux innombrables formes d’artisanat qui existent ou

que l’on invente.

A la musique, à la poésie,

au cinéma, et à la photographie.

La passion ,quand elle vous prends, vous emmène en voyage.

Tout en vous rapprochant des êtres aimés.

Famille, amis, tout s’agrandit.

Parce que c’est ainsi.. les bonnes choses grandissent quand on les partage.

On s’élève en parallèle,

touchant le ciel, dans une grâce, qui semble interminable.

La passion rends immortel.

Vivant à travers elle, et ce qui en reste.

C’est l’histoire des gens et de leurs relations,

C’est l’histoire de notre monde.

Quand on accepte son mystère, alors…

tout devient clair.

Alpiniste du vide, suite

Dire qu e je me sens parfaitement bien serait mentir.

Je sais qu’il faut aller de l’avant et faire mes démarches.

Je sais tout ça, mais quand même.

Je me noie dans le travail, ça, ça va.

Je dors bien.

Ca , ça va aussi.

Mais je suis un peu triste , que le monde soit ainsi fait.

..que pour avoir la paix, il faille aussi la guerre.

Je veux de la joie et de la bonne humeur !

 

Important

Dans ma tête cabossée, ça continue de tourner.

Aujourd’hui, j’ai pris conscience que je dois dire quelque chose d’important

à propos du centre ville en général et du marché en particulier.

C’est l’endroit le plus sure de la ville.

La police y est bien présente, on les voit, en civil ou pas faire leur ronde.

Les passants font leurs achats, tranquilement.

les rares mendiants qui essaient de se faufiler entre les gouttes, sont vite repérés, contrairement à d’autres villes ou on ne peut pas y échapper.

Si j’ai tellement de plaisir à faire le marché, c’est surtout pour ça :

c’est l’endroit où les gens se rencontrent, papotent, échangent.

En particulier sur le stand de Pierre, parce que les gens qui aiment les livres en savent beaucoup , et sont passionnants.

Sur mon stand à moi, et particulièrement ce dernier samedi, c’est l’endroit des confidences, de l’échange de forces, de gestes de bonté.

Nos voisines africaines maintiennent cette multiculturalité qui est le signe de notre ville.

Rolaud vends des baumes concentré de plantes, et des objets cadeaux à tout petits prix.

Etc…

Quel que soit le temps, la pluie, le froid, nous sommes là.

Epuisés en fin de journée par  une dizaine d’heure de station debout.

Mais on ne voit pas le temps passer.

Je fais le marché depuis presque un an.

Jamais je n’y ai vu de violence , d’aucune sorte.

Ce qui c’est produit samedi, ne pouvait être anticipé.

C’est un acte isolé, et c’est tombé sur moi.

Un acte lâche, venu par l’arrière, commis par une personne

qui m’a choisie, justement parce que je ne pouvais pas me défendre.

Il n’y a aucune raison qui peut justifier ça.

Mais heureusement c’est quelque chose de rare,

Qui ne se reproduira pas, parce que nous avons pris les mesures nécessaires.

Je me sens en sécurité , dans ma ville.

Même aujourd’hui.

Je ne dis pas qu’il ne se passe jamais rien, mais je tiens à relativiser.

Après le marché, je suis allée chercher ma petite fille chez ma mère,

parce que je la garde le week-end.

J’y suis allée à pieds.

J’ai traversé toute la ville, de part en part.

Du bord du lac ou j’habite, jusqu’à la Gurzelen.

Et nous sommes rentrées toutes les deux, dans la nuit, en sens inverse.

J’ai même traversé le parc de la Ville , qui est plutôt sombre à cette heure.

Pas un instant je n’ai eu peur pour ma sécurité.

Et samedi prochain, je serai de nouveau au marché,

avec les nouvelles créations que je vais faire pendant la semaine.

Parce que c’est ça, la meilleure réponse à ce geste fou  :

continuer ma vie, comme elle était, sur le marché.

Et j’espère bien vous y voir aussi.

Un bleu dans la tête

Le coup à visé l’oreille, et tout mon sang est resté accumulé dedans , pendant quelques heures, mais l’oreille ne fait pas de bleu.. du moins je crois.

Par contre, je l’ai senti se répercuter dans mon cerveau.

Qui est devenu instantanément noir, puis étoilé… ça serait presque beau.

Aujourd’hui, quand je suis assise ça va, mais je n’entends plus rien de ce côté là.

J’ai aussi des pertes d’équilibre.

J’espère que ça va passer.

A part ça, ça va.

Grâce au soutien de mes amis, de ma famille, et de tout ces merveilleux inconnus qui ont volé à mon secours.

La vie continue, mais j’ai besoin de repos.

Reprendre des forces

Pour ce que j’ai à faire.

J’aimerais trouver quelqu’un pour m’accompagner p

En même temps, le marché de Noêl approche à grands pas.

Je dois continuer de me préparer.

La violence ne gagnera pas.

A quelque chose malheur est bon

C’est drôle cette impression.. de sortir d’un cauchemars, le coeur rempli d’amour.

C’est possible, parce que la vie est ainsi faite : surprenante, épatante, contraditoire aussi.

Capable de la plus grande violence et ‘un déférlement d’amour en simultané.

Dans quel endroit du monde, une femme peut-elle se faire agresser, devant les passants indifférents, trop lâche pour lever le petit doigt ?

Pas à Bienne, en tout cas.

Et cet après-midi, le seul lâche, était l’agresseur.

J’ai envie de pleurer.. d’ailleurs je pleure, quand j’y repense.

Des larmes d’émotion, de bonheur, quand ce genre humain qu’on critique si souvent, se montre dans ce qu’il a de beau.

En quelques secondes , la haine qui s’exprimait dans toute sa laideur, fut balayée par   la compassion , la bonté, le courage.

La gentillesse aussi.

Des petits actes et des grandes actions, qui me laissent, presque le souffle coupé, quand je revis le film dans ma tête.

Là, il est temps de raconter ce qui c’est passé.

Je veux le faire, parce qu’au final, ce qui aurait pu être salement, seulement moche est devenu beau, très beau.

Alors je veux le partager. pour en témoigner.

Je n’en parlerai qu’une fois, je ne répondrai pas aux questions , sur « qui  » et « pourquoi », parce que ce n’est pas le sujet.

Le sujet, c’est les habitants de ma ville , que j’aime tant.

Et mes précieux amis du marché.

 

Cette après-midi, j’étais au marché.

Pas en grande forme.

Fatiguée du jour d’avant, malade un peu.

Mais peu à peu, le soleil est revenu, l’intérêt  pour mes photos, mes bijoux, me réchauffait.

L’après-midi était presque terminée.

Je finissais un bracelet.

J’étais contente.

… et soudain, la nuit.

Comme si un ballon de foot sorti de nul part , m’avais frappé , de toutes ses forces, sur mon oreille.

Sauf que ce n’était pas un ballon de foot.

C’était un coup de poing.

De quelqu’un, que je n’ai pas vu arriver par derrière.

sous la violence du choc, je vacille,

tout devient flou, je perds l’équilibre.

En même temps, j’entends ce cri de haine, et je vois mon agresseur s’en prendre à présent à mon stand.

Mes affaires giclent sur le sol.

Et là, ça deviens fou.

Tellement fou.

Il y a du monde de tout les côtés.

Derrière moi je vois des gens révoltés qui  attrapent mon agresseur, qui tombe à terre .

Devant moi, je vois Roland, du stand d’en face,

Roland qui veille toujours sur moi.

Et moi j’essaie d’aller vers lui.

Parce que je sais qu’il va protéger.

Je vois son expression, ses yeux qui enregistrent la situation.

Moi je suis dans le flou.

Mon agresseur a réussi à s’enfuir.

Aussitôt, Roland et Alexandre se lancent à sa poursuite.

Moi je ne vois plus rien.

Le sang dans mon oreille.

Le copain de Céline qui vient  me réconforter.

Et plein de gens devant mon stand qui me regardent avec tellement de compréhension.

Je vois deux jeunes hommes, que je ne connais pas, qui me demandent si ils peuvent ramasser mes affaires.

Je veux le faire aussi.

Mas quelqu’un , je ne sais plus qui, me fait m’asseoir.

Je suis entourée, protégée, aimée.

Serrée dans les bras.

La dame africaine du stand d’en face, fait rempart de son corps comme pour que je sois sure qu’il ne m’arrive plus rien.

Je lis la révolte sur ces visages qui m’entourent.

Le choc aussi.

Et le s gestes de bonté .

Une dame, je ne sais même pas qui, m’a apporté un thé.

La jeune fille du stand d’en face viens ramasser les dernières perles.

Voilà Roland qui revient, l’air très sérieux.

Alexandre aussi.

Ils m’expliquent qu’ils l’ont arrêté.

Et remis à la police qui va venir.

Et là ,je dois faire une parenthèse.

Un miracle, quelque chose qui  son importance.

Quelqu’un qui a tellement de peine à communiquer avec moi d’habitude.

Que je croyais méprisant, parce qu’il venait tout les samedis sur le stand d’à côté, en m’ignorant, comme si je n’étais pas là.

Ce quelqu’un  se met en face de moi et m’explique ce qu’il à fait, sans vantardise.

Simplement, parce qu’il a fait, ce qu’un homme doit faire, quand une femme

est attaquée aussi lâchement : traquer son agresseur et s’assurer qu’il ne pourra plus nuire.

Mon cher Pierre, quand à lui est complêtement médusé.

D’où il était, avec toutes les personnes présentes dans l’instant, c’est une des rares personnes qui n’a pas vu ce qui c’est passé.

Je dois me reprendre.

Comme une automate, je pars pour les toilettes.

Je me souviens à peine de ce moment.

Ce que je sais, et c’est possible que je me mélange dans la chronologie, c’est que je vois Thierry, qui vient d’arriver.

C’est drôle parce qu’il n’était pas sensé passer.

Mais pendant l’agression, j’ai eu une pensée sur lui.

Parce que l’être humain a un réflexe qui prime sur tout les autres : le réflexe de survie.

Réflexe, c’est-à-dire rapidement j’ai cherché de la protection.

De la sécurité.

Dans mes amis, ans mes visiteurs potentiels,  je sais sur qui je peux compter pour me défendre.

Thierry n’était pas là, mais maintenant, il l’est, et il fait , lui aussi, ce qu’un homme doit faire dans ces circonstances.

Il m’offre son réconfort et sa protection.

J »entends la voix de Tatiana, comme dans un rêve.

Ma Tatiana chérie, qui est la compagne de Thierry et mon amie très chère.

Je tremble encore, mon oreille est rouge, mais je ne suis pas blessée.

La police arrive.

Ce n’est pas le moment le plus agréable.

Donc, je ne m’attarderai pas là-dessus.

Je retourne vite vers Tatiana, qui m’explique pourquoi je dois absolument porter plainte.

Je n’ai pas décidé encore, ce n’est pas le moment de prendre des décisions.

Je veux constater les dégâts.

Et la liste des miracles s’allonge :

non seulement il ne manque rien, pas une perle, pas un bijou.

Mais rien n’est cassé.

Par contre,  mon stand est sens dessus dessous.

Je sens la  colère qui monte.

Le sang qui tape

dans mon oreille.

La force qui revient, avec Tatiana à mes côtés.

Je sais qu’elle n’est pas très en forme non plus,

pourtant elle me donne toutes ses forces.

Alors, je les prends.

 

Je termine ce bracelet que j’avais commencé.

Et je vais le donner à Roland.

Parce que, il n’est pas question

que mon travail souffre davantage.

Je remets mes affaires en place.

J’essaie d’assurer le temps qu’il me reste,

mais quand viens Ursula, .. je l’appelle Tatiana.

 

Dans ma tête,

ces mots :

« malheur est bon ».

Je suis rentrée, escortée par mes amis.

et j’ai cherché l’expression exacte qui est :

« A quelque chose, malheur est bon. »

Et c’est vrai.

Ma journée n’est pas finie, je dois retraverser la ville deux fois,

pour ramener ma petite fille.

Malgré la fatigue, je le fais à pieds.

Avec Prisca.

Je croise un jeune homme que je connais depuis peu,

qui m’offre sa protection, sa sensibilité , sa gentillesse.

Comme un rappel de ce que j’ai vécu de plus important aujourd’hui.

Aujourd’hui,

j’ai vu toute une rue se mobiliser pour m’aider.

Des gens d’âge, de condition , d’horizon différents.

Quelques uns connus, mais la plupart inconnu,

montrant ensemble,

ce que nous ,

les êtres humains,

avons de plus beau :

notre humanité.

 

J’ai les frissons  quand j’y repense.

 

 

 

 

 

 

 

persévère

Aujourd’hui, c’était dur.

Pluie, froids, pas de clients ou presque.

De quoi désespérer.

Et puis, voilà que je reçois deux commandes.

De cette série que j’appelle « just a kind of magic »

petit clin d’oeil à Freddie.

Un bracelet et un collier, dans les ton violets.

Et voilà qu’en rentrant à la maison, j’apprends par ma soeur que je vais recevoir des perles, toute une armoire…de notre amie Odile <3 merci Odile.

Et c’est pas tout, mes perles, commandées hier, sont déjà là…

Des perles tchèques, en cristal de Boême, ma nouvelle passion.

Elles se mélangent parfaitement avec les perles japonaises.

Si c’est pas des signes ça ?

Donc demain , je fais mes commandes.

Ca me permettra de payer mon stand.

Pare que c’est comme ça quand on commence.

On gagne, on investit, on ne fait pas de profit.

Ca viendra après.

Mais ce que je veux dire dans tout ça, c’est qu’il ne faut jamais désespérer.

Au contraire, il faut s’accrocher.

Ecouter les signes.

Et puis, tant que j’aimerai aller au marché, j’irai.

Prise de tête

J’ai failli pêter un plomb…

Impossible de commander quoi que ce soit avec ma carte Visa..

Vous savez celle qu’on rempli au kiosque et qui nous permet de commander sur internet en toute sécurité.

Pourtant, j’avais mis la fabuleuse somme de 38francs inclusive, ce qui me laissait, croyais-je 36 francs à dépenser.

De quoi faire des folies…

Ben non.

Première commande, refusée.

Je persiste.. toujours pas.

Je change de site… et je me fais engueuler en anglais….

Comme quoi je n’ai pas assez pour faire un achat de 18francs…

Je commence à m’énerver.

A chcercher un coupable.

A enquêter….

Tiens la dame du kiosque, qui allait oublier de me rendre ma carte.

Est-ce qu’elle n’aurait pas fait une fausse manipulation ?

Et si c’était visa qui voulait me dépouiller ?

Quand , en plus, je n’arrive même pas à me connecter sur le site… je me dis qu’il y a une machination évidente, un complot dans le but de me ruiner en m’empêhant de commander de nouveaux fermoirs, dont j’ai un besoin urgent.

J’écris à Visa .

Enfin d’abord, je téléphone.

A la mauvaise place.

Mais la hotline coute 1,60 la minute..

Déjà que j’ai perdu 3francs, pas question que je les enrichissent davantage !

alors j’écris.

Pas un, mais trois e-mail, folle de rage que je suis.

Et vous savez quoi ?

Ils m’ont répondu, très gentiment.

Au final, j’avais encore 8frs sur mon compte… moins la cotisation annuelle…

SAleté de cotisation.

Dans le fonds, je comprends qu’avec ça, ils font aussi leur boulot, et assez bien.

Je redécouvre le nom d’utilisateur improbable sous lequel je m’étais enregistrée… et qui explique pourquoi je ne pouvais pas me connecter.

Avec mes 8francs, je commande des petits sachets d’emballage très joli.

 

Cmme quoi :

on est bien son propre dragon.

D’ailleurs, un dragon ça s’apprivoise comme n’importe quel autre bestiaux.

A force, je me calme et je deviens plus performante.

Comme dirais La Fontaine.. rien ne sert de courir…

il faut partir à point,

Traduction,

contrôle avant de râler, et soit telle la scout que tu es (scout un jour..)  : toujours prête.

Et comme la cadette de Bienne : toujours joyeuse.

Pourvu qu’il fasse beau demain.

Le bon chemin

Je travaille toutes les nuits.

J’essaie de faire en tout cas deux bijoux par nuit.

Ce qui me prends le plus de temps, ce n’est pas forcément d’enfiler les perles,

mais plutôt de décider de l’ordre, des couleurs.

Je fais des petites collections .

Je préfère  la création à la production.

Chaque bracelet, chaque collier que je fais, je pourrais le porter.

Demain je vais étaler tout ce que j’ai, enfin.. demain.. aujourd’hui plutôt,

sur ma table de salon et ne garder que le meilleur.

Vendredi, j’espère qu’il fera beau, pour le marché du mois.

Et samedi aussi.

La je dois filer me coucher.

Il est six heures du mat.

Aujourd’hui mon premier paquet avec deux commandes part pour le canton de Vaud.

Ca me rends très fière.

Merci qui ?

Merci Katia <3

L’hyperchoix

Elles sont là, devant moi, toutes plus belles les unes que les autres.

J’imagine ce que je peux en faire…

Et c’est illimité.

Illimité , mais pas forcément bien.

Donc, je dois choisir, trouver un équilibre…

-Aller te coucher…

oui, c’est vrai.

Fianlement c’est comme tout, même les mots :

y’en à plein , mais la aussi on ne peut pas les mélanger n’importe comment.

-Faut vraiment aller te coucher.

Ok, j’y vais.

Je méditerai sur le choix…

une autre fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

rrrrrrrrrrrrrr