Nouvelle tête

Ah, ça fait du bien.

Vraiment.

C’est fou, parce que, finalement, mon apparence physique n’est pas ma principale préoccupation.

Loin , très loin de là.

Mais là, c’était plus possible.

Une question pratique surtout.

Voilà pourquoi j’aimais être rasée.

Rien ne m’embête plus que de perdre du temps à m’occuper de mes cheveux.

Pourtant, les cheveux, c’est intéressant : nous avons tous une implantation différente : un *sens de cheveux » en quelque sorte.

Une bonne coiffeuse, comme Myriam, sait bien sûr tout de suite repérer ce sens et coiffer en conséquence.

Je lui ai donné quelques indications, et elle a fait exactement ce que je voulais.

Je me suis sentie tout de suite bien, avec ma nouvelle coupe.

C’est sa version à elle.

Parfaite.

Je n’ai pas besoin de me regarder dans le miroir, la coupe reste en place.

Et je sais que demain matin à mon rêveil, ce sera pareil.

Enfin, bref.

Avoir une apparence un peu soignée, c’est important.

Même si moi, je suis une fille des bois…

je vis en ville.

On est tout-de suite mieux traitée, dans les magasins, par exemple.

Et j’aime être bien traitée.

C’est vraiment la coupe parfaite pour moi.

Et je suis très reconnaissante à Myriam, de me l’avoir faite.

Parce que je n’avais pas les moyens d’aller chez le coiffeur.

C’est une sacrée bonne action qu’elle à fait là, Mimi.

Je sais que ça ne sera pas toujours comme ça.

Et le jour ou je pourrais moi aussi aider un peu les autres, je le ferai.

D’ailleurs aujourd’hui, j’ai donné quelques francs à quelqu’un qui en avait vraiment besoin.

Il y a toujours quelqu’un qu’on peut aider.

Mimi coiffure Faubourg du Jura 29.

 

Solidarité capillaire

Je suis ravie !

Quel joli dénouement à mon histoire de défi : Myriam-la-Coiffeuse va me couper les cheveux en échange de mon travail de cartes.

Comme je les vends entre 4 et 7 frs, je vais lui en préparer une dizaine, puisque chez elle , la coupe est un peu moins de 60 frs.

Ce qui , soit dit en passant est moins cher que d’ autres salons de coiffure.

Bien sûr, on est toujours loin des 20 balles de la coupe pour homme.

Mais parlons en, justement de ces salons.

Dimanche, j’ai fait un tour, pour les repérer.

Et franchement.. toute cette testostérone accumulée, concentrée dans ces petits endroits, ça ne m’a pas mise très à l’aise.

J’essayais de me projeter à l’intérieur.

En vain.

J’ai eu la nette impression que je serais aussi déplacée qu’un homme dans les toilettes pour femmes….

J’ étais donc prête à renoncer, quand sous ma petite video, un post tout -à-fait opportun et bienvenu de Myriam me proposait ce judicieux échange de travaux.

Mais surtout, j’ai eu l’impression davantage, qu’elle avait vu ma tête, et comme un médecin avec le serment d’Hippocrate, elle ne pouvait pas me laisser continuer de vivre avec une tête pareille.

Il faut dire que je ne ressemble plus à rien.

Mon apparence physique n’est, de loin pas ma priorité, mais il y a une différence, entre ne pas s’en préoccuper et ne plus pouvoir supporter son reflet dans le miroir.

Se raser, c’est bien beau, mais la repousse exige de passer par ce qu’on appelle

« les foutus stades intermédiaires*.

Qui ne sont supportable que si on peut se faire une coupe qui tient la route.

Et ce n’est, jusqu’ici de loin pas mon cas.

Mais demain.. ah demain, j’ai hâte, tout sera fini.

Ou plutôt, une nouvelle vie commence, avec une nouvelle tête.

Il était grand temps.

J’aimerais donc remercier, Myriam, de sa gentillesse, et je me réjouie de voir ce qu’elle va faire.

Myriam a un salon nommé « Chez Mimi » qui se trouve au Faubourg du Jura 29.

Je vous racontrai tout, demain ,promis !

En attendant, saluons ce bel exemple de solidarité féminine et capillaire.

Merci Mimi <3

 

Happy birth day Maman

C’est l’anniversaire de ma ptite maman aujourd’hui.

Ma fille avait fait un gâteau.. une merveille de gâteau.

Elle a passé 7h pour le faire.

Un truc assez compliqué, avec trois couches.

Parfaites.

Chocolat blanc, avec mousse aux framboises.

Et un fonds de crumble.

Avec une déco : des petites feuilles de menthe, des fleurs en massepain.

On s’est régalé.

Le genre de dessert , quand on le mange, on ne parle plus : on savoure.

Un dessert inoubliable.

Mon fils lui à offert un livre.

La suite d’un autre, qu’elle a bien aimé.

J’ai vu tout-de-suite que ça lui à fait plaisir.

Ma soeur elle et son mari, avaient assuré le repas, des tas de bonnes choses ,avec du pain de Sils, mon préféré.

Une très bonne idée, qui nous permet de rester tous  ensemble à table.

On à bien mangé, saumon,  roast-beef, viande séchée, tout ce que j’aime.

Ma soeur connaît mes goûts.

Elle sait que je suis une grosse pénible. et même si ce n’est pas mon anniversaire, elle pense quand même à moi.

Et mes deux grands et beaux neveux étaient là aussi.

C’est ça une famille.

Je voyais bien que ma mère était heureuse de nous voir tous, pour son anniversaire.

Je suis contente qu’on puisse faire ça.

Il y a tellement de famille ou les enfants ne se parlent plus, ou vivent trop loin de leurs parents.

Nous on à la chance de bien s’entendre ,et d’être dans la même ville.

J’ai essayé de partir.

Tant que j’étais en Suisse, ça allait.

Mais quand je suis partie plus loin, en Afrique, la famille me manquait terriblement.

J’ai pu rentré, et depuis, je ne veux plus repartir.

J’ai essayé, mais chaque fois, ma famille me manque trop.

Même si je ne suis qu’à quelques kilomètres.

Donc, je ne pars plus, et je veille.

Surtout que depuis, j’ai une nouvelle place dans la famille.

Je suis déjà, une mère,une fille, une soeur, une nièce, une tante, j’étais une petite -fille quand mes grands parents vivaient encore, et maintenant, je suis

aussi grand-maman.

Pour moi c’est la responsabilité suprême.

J’adorais mes grands-parents.

Faire Noêl avec eux, je me réjouissais toute l’année.

Quand ils sont parti… c’était plus pareil.

Ils ont laissé un grand vide que personne ne pouvait  remplir.

Mais heureusement, ma tante à continué la tradition, avec ses repas

délicieux.

Personne au monde ne cuisine aussi bien que ma tante Francine.

On dirait que je ne pense qu’à bouffer…

Mais la nourriture, ça va avec la famille…

Avec la famille et avec la vie.

 

 

 

For ever young

Ma petite maman  à 89 ans aujourd’hui.

Normalement.

Mais pas pour moi.

Dans ma tête, elle est plus jeune que moi aujourd’hui.

Elle à 48 ans et elle doit les avoir pour toujours.

Parce que je ne veux pas qu’elle vieillisse.

J’ai besoin d’elle.

Je ne peux pas imaginer la vie sans elle.

Je déteste qu’elle nous dise : vous savez, j’en ai plus pour longtemps.

C’est impossible,

Ma mère est immortelle.

Et il ne peut en être autrement.

Ma mère est extraordinaire.

Sur tout les points.

Je vois toute sa vie de mère.

De maman.

Nous , je sais que ma soeur pense pareil,

nous, donc, ne pouvions pas avoir de meilleure maman.

Le jour ou je suis devenu maman à mon tour, je savais que la barre était trop haute.

J’ai fait ce que j’ai pu.

Et c’est pas fini, maman c’est pour la vie.

Voilà pourquoi la mienne, je veux qu’elle vive pour toujours, et que , je sais c’est très égoïste, à la limite je parte avant elle, ça m’arrangerait.

C’est une dure ma mam.

Dans sa vie, à 89 ans, elle n’est allée à l’hôpital que deux fois.

Accouchements mis à part.

Par chance, elle à jusqu’îci échappé au cancer.

Ce qui est assez surprenant, vu le nombre effarant de personnes touchées parce mal épouvantable.

Mon père par exemple, qui n’a même pas pu profiter vraiment de sa retraite…

Je pense , maintenant aux personnes qui ont perdu leurs parents pendant la période des fêtes.

Pour la première fois de ma vie, j’arrive à imaginer ce que ça signifie.

Alors que le monde entier à l’air de s’amuser,  on doit se sentir encore plus seul.

Encore plus malheureux.

Abandonné.

Et Noël, fête de famille par excellence…

perd soudain tout son sens.

Ce qui jadis symbolisait la douceur du cocon familial, n’est plus que vide et tristesse.

Et ces gens là, ceux que je connais, sont trop délicat pour imposer leur malheur.

Ils se retirent sans un mot, pour ne pas déranger le bonheur des autres.

Noble attitude, alors que peut-être, tout au fond , une part d’eux-même aimerait

les faire taire à coup de   bûche……………………………………………………………………………………………………………………..

Vivre en paix

C’est tout ce que je demande.

Alors , je profite de chaque  minute de paix.

Et si je sens que ma paix est menacée, alors je fuis, ou je calme le jeux.

Parce que je déteste les conflicts.

Le bord du lac de Bienne, le soir , a quelque chose d’à la fois puissant et calme.

L’eau est impassible, au loin l’Ile St-Pierre ressemble à une tortue géante.

Curieusement, alors que le spectacle du coucher de soleil est magnfique, il y a peu de monde.

Peut-être parce que c’est l’heure ou les gens rentrent du boulot, font leurs commissons et sont trop fatigués pour ressortir.

Mais ça et là, on voit des solitaires,  venu chercher un peu de cette paix,

un peu de ce calme et de cette puissance.

Notre lac a quelque chose de magique,

mais vraiment magique.

J’ai rencontré une jeune femme l’autre soir.

Une belle et élégante jeune femme.

Habillée chic, avec de longs cheveux soignés.

Elle est juste derrière moi, le long du quai, au débarcadère.

Elle me demande si je peux la laisser être seule

sur cet étroite bande de pierre qui entre dans le lac en longeant le port.

Presque séchement.

Comme si c’était un privilège qu’elle s’accordait et que je dérangeais son plan.

Elle dit qu’elle veut faire des photos du paysage.mais qu’elle n’aime pas avoir quelqu’un dessus

Mais je la comprends, alors j’accepte.

Je lui dit que moi, par contre, j’aime avoir quelqu’un.

Une silhouette, à contre-jour.

Je lui demande si je peux la prendre,

elle s’est radoucie ; elle accepte gentiment.

Au moment de partir elle me confie qu’elle vient se recharger.

Prendre son énergie.

Que ça lui fait du bien..

Elle ajoute qu’elle n’a pas besoin de partir,

parce qu’ici on a tout.

Je ne m’attendais pas qu’elle se confie ainsi.

Alors je lui dit, moi aussi , mon amour pour ma ville.

et pour son lac.

C’est un beau moment de partage.

En parlant de partage, je vais pousser un ou deux chats et je vais me coucher.

 

 

Réparation

Quand on est comme moi.. tellement sensible et tellement testée par la vie, mais qu’on a de la ressource, alors, c’est tout un chemin pour avancer.

Une nouvelle étape que je viens de franchir, c’est celle qui est aussi en rapport avec « l’auto-sabotation. »

Quand on à tellement peur d’échouer, qu’on s’empêche de réussir.

Et la dépression.

On sait qu’on à du boulot, mais on le laisse en plan, et l’idée de s’en occuper semble tellement tellement difficile.

Alors que non.

Du coup, on fait tout au dernier moment, ou alors il nous faut une « deadline »

Eh bien ça ,ç’est en train de passer.

Je crois même que c’est terminé.

Cette semaine, j’ai attaqué mon travail en retard,, sans problème aucun.

J’ai terminé tout ce que j’ai à terminer.

Manque plus que le bracelet de Flo.

Mais Flo.. comment dire, d’abord c’est une personne de coeur que j’aime beaucoup.

Grande amie de ma soeur, c’est en vérité quasi une soeur pour elle, sauf qu’elles n’ont ni la même mère , ni le même père, mais dans leur cas, c’est un détail.

Bon Flo, on peut le dire de deux façons : elle sait ce qu’elle veut.

Ou alors.. c’est une ch….. de première.

Avec le sens de l’humour.

Donc, le premier bracelet que je lui ai fait ne correspondait pas à son souhait profonds.

Ce que je peux tout-à-fait admettre.

Alors, je vais recommencer.

Mais comme il va me falloir toute ma concentration pour ça, je l’ai gardé pour la fin.

Chaque collier, chaque bracelet que je fait m’aide à avancer.

Flo aussi, à sa façon.

Je t’aime Flo, merci d’être une si bonne amie pour ma soeur.

Rien n’est plus important que la famille.

Et l’amitié, c’est aussi un lien familial.

J’ai aussi terminé un collier spécial, que j’avais commencé pendant le marché.

La pierre est une shungite.

C’est un tour de cou, plutôt fin, qui se porte plutôt haut.

Le noir et ses reflets argent symbolisent la nuit.

Dans ce qu’elle à de mystérieux et d’énergétique.

Cette nuit qui m’inspire tant.

Cette nuit que j’aime tant.

Parce que j’ai la paix.

Le tour ( suite)

Oui la vie est faite de cycle.

On oublie parfois que c’est le cas.. on se croit coincé dans un état,

mais la roue tourne,

magnifiquement.

Soudain ,l’énergie que l’on croyait disparue à tout jamais,

(comme si à 53 ans on était déjà une personne âgée)

l’énergie, donc, revient.

En quelques minutes je range ce qui avait l’air de prendre des heures…

Ce qui avait l’air si pénible, en vérité ne l’est pas.

Je prends même plaisir à nettoyer dans les coins.

C’est dire.

Et ce que je me compliquais à analyser comme étant un  culpabilisant complexe suisse de propreté, redevient, simplement une habitude normale.

Oh oui , il s’en passe des choses dans ma petite tête.

Mais , quand elles ont fini leur tour,

qu’elle repasse par le Start,

alors, le bonus arrive.

En parlant de bonus,  le marché de Noël m’a permis de réinvestir dans de merveilleuses nouvelles perles.

Elles me susurrent toutes à l’oreille : essaie-moi, essaie- moi …

Alors je vais aller me coucher, avant de me faire attaquer par des japonaises,

ou des Swarowski.

Allez je vous souhaite une toute bonne journée !

Le tour

Samedi au matin.. grosse baisse d’énergie.

T’as qu’à dormir me direz vous.

Mais ce n’est pas ça.

En temps normal, je peux passer tout outre…

Mais là, c’était trop, le moral et le physique ont lâché en même temps.

Je contemplais mon appartement bordélisé et l’ampleur de la tache me

fatiguait encore plus.

Quand à mon intérieur… mon autre intérieur, celui de mon esprit…

c’était pareil.

J’ai appris quelque chose d’intéressant aujourd’hui, à propos de l’anxiété.

C’est Rosette qui le dit, Rosette Poletti, et je suis d’accord avec elle :

l’anxiété viens quand on manque de repos.

Quand on veut aller trop vite et qu’on perds le contact avec soi-même.

Je crois que c’est aussi une question de proportion.

Celle qu’on donne à ses problèmes.

En les ressassant.

Si vous saviez… j’ai fait des progrès déjà… mais comme je me connais, ce qui me travaille aujourd’hui  aurait pu me démolir totalement il y a peu.

Mais c’est fini de me laisser démolir.

Déjà, personne ou plutôt, ça arrive très rarement que quelqu’un ait vraiment pour but de vous démolir.

Par contre, l’égoïsme, la bêtise, l’injustice … tout ces travers humains qui nous pourrissent la vie, sont très rependus.

La trahison aussi.

Mais voilà…

Enfin bref, j’ai décidé que cette année, je n’allais pas me laisser descendre par.. ma propre personne, en accordant trop d’énergie à ceux qui au final, n’en valent pas la peine.

Mais c’est pas si facile.

Ca occupe l’esprit… et on s’en passerait bien.

On l’avait pas prévu. et on s’en passerait bien.

On s’en passerait bien !!!

Et voilà, après tout, si le reste du monde n’est pas conforme à ce qu’on aimerait qu’il soit.. ce n’est pas nouveau.

On devrait le savoir à force !

Mais on s’en passerait bien !!!!!!!

Donc on s’en passe.

Voilà.

Et quand on se retrouve face aux sources de ces problèmes là, il n’y a qu’une chose à leur dire :

… bip…

je cherche une punch-line bien sentie!

Mais je n’en trouve pas.

En fait, je n’ai pas envie de les voir.

Ni de m’ appesantir sur le sujet.

Il y a des gens comme ça, qui ne doutent de rien.

Qui vous prennent pour quantité négligeable et n’hésitent pas à bousiller ce que vous construisez sans remord aucun.

Donc ces gens là… on s’en passe.

Voilà.

Pendant ce temps, en Australie , les feux de brousse sont en train de faire des ravages.

500 millions d’animaux sont déjà morts. C’est terrible.

Et 24 êtres humains.

Comment je vais faire pour être drôle après ça ?

Je regarde la télé, la remise de Golden Globes.

Forcément ,en tant que fan de séries et de cinéma, je devais.

Absence de couleur… alors que des série phénoménales sont sortie

en 2019 réalisés et joués par des réalisateurs et acteurs noirs.

Je pense à Ava Duverney.. par exemple qui a réalisé « Dans leur regard »

et aux acteurs de « Pose »… par exemple.

Défilé de robes à paillettes…

J’aime les paillettes, mais bon rien de transcendant pour l’instant.

Mais ça me fait penser que j’ai des projets..

Enfin un en particulier… mais je n’en parle pas ,je dois essayer, d’abord.

En attendant, je vois un collier sur le cou de Charlize Theron qui m’inspire.

Pas facile à faire avec mes micro-perles japonaises, mais j’ai commencé-

Et aller me coucher…

Demain matin, je sais déjà que je n’aurai plus d’éléctricité, donc qu’il va faire super-froid dans ma chambre ou le radiateur  mural ne fonctionne pas.

Et je devrai traverser la ville pour remettre du cash sur ma carte.

Puisque j’ai un système d’éléctricité pre-pay.

Pratique pour savoir ou on en est, mais chiant en hiver…

Bon j’arrête de me plaindre ?

Oui, promis.

Passez une bonne journée !!

Au travail

J’allais me coucher quand une nouvelle série à commencé…

Par curiosité d’abord, et ensuite, parce que ça à l’air tout-à-fait passionnant,

je regarde les premiers épisodes.

« Le Messie ».

Que se passerait-il, si vraiment Jésus décidait de se repointer maintenant ?

C’est bien foutu, parce que cohérent avec notre monde actuel plein d’injustice de violence et de doutes.

Et aussi, parce qu’on pourrait y croire.

Je ne sais pas grand chose, à vrai dire , sur le retour de Jésus.

Dans la vraie vie, des tas de gens ont prétendu et prétendent

encore être Jésus.

D’ailleurs je crois même que c’est carrément une maladie psychiatrique,

genre « syndrome du Sauveur* un truc du genre..

Mais aucun d’eux n’a pu faire de miracle…

La question que je me pose là, à 4h du matin au lieu d’aller me coucher, c’est :

croire.. ok, chacun croit en ce qu’il veut, mais est-ce qu’on doit empêcher les autres de croire, si on pense qu’ils croient aux mauvaises choses ?

Et si quelqu’un dispense de fausses croyances évidentes, pour s’enrichir, est-ce qu’il faut s’en mêler ?

Je crois en moi et je crois en les autres être humains, parce que nous avons tous cette capacité géniale de sentir ce qu’on ne voit pas.

On sent qu’on aime ou qu’on n’aime pas.

On se sent heureux ou triste.

On sait jusqu’au fonds de soi des tas de sentiments.

Et pourtant, la plupart du temps, non seulement on ne s’écoute pas, mais en plus, on ne se fait pas confiance.

Je dis la plupart du temps, parce qu’heureusement, on y arrive parfois.

Parfois.. par foi ?

Il y a deux choses que je déteste :

1) qu’on me dise en quoi je dois croire.

2) qu’on pense savoir en quoi je crois.

et je pourrais en rajouter une troisième :

3) que l’on veuille croire aveuglement en tout ce que je crois.

Parce que , le point commun de ces trois points, c’est la privation de liberté.

Rien n’est plus important pour moi que la liberté .

La liberté de choisir ce qu’on choisit.

La liberté de penser ce qu’on pense.

D’aimer qui on aime.. et de manger ce qu’on à envie de manger.

Tant qu’on ne fait pas de mal aux autres, tant qu’on empiète pas sur leur propre liberté.

Voilà pourquoi je n’ai plus de religion, que je n’aurai jamais de gourou, et que je n’en serai pas un moi-même.

Par contre, la question que je me pose, c’est que faut-il faire quand on sait que quelqu’un ment , par intérêt .

Je me dis que tant que ça ne fait pas de mal, et que même ça peut faire du bien, si les gens ont besoin d’un support payant à leur croyance, après tout ça les regarde… que chacun doit être libre de faire ce qu’il veut.

Mais ça me gêne qu’on en profite.

J’aurais même envie de combattre ça.

Mais je n’aime pas les conflits.

Donc, je vais faire plutôt comme ça , proposer et laisser les gens disposer.

Proposer de se renseigner.

Et ne pas oublier que rien n’est tout bon ou tout mauvais.

Et surtout, de ne pas se fier aux apparences

Et encore… qu’on ne sait jamais…

 

 

 

 

 

Priorités

Il y a 8 ans, bientôt 9, la vie me faisait un cadeau imprévu.

Grand-Maman.

La fonction sacrée qui m’est tombé dessus quand je ne m’y attendais pas.

Au moment où je me demandais si je n’allais pas en refaire un moi-même.

Tant ça me manquait,cette expérience, ce sentiment, ces sentiments…

Cet amour…

De l’amour j’en ai eu.

Tellement que l’idée , un peu absurde, c’est vrai, d’avoir un bébé à 44 ans,

s’est envolé d’elle-même.

De l’amour, j’en ai encore, comme une source qui ne se tarirais jamais.

Parfois, je me demande, quand elle aura 15 ans… l’âge ou on préfère ses copains à sa famille, si elle m’aimera autant…

Alors, j’en profite tant que je peux.

En parlant de profiter, je profite des vacances, pour me rattraper.

Parce qu’avec le marché de Noël, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour elle.

Alors c’est elle qui venait vers moi, sur mon stand, pas tellement pour faire la vendeuse, non elle préférait profiter du stand de Pierre qui regorge de bédés,

mais plutôt pour être avec moi.

Alors je lui fait des bons petits plats, je lui cherche ses dessins animés préférés, et je la laisse bricoler en en mettant partout.. sans trop râler

 

 

Il n’y a rien de plus important au monde pour moi que ma famille.