Au travail

J’allais me coucher quand une nouvelle série à commencé…

Par curiosité d’abord, et ensuite, parce que ça à l’air tout-à-fait passionnant,

je regarde les premiers épisodes.

« Le Messie ».

Que se passerait-il, si vraiment Jésus décidait de se repointer maintenant ?

C’est bien foutu, parce que cohérent avec notre monde actuel plein d’injustice de violence et de doutes.

Et aussi, parce qu’on pourrait y croire.

Je ne sais pas grand chose, à vrai dire , sur le retour de Jésus.

Dans la vraie vie, des tas de gens ont prétendu et prétendent

encore être Jésus.

D’ailleurs je crois même que c’est carrément une maladie psychiatrique,

genre « syndrome du Sauveur* un truc du genre..

Mais aucun d’eux n’a pu faire de miracle…

La question que je me pose là, à 4h du matin au lieu d’aller me coucher, c’est :

croire.. ok, chacun croit en ce qu’il veut, mais est-ce qu’on doit empêcher les autres de croire, si on pense qu’ils croient aux mauvaises choses ?

Et si quelqu’un dispense de fausses croyances évidentes, pour s’enrichir, est-ce qu’il faut s’en mêler ?

Je crois en moi et je crois en les autres être humains, parce que nous avons tous cette capacité géniale de sentir ce qu’on ne voit pas.

On sent qu’on aime ou qu’on n’aime pas.

On se sent heureux ou triste.

On sait jusqu’au fonds de soi des tas de sentiments.

Et pourtant, la plupart du temps, non seulement on ne s’écoute pas, mais en plus, on ne se fait pas confiance.

Je dis la plupart du temps, parce qu’heureusement, on y arrive parfois.

Parfois.. par foi ?

Il y a deux choses que je déteste :

1) qu’on me dise en quoi je dois croire.

2) qu’on pense savoir en quoi je crois.

et je pourrais en rajouter une troisième :

3) que l’on veuille croire aveuglement en tout ce que je crois.

Parce que , le point commun de ces trois points, c’est la privation de liberté.

Rien n’est plus important pour moi que la liberté .

La liberté de choisir ce qu’on choisit.

La liberté de penser ce qu’on pense.

D’aimer qui on aime.. et de manger ce qu’on à envie de manger.

Tant qu’on ne fait pas de mal aux autres, tant qu’on empiète pas sur leur propre liberté.

Voilà pourquoi je n’ai plus de religion, que je n’aurai jamais de gourou, et que je n’en serai pas un moi-même.

Par contre, la question que je me pose, c’est que faut-il faire quand on sait que quelqu’un ment , par intérêt .

Je me dis que tant que ça ne fait pas de mal, et que même ça peut faire du bien, si les gens ont besoin d’un support payant à leur croyance, après tout ça les regarde… que chacun doit être libre de faire ce qu’il veut.

Mais ça me gêne qu’on en profite.

J’aurais même envie de combattre ça.

Mais je n’aime pas les conflits.

Donc, je vais faire plutôt comme ça , proposer et laisser les gens disposer.

Proposer de se renseigner.

Et ne pas oublier que rien n’est tout bon ou tout mauvais.

Et surtout, de ne pas se fier aux apparences

Et encore… qu’on ne sait jamais…

 

 

 

 

 

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