Les guerrières à Noël (suite) ou pas.

D’abord, j’aimerais remercier ma soeur, qui a amené ma petite maman, avec sa chaise roulante jusqu’au marché. Les voilà toutes les deux, sûrement en train de manger un pain à l’ail… à ce qu’il me semble.

Et Angélique bien sûr, qui a tenu mon stand hier, afin que je puisse me reposer.

Ensuite, autre merci important, celles et ceux qui ont lu mon article et m’ont fait des commentaires.

 

A ce propos, il y a un contraste étonnant entre le peu de commentaires que je reçois et l’enthousiasme des gens, quand ils peuvent me parler de mon travail.

Quand j’écris je suis toute seule.

Personne n’est là pour me dire quoi que ce soit, en bien ou en mal.

Mes enfants, même adultes ne s’y sont jamais intéressé.

Parfois, j’arrive à leur arracher un *pas mal* pour une de mes photos », à condition qu’ils aient quelque chose à me demander, juste après .

Je rigole… mais c’est pas loin.

La période de Noël est spécialement éprouvante, pour beaucoup de monde.

Hommes et femmes, femmes et hommes, transgenres, hermaphrodites, et…

zut, je ne sais plus comment on appelle les gens qui refusent d’avoir un genre.

Si j’en parle, c’est parce que, lorsqu’on s’adresse aux autres, il me semble   important de dire à qui on parle justement.

Et comme on en apprends tout les jours, je vois dans le « Wiktionnaire » qu’on peut mentionner ces personnes , en disant « iel ».

Exemple :  iel n’avait pas faim. Iel lit un livre.. Iel était une fois

Bref.

Ca y est, j’ai perdu le fil….

Iel est 02h22 et je devrais aller me coucher.

Iel.. faut dire que ça m’a fait méditer, cette découverte grammaticale.

Après tout, j’ai toute la vie.

Mais c’est motivant de savoir faire quelque chose que les autres apprécient.

C’est peut-être ça, le secret pour ne pas trop déprimer à Noël .

Comme les pâtes de fruits….

Allez, je cours me brosser les dents et au dodo.

J’espère vous voir sur le marché de Noël.

i

Les guerrières

Les guerrières s’appellent Angélique, ou Céline.

Elles ont le coeur bien accroché, l’esprit honnête avec leur reflet dans le miroir.

Elles donnent sans se soucier de recevoir, et ne supportent pas l’injustice.

Quitte à se planter.

Mais se planter, fait aussi partie de la mission de la guerrière.

Sur le marché , je peux compter sur tout le monde.

Il y a les guerriers aussi, mort de fatigue, mais pas aveugle à la détresse d’une autre marchande qui dépéri à vue d’œil, tant l’épuisement la guette.

Les guerrière ont mal aux dents, mais n’ont pas les moyens d’aller chez le dentiste, se font couper l’électricité, parce que lutter contre la malhonnêteté d’un propriétaire est un combat trop inégal.

Elles connaissent les maux de la terre, elles connaissent les maux de l’âme, et résistent à l’envie d’y mettre un terme, pour s’occuper de leurs petits.

Petits , qui , devenus grands pourront toujours compter sur elle.

Les guerrières ont la vie dure, mais de la douceur dans la voix, et dans le regard.

Elles ont les bras chaleureux et savent qu’il n’y a pas meilleur benzine que ce pouvoir sacré et mystérieux qu’elles peuvent dispenser,

si elles le veulent.

Quand elles le veulent.

Sur le champs de bataille, elles feront barrière de leur corps pour protéger celle qui tombe.

Sans hésiter.

La guerrière parfois trouve une autre guerrière à aimer, et c’est beau de les voir

exister.

La guerrière est souvent seule, puisqu’elle fait peur, puisqu’elle ne sera jamais la petite chose fragile de personne.

L’amour de ses petits , ingrats parfois, passera toujours avant tout.

La guerrière dont je parle va me remplacer aujourd’hui.

Aller la voir aussi, elle connaît et apprécie mon travail, elle lui donne de la valeur par sa présence.

Cette guerrière là me lit, j’en profite pour la remercier pour tout ce qu’elle et sa compagne m’ont apporté aujourd’hui.

Surtout elle, ma c’est important de mentionner la compagne intelligente et généreuse, qui sait quel trésor elle a dans sa vie. Et vice-versa.

La guerrière m’a fait de beaux cadeaux, aujourd’hui, des cadeaux immatériels,

et justement pour ça inestimable.

La guerrière sait quels besoins sont les priorités.

Je lui suis profondément reconnaissante d’être ce quelle est.

D’amer mon travail, quand moi je doute.

Comme je suis reconnaissante envers celui qui m’a amené là, sur ce marché qui

est le microcosme de l’Univers.

 

Mon parrain Pierre, bienveillant envers les guerrières.

Dans cette tente, je suis la seule qui affronte sa journée sans remplacement, enfin, j’étais.

Puisqu’aujourd’hui, je vais pouvoir me reposer, sachant que les personnes citées plus haut vont prendre grand soin de ma place.

Et je reviendrai, plus forte que jamais.

Je me suis endormie, à peine rentrée.

Le vent froid de l’hiver, s’est mis à souffler,

emportant ma fatigue .

Une autre guerrière est venue me voir sur mon stand, poussée par ma soeur, qui nous a offert ce moment inoubliable.

C’est ma maman que j’aime plus que tout au monde.

Elle m’a appris  à être une maman à mon tour, je ne pouvais pas avoir meilleur exemple.

Les guerrières sont parmi nous, et si un jour l’apocalispse, les zombies ou autre catastrophe naturelle  ou pas saisit notre planête, alors une chose est sure : nous ferons plus que survivre.

Nous prendrons enfin la place qui nous reviens dans ce monde.

ceux qui ne savent pas se battre pourront compter sur nous pour le faire.

Nous avons l’habitude.

Notre lutte est quotidienne.

Mais voilà, c’est dans notre nature.

Plus fort que nous.

Les guerrières se reconnaissent d’un coup d’oeil.

C’est pour les guerrières aussi que je fait des photos ou la couleur éclate, ou la vie est sublimée.

J’en ai tellement parmi mes amies de ces guerrières, nous ferions une sacré troupe d’amazones!!

La guerrière connait la source, elle ne craint pas de la voir se tarrir,

au contraire :

elle est à la fois flux et spectatrice de ce flux, qui grandi quand elles le partagent

Les guerrières s’appellent Aurore, Jenni, Maud, Eliane, Danielle, Claudia, ou Tatiana.

Véronique, Paulette, Fabienne ou Francine.

Monica… Isabelle, Nathalie.

Michelle ou Sonia.

Fran et Aurélia.

Olga ou Bettina.

Odile aussi.

J’en oublie, bien sur.. comme chaque fois.

Et je m’en excuse.

Mon coeur lui sait très bie qui elles sont

Je suis si heureuse de les avoir dans ma vie.

Avec elles , humains et animaux peuvent dormir tranquille.

Le monde est bien gardé.

Voilà , je vais me recoucher,  je trouvais important d’écrire tout -4a.

C’est fait maintenant.

Je vais profiter de ces heures de nuit ou les catastrophes semblent en suspens.

Mes heures préférées.

Même si, j’avoue que celles passées au marché de Noël, me marqueront pour la vie.

Rétablissant ma confiance envers mes croyances.

Ma foi envers ce qui importe vraiment.

Merci pour ça.

Wouaw.. la tempête se lève au dehors, je pense à un guerrier solitaire, qui garde notre tente, toute la nuit.

J^’espère qu’il saura se protéger du froid.

Morte de Fatigue

encore deux trois trucs à faire, et j’adorerai plonger dans mon lit :).

Merci pour vos visites et vos achats <3.

Je suis morte de fatigue 🙂

Le rideau va se lever

sur le premier jour du marché.

Et ça commence , avec des tas d’heures d’affilées.

Et moi, je dois , d’urgence aller me coucher.

Parce que sinon je vais pas du tout me reposer.

Donc promis je vous racontrai tout, dès que je pourrai.

C’est parti pour le show !

Méditation sur le pétage de plomb.

En période de fête, de pleine lune, et,enfait, n’importe quand, nous sommes tous susceptible de pêter un plomb.

Quand on y pense, l’expression même  : « pêter un plomb » ou disjoncter, n’est pas très logique.

Quand un plomb saute.. il n’y a plus de courant… et plus rien ne fonctionne.

Du tout.

Quand ça arrive à un être humain, non seulement il continue de fonctionner,

pas vraiment bien on est d’accord, mais le plus souvent, avec une certaine violence.

Mais bon , voilà,  quand on dit « il a pêté un plomb », tout le monde sait de quoi on parle.

Par contre, on sait rarement pourquoi.

Pour la bonne raison… qu’il y a des tas de raisons.

Nous sommes tous différents , très, très différents même à ce niveau là.

C’est comme si on avait tous une sorte de bouton si secret, que personne,

même nous , ne saurions où il est.

Ni ce qui l’enclenche.

Bien sûr, y’a des exceptions.

Je dis ça,en pure observation…

Tiens, moi, par exemple… qu’est-ce qui me fait pêter les plombs ?

Quand est-ce que j’ai pêté les plombs pour la dernière fois ?

Chez moi, ça se passe en interne…

Tenez, un exemple, la semaine passée, j’étais chez Liddel, et sur le tapis roulant qui va aux caisses, une personne devant moi avait posé trois articles, mais n’étais pas à côté, ni même derrière.

Donc je suppose qu’elle a oublié un truc dans les rayons et qu’elle va revenir,

genre : avec une brique de lait.

Mais non, la voilà qui se pointe avec deux gros paniers remplis  à raz bord.

En fait, elle avait « réservé » sa place…

Je disais que chez moi, ça se passe en interne.

Mais je suis sure qu’un observateur  aurait vu mes yeux sortir de leurs orbites.

J’ai senti une rage monter,

décuplée par le sentiment d’irrespect ,

et de rien n^à foutre qui planait dans l’air…

Mais je me suis retenue.

Accrochée des deux mains sur le bord de la caisse,

je sentais la rage faire des aller et retour dans mon body …

J’ai rapidement évalué le temps perdu supplémentaire, voir le niveau de stress

et d’agressivité potentielle que je pourrais recevoir si j’intervenais.

Avec le temps, on devient plus sage.

J’essaie, de tout mon coeur, mon âme et mon corps, de ne pas m’énerver pour ce qui n’en vaut pas la peine.

Du coup, ce n’est pas forcéement un bon exemple…

Mais quand et pourquoi ais-je pêté un plomb la dernière fois ?

Là, je m’arrête un moment pour réfléchir et je me souviens qu’il m’est arrivé moi aussi d’avoir deux trois trucs dans les mains , de les poser sur le tapis et d’aller rechercher mes affaires, qui étaient plus loin dans le magasins… mes deux paniers remplis de commis.

Ouais.. très mauvais exemple décidément….

Je pête un petit plomb facilement , si on me pousse à bout.

Surtout si je suis fatiguée.

Dans ce cas là… je perds mes moyens.

Je ne veux pas retourner trop loin en arrière, parce que je ne suis pas toujours fière de mes réactions.

Mais voilà ce que j’en tire, grâce à mon exemple, qui au final,

n’est pas si mal :

Je sentais l’irrespect et le rienà foutre.

Mais ça, c’était MES films.

Parce que quand il m’arrive de faire pareil, avec mes commis, que la dame citée plus haut.. ce n’est en tout cas pas par manque de respect.

Donc,  conclusion , et là c’est pour de bon :

Je ne sais pas ce que pensent les autres,

et vice-versa.

 

 

25 ans

Mon fils chéri a 25 ans…

Déjà.

Le temps passe vite, mais il suffit que je jette un regard en arrière pour me rendre compte qu’il a été bien rempli, ce temps.

Bien et mal.

Que de souffrances inutiles.

Quand on est accusée à tort d’être responsable de l’état de son enfant.. ça laisse des traces.

Quand il a été diagnostiqué autiste, j’attendais un minimum de reconnaissance.

Un petit… « on s’est trompé ».

Un  moyen  » on est désolé »

En vérité, je crois que j’aurais mérité ça et bien plus  :

« on a fichu en l’air 5 ans de vos vies.. comment peut-on se faire pardonner ? »

Mais non.

Tout ce que j’ai eu  c’est : « Il faut aller de l’avant maintenant ».

Et moi j’essayais d’étouffer ma rage…

Je n’ai pas pu dormir normalement pendant des années.

Voilà pourquoi je n’aime pas regarder en arrière.

Je ne vois qu’un immense gâchi.

De la souffrance, de la peine.

Des erreurs par centaines…

Parfois, je me dis que c’est un miracle, que je sois toujours là, en bonne santé.

Après tout ce que j’ai traversé.

Après tout ce que Nous avons traversé.

Toute une génération désœuvrée, dont personne ne s’occupait vraiment.

Et pas d’internet pour répondre à nos questions.

Pour ceux qui ont eu la chance d’échapper au SIDA…

Je déteste les années 80, parce qu’elles ont brisés tant de jeunes qui avaient du potentiel.

Alors bien sûr, il y avait cette musique, si joyeuse, qu’on adore réécouter.

Quand je revois des films de cette époque, cette façon de parler aux femmes…

Ce machisme.. ces gags lourds…

Les femmes  sur les voitures au salon de l’auto…

Tout ça pour dire que je ne regrette pas le « bon vieux temps ».

Et forcément ,les conséquences de tout ça,  beaucoup d’entre nous ont fait des dépressions.

Mais même ça.. on n’osait pas le nommer par son nom…

Allons bon ! les jeunes ne font pas de dépressions !

Il était plus facile de dire que nous étions « instables ».

Je regarde un affreux documentaire sur Netflix.

The Keepers.

Je me dis qu’à côté, ma vie à été un long fleuve tranquille…

Mais ce n’est pas vrai.

On se rassure comme on peut, mais des prédateurs, malheureusement, il y en a partout…

La différence, c’est que , maintenant, on parle davantage.

Oui, je sais ,c’est pas très joyeux , tout ce que je dis.

Mais quand je vois mes enfants, mes beaux et grands enfants, et ma petite fille,

je suis tellement fière de ce qu’ils sont.

Intelligents, réfléchi.

Et beaux.

J’y suis forcément un peu pour quelque chose.

J’ai « fabriqué » deux êtres humains qui sont tout les deux des personnes appréciées et appréciables, aimées et aimables.

Quand à ma petite fille… c’est le grand amour que la vie m’a donné, quand je ne m’y attendais pas.

Voilà, je vais arriver au positif.

La Vie est étonnante.

On devrait lui faire plus confiance.

Savoir qu’il va se passer de bonne choses.

S’y attendre.

Je suis toujours la même personne.

Parfois je me rends compte que ma vieille souffrance est toute proche.

Je suis toujours la même, mais en plus forte.

Parfois même certaine de ces forces sont devenu des automatismes :

et je me surprends à être fière de moi aussi.

 

 

 

Ciao Guiseppe !

Quand je le croisais, dans les rue de Bienne, il avait toujours un sourire, une parole aimable, une information à partager, parce que tout l’intéressait.

Son sourire s’est éteint.

Ca me choque… encore un.

Après David, Sandra, Laurent… tous encore relativement jeunes.

Tellement différents aussi, mais chacun à sa façon contribuait à cette diversité qui fait de Bienne cette ville que j’aime tant.

Je pense à sa famille… je sais ce que c’est, ça vient de nous arriver.

Je vois qu’ils ont réagi pareil, un fête commémorative, au bord du lac.

Parce que c’est ainsi que nous célébrons nos disparus, quand nous le pouvons.

Ce lac, si beau, tranquille la plupart du temps, mais qui se déchaîne aussi parfois, est comme un refuge.

Je n’irais pas, parce que je travaille au marché, mais aussi parce que ce serait trop dur, je ne suis pas guérie encore de la disparition du père de mes enfants.

Voir d’autres enfants qui vivent la même chose que les miens serait trop d’émotions.

Mais je sais que Lili comprendra.

La vie est tellement injuste.

J’apprends que sa fille à subi une agression à la gare d’une violence inouïe.

La plus jeune de ses filles, qui est si choue, ça me dévaste d’apprendre que ça l’a conduit à l’hôpital et que l’agresseur était un homme de 35 ans.

Je cherche en vain la page Facebook de la police biennoise.

Je trouve que ce serait une bonne idée, d’être informé sur ce qui se passe réellement chez nous.

Qu’on puisse au moins prendre nos précautions.

A l’approche des fêtes, bien des gens ne supportent pas cette période de l’année et pêtent un plomb, comme on dit chez nous.

J’en sais quelque chose.

Il serait faux de croire que ça se passe ici plus qu’ailleurs, aujourd’hui plus que hier.

La violence a toujours existé, malheureusement… et elle peut s’abattre sur tout le monde.

Quand on a des enfants, c’est la chose que l’on redoute le plus.

Ces derniers temps j’étais tellement plongée dans mon travail que j’ignorais tout ça.

Je me souviens le bien que ça m’a fait d’être entourée , réconfortée, quand j’en ai eu besoin.

J’aimerais apporter du soutien  , à mon tour, mais j’ai peu de forces.

Mais les pensées aussi sont des actions.

Les pensées d’amour que nous avons les uns pour les autres, les gestes gentils, les attentions, c’est ce qui nous renforce.

Je pense à l’Esprit de Noël.

Heureusement il y a encore des gens pour qui, ça représente quelque chose.

C’est le moment ou on se consacre à ceux qu’on aime.

Quoi de plus important ?

Bien sûr, on doit le faire toute l’année, mais là, il y a une fête pour ça.

Avec des traditions différentes dans chaque famille.

Avec des décorations qui rendent nos rues toutes illuminées, et ce sapin géant, sur la place centrale, qui sera sans doute, magnifique.

L’Esprit de Noël ,ne veut pas dire oublier le mal.

Au contraire, si on se souvient bien, dans l’histoire même de Noël, il y avait le mal, puisque l’histoire raconte la fuite de Marie et Joseph, qui se réfugient dans une crèche, au mileu des bergers et des moutons, pour éviter que le petit Jésus soit tués, comme les autres enfants mâles .

Puisque les soldats avaient pour ordre de la faire… afin de faire taire le prophète annoncé.

C’est la légende, schématisée, hein, désolée, je veux aller à l’essentiel, on y croit ou pas, ce n’est pas mon propos.

Ce que je veux dire, c’est le message que ça nous donne :

S’entourer de chaleur humaine, avec nos plus petits au milieu, les gâter de cadeaux qui leur feront plaisir.

Et fêter avec nos familles et nos proches ce bonheur d’être vivants, entourés d’amour.

Et comme je ne pers pas la boule ( très mauvais jeux de mot, mais l’humour aussi ça aide)  je vais me remettre au travail, pour contribuer à ma façon à tout ça.

Au marché de Noël qui commence bientôt.

Samedi, nous ne serons sûrement pas à la place habituelle, parce que la cabane des bûcherons commence sa construction.

Je vous dirai o’u on est quand je le saurai.

D’ici là, restons proches, restons solidaires, restons affectueux les uns avec les autres, le plus possible, c’est notre meilleure façon de combattre cette violence.

La violence ne vient pas d’ailleurs, elle est en chacun de nous.

Je crois qu’elle s’alimente de rancunes, de non-dits, d’idées fausses sur les autres, d’incompréhension, d’intolérance, de reste de passé non-résolu, de vieux traumatismes, de projections…que sais-je ?

On la détecte parfois, si on est observateur, à des visages qui se crispent sans raison apparente. des regards haineux qui semblent sorti de nulle part.

Comme si elle se baladait à l’intérieur.

Reconnaître qu’elle existe en chacun, apprendre comment le repérer, la distinguer, la calmer serait très utile.

Elle prends tellement de forme… elle grossit si vite.

Il y a beaucoup à dire , à faire aussi..

Son point commun avec l’amour c’est qu’elle aussi grandit quand on la partage.

Alors que faut-il en faire ? trouver des exutoires… qui ne font de mal à personne.

Taper dans un sac fait pour ça, si on veut taper, aller gueuler un bon coup là ou on dérange personne… ce genre de choses.

On sait que les calmants ne font que l’endormir, elle ne disparaît pas comme ça… et continue de s’alimenter , même assoupie.

La violence, c’est une sorte de dragon qui vivrait en nous, et qui peut faire beaucoup de dégâts.

Dans notre grande imperfection, nos manques divers…

Tout ce que nous avons de bon a son contraire, c’est ainsi que va le monde.

Pas de haut sans le bas, pas de pile sans la face, et pas de tendresse sans violence.

On devrait , dès l’école instruire les enfants sur le sujet, faire des exercices de situation, pour qu’ils apprennent à gérer.

Je pourrais méditer là-dessus tout l’après-midi, mais j’ai du boulot.

Je vous souhaite d’aller le mieux possible.

La première personne avec qui on devrait être gentil et tolérant, c’est soi-même.

Donc je vais me faire un bon ptit truc à manger pour me donner des forces.

Je vous embrasse bien fort.

 

 

 

tellement heureuse

Je regarde Euphoria, nouvelle série américaine sur la TSR. la RTS ? .. ouais, suisse ,quoi !

 

Je me dis que si c’est ça, la jeunesse américaine… c’est triste.

C’est probablement pire.

Mais passons.

J’ai faim, c’est l’heure de ma grenade.

C’est la saison et Aldi en propose de magnifiques, à 0.90 ct pièces…

Il faudrait le dire à la Coop qui en propose des mois bonnes 3 francs.. oui 3francs plus cher.

C’est scandaleux.

Si la Coop se distinguait par quelque chose, je cherche encore quoi, on comprendrais…

Mais là, rien, absolument rien qui justifie ces 2francs.

C’est énorme quand on y pense.

Si Aldi peut se permettre de faire les grenades à 90 centimes c’est qu’ils doivent les payer moins cher, disons 50 centime pièce, ce qui fait déjà 45 % de bénéfice.

Alors la Coop , qui paye sûrement pareil, se fait  genre 245 % de bénéfice!!!

Enfin d’après mes calculs, et on le sait, je ne suis pas une bête en calcul…

Mais voilà… je trouve ça très injuste.

En tout cas, la grenade, c’est THE fuit de saison, à manger sans modération, tellement c’est bon.

Et ce qui me rends si heureuse, c’est que j’ai de plus en plus de travail.

Ca paye, en reconnaissance surtout.

Parce que , question argent, va encore falloir que j’investisse, pour le marché de Noël.

De quoi illuminer mon stand, de quoi payer mon stand, de quoi  acheter le matériel nécessaire pour mes commandes.

Les gens qui ont une petite entreprise le savent bien.

Au début, on doit réinvestir.

En être là, c’est déjà formidable.

Je sais bien à qui je le dois.

Je suis heureuse.

Je vois que mes efforts sont récompensés.

Je suis hyper-motivée.

 

 

The Moment

C’est formidable, tout ce travail acharné qui porte enfin ses fruits.

Sous la belle photo de Katia, avec son splendide collier, les likes et commentaires élogieux se succèdent.

Bien sûr, c’est à elle qu’ils s’adressent.

A sa belle coupe de cheveux courte et naturelle.

son maquillage soigneux.

Mais ce collier qui occupe l’espace entre sa tête et le reste de son corps,

à sa petite importance aussi.

La pierre bleue semble sublimée, et j’en arriverais à croire qu’elle à vraiment du pouvoir.

Mais en fait, c’est l’inverse.

C’est Katia qui lui en donne, qui mets le tout en valeur, par son sourire son expression de femme .

A la fois respectable dans le meilleur sens du terme et respectueuse.

Je ne connais rien de ses combats, pourtant, je sens que nous en avons en commun.

Comme moi, mère et grand-maman, elle sait ce que c’est de faire passer les autres avant elle.

Cependant, il faut un temps pour elle aussi.

La Katia que j’ai rencontré , il y a quelques années et celle que je vois aujourd’hui, n’est plus la même.

Elle s’est affirmé, et quelque chose me dit que c’est un chemin qui la mènera encore plus haut.

Katia est une femme inspirante.

Quand je pense à elle, les modèles se créent tout seul.

Mélanges de cultures, mélanges d’humble perles et de pierres plus précieuses,

Quand une femme s’affirme, quand elle prends sa place, se met en valeur pour assurer son identité, dans ce monde, alors, les regards se tournent vers elle, et l’énergie circule.

Mes héroïnes, mes modèles, ce sont des femmes comme elles.

Je suis très fière de la connaître et d’avoir apporté ma petite contribution à son éclat d’aujourd’hui.

Bravo et merci Katia !

Comme un cheval…

… qui sent son écurie…

je sens le marché de Noël arriver à grands pas.

Avec sa grande tente blanche.

Mes pieds gelés.

A propos de pieds gelés, j’ai la solution.

Ce qui me fait le plus de bien :

les semelles chauffantes.

Pour 5frs et quelques.. j’ai chaud pendant 8h.

Ca fonctionne immédiatement, en plus.

Je les trouve chez Dosenbach.

Les vendeuses sont extrêmement gentilles et sympathiques,

Elles me reconnaissent maintenant, puisque je viens tout les samedis pour acheter la même chose.

Je mettrai aussi un carton bien épais, vers ma place, histoire d’isoler le coin ou je stationnerai.

Je suis bien mieux préparée que l’année passée.

mais je dois encore faire plein plein plein de choses, histoire d’être parée à 100 %.

J’ai plein de choses à vous raconter, mais voilà, là, il faut que je bosse.

Encore et encore.

Je ne veux pas produire à la chaîne, absolument pas.

Je veux me donner de la peine pour vous faire de jolies choses, que vous mettrez en valeur,

avec vos poignets et vos cous.

Pour la première fois, je vais calculer le temps qu’il me faut pour faire un bracelet,

un peu compliqué.

Ceux avec des perles minuscules, ou tellement brillantes qu’on ne trouve pas le trous.

Et j’ai reçu de fabuleuses nouvelles perles japonaises.. vous m’en direz des nouvelles!

 

Bon, faut que je bosse!

Je vous embrasse bien fort,