J’écrirais bien un petit article, mais j’ai marché demain .
De 9h à 17h
Début rue Dufour.
A côté du stand de Pierre.
Je me réjouie .
Je vous raconterai en rentrant.
J’écrirais bien un petit article, mais j’ai marché demain .
De 9h à 17h
Début rue Dufour.
A côté du stand de Pierre.
Je me réjouie .
Je vous raconterai en rentrant.
Quelle drôle d’expression…
Avec le mouvement qui va avec.
Pour nous porter chance, on croise les doigts, on touche du bois, on ditm….
Mais on est pas superstitieux, hein ?
Ni raciste d’ailleurs.
J’ai été , par hasard sur le site d’infrarouge et , très choquée par les réflexions qui défilaient pendant l’émission sur le grand déboulonnage.
Un exemple, juste après qu’une jeune femme expliquait sa peur de traverser la place Pury dominée par une statue d’esclavagiste.. une personne écrivait : je ne savais pas que j’étais en danger quand je traverse la place -Pury…
Je doute fortement que cette personne aie une couleur de peau autre que rosâtre tirant sur le blanc.
Comme moi d’ailleurs. Sauf que je suis plutôt beige,
Comment peut-on se rendre compte de ce que c’est d’avoir une autre couleur de peau que la sienne et de subir le racisme ?
Quand j’étais en Afrique, ça m’est arrivé à certain moment, de me sentir jugée à cause de ma couleur.
Ca fait bizarre, on n’est pas habitué.
Mais bon, rien de comparable avec ce qui secoue le monde aujourd’hui.
Alors, bien sûr qu’il faut revisiter l’histoire, corriger les erreurs du passé.
Etre juste.
L’esclavagisme, la traite des êtres humains, l’exclusion , le rejet, ben sûr que c’est intolérable à notre époque. En fait, c’est intolérable tout court.
Mais voilà, si je dois prendre position , alors, voilà la mienne.
Les esclavagistes ne méritent pas de statue.
Est-ce que je vais retirer mon poster d’Autant en emporte le vent de mon mur ?
Alors que je l’ai mis à cause de ces belles couleurs ?
Faut pas exagérer quand même.
Et puis, c’est le premier film ou l’Oscar du meilleur second rôle à été attribué à une actrice noire, Hattie Mac Daniel.
Dans la série Hollywood, que j’ai adoré, elle est représentée, et on explique bien comme ce n’était déjà pas facile à cette époque, que l’on soit actrice ou scénariste d’ailleurs.
C’est injuste , profondément injuste. de juger quelqu’un sur sa couleur de peau.
Ca n’a aucun sens.
On n’est pas meilleur ni pire.
la bonté, comme la connerie d’ailleurs a toute s les couleurs.
Je n’aime pas davantage mes copines parce qu’elle s sont bleu foncé ou bleu clair….
Mais oui je sais, mes copines ne sont pas bleues, mais c’est une image.
A cause du comportement de certains, c’est toute un groupe qui est touché.
Vous vous réveillez ?
Moi je n’ai pas dormi.
j’ai passé ma journée à travailler sur mes photos, et ma nuit à mes bijoux.
En même temps, je pensais que si je travaillais dans quelque chose qui me rapporterait, alors, je nvois pas comment je pourrais faire pour continuer tout ça.
Vous voyez cette photo , là, par exemple.
D’abord, il faut sortir et faire des photos, en réfléchissant à ce qu’on veut,
ou pas,
et pas.
Ensuite, il faut la transvaser sur mon ordinateur, etla transformer la moindre pour lui donner du style.
Ensuite la poster sur internet pour en faire profiter le monde.
Pour que les gens se disent que c’est beau chez nous, que nos oiseaux aussi sont beaux et qu’il faut en prendre soin.
Pour que ça rapporte un peu, j’en fait des cartes.
Je sais qu’un jour tout ce travail portera ses fruits.
C’est pour ça que je persévère.
Je suis en train de trouver ma voie.
Le plaisir des gens qui m’achêtent des cartes et ceux qui les reçoivent est mon salaire le plus précieux.
Pareil pour mes bijoux.
J’ai adoré faire le marché des artisans.
C’était top de chez top.
J’aime être dehors et rencontrer des gens, et quand ils passent un de mes bracelets à leur poignet pour l’adopter ou un collier à leur cou, ça me fait un bien fou.
Je sais qu’il faut de la patience pour se faire connaître, pour ça, je vis un peu au jour le jour , et parfois un ange descends du ciel pour m’aider à tenir le coup.
Donc je vais bien.
Je sens à nouveau ce bonheur de vivre qui m’envahis par vague.
Ce bonheur d’avoir une famille, des amis et des animaux.
Je le sens comme ça, tout é coup, quand je suis seule, et que je ne fais rien de spécial..
je me lève de ma chaise pour aller à la cuisine par exemple …
et je suis subitement ultra-heureuse d’être en vie.
Même si parfois, les êtres humains se font des films et compliquent ce qui pourrait être simple.
Je veux me concentrer sur ce qui va bien, sur ce qui est possible.
Nous avons tous des difficultés.
Surtout avecce virus qui a chnagé tant de choses.
Les entreprises qui ferment, les gnes qui perdent leur travail, qui pour la première fois depuis longtemps , ou depuis toujours, ne savent pas de quoi demain sera fait.
Ce n’est pas bon de s’habituer à ça.
Pourquoi ?
Parce que lorsqu’on vit dans la crainte perpétuelle du mal, même si on le gère plus ou moins bien, on oublie ce qui estjuste.
Ce qui est juste, c’est ce bonheur d’être en vie dont je parlais plus haut.
Je n’y arrive pas toujours, mais j’essaie de plus en plus de comprendre les autres.
D’abord, je m’énerve, mais ensuite, au lieu de prendre des grandes décision et de faire le vide autour de moi, comme je faisais il y a quelques années.
Maintenant, je laisse déjà retomber la pression, et je ne demande jamais aux autres de se justifier.
Du coup, je les comprends mieux.
Je sais que les apparences sont trompeuses, et qu’il faut spécialement se souvenir que rien ne vaut une discussion face à face.
Tant que les intentions sont justes…..
Mais personne n’a le droit de nous réclamer des comptes sur la façon dont on vit notre vie.
On a tellement à partager, à s’apprendre.
Quand j’ai fait le marché, j’ai rentré une charmante thérapeute.
En fait , c’est elle qui me l’a appris, mais j’en ai eu l’intuition inconsciente.
Plus que ça, je l’ai vu avec des chevaux.
Et là , elle me dit qu’elle en a la phobie et que c’est son défi pour l’avenir…
J’ai souvent des sortes de flash, comme ça sur les gens.
Je ne crois pas avoir des « pouvoir » spéciaux.
Mais plut^to que nous sommes tous reliés.
A tout.
Et je trouve ça passionnant.
C’est dommage par contre, que les gens n’écoutent pas mieux les autres.
On devrait être attentif à laisser de l’espace aux autres, à ne pas leur couper la parole.
A être conscient de ce qu’on provoque. A ce qu’on dégage.
A être juste.
A ne pas se laisser emporter par des peurs irrationnelles.
Et surtout, à ralentir,
à baisser la pression.
Un sourire, c’est si bon.
qiand on croise les gens,
Un bonjour pour l’accompagner c’est encore mieux.
Bonjour…
Bon- jour.
En même temps qu’on se salue on se dit bon jour, mais on oublie le sens.
En parlant d’oublier.
Ma journée au marché avait débuté comme ça :
je devais prendre mon stender à roulette, assez grand et encombrat.
Voilà que je passe devant chez Lidl.
Les employés font la pause.
Quqnd soudain, l’un d’eux que je ne connais pas se détache du groupe et se propose de m’aider à faire le trajet jusqu’à la place centrale.
Un jeune, avec des locks, si ma mémoire est bonne.
Comme ça, par pure gentillesse gratuite.
Il s’empare de mon grand stender à carte et le pousse sur tout le trajet, pour que je n’aie plus que les grandes cartes à porter dans leur petite caisse.
N’est-ce pas adorable ?
N’est-ce pas la preuve évidente qu’on peut donner du bonheur aux autres facilement si on le veut vraiment ?
Ca m’a épargné une fatigue matinale, dont je me suis bien passée.
Mais surtout, ça à illuminé ce début de matinée.
C’est peut-être ce qui m’a aidé par la suite à ne pas me laisser abattre par l’usurpatrice pseudo-artisane et vraie opportuniste malhonnête en face de moi.
Essayer de la comprendre… j’ai encore du chemin à faire…
C’est aussi à ça que sert la vie.
A mon avis.
Bonjour !!
Ce marché des artisans, je l’attendais avec impatience.
Le premier, l’année passé avec Claudia était une belle réussite et m’avait motivé à remettre ça et à me lancer toute seule.
Déjà se retrouver parmi les vrais de vrais, les sculpteurs de pierre, les souffleurs de verre , je vois ça comme une belle progression.
Premier défi,avoir assez de stock.
J’ai donc travaillé pour ça, et c’était ok.
Sauf que je me suis encore couchée trop tard.. et qu’il fallait me lever plus tôt que d’habitude.
Mais ça aussi c’est allé.
Donc tout roulait.
Et voilà que se présente la première vraie épreuve qui à faillit, qui aurait pu me faire pêter un plombs, si je n’avais pas aqui , au fil du temps, une certaine expérience…
En face de moi, un autre stand de bijoux.
Bon déjà ça.. la concurrence.. j’aime pas trop, mais on a chacun son style.
Sauf que la concurrence en question, avec son joli chapeau de paille, ne me calcule pas.
Je dis ça parce que , quand je me suis présentée, elle m’a simplement ignorée.
J’ai tout de suite compris pourquoi en voyant ses prix.. 5 frs 10 frs … pour des boucles d’oreilles et autres colliers …
Comment c’est possible? Quand on les achète en gros.. et qu’elle valent un francs pièce sur un site chinois.
Donc, une fausse artisane, qui a réussi à duper la police des marchés en présentant un modèle qui avait l’air fait main.
De la concurrence déloyale… et les gens s’y laissent prendre aussi… et vu la qualité des matériaux.. bonjour les allergies…
Les vrais artisans passent des heures sur leurs modèles, et sont obligés de faire des prix qui ne pourront pas payer leurs vrais efforts.
Pour les autres, il y a assez de foires de braderies, et même le marché hebdomadaire.
Mais là, je ne l’ai jamais vu, elle préfère se faire passer pour une artisane et rafler la mise
Je me retiens.. mais je la signale quand même au moment de payer ma place.
Celle du marché des artisans est pratiquement le double de ma place habituelle. Je trouve que ça mérite un peu de vigilance, non ?
Attirés par les prix bas, je vois les gens s’agglutiner autour de son stand…
Je prends sur moi, je prends sur moi…
Je dois me faire hyper-vite fait une philosophie, sinon je vais gâcher ma journée et ne rien vendre.
Le marché c’est avant tout, une affaire de vibration.
Si , si.
Si vous êtes mal, si vous tirez la gueule, si vous n’avez rien à apporter de positif, ça se sent, ça se voit et ça fait tout sauf attirer les clients.
Je me dis donc, que cette malhonnête là, avec ses m….. à 2francs, elle va devoir en vendre un paquet pour faire du chiffre.
Ca relativise un peu.
Mais l’argent n’est pas ma motivation principale.
Ce que je veux, c’est partager mon travail avec ceux qui l’apprécient.
Donc, je pense que pour l’équilibre de toutes choses, il faut un peu de la chose inverse.
Un peu de sel dans la pâtisserie.
Un peu de Yin dans le Yang..
Pourquoi faut-il que ce soit en face de mon stand ?
Je décide de me concentrer sur le mien et sur ce que j’ai à apporter, et tant pis pour ceux qui ne font pas la différence .
Et ça vient.
Une charmante jeune fille et son papa, qui admirent mes cartes et m’en prennent 5 d’un coup avec un tas de compliments en plus.
Je revis.
Passe mon Eliane, qui vient chercher sa commande spéciale.
Eliane qui est la bonté personnifiée. qui s’occupe même de me nourrir.
Je suis d’attaque.
Je me sens bien, j’ai le sourire et du coup, ça marche.
Arrive une dame aux vêtements violets en blanc.
Elle triture un collier , me demande le prix.. je lui dit.
Et elle voit celui d’à côté.
Une pièce, j’allais dire spéciele mais ils sont tous spéciaux, forcément, mes bijoux, puisque ,contrairement au stand d’en face, il n’y en a pas deux pareil.
Et là, c’est le coup de foudre.
L ‘évidence.
Dès qu’elle le met, quelque chose de quasi magique se passe.
Ce collier là, ne pouvait être que pour une seule femme au monde.
Et c’était elle.
Il lui va à merveille.
Avec sa tenue, avec ce qu’elle dégage, il l’a rends encore plus belle.
C’est un collier avec des grosses perles, celles qui contiennent des particules d’or dans la couche colorée.
Au soleil, il devient merveilleux.
Et justement il fait beau.
Un peu plus tard, elle repasse devant mon stand, et de loin, elle me regarde , en touchant son collier, avec un air de dire : c’est le mien, et il est parfait pour moi.
Je suis aux anges.
Arrive une autre dame, qui me demande si j’ai des trisquels.
Et il se trouve que oui, j’en ai un.
Je propose de le mettre sur un de mes nouveaux colliers en forme d’attrape rêve.
Et là encre, magie !!!
Il s’accorde parfaitement.
A deux heures et demie, le rêve prends fin.
On le savait , mais c’est confirmé, l’orage arrive, voir même la tempête.
Sur le stand d’en face, les supports en cartons volent.
Chez moi rien ne bouge.
Mais j’ai peur quand même.
Comment je vais faire pour rapporter mes cartes , le stender qui va avec?
Le ciel m’envoie mes deux T. Tatiana et Thierry, qui assurent le rapatriement du tout chez Rahel.
Gros soulagement.
Je range et le timing sera parfait.
J’aurai encore le temps de rentrer chez moi avant que l’orage n’éclate.
Voilà pourquoi c’était une belle journée.
J’ai fait la connaissance de la marchande australienne à côté de moi et d’un père et sa fille qui vende des pierres sculptés d’Hauterive.
J’ai rarement été aussi fatiguée.
Ou plutôt. ca fait longtemps…
Mais j’ai passé une superbe journée.
Maintenant je me réjouie de retrouver mon marché du samedi.
Et j’aimerais passer un appel.
Si vous aussi vous voulez vous lancer, sachez qu’il y a de place encore.
C’est une affaire de pérsévérance, mais c’est aussi très gratifiant à tout un tas de nivaux, de faire le marché.
Il suffit de s’annoncer auprès de la police des marchés.
Et de choisr ses dates.
Le stand sera monté ,et ça ne coute, le samedi que 28 francs pour en disposer.
Alors, qu’est-ce que vous attendez ?
Plus on sera et plus ça attirera de monde.
Le marché du samedi n’est pas réservé aux artisans.
Si votre marchandise est jugée recevable par la police des marchés, alors vous avez droit à la place.
Et on vous accueillera chaleureusement.
Samedi prochain je ne serai pas à ma place habituelle au marché.
Non,non.
Pour la bonne raison que je participe, fièrement disons-le, au marché des artisans.
Du côté de Manor et du restaurant avec la grande Terrasse sur la place Centrale.
Je me réjouie beaucoup.
Ce soir, après ma promenade rituelle au bord de la Thièle, je me sens pleine de joie et d’espoir.
La vie me tends les bras, encore, et m’entoure de son amour , quand j’arrive
encore à avoir confiance en elle.
C’est presque un miracle qui se reproduit à chaque fois que je perds patience,
devant les aléas de l’existence qui frappe mon entourage et me mine jusqu’aux tréfonds de mon estomac.
Réduisant mes entrailles en un gros tas de noeuds douloureux.
Dans ces moments là, je sais , maintenant, qu’il faut reprendre pied,
ou plutôt qu’il est possible de reprendre pied, avec un mot :
confiance.
Plus qu’un mot , une philosophie que je me suis créé à force de cycles de misères et de traversée du déserts.
Ce n’esst pas facile, parce que c’est au moment ou tout semble perdu, où je n’en peux plus au point d’avoir envie d’abandonner que je dois m’accrocher
à cette conviction que la confiance me sauvera cette fois encore.
Comme une amie fidèle.
Confiance, ça ne veut pas dire que le destin a fini de s’acharner.
Non, pour ça, je lui fait confiance, son imagination est sans limite.
Confiance, ça signifie que je peux passer les épreuves.
Que je ne suis pas seule.
Qu’il existe des personnes exceptionnelles qui ne veulent pas que je sombre et qui me tendent la main.
La main et le coeur.
L’épaule, l’oreille … tout ce qu’un être humain à dans sa panoplie d’humanité.
alors tant pis pour les autres.
Ils ne sont pas si nombreux et n’ont que la puissance qu’on leur donne.
Ceux qui me donnent de la force, n’ont besoin de personne pour être merveilleux.
Je les aime profondément.
La nature aussi me donne de la force.
Ce soir, la rivière, avec ses ombres d’arbres qui s’y reflètent, avait des airs de dimension parallèle.
D’autre monde inversé, dans le quel on pourrait se perdre.
Des airs de conte de fées.
J’ai fait du thé, avec la menthe de ma terrasse.
J’ai au moins 4 pots qui contiennent tous une menthe différente.
Il y en a à grandes feuilles verte sombre, et une autre à toutes petites têtes, vert clair, c’est la meilleure.
Celle qui embaume et donne du goût.
J’y rajoute une branchette de thym et je mets le tout dans un pingouin.
Un de ces distributeur à deux litres, qui à la forme d’un pingouin et que ma mère appelle comme ça.
En parlant de ma mère, je l’ai vue, à l’hôpital et ça va mieux.
J’ai été frappée par la jeunesse des infirmières et aides soignantes.
On pourrait se poser deux questions : où sont les veilles infirmières d’antan ?
Comme je ne le sais pas, je passe à la deuxième qui est plus une reflexion :
ça fait plaisr qu’il y aie tant de jeune qui ont encore envie de faire ce dur métier.
Ma mère ne taris pas d’loges sur leur gentillesse et compétences.
C’est bon de la savoir en sécurité et de voir qu’elle va mieux.
Sa voisine, une dame charmante dont je savais tout après deux minutes dans la chambre, parc qu’à côté d’elle Bla-bla girl à des airs de muette.
En parlant de Bla-bla girl ,elle à changé de nom du coup .
Perfection, c’es t son nouveau prénom qui rime avec notre nom de famille.
Elle s’amuse beaucoup avec cette nouvelle appellation pas si contrôlée.
Elle fabrque des petits marques pages pour les vendre au marché.
Non seulement ils sont ravissants, mais aussi très pratique.
Et elle va loin, elle à fait un bébé marque page avec ses accessoires.
Je lui ai fait remarquer que les marques pages étaient plutôt destinés aux adultes.
Et elle m’a répondu que justement c’était le marque-page qui était un enfant…
Alors si vous avez envie d’en adopter un, elle les vendra pour 50 cts sur mon stand.
Elle apprends le processus de vente, en même temps.
Puisque tout est occasion d’apprendre, dans la vie.
Elle à perdu une autre dent, et cette fois-ci, je n’ai pas oublié de faire la petite souris.
C’était une belle journée.
Pleine d’espoir.
Je crois que celui qui à dit que l’espoir est la consolation des imbéciles en est un lui -même.
Puique l’espoir fait vivre,
alors vive l’espoir !
Nous ne sommes plus tout-à-fait les mêmes..
Comme si nous nous étions mariés de force avec ce virus.
A ‘ancienne, sans avoir le choix.
Pour le meilleur et pour le pire.
Et, comme dans un mariage, nous avons voulu connaître celui avec qui nous devons vivre à présent.
Et nous en avons entendu et lu, et vu des choses.
Plus on en entendait, on en lisait et on en voyait, et moins on en savait.
Toujours comme dans un mariage, nous avons vu les mauvais côtés,
et nous avons vu les bons. aussi.
Je pense à la Nature,
bien sûr.
Nous avons fait attention les uns aux autres, ne serait-ce que pour vérifier que nous ne sommes pas trop près…
Des gestes simples, comme se serrer dans les bras, sont soudain devenu
un luxe.
Finalement, il semblerait qu’on s’en soit bien sorti.
Mais il suffit d’une toux pour que la peur ressurgisse.
On s’adapte pourtant.. on s’adapte à tout.
C’est notre particularité d’être humain, cette faculté d »adaptation
Ma première journée entière au marché fut magnifique.
Ou presque…
Est-ce que c’est la vie qui veut ça, ou est-ce je dois en ce moment être éprouvée spécialement?
Le début je journée fut troublé par la nouvelle : ma mère est tombé, encore une fois, et dirigé vers l’hôpital.
Ce qui me permets de constater encore une fois comme le personnel soignant de chez nous est aimable et compétent.
Il semblerait que ça aille de soi, mais je sais bien que dans de nombreux endroits, ce n’est pas forcéement le cas.
Ca aide, moralement, pour la famille aussi de savoir qu’elle est entre de bonnes mains.
Ma soeur s’est occupé de l’accompagner, aux urgences, ce qui m’a bien soulagée aussi, et de me donner des nouvelles au fur et à mesure qu’elle en avait.
Apparement ,ça n’a pas l’air trop grave.
Mais j’aimerais bien que ça s’arrête.
En tre mon fils,mon chien et ma mère…
Alors je peux être heureuse, moi , ça va.
Le marché s’est très bien passé.
Bonne ambiance, beau temps, visites charmantes.
aussi ça aide !
Merci Eliane, merci Danielle, merci Ursula, et mes autres charmantes visiteuses et visiteurs,
Merci Donato d’apprécier mon travail et de me le dire.
Merci Sophie et Angélique, merci Pierre, merci mes nouvelles voisines africaines toujours joyeuses et souriantes.
Meri Rahel de t’occuper de mon stender.
Merci ma Tatiana, passé le jour d’avant, avec un bon gâteau. merci Maud d’être à l’écoute quand il le faut.
Je ne fais pas encore fortune, mais je progresse, gentiment.
Je suis morte, je vais me coucher.
En restant positive.
Parce que ça aide.
Aujourd’hui, en passant, j’ai fait un petit coucou à ma copine Doris.
Doris, l’année passée ,elle s’est retrouvé coincée entre deux stands, et la tempête.
Bilan, une main et un bout de bras salement amoché,
Les lunettes , solides, heureusement, ont giclé à plusieurs mètres, tant le choc était violent,
C’est dire, si ily en à une qui sait à quoi on a échappé samedi, cêst bien elle.
On à parlé e ça, mais aussi du confinement.
Bien sûr, c’est The sujet.
J’ai pris conscience, que mine de rien, ça nous à tous secoué moralement, et le moral c’est bien connu , influe sur le physique.
En bref, les émotions s’installe, qu’on le veuille ou non et prennent de la place.
Donc, je me suis rendue compte d’un truc, grâce à notre conversation que je n’étais pas la seule à sentir ça.
Parler ensemble ,se dire ce qu’on pense en vrai.
Maintenant qu’on peut se revoir, se reparler, on ne va pas se sortir des banalités.
On se dit des choses simples, mais vraies, et ça fait du bien.
Mon voisin tout tatoué et tatoueur, d’ailleurs, m’a parlé de sa passion pour les oiseaux.
Du coup on a parlé canards,
Je vous souhaite une toute belle journée
Je ne sais pas comment vous me voyez,
(déjà si vous vous y avez pensé).
Mais à la base je suis comme ça :
Timide, angoissée et pleine de complexes divers et variés.
Vous n’imaginez pas la somme de travail que ce fut, pour en arriver là.
Là ?
Une femme adulte qui a élevé deux enfants toute seule, dont un plutôt particulier, contre vents et marrées.
Qui s’occupe aussi souvent de sa petite fille.
Qui parallèlement présente ses productions artistiques s sur internet et au marché.
Qui raconte sa vie dans son blog.
Qui s’est relevée après chaque épreuve plus forte et courageuse… ?
Ouais…
Je remarque, qu’après une épreuve justement, il faut un temps pour que je retrouve un semblant d’assurance…
Même simplement sortir…
Franchir la porte…
Aller dans un monde qui a priori ne me veut pas de mal, au contraire.
J’ai des amis formidables.
Franchement , je ne les échangerais contre rien au monde.
Cette petite brochette de fidélité concentrée qui m’apaise et me renforce, je me demande encore à quoi je la dois…
Donc voyez, je suis là, sur mon canapé, pas tremblante, mais presque.
Quand il faut y aller…
Ou ça ?
A l’abattoir ?
Non juste
à la coop , faire mes commis.
Il y a quand même quelque chose de pas très logique, entre l’assurance absolue que j’ai à présent d’être une véritable artiste talentueuse, et cette peur irraisonnée…
Dans la vie.. on devrait éviter de se faire des films.
A propos de ce que les gens ressentent en particulier.
La plupart du temps ce ne sont pas eux qui nous jugent,
mais bien nous qui nous jugeons à travers eux.
C’est pratique.. tout est de leur faute.. et hop, on se dédouane et on néglige le problème.
Ce n’est pas comme ça qu’on avance en tout cas.
Donc, j’applique mes belles théories à mon cas, je respire un cou et j’assume.
Ce qui importe avant tout , et ça, c’est ce que j’ai découvert de plus important ces dernières années, voir tout au long de ma vie ;
Ce qui importe ce n’est pas d’être une bonne ou une mauvaise personne.
Non, pas du tout, absolument pas, déjà, c’est quasi impossible.
Tant les critères différent, d’une personne à l’autre, d’une culture à l’autre, d’une époque etc…
Non, ce qui importe, je vais vous le dire :
-C’est pas trop tôt !!!
J’y viens :
La seule et unique chose qui importe , c’est d’être
une personne juste.
Pas forcément dans le sens » correcte », même si il vaut mieux.
Mais plutôt dans le sens juste par rapport à elle-même.
Qui ne cherche pas à être une autre , pour faire plaisir à celui-ci ou celle-là.
Qui est ce qu’elle est avec ses qualités ses défauts, ses particularités.
Au-delà des apparences.
Une personne en adéquations avec ses envies, ses pensées, sa personnalité profonde.
Encore faut-il savoir qui on est..
Ok, mais c’est plus facile, d’apprendre à se connaître, si on le fait sans ce foutu jugement à la c…
Je le dis comme ça, parce qu’il me pourri la vie ce jugement.
Mais depuis que j’ai compris qu’il venait de moi, toujours .. même quand il est prononcé par un autre : si je lui accorde de l’importance alors c’est comme si il venait de moi.
Un jugement n’a d’effet que si vous le laissez faire…
Ca ne veux pas dire qu’on est » coupable », mais responsable plutôt
de qui on est.
Toujours,
Tant qu’on a un cerveau en bon état de marche.
Après, on à pas tous les neurones qui fonctionnent à la même vitesse.
Raison de plus pour ne blâmer personne.
La compréhension, la sublime compréhension.
Si on l’appliquait davantage, au lieu de juger, alors le monde se porterait mieux.
Bien sur, on ne peut pas tout excuser… une attaque une agression..
On ne va pas se laisser massacrer par compréhension, tout de même !
Le pauvre, il a eu une journée difficile, il faut bien qu’il se défoule…
Non… là on parle d’autre chose, si on atteint l’intégrité physique ou psychique d’une autre personne, alors, il doit y avoir des conséquences.
Faire la part des choses.
Si on veut s’habiller tout en rose pêtant, ce n’est pas une agression visuelle… mais si on est tout nu avec des gestes inconvenants.. alors.. là, il y a un soucis….
C’est du cas par cas…
Si on décide de ne plus manger que de la salade jusqu’à la fin de ses jours, on a le droit.. ainsi que les répercussions sur sa santé, mais on à le droit.
J’ai le droit de porter une robe de chambre léopard pour sortir mes poubelles, et même celui de me balader en ville comme ça si je veux.
-pourtant je n’y arrive pas.
J’aimerais.. je me sens tellement bien dans ce coton velourisé… mais je n’y arrive pas.
Le regard des autres que j’imagine, me semble insupportable.
Et pourtant.. personne ne va me jeter des pierres..
Alors, c’est quoi le soucis ?
S ça pouvait sauver des vies je n’hésiterais pas (je je vois pas bien comment mais bon, c’est un exemple).
L’autre jour, j’ai presque failli…
Mais non.
J’y arrive la nuit, quand on ne voit pas bien, une fois , je suis allée promener le chien comme ça…
Personne n’a rien remarqué..
Le ciel ne m’est pas tombé sur la tête non plus.
Ca m’a fait une grande émotion quand même.
Presque comme si je sautais en parachute.
Liberté.. liberté chérie…
Que de crimes on commet en ton nom.
Ce qui importe c’est d’avoir la santé.
Je crois que plus que jamais, nous sommes tous d’accord là-dessus.
Quand il s’agit de nos animaux c’est particuliers.
Ils dépendent de nous, totalement.
En plus, ils peuvent rarement parler pour exprimer leurs besoins.
En parlant de besoins, c’est justement le problème…
Entre autre.
Symptôme ou cause directe
Prisca fait de l’incontinence.
Ungrnd chien qui pèse plus de 50 kilos, ca ne se contente pas de goutelettes.
Là, on parle de flaques.
J’ai tout essayé : les couches, les instalations maisons et maintenant les alèses,
vous savez ces espèces de protections pour les enfants qui font pipi au lit.
Elles sont bien plus grandes efficaces et moins cher que celles prévue pour les chien.
Par contre, elles sont « natures », tandis que pour les chiens, on les parfume à la fraise des bois…
On pourrait dire qu’on en fait plus pour les animaux que pour les hommes, mais je m’en fiche à ce niveau là.
Prisca fait partie de la famille .
En parlant de famille.
J’aimerais remercier celles et ceux qui ont contribué largement é réduire les désagréments qui nous tombe dessus.
Maud, qui a fait les téléphones, Pierre qui m’a donné les bonnes adresses.
Eliane qui a organisé la logistique.
Et enfin , Tatiana et Thierry, ma bande :)qui se sont assuré que tout se passe bien pour nous..
Remercier aussi celles et ceux qui m’ont donné leurs adresses quand je cherchais un vétérinaire qui travaille sur facture.
A ce propos.
Vous savez, en quelques clicks, le vétérinaire pour se renseigner sur votre solvabilité et décider ou non de venir soigner votre animal.
Ce qui est normal, tout travail mérite salaire.
Voila, je suis fatiguée mais heureuse d’être si bien entourée.