Hybride

Je reprends de l’énergie.
Ca fait des semaines que je suis patraque.
Mais là, j’ai eu la bonne idée de me faire une méga salade de fruits , et les vitamines fraîches me redonnent de l’énergie.
Je reprends aussi mon horaire de vie normal.
C’est-à-dire, qu’il est 6h30.
Je vais bientôt me coucher.
J’ai dessiné un peu, et là, j^écris pour ne pas perdre cette bonne habitude.
J’aimerais bien avoir quelque chose d’intéressant à dire, mais c’est pas trop le cas.
La nuit passée, j’ai rêvé que le tennisman serbe qui refuse le vaccin , téléphonait à mes parents pour réclamer mon aide.

Peut-être qu’il a peur des piqures?

Peintre nocturne

Voilà ma tenue de peintre nocturne avec mes lunettes éclairantes, pour voir dans les coins.
Congelée ( il fait un p…. de froid dans ma maison) mais heureuse.
Ca fait bien 10 ans que je voulais repeindre ces fichues toilettes.
Cet espèce de point noir dans ma vie, qui me fichais le honte, chaque fois que j’avais des visites.
-T’as besoin d’aller aux toilettes ?
La honte s’abattait sur moi comme la misère sur le monde.
Je détestais l’idée de partager ma réalité , cette réalité là, avec le reste du monde
Mais tout ça, c’est fini.
Depuis hier, elles sont belles , et bien repeintes.
Avec des couleurs vives.
Et même un siège tout neuf, que j’ai trouvé en action à la Coop.
Un truc plus confortable qui va remplacer cet immonde machin à 4frs 50 qui ne s’est jamais adapté , et qui bougeait dès qu’on posait ses fesses dessus.
Re-la honte.
Je suis la reine du moitié prix.
Mais là, c’est fini, j’ai investi toutes mes économies dans cette rénovation.
Je ne regrette pas.
Je suis fatiguée, fauchée, mais c’est une nouvelle vie qui commence.
Symboliquement marquée par cette rénovation.
Bien sûr, on pourrait se demander comment un propriétaire digne de ce nom peut laisser une maison dans cet état.
Mais la mienne à une histoire particulière, et la ville qui vient de l’acquérir nous a déjà gratifié de nouvelles boites aux lettres.
Et puis, j’adore refaire la peinture moi-même.
La suite, c’est ma cuisine et mon corridor.
J’ai assez de peinture encore, en tout cas pour la cuisine.
J’ai repris la main, et j’aurai certainement moins froid chez moi que dans le corridor.
Ces derniers temps, comme beaucoup de suisses, j’ai eu à subir les effets du virus.
Ou plutôt de la quarantaine.
Je ne suis pas malade, mais je sens mon corps lutter contre les microbes.
Je suis crevée tout le temps.
Nous avons désormais presque tous quelqu’un qui est déclaré positif, dans nos proches, et il faut s’organiser pour que ça ne s’étende pas plus loin.
Etre solidaire.
J’ai même acheté un auto-test, plutôt compliqué, mais qui déclare au final que nous allons bien.
Donc je touche du bois… et je repeins ma cuisine :)-
J’ai mis la photo avant après sur Facebook , et ça m’a fait tellement plaisir tout ces gens qui ont liké et commenté.
Le soutien ça fait du bien.
Voilà ce que je fais : je raconte ma vie, dans ce qu’elle à de positif, histoire de relever un peu le pessimisme ambiant.
Je montre que de petites choses peuvent faire un grand bien.
Et je ne suis pas la seule.
Le vendeur de la coop me disait qu’il avait constaté que beaucoup de gens se mettaient à repeindre chez eux.
Ce n’est pas si difficile.
Ce matin, en allant dans mes toilettes baignées de la lumière du jour, ( je ne les avais vues terminées que de nuit),
je ne les ai pas reconnues.
Et c’est tant mieux 🙂

Mode gaucher sur la tablette XPEN 16

J’ai ramé.
J’avoue.
Je me suis cassé la tête au point d’avoir mal au crâne.
Il faut dire qu’il y a de quoi.
Le dessin, ça va, je maîtrise, mais les mystères de l’informatique, mêlés à une solide dyslexie m’ont posé un grand problème pour trouver comment utiliser ma tablette avec la main gauche sans me ramasser les touches au passage avec le bras.
C’est possible.
Bonne nouvelles !
Je vais essayer de vous l’expliquer point par point, en mode  » comme je l’ai compris en y connaissant pas grand chose ».
Première chose, retourner votre tablette, pour que les boutons se trouvent à gauche.
Deuxième chose, sur votre ordinateur allez dans les paramètres et faites ça :
Sous affichage :

important cochez la case faire de cet écran l’écran principal.
Et enfin, magie… le mode étendu et son univers magique.
Donc si vous faites tout ce que vous voyez sur ces deux photos, dont « étendre l’affichage, votre ordinateur et votre tablette vont devenir un écran géant. Et, miracle de la technologie, vous pourrez faire glisser vos programmes de l’un à l’autre.
Et en arriver à avoir votre dessin sur la tablette et écrire autre chose, comme je le fais maintenant sur l’ordinateur…
elle est pas belle la vie
PS dans l’application Xpen, pensez à paramétrer en mode défaut pour que tout l’écran soit pris en compte.

Au boulot !

L’année commence bien.
Je fais le ménage.
La terrasse est nickelle.
Ca me fait un peu mal de devoir investir autant d’argent pour les vignettes poubelles, alors que j’ai tellement besoin d’une chaise de travail à roulette.
Quand je pensais pouvoir m’en passer, j’en trouvais des dizaines au bord des routes, abandonnées que j’aurais pu, que j’aurais DU adopter.
bien fait pour moi.
J’en a répéré à la Coop en action, ils en ont encore quelques-unes.
C’est le début de l’anée et tout un tas de frais arrivent comme l’électricité par exemple.
Je me rends compte aussi que faire un catalogue est un énorme boulot.
J’étais très naive de croire que je pourrais répertorier photographier et publier mes centaines de pieces et quelques semaines.
Il me faudra bien plus que ça.
La vie continue , les premières commandes sont pour le département photo , dans mes activités.
Et c’est bien.
Bon la j’ai fait mon menage, ma vaisselle et je vais aller me coucher avant de me retrouver avec des touches de clavier imprimées en relief creux sur mon front.

Jolie petite histoire

Pour le début d’année, je renoue avec la vocation de ce blog qui s’appelle Bien à Bienne,
Alors voilà pour vous, une petite histoire toute simple qui c’est passé l’autre jour à la poste.
La poste de la Gare.
Elle est plutòt grande, pour ceux qui ne la connaissent pas, avec un système d’attente éléctronique.
On prends un ticket et on regarde sur le panneau à quel guichet corresponds le numéro inscrit dessus.
En attendant, il y a des banquettes, pour s’assoir, un espace pour le enfants, et des présentoirs avec des articles de papèterie,
genre carte de voeux.
J’ai le ticket 822, et on n est à 800, ce qui me laisse un moment pour observer ce qui s’y passe.
Arrive un dame, avec ses deux petites filles.
La dame est masquée, comme tout le monde en cette année 2021, sauf les petits enfants.
La première chose que je remarque, c’est la qualité des cheveux des petites filles.
Un coup d’oeil à la mère, me montre de qui elles tiennent ça.
Elles sont spécialement ravissantes, ces petites filles.
Habillées joliment, coiffée pareil.
Rien de tape à l’oeil, mais elles sont si gracieuses dans chacun de leurs gestes, avec cette inconscience
de l’enfance de l’effet produit, que je ne peux pas les quitter des yeux.
Pourtant, elles ne font rien de spécial,
Elles ne cherchent pas à attirer l’attention.
Elles sont juste là, elle attendent leur maman qui est au guichet.
De temps en temps, la petite vérifie si sa mère est toujours là,
tandis que la grande, plus confiante, pars en exploration.
Voilà qu’elles viennent s’assoir près de moi.
Sur le bord du présentoir à carte prépayées.
Elles s’amusent à les regarder.
A toucher ceux qui ont des paillettes.
Mais sans rien déranger.
Ce sont des petites filles sages.
Ce qui les rends encore plus adorables.
Je suis tellement ravie de ce petit spectacle, que je leur souris,
derrière mon masque.
Elles lèvent la tête, me regardent à leur tour.
Sans peur, sans intention spéciale.
Juste pour vérifier qu’elles peuvent continuer d’être là.
La plus grande s’éloigne un moment vers l’espace pour enfant,
mais elles reviennent les deux s’assoir à nouveau vers moi.
Je ne sais pas si elles ont vu le sourire dans mes yeux et mon bonheur de voir exister de si charmantes petites créatures.
Les observer suffit à ma joie.
Elles doivent avoir entre 2 et 4 ans, pas plus.
Cet âge merveilleux ou les petites filles suisses de famille relativement aisée, n’ont rien d’autre à faire qu’exister.
Ce qu’elles dont avec tant de grâce.
Un peu dans leur bulle, mais déjà aussi dans le monde.
La maman a fini.
Elle revient vers elles , avec un seul mot :
-Kinder.
Elle le dit, avec nuances.
Un mot qui signifie *enfants*, mais aussi, amour, respect, confiance, et une toute petite pointe d’autorité.
Je n’ai jamais entendu quelqu’un appeler ses enfants de cette manière.
La plupart des gens feraient plutôt genre ; « Alicia, _Maria-Carmela, venez, on y va ! Remettez ces cartes à leur place! » etc…

Mais pas cette maman, et ces petites filles n’ont touché les cartes que du bout des doigts.

Je ne fais absolument pas attention aux autres personnes dans la poste, tant je suis fascinée par cette famille.

Il y a tellement de gens qui essaient de nous faire peur.
Qui voudraient que leurs craintes soient celles de tous.
Ceux qui prétendent que les enfants sont effrayés par les masques, par exemple.
Que ce monde est devenu si moche que nos chers petits ne pourront pas s’épanouir.
Qu’il faut se méfier des inconnus au point de quasi tenir en laisse sa progéniture.

Oh, je veux bien croire , j’espère même qu’elles font aussi des bêtises, ces deux petites..
j’allais dire « Princesses », mais en 2021, les petites filles sont destinées à d’autres fonctions.
Elles sont délicates, mais fortes aussi de cette confiance en elles que j’ai ressenti.
Tant que personne ne les rabaissera, elles seront ce qu’elles voudront.
Directrice d’entreprise, Présidente de la Confédération, ou maman à temps complet.

Je crois que ce qui m’a tellement plu, c’est de partager un quart de seconde leur univers,
d’être une adulte vers qui elles se sentaient bien, au point de rester vers moi pour attendre leur maman.

Les enfants, même ceux que nous avons fabriqué nous mêmes, ne nous appartiennent pas.
L’enfance est un passage éphémère.
Mais tellement important.
Notre rôle d’adulte est , non pas de leur donner cette confiance qu’ils ont déjà naturellement,
mais de ne pas la leur enlever.

J’ai testé pour vous : Play Suisse

En ces temps gris et pluvieux de cette fin d’année virussée, avoir de bonnes émissions à se mettre sous les yeux, ça fait toujours du bien.
Bon, on a déjà presque tous Netflix, et il est difficile de s’en lasser.
Par contre on ne trouve pas tout, sur Netflix.
La Suisse à fait de grands progrès ces dernières années, je pense à des séries comme Wilder ou Heimat, mais aussi une autre série romande, dont j’ai oublié le nom, avec Claudia Cardinale dans le rôle de la grand-mère. Un petit bijoux.
En plus, si on lui donne les moyens, nous avons un réalisateur fantastique en la personne de Baran Bo Odar. Bon, il est allemand, mais il est né à Olten quand même !
On savait déjà avec Temps présent, que nous sommes capables de faire d’excellents documentaires, mais , barrière de la langue oblige, nous n’avons pas facilement accès au reste de la production suisse.
Sauf que, maintenant, il y a.. tada… Play Suisse.
c’est quoi Play Suisse ?
Déjà, c’est gratuit. et ça va le rester.
On y a droit, c’est compris dans la redevance tv.
Et ça serait dommage de s’en priver.
Par contre, soyons honnête, je ne me serais pas inscrit, si ç’était payant.
Parce que j’ai déjà Netflix et Canal Plus, sans oublier Disney plus.
Je partage ces programmes avec d’autres personnes, ce qui me permet de ne payer que le minimum pour en profiter.
Mais revenons à notre mouton .
Play Suisse, c’est comme Netflix, version suisse.
Dans le sens ou le site est aussi clair et bien foutu.
Peut-être même plus.
Le Layout est clair, design , agréable à l’oeil.
Franchement, j’ai été épatée, et il y a toutes les fonctionnalités qu’on aime ; comme mettre l’image plus petite pour continuer de regarder pendant qu’on fait autre chose.
Enfin bref, je vous le recommande, parce qu’il y a du choix.
Ce que je préfère, ce sont les reportages.
Et il y en a plein que je n’ai pas vu.
Bref PlaySuisse c’est un cadeau de Noël à se faire, pour les longues soirées d’hiver.
Comment faire pour l’avoir.
Soit vous allez sur leur page Facebook et vous demandez comment on fait, ils vous répondent volontiers.
Soit vous tapez Playsuisse dans votre barre de recherche et vous suivez les instructions,
Facile.

Réparer les dégâts

Vous avez passé un bon Noël ?
C’est la question que l’on se pose , rituellement.
Les Noëls se suivent et ne se ressemblent pas.
Chaque année à la même époque, je fais aussi le bilan.
Je compare avec les autres années, je regarde ce qui a changé.
Je prends conscience.
Le bien et le mal.
Ce qui est là et ce qui manque.
Mes erreurs et leurs conséquences.
Le monde à changé depuis le virus.
On a du s’adapter.
Adopter de nouvelles habitudes.
Etre vacciné, ou pas.
Etre anti-vacc et même anti-anti.vacc!
Je ne savais pas que ça existait, mais si.
Il y a des gens qui en veulent à ceux qui décident de ne pas se vacciner.
Moi, je crois que c’est un choix qui doit rester libre.
Ceux qui le décident sont privé de restaurant, de cinéma etc…
Personnellement, j’ai fait ce choix.
Je ne me vaccinerai pas.
J’ai un métabolisme étrange qui ne réagit pas comme la majorité des gens.
Les antibiotiques me rendent malades, par exemple.
Je comprends parfaitement les gens qui ne veulent pas prendre de risque, parce que c’est mon cas.
Je ne ferai pas prendre de risques aux autres non plus.
J’évite les endroits peuplés. je mets mon masque etc..
Je ne suis anti personne.
La vaccination a toujours été une question de choix et devrait le rester.
N’empêche que, avec les variantes,j’ai l’impression qu’entre vaccins et rappels…
les vaccinés vont y passer leur vie.
Au début, peut–être que certains ont cru qu’en se vaccinant on allait rapidement reprendre nos vies d’avant.
Deux ans plus tard…
Non seulement nous avons toujours nos masques, mais nous ne sommes pas près de les enlever.
On sait aussi qu’être vacciné n’empêche pas de tomber malade.

Tout ça pour dire que la vaccination doit rester un choix, je comprends les uns et je comprends les autres.

Et c’est là. que par hasard, je regarde les débats de l’assemblée nationale en France.
J’entends plusieurs députés avancer les mêmes arguments.
Ez d’autres que je ne connaissais pas.
Comme l’Organisation Mondiale de la Santé qui s’oppose à la survaccination.
Et le plus aberrant : le contrôle de la population sur la population.
Ca fait peur.
Je comprends les gens qui se font vacciner parce que c’est une obligation pour aller voir leur famille dans un autre pays.
Ou parce qu0ils partent en vacances.
Je ne vais pas passer en revue tout les arguments pour ou contre.
Je crois qu’il faut rester vigilant.
Parce que cette histoire de vaccin et tout ce qui concerne le virus : c’est aussi une question politique.
Voilà pourquoi nous devons bien regarder ce que chaque loi signifie,dans sa totalité.
Nous ne sommes pas en France.. et heureusement.
Parce que si c’était le cas, je ne serais pas aussi tranquille.
Ce que je trouve complêtement fou, c’est que si ça avait fonctionné ; que le vaccin était la solution pour arrêter le virus,
je comprendrai bien qu’on pointe du doigt ceux qui le refusent.
Mia ça ne fonctionne pas.
Au contraire, ça empire.
En même temps, on continue d’autoriser des rassemblements de 2000 personnes voir plus en France, pour des raisons politiques (encore).
Enfin bref, nous ne sommes pas en _France.
Ce que je comprends, c’est que, si j’avais cru , et si je croyais encore au vaccin, je serais en état de panique prolongé.
Puisque chaque fois que je croirais être à l’abri, je serai remise en état d’angoisse… : une deuxième dose, une troisième. un autre vaccin, un autre virus.
Et j’ai une autre question :
pendant qu’on panique à l’idée d’être malade, à soigner et s’inquiéter pour nos proches qui sont atteints,
à se révolter et à s’interroger devant toutes les injustices, les illogismes…
pendant ce temps donc ; quelles autres couleuvres nous fait-on avaler sans qu’on s’en rendent compte ?
Avant le virus, quand on voulait nous faire regarder ailleurs, on sortait une nouvelle bien tape-à-l’oeil.
Mais là, ce n’est plus une nouvelle, c’est carrément un rideau.
Je vais vous dire, moi ce qui me fait peur.. c’est la peur elle-même.
La vendeuse qui s’écarte d’un air effrayé parce que vous vous approchez trop, mais qui va toucher sans gant les articles que vous venez de prendre…
Le type dans la queue qui vous engueule parce que vous êtres trop près, mais qui fera sa partie de cartes avec les copains, comme d’habitude…
Parce que c’est l’inconnu qui nous fait peur.Alors que plus souvent c’est le quotidien qui nous atteint.
Me font peur aussi les gens qui font peur… ceux qui manipulent les chiffres et les mots pour aller dans le sens de la peur.
Et l’OMS. là… avec son Tsunami de cas qui vont effondrer les systèmes de santé… je me demande ce que ça va signifier, en vrai.
Vous savez , je trouve qu’on vit dans un monde illogique…
…quand je regarde les informations.
Mais heureusement pour moi, je ne regarde plus les informations si souvent.
Je n’ai plus confiance.
Chaque chaîne a son orientation politique .
C’était déjà le cas avant, mais plus clairement il me semble.
Donc, je me tiens à ma vie de tout les jours.
Je tiens à ma vie de tout les jours.
C’est fou, mais à part le masque, elle n’a absolument pas changé, côté virus.
Parce que je mange des grenades tout les jours.
Mais nooon….
Quoi que.. allez savoir ?
C’est peut-être dans la grenade qu’il y a la substance qui permet de nous immuniser contre cette saleté de virus et ses variantes …
Allez savoir?
Je rigole, mais on finira bien par trouver.
J’ai confiance.
PS. J’aurais du rajouter que ce qui est illogique particulièrement dans la situation de nos voisins français, c’est que le gouvernement n’aie pas pris les mesures nécessaires pour renforcer son soutien au personnel médical. Au contraire, des services d’urgences fermés, des allocations coupées, moins de lits etc….. Ca semble étrange tout de même quand deux ans, non seulement rien n’aie été fait pour et autant contre. Ce n’est pas moi qui le dit, mais les médecins qui sont interviewés.

d

Conte d’après Noël

Ce matin là, elle se réveilla avec une sorte de blues,
Pourtant, elle avait passé un super Noël.
Avec ses enfants,le copain de sa fille, sa petite-fille, et un ami.
Elle l’avait invité parce qu’il était seul, mais il n’est pas resté longtemps.
Prétextant la fatigue.
En vérité, elle avait plutôt l’impression que le bonheur des uns ne fait pas forcément celui des autres.

Ce Noël, elle l’avait préparé toute la semaine.
Tout le mois, même puisqu’un immense sapin décoré trônait déjà dans le salon depuis trois semaines.

D’abord, chercher les cadeaux.
Mission difficile, mais elle savait ce qu’elle voulait : une petite attention qui montre à la personne qu’on la connait bien.
Alors, même si ils sont déjà adultes, elle avait trouvé pour chacun leur animal préféré en peluche, avec un petit billet fixé à la patte.
Pour sa petite fille, c’était facile ; une lettre au père Noël, subtilement laissée en cours d’écriture sur son petit bureau,
lui indiquait précisément le présent qu’elle espérait.

Une fois les cadeaux installés, il fallait encore penser au repas.
Forcément, elle pensait aux Noël de son enfance, qui étaient si parfait, chez sa tante Francine au Prévoux.
Sa célèbre sauce aux morilles avec l’ingrédient secret, ses minis-frites …
Les enfants qui courent dans la maison, en se réjouissant.
Encore le temps de bâtir un igloo devant la maison.
A cette époque, la neige tombait par mètres…

Le monde avait changé.
Particulièrement depuis le virus.
Rien n’était plus comme avant.
Pour le mal, et pour le bien.
Cette année, elle avait décidé de vivre comme si chaque jour était le dernier.
De profiter de chaque instant.
De réfléchir au sens des choses.
Et, curieusement, elle ne c’était jamais senti aussi bien.

Ca faisait des années qu’elle suggérait la fondue bourguignonne pour les repas qu’on le faisait chez d’autres membres de la famille.
Mais chaque fois, on lui préférait la chinoise, ou d’autres choses.
Cette année, elle se ferait plaisir.
En cherchant bien, elle avait trouvé tout ce qu’il fallait sans trop se ruiner.
Avec des petites patates sautées, plein de sauces et une salade de fruits exotiques bien fraiche, pour le dessert.
Simple, mais efficace.
Encore le temps de dresser une jolie table, de se faire un peu belle.
et voilà, sans stress, juste le bonheur de bien manger ensemble.
L’impatience de découvrir les cadeaux, et la joie de voir qu’on avait touché juste.

Quand on se sent si bien, on se relâche, on est soi-même, on a besoin de rien d’autre que d’apprécier la présence des uns et des autres.
Et rire.. tellement qu’on en pleure.

Au final, une soirée avec les personnes qu’elle aime le plus au monde. et le copain de sa fille qui c’est révélé adorable.
Elle le voyait pour la première fois.

Un vrai Noël, pour tout le monde, qui lui rappelait les Noëls de son enfance ou chacun avait sa place.
Jamais on aurait grondé les enfants ce jour là

Sa tante Francine lui avait montré comment on fait, et pour la première fois, elle avait l’impression d’avoir réussi.
D’avoir vraiment compris et interprété cet esprit de Noël qu’elle aimait tant.
Sans reproche,
Au contraire.

Ce matin elle se sentait un peu vide…
Mais peu à peu, elle se remémorait le soir précédent.
Les rires, la joie, les compliments.
La bonne entente, les attentions réussies.
A chaque souvenir, son coeur se gonflait à nouveau.
Comme un vieux pneu qui serait juste dégonflé.
Mais pas crevé.
Et cette douce chaleur, comme celle du feu qui crépitait dans son poêle,
la remplissait toute entière.

A cet instant, elle su
que pour le reste de sa vie,
il lui suffirait de repenser à ce soir là
pour se sentir bien.

Esprit de Noël dans ma maison

Ce soir, on toque à ma porte.
Je n’ai pas souvent de visite.
Je n’attends personne.
Surprise,
C’est un de mes voisins.
Je l’aime bien , mais parfois, il exagère, quand il mets de la musique techno en semaine, à 4h du matin.
Même s i je ne dors pas, les basses sont insupportables.
Il vient s’excuser.
Pourtant, ça fait un moment déjà, mais qu’importe.
Il vient s’excuser, et m’offrir des chocolats.
Je trouve ça si gentil,
Je le prends dans mes bras. et on discute un peu.
Ca termine bien ma journée, qui était une belle journée.Même si certains supportent mal cette période de fêtes virussée.
Ceux-là, je fais avec.
Après tout, avec leur agressivité, ils se ridiculisent tout seul.
J’ai décidé de les laisser faire et de contrebalancer en étant gentille.
Il flotte un esprit de Noël dans na maison et autour de moi
Et j’aime bien ça.

Histoire vraie

Samedi à Bienne.
Comme chaque week-end en cette période d’avant les fêtes, des milliers de biennois et d’autres gens des villages aux environ, se pressent dans les magasins.
Bon, pas comme les autres années.. celles d’avant le virus.
Là, pn pouvait à peine marcher.
Bref, ça circule, mais il y a du monde.
Je suis là aussi, avec ma petite fille, à regarder si je trouve une petite blouse en action, histoire de compléter ma tenue pour les fêtes.
En parlant de tenue, je me suis habillée comme pour une expédition au grand Nord.
J’ai chaud.
Trop chaud.
Alors, je décide d’enlever une couche ou deux.
On s’arrête près d’une petite table ou je pose mon sac et mon appareil photo.
Il glisse entre les pulls.
Je me fais la réflexion intérieure d’y faire attention.
Je remets ma veste et mes affaires dans mon sac.
Nous partons , direction la boutique en face, qui vends des fins de série é un prix abordable.
Là, je repère une petite merveille sur un mannequin.
La vendeuse rechigne un peu :
-Je vais devoir l’enlever du mannequin. Il faudrait que je sois sure…
Je reste calme, mais franchement ! La belle affaire d’enlever deux bras au présentoir…
« Sure que je la prenne ?  » ? Et moi, j’ai besoin de savoir si elle me va, non ?
J’ai travaillé dans la vente de vêtements, moi aussi.
Quand on est compétente, on dit :
-Avec plaisir, Madame.
Point.
Tant qu’il est respectueux, le client est roi.
Et puis, à quoi à sert de mettre des habits sur des présentoirs, si c’est pour ne pas les vendre ?
Bref, comme je garde le sourire, elle aussi.
Elle s’exécute, et me tends la chemise.
Direction la cabine.
Je me déshabille et je l’essaie.
Elle est ravissante, mais un peu juste.
Je l’enlève et la ramène à regret.
-Ca ne va pas ?
Non.
-Pourquoi ?
Les gens sont étranges..
Je lui explique que je n’ai pas eu le « tilt ».
Enfin, là, je sens qu’elle me comprends.
Qu’elle se mets à ma place, en tant qu’acheteuse.
Du coup, je la complimente sur son magasin, qui est bien tenu avec de jolies pièces.
Pourquoi je vous raconte tout -4a ?
Parce que le temps passe.
Vous allez comprendre.
On ressort de là, et on passe devant Rüfi.
J’ai renoncé à l’idée de la blouse.
Du coup, avec l’économie, je peux me payer une petite pâtisserie.
Mais, à travers la vitrine, je vois les rayons déjà bien vide.
Donc , on continue le long de la rue de Nidau.
Sur le trottoir, avec du sable, un homme à sculpté deux chiens.
Un grand et un petit.
Un super boulot.
Que j’ai envie de photographier, forcément.
Et là, en un quart de seconde, c’est la panique.
La grosse et intense panique.
Je fouille partout.
Il est petit mon appareil, je l’ai peut-être mis dans mon sac, quand j’ai enlevé mes habits, chez Manor.
Ou alors, je l’ai laissé dans la cabine de l’autre boutique ?
Dans ce genre d’affaire, il faut faire vite, très vite.
J’envoie ma petite fille chez Manor et je fonce à la boutique.
Rien dans la boutique.
Mon désespoir augmente d’un cran.
Un gros cran.
Je fonce chez Manor, directement à l’endroit, le seul ou il pourrait être.
A moins qu’on l’aie volé quand je l’ai laissé dans la cabien,
Mais il n’y est pas.
Je suis en sueur.
Je vois trouble, je n’entends plus rien.
-Pour un appareil photo ?
Pas n’importe quel appareil .
Des mois d’économies, une action spéciale, tellement de travail. Et pas d’assurance…
Bref,en perdant mon appareil.. je suis dans la m….
La grosse.
Je suis carrément trempée de sueur.
Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
Je vois déjà la déception de ceux qui ont contribué en me commandant des cartes.
Des gens formidables!
Et moi, avec ma distraction légendaire, je perds l’objet le plus précieux que je possède.
J’imagine la scène.
Mon petit bijoux de technologie est là, entre les pulls.
Des dizaines de personnes passent à côté.
Il est petit, abandonné.. il suffit d’un geste pour le mettre dans sa poche.
A moins que passe une personne honnête.
Je fonce au service client.
Mais d’abord, je demande aux caissières des alentours.
Rien.
Chaque fois , je dois attendre, il y a du monde.
Pareil au service client.
Tandis que je patiente, mon intuition me hurle qu’il n’est pas là.
Et mon intuition a souvent raison.
Si il n’est pas là.. c’est peut-être à cause du monde , justement, et que la vendeuse qui l’a trouvé n’a pas encore pu quitter son poste
pour l’amener au service client.
Il y a plein de caisses , en bas.
J’élargis les recherches en demandant aux rayons bijoux, lingerie… en vain.
Je suis désespérée, mais quelque chose me retient.
Une petite vendeuse, en rose, avec des cheveux blancs.
Je lui demande si elle a vu un appareil photo.
-Un Nikon ?
A ces mots c’est le feu d’artifice dans ma tête.
J’ai une furieuse envie de la prendre dans mes bras et de la serrer très fort.
Très très fort.
J’arrive à peine à parler.
Je la suis à la dernière caisse, près de la sortie.
Elle demande à sa collègue.
Et le revoilà, mon bébé, mon tout-petit.
Intacte.
Je les remercie, j’ai envie de les couvrir de cadeaux.
De les ensevelir sous les bouteilles de vins précieux, de fleurs et de chocolats.
Mais ce ne sont pas elles qui l’ont retrouvé.
C’est un ou une cliente.
Qui est resté anonyme.
Je ne saurai sans doute jamais qui est mon ma bienfaiteur, trice.
Quelqu’un de bien.
Je n’ai qu’une envie, rentrer chez moi en serrant mon bébé chéri.
Je ne vais quand même pas partir sans faire un tour par la tente blanche.
Pierre à reçu de nouveaux articles, et vendu quelques cartes.
Je suis ravie.
Au passage, je tombe sur mon ami David, qui est si passionnant.
Je vois aussi mes copines, à leur stand de pâtes-
Elles font aussi des sauces maintenant !
J’irai faire quelques photos cet après–midi.
Pour info je passerai vers 16h, si vous voulez me voir ;).
Moralité.
J’en vois plusieurs :
j’ai eu de la chance.
Les gens sont honnêtes .. aussi.
J’ai pu me contenir.
Je n’ai passé mes nerfs sur personne.
Et je me dis que je ne méritais pas de perdre mon appareil.
On peut interpréter mon histoire comme on veut.