Fracture de l’humérus

Maintenant que je le sais, merci la radio, je vois que j’ai tout les symptômes.

Le bras noir, la douleur vive qui va jusqu’à la poitrine, entre autres.

Et l’impossibilité de lever le bras.

Le mal est relativement supportable, même sans anti-douleurs.

Mais je mets des tonnes de crème.

Bon, demain je passe mon premier scanner.

Tout ça à cause d’un tout petit cailloux dans la roue de ma trottinette.

Je suis immobilisée, arrêt de travail.

Adieu marché aux puces de dimanche passé…

Je me réjouissais déjà.

Merci pour vos mots gentils sur Facebook, ca fait chaud au coeur

 

 

Se soigne

Je crois qu’à toute chose malheur est bon.

Dans le sens qu’on peut toujours trouver une leçon à tirer d’une épreuve

qui nous tombe dessus.

Parfois on comprends vite.

D’autres, ça prends du temps.

Il arrive aussi, et c’est mon cas, qu’un accident vous donne l’occasion de redécouvrir comment fonctionne votre corps.

Grâce à la douleurs.

Aux douleurs, en ce qui me concerne.

Je suis tombée sur l’avant bras, mais la violence du choc a  aussi touché mes côtes, mon épaule, et quand j’essaie de le lever, c’est tout le bras qui hurle.

Mais pas que, ça descends aussi dans les orteils ,le long de la jambe, ce qui me fait penser que mes artères ont ramassé aussi.

D’autant que ça monte à la tête, même si elle n’a pas été cognée.

Du coup, vive internet, je me suis renseignée, pour savoir ce qui se passait sous ma peau violette foncée.

C’est vraiment passionnant de voir comment on fonctionne.

Je me rends compte que je n’ai pas appris grand chose sur le sujet.

Pourtant, je me souviens de mon prof, Monsieur Leutziger, qui avait essayé de nous intéresser à cet aspect de la biologie.

Mais, il faut bien dire ce qui est.

On s’en tamponnait.

Et me voilà, 40 ans plus tard, et j’ignore encore beaucoup de choses sur le fonctionnement de mon propre corps.

J’en arrive à la conclusion qu’il faut être motivé pour apprendre.

Je ne dis pas que monsieur Leutziger aurait du nous frapper pour qu’on aie envie de comprendre comment ça marche…

Disséquer de pauvres grenouilles, ou souris innocentes, avec Monsieur Berthoud, m’horrifiait, rien que d’y penser.

Je crois qu’on devrait  adapter les cours aux enfants, et pas l’inverse.

Plus facile à dire qu’à faire…

Revenons à nos artères.

nos os, nos nerfs. ce système complexe qui nous constitue.

Je remarque que nous cherchons beaucoup à savoir qui on est,

sans être fichu de savoir comment on fonctionne.

Ce qu’il y a sous notre peau.

Les noms de nos organes, où ils se situent.

On le sait plus ou moins.

Mais plutôt moins que plus, si on est honnête.

Exception pour les copines

et les copains qui bossent dans les soins .

Donc je me suis renseignée.

D’abord, tout était gonflé.

Ensuite la couleur est arrivé.

rose, rose foncé, et carrément bleu violet, jusqu’à quasi noir.

C’est toujours comme ça.

Mais moins gonflé.

J’ai mis de la crème , deux sortes, trouvées à la pharmacie,

et donné par l’infirmière qui m’a fait  un pré-examen.

Bilan, il faut faire des radios.

En attendant, j’ai investi.

D’après mes recherches, l’huile essentielle de gaulthérie, aussi appelée Wintergreen, est la meilleure  pour soigner les contusions.

Mais pas toute seule, il faut la mélanger avec une base d’huile végétale.

J’ai choisi le noyau d’abricot, pour ses propriétés pénétrantes.

J’ai  vu que je pourrais la mélanger avec de l’huile de noisette pour renforcer ses propriétés absorbantes, mais bon, c’est cher tout ça.

J’ai donc fait mon petit mélange maison, et j’ai rajouté une ou deux gouttes de citron à cause de ses propriétés de fluidification sanguine.

J’ai mis un peu du Teebaum aussi, parce que j’en ai, et que c’est aussi une huile pleine de propriétés intéressantes.

J’ai vu qu’il ne fallait pas user de plus de trois huiles essentielles ensembles.

Pourtant à la pharmacie on me proposait  un mélange avec 14 huiles—

Alors ?

Je préfère faire mon mélange moi-même.

Je remarque qu’il est efficace.

L’huile d’abricot, donne bonne mine en plus.

Je me suis refait des litres de thé au romarin.

Le romarin détoxifie.

Je ferai ma cure d’aubier, quand je serai assez forte pour aller aux toilettes souvent.

j’ai fait une promenade aujourd’hui.

Une toute petite.

J’avais surtout l’impression de promener ma douleur.

Comme un petit chien .

Qui me suit à la trace, et part renifler les pipis sur les arbres.

La marche m’a fait ressentir les autres conséquences de ma chute.

J’étais au bord de l’évanouissement.

Alors, je suis rentré.

J’aimerais dire deux ou trois choses.

Je ne me plaint pas.Je constate.

Je ne peux pas m’empêcher de penser aux soldats qui se sont fait opérer  avec du gros fil, sous les bombes.

Entre la souffrance et les bombes.

J’ai tellement de respect et d’admiration pour ces gens qui défendent leur pays.

Je ne compare pas leur tragédie à mon petit bobo.

ca me fait seulement comprendre la chance que j’ai de pouvoir me soigner et étudier mon corps.

 

Je  me soigne avec la nature.

La nature est puissante.

Comme je ne peux pas vraiment faire de photos, avec une seule main, c’est pas le top,

ni faire de bijoux, alors  j’ai plus de temps pour faire d’autres choses qui m’intéressent, et surtout pour m’occuper de moi.

RALENTIR

RALENTIR

Voilà la leçon pour moi : déstresser. Apprendre plus sur mon fonctionnement.

Utiliser les plantes.

Faire mes expériences, mes propres mélanges et constater les résultats.Apprendre.

j’adore ça.Pendant ce temps, l’inspiration ne me laisse pas tranquille.

Elle remplit un réservoir.

Dès que je pourrais utiliser mon bras à nouveau, ça va éclater de tout les côtés!

Avec toute l’énergie accumulée.

Etre gentille aussi.

a mon tour de complimenter les autres sur leur travail.

Mais déjà, je vais me faire un bon souper reconstituant.

 

A quoi on sait qu’on aime?

On le sait quand elle part.

Cette personne qui est passé vous voir.

Parce que vos murs sont plus beau,

votre canapé plus confortable,

vous n’avez plus mal nul part.

Tout est mieux,

même votre reflet dans la glace est mieux.

Quelqu’un qu’on aime ,

vous savez quand il pense à vous,

ce quelqu’un vient dans votre esprit,

vous avez les oreilles qui sifflent,

vous en rêvez  aussi.

Une personne qui vous aime

et que vous aimez aussi,

 

sent toujours bon,

peut faire des choses que vous ne permettez

à personne d’autre.

Vous aimez tout chez elle,

ses défauts sont des qualités.

et si il le fallait,

vous donneriez votre vie

pour qu’elle puisse continuer la sienne.

Votre amour ne lui fait pas peur,

parce qu’elle à le même.

Ce quelqu’un ou cette quelqu’une, qu’importe,

n’a pas besoin de vous demandez quoi que ce soit,

vous lui donnerez de toutes façons.

Vous ne vous justifiez jamais .

avec quelqu’un que vous aimez.

Les gens qu’on aime

savent tout sur nous,

et nous aiment quand même.

Vous savez quand ça va,

et quand ça ne va pas.

Vous avez confiance,

vous avez de la chance.

Quel que soit le temps,

quelles que soient les années,

vous avez la même connexion.

Comme un fil rouge où votre histoire est écrite.

Vous connaissez ses pensées,

pas besoin de parler,

un coup d’oeil suffit.

Vous le savez,

c’est comme ça avec

les gens que vous aimez,

Ils vous font grandir.

Ils n’ ont pas besoin d’être là,

puisque ,

dans votre coeur,

ils ont laissé une partie d’eux,

qui ne vous quitte jamais.

Qui vous donne de la force.

qui vous constitue.

Qui vous inspire et vous donne envie

de vivre.

Les gens que vous aimez n’exigent rien,

vous disent parfois non

ne sont pas toujours d’accord avec vous. ne vous donnent pas « des nouvelles ».

Les gens qui s’ aiment se fichent  des oublis d’anniversaire,

du manque de cadeau,

des petites manies ,

ils sont fiers.

Ils se sentent riche de cet amour, et ils sont tristes

quand un d’eux est dans la peine.

comme ils se réjouissent quand il est dans la joie.

 

 

Ca à l’air banal, tout ça.

Dit comme ça.

Mais quand j’y pense,

quand je sens ,derrière les mots, les faits,les visages, je me dis que ce serait vraiment dommage de me priver de tout ça-

Quand la personne que vous aimez s’en va,

si vous vous sentez plus beau, meilleur,

et que votre canapé est plus confortable,

alors c’est sûr :

vous êtes aimé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut que quelque chose change

Les gens sont gentils.

Franchement, je ne sais pas comment j’aurais pu faire mes courses, sans l’aide du personnel de la Coop.

Mettre mes bouteilles d’eau sur la trottinette.

Attraper une grenade.

Sortir les articles de mon sac pour les scanner,

les remettre dedans.

Merci.Bien sûr, j’aurais pu demander à la copine compatissante qui c’est proposé.

Mais je sais qu’elle à déjà plein de boulot.

Et puis, je sais bien comme je suis.

J’aime me la jouer *j’y arrive très bien toute seule ».

Et c’est.. pas du tout ce qui c’est passé.

Mais heureusement, les gens sont gentils.

Il y a même une adorable dame qui m’a ramassé mon six-pack

d’eau gazeuse tombé sur la route.

Ensuite, elle l’a porté jusque devant ma porte.

M’ai aidé à l’ouvrir et rentrer ma trottinette.

Bien sûr, je ne refait pas de la trottinette.

Je l’ai utilisé comme caddy.

Plutôt mourir que d’avoir un de ses trucs de grand-mère.

Bon c’est vrai qu’ils sont plus jolis maintenant…

Mais non. Plutôt mourir.

Aujourd’hui j’ai essayé de croiser mes bras.

Essayer.

Pas pu.

J’ai commandé ma fameuse huile de gaulthérie, Wintergreen en anglais.

J’essaie ce matin.

Ce matin, devant la Coop derrière la gare  distribution de plante pour attirer les insectes.

De plantes locales.

Elle seront surement très bien.. à côté de mes carnivores.

Eheheheheheh.

Une qui les attire, l’autre qui les bouffe.

Bien sûr, je culpabilise.

Mais bon, c’est la nature.

 

 

La vie au ralenti

les bienfaits cachés de la vie au ralenti.

Vous vous souvenez de la période Covid.

Au début, bien avant toutes ces histoires de vaccin.

Quand on ne savait rien, et qu’on était confiné chez nous.

Comment oublier ?

On avait jamais vécu un truc pareil, ensemble.

Pendant ce temps, on a vu le monde, la vie, autrement.

Bloqué chez nous qu’on était, on n’avait pas le choix.

Ou plutôt, on avait de nouveaux choix.

Certains se sont remis à la cuisine, d’autres à la peinture,au djembé,

au macramé, que sais-je… mais tous, on a fait des choses qu’on avait plus le temps de faire d’habitude.

Parce que la vie, l’état, nous mettais un coup de frein.

Depuis que chaque mouvement risque de déclencher un coup de poignard dans mes muscles, je vis comme ça.

Au ralenti.

Alors, ça fatigue, mais… il y a aussi des points positifs.

Je réapprends à prendre mon temps.

Bon, je ne peux pas faire grand chose, alors le peu que je peux…

prends une nouvelle importance.

J’ai même de la difficulté à me concentrer.

Le choc à épargné ma tête, mais la fatigue joue.

Donc , je regarde la télé…

Je suis tombé sur une série très drôle, sur la TSR, les Goldberg.

 

J’ai découvert une plante que je ne connaissais pas dont l’huile pourrait m’aider : la gaulthérie. Curieux nom!

J’ai eu une idée pour de nouveaux bijoux en regardant Christina et ses copines faire leur shopping.

Des tas de petites informations qui n’ont pas forcément d’importances, prises séparément, mais qui pourraient en avoir, qui vont en avoir plus tard.

Parce que je sais que tout est lié.

 

Show must…etc…

Pas le choix.

Même avec un bras en moins il faut assurer.

Bon, je vous rassure, ç’est temporaire.

Il y a quand même des choses que je peux faire.

Tout dépends du muscle utilisé.Par exemple :

Je peux couper une grenade en deux, mais c’est assez résistant, il faut une certaine force pour la tenir, et donc je peux.

 

 

Je veux !

Je suis supermotivée-

Pas question de me passer de mes vitamines.

Même su ça fait mal.

Passer l’aspirateur.

Je peux.

Sommairement.

Ca m’épuise vire de devoir faire attention à chaque mouvement.

Je dirais pas que j’y tiens spécialement, mais …

il le faut.

Je suis suisse.

Faire la vaisselle ?

Impossible.

Là. mon côté suisse  peut se révolter tout ce qu’il  peut,

Par contre, les fourmis son ravies !

Elles ont trouvé un chemin à l’intérieur de mes vieux murs,

qui débouche, ô joie, sur mon évier,

D’habitude, je bouche le chemin avec des pièges à base de bicarbonate.

Mais elles sont malignes¨.

Elles trouvent un nouveau chemin.

En vérité, je déteste tuer les fourmis!

J’aime les fourmis !

Ce sont des insectes admirables, par leur force, leur organisation.

J’ai adoré le livre : Les fourmis de B.Werber, je vous le recommande !

C’est passionnant une fourmi !

Mais qu’est -ce que je peux faire ? les ramasser une à une et les relâcher à l’extérieur ?

Dans mon état ?

Si elle se contentaient de ne pas revenir.

Mais non, dans cette vieille maison, il doit y avoir des milliers d’endroits par

lesquelles une bestiole aussi minuscule qu’une fourmi peut passer.

Avec toutes ses copines.

Quand j’en tue, je n’ai ais l’impression d’éliminer un insecte nuisible.

D’ailleurs, aucun insecte n’est nuisible.

Non, quand je tue une fourmi, je tue un individu.

Voir une  famille,

Jeanine, Tony, Edgar, Lili….Sa soeur, sa tante…

Une sorte de génocide. puisque je tue une population. enfin une partie.

Une partie qui vient se coller au moindre grain de sucre.

Bref, je culpabilise.

Mais bon… simplement aller aux toilettes tient de l’exploit en ce moment,

je chasserai la fourmi plus tard.

 

 

le grain de sable

Il suffit de pas grand chose..

Un cailloux qui gicle, se coince dans la roue de la trotinette,

et tout peut s’arrêter net.

La propulsion est décuplé,

j’essaie de rester sur mes pieds,

de ralentir,

mais ca va trop vite.

Je vais tomber, je le sais.

J’ai un moment étrange de ralenti dans ma tête.

Qu’est-ce que je mets en premier ?

Je décide le bras.Mauvaise idée.

Le choc me frappe sur le muscle, je pivote pour répartir.

Je roule encore,

et je me retrouve sur le dos, le souffle coupé.

J’y repense encore et encore.

J’ai eu chaud.

Heureusement que j’ai des réflexes.

Heureusement que j’ai laissé le titane dans mon poignet,

reste d’une vieille fracture.

Heureusement.

J’ai mal, je ne peux toujours pas lever mon bras,

L’hématome à viré au violet foncé, quasi noir.

Je suis épuisée à force de faire attention à chacun de mes mouvements.

Je redécouvre mon corps.

Comme tout est lié.

Il suffit d’un pieds qui se heurte quelque part.

De se baisser pour essayer de ramasser un truc.

Faire le ménage ? Impossible.

Je ne me plaint pas, je constate.

Je pense à ces gens en Ukraine qui ont tant de courage.

Ces gens qui se battent pour protéger leurs enfants.

Ces gens qui se battent parce qu’ils ont raison.

C’est chez eux.

Alors, mon petit bobo me semble infiniment négligeable.

Bien sur je me soigne.

Je vois mon médecin bientôt.

Au cas ou.

J’ai ä manger.

Je peux sortir, aller à la Coop-

J’écoute le discours courageux de Boris Johnson-

le premier ministre du Royaume -Unis.

Je pense au Général de Gaule.

Hier soir, j’ai vu un film sur sa vie.

Sa fille handicapée.Sa volonté de sauver la France.

Que ce serait-il passé si Pétain qui voulait se rendre aux allemands, discuter avec Hitler….

Boris Johnson se la joue Churchill, qui disait qu’on ne parle pas avec un monstre.

Ou un truc du genre.

J’ai bien aimé son discours.

 

Ma petite rate, s’en est allée… au paradis des petites rates.

Après un renouveau magnifique, deux jours de bonheur avec elle, à la regarder escalader les fauteuils, nous apporter des provisions des petits morceaux de poires ou de roquettes qu’on avait mis un peu partout.

Et boire, boire, pendants de longues minutes.

Elle c’est éteint peu à peu.

Ses forces l’ont quittées.

Le problème que notre chère vétérinaire avait détecté, à fini par avoir raison de son envie de vivre.

Mais nous sommes restés avec elle, mon fils la tenait dans ses mains pour essayer de lui insuffler un peu d’énergie.

Et c’est allé vite.Deux minutes, la vie s’est envolée.

Je n’ai pas eu l’impression qu’elle souffrait.

Bien sur, je suis triste.

Mais ça me console un peu, qu’elle soit partie comme ça.

Avec amour.

J’ai acheté une petite plante et un grand pot-

Elle sera toujours avec nous.

 

 

mystères de la nature….

Incroyable!

Alors que tout semblait perdu,

la petite ratoune à survévu.

Moi par contre, après un vol plané à trottinette, du à un cailloux coincé dans la roue,,, je suis mal en point.

Impossible de lever mon bras de plus d’un cm.

Par contre je peux bouger mon épaule, ce qui est plutôt rassurant !

j’espère que c’est juste une grosse contusion, un muscle froissé, un truc du style .

En attendant les rôles sont inversés et c’est la petite rate qui m’apporte à manger !

Elle vient se blottir contre moi sur le canapé pour me réconforter.

Je ne peux pas m’empêcher de faire le parralèle :

elle aussi aurait pu mourir à cause d’un truc coincé.

On a décidé de tout faire pour la sauver,

et je ne ceux pas trop m’avancer, mais il semblerait qu’on y arrive !

Et si on avait laissé faire la nature ?

Elle ne serait plus là.

Moi par contre, je suis moins atteinte, mais sans la crème anti.douleur et les médicaments , ce serait insupportable !

Je n’ai pas mal : j’ai supermal.

Le choc avec le bitume à été si violent que je me suis retrouvée complétement couchée, et qu’il a fallu une bonne âme pour me relever.

Mais, j’ai eu de la chance : je suis relativement bien tombée.

J’aurais pas du mettre mon bras en avant pour ralentir la chute, par contre.

Il a ramassé, au point que j’ai cru m’être démis l’épaule.

Mais elle bouge, sans douleur, par contre le haut du bras et tout ce qui est relié me fait des douleurs insupportable au moindre faux mouvement.

Impossible de m’habiller seule, impossible de faire tout ce que j’avais prévu ce week-end. Genre jardinage et rempotage.

J’ai très peur, au point de transpirer d’angoisse à l’idée que mes blessures soient graves.

Aller à l’hôpital, ça veut dire, ne plus pouvoir assurer.

Quand on est à son compte, et responsable de famille comme moi, c’est juste impossible.

Heureusement, ça va.

Ca doit aller, la question ne se pose même pas.

D’après mes recherches, c’est le deltoïde qui a ramassé.

Je vais faire des exercices-

Et espérer que ça s’améliore.

Je suis bien contente d’avoir persévéré avec la ratoune et au final sauvé sa vie.

Je me dis que ça va être pareil pour moi, je vais persévérer,.

Et j’irai voir mon ami Mikael, qui est très doué, pour qu’il me remette ça en place.

 

 

 

120 grammes et 500grammes.

C’est fou comme quelques grammes peuvent prendre de la place dans une vie.

Dans plusieurs vies mêmes-

120 grammes c’est le poids de la petite rate de ma petite-fille.

C’est pas beaucoup.

C’est la moitié du poids de ses soeurs du même âge.

Mais les rats ont cette particularité de se battre pour leur vie.

On l’aide, du mieux qu’on peut-

On lui présente tout ce qu’on peut comme nourriture, histoire qu’elle grossisse.

On passe par des stades de désespoir et de re-espoir.

Elle nous regarde avec ses grands yeux noirs, pleins de confiance-

On à tout fait pour l’aider.

La meilleure vétérinaire du monde est même venu s’en occuper.

C’est dire…

La meilleure vétérinaire du monde, à Bienne, tout le monde sait qui c’est.

Je ne connais pas d’autre vétérinaire qui rallie autant tout les suffrages.

 

Je n’ai même pas besoin de donner son nom quand je dis que c’est la meilleure, tout le monde sait qui c’est…,désolée pour les autres…

Enfin, moyennement désolée, parce que j’aurais à dire sur ceux qui m’ont déçue, mais finalement je préfère parler de celle qui nous ravis tous.

Une vie est une vie.

Que ce soit un mini-rat ou un cheval de course…

C’est aussi très attachant, un rat.

Tellement intelligent et affectueux.

Si on se donne la peine de les connaître, on ne peut que les aimer.

Ca ne vit pas très longtemps, 3 ans tout au plus, en moyenne, si on de la chance.

La notre n’a que 9 mois.

Enfin, c’est celle de ma fille.

On se relaie toute la journée et toute la nuit,pour qu’elle reprenne  des forces.

Pour qu’elle reste bien hydratée.

500 grammes c’est le poids de ma cure d’aubier de tilleul-

Je commence aujourd’hui.

 

 

 

 

L’important c’est … la rose

Le temps est revenu à la pluie.

Ca ne me dérange pas, c’est l’occasion de faire les milliers de choses que j’aime faire chez moi.

A la Coop , derrière la Gare, il y a une action sur les fleurs.

Des fleurs magnifiques, à faire pousser soi-même-

On pouvait remplir un sachet avec des bulbes à choix.

J’en ai pris une vingtaine, pour seulement 5 frs. le tout

J’ai acheté un gros sac de terreau suisse  » prix garanti* à 2 frs 90

et un gros pot.

J’en avais encore quelques moyens-

J’ai tout planté et

on verra bien-

C’est toujours un bonheur,

de voir pousser des fleurs-