Sweet Alabama

Sweet Alabama

 

Il était une fois, une belle jeune femme, à qui tout réussissait.

Un beau job , u nbeau mari, un bel enfant.

Elle partageait sa vie entre son île, ses amies ses bons petits repas en leurs companie, ses lectures, cinéma, télé.

Shopping-

Elle avait les moyens de se faire plaisir et ne se privait pas.

Elle écrivait aussi, avec style et humour.

C’est ainsi que l’on s’était rencontré, virtuellement, et que notre amitié s’est étoffée au fil des ans et des évênements.

Sweet Alabama, qui n’était pas si douce et qui se prénommait Sonia en vérité.

Lorsque le cancer est arrivé, et qu’il l’a bouffé comme un crabe qu’il est… les failles sont apparues, attirant la vermine, comme la peste attire les rats.

Heureusement, parce que dans la vie, tout va par trois, arriva Clara.

C’est une histoire .

Trois femmes, venues d’horizon différents, et elles-mêmes aussi différentes que l’on peut imaginer avec pourtant cette même révolte contre la bêtise et l’injustice.

Ce m^me besoin d’écrire, et ce compréhension.

Clara, avec son niveau de cullture, bien plus élevé que la moyenne des bloggeuse sur ce site.

Même si elle n’.écrivait pas beaucoup, chaque mot était utile, pesé.

Alabama, qui était passé de la description de son prochain bijoux, à celui de ses symptômes de maladie.

Saleté de cancer…

Et moi, qui ramait tellement et m’accrochait à ce blog comme une bouée de sauvetage.

Il ya de quoi faire un roman, un film même.

Alabama, s’est lassé mourir.

Elle à refusé de se battre.

Elle voulait mourrir comme dans les films.

Romantiquement, sur une plage peut-être, on aurait trouvé son corps et ses longs cheveux bercés par la mer.

Mais la vie n’est pas romantique.

Son crâne rasé lui était insupportable.

Dans l’ombre, le mal guettait sous les traits d’un monstre et ses adeptes, un petit groupe de malveillantes, cachées derrière leur écran et qui l’ont persécuté de la manière la plus abjecte.

Je me rends compte que j’aurais pu mieux faire, j’aurais du en tout cas… mais comment aider quelqu’un lorsque soi-même on va mal?

Heureusement, il y avait Clara.

Grâce à elle, nous étions trois, le chiffre d’or, le mouvement perpétuel, et jamais seules

Nous l’avons soutenu, jusqu’à la fin.

Cette fin qui ressemble à un début.

Clara est redevenu Michelle, la même qui est toujours là pour moi.

Nos vie ont changé.

Michelle qui n’acceptait aucun compliment … quand je lui disait comme je la trouvais forte.

Qui n’avait pas d’animaux… et qui maintenant partage avec moi l’amour des chats.

Mais tellement plus que ça.

Michelle qui connaissait déjà la tragédie.. qui m’a ouvert les yeux sur la véritable importance

des choses.

Sans le faire exprès, mais c’est un fait.

Elle l’a fait.

Elle m’impressionne tellement, humble alors qu’elle pourrait se la pêter :), et me soutenant toujours, capable de synthétiser de trois mots, mes bla-blas de 10 pages.

Capable de me comprendre.

Et j’en ai tellement besoin.

Michelle, qui aurait cru que e qui n’était qu’un hobby tiendrait tellement de place dans sa vie?

Elle crée des modèles qui sont copiés, vendus même, sans que ça lui rapporte un centime.

En mémoire de notre chère Alabama, elle a réalisé une petite merveille.

C’est encore une histoire dans l’histoire.

Parce qu’elle est riche, notre histoire!

Michelle, c’est comme une grande soeur, presque une mère sur qui je peux compter en tout temps.

Michelle, c’est le contraire de l’indifférence.

Quelque soit son âge, sa capacité de révolte est intacte.

Elle s’adapte, pas résignée, simplement consciente.

Nous avons tellement transformé nos vies.

Mais dans le fonds, nous sommes toujours les mêmes.

Dans mon salon, la photo de Sonia me regarde, les bras croisés, elle veille sur moi.

Je pense à elle, je pense à Michelle…

Je ne sas pas si on se verra un jour, pour de vrai.

Je crois que je devrai déjà écrire ce livre, et raconter tout.

Parce que c’est une belle histoire, notre histoire.

 

le Tribunal des kilos

LIBEREE (le Tribunal des kilos)

Il ya toujours au moins deux façons de dire les choses.

Ca tombe bien, ça me vient tout seul.

; je laisse mes doigts courir sur les claviers et j’écris ce que me dicte ma pensée.

Je vais vous parler de libération, par la photo, par l’exposition.

Venir chez moi, se déshabiller , se laisser photographier et :

constater, à quel point ça fait du bien, d’avoir osé.

Et qu’en plus les photos sont jolies,

Voir sublimes.

Kilos ou pas kilos.

J’ai testé moi-même et franchement, je ne me suis pas adoré sur toutes les photos, et curieusement c’étaient justement celles que ma photographe préférait…

Allez comprendre.

Mais dans le fonds, c’est plus le chemin qui compte.

Faire cette démarche et constater que le ciel ne vous tombe pas sur la tête.

Que personne ne vous jette des pierres.

Que vos photos ne seront pas salies par des commentaires indécents non plus.

Mais saluées par les félicitations d’autres femmes qui adhérent à votre démarche.

-Tu peux parler, toi qui pèse 14 grammes et demi !

C’est vrai, et justement, c’est mon problème, pensais-je.

Je suis trop maigre, et c’est moche.

Mais on peut toujours faire des photos qui avantagent une personne , quel que soit ses kilos ou pas kilos.

Comme pour un i-phone ou pas i-phone.

Qu’importe le numero, pourvu que ça marche.

Alors, il ne faut pas confondre, même si on les appelle parfois *sexy* ce n’est pas le but de ces photos, d’être un appel au sexe, ni à quoi que ce soit d’autre.

C’est simplement une libération.

Comme sauter à l’élastique.

Prendre un risque calculé qui au final vous sera bénéfique.

Parce que vous avez peur, mais de qui, de quoi ?

Le fameux regard des autres  vous est donc si important ?

Ou est-il ce tribunal de la beauté ?

Trop ceci, pas assez cela, mais STOP!

On s’en tape !

Tellement !!

Ce sont nos corps, temple de nos âmes, et personne n’a le droit de nous dire   à quoi il doit ressembler.

 

Trop c’est trop

 

Vous savez quoi ?quand on dit que le mieux est l’ennemi du bien, on a raison.

Exemple pratique.

Je reçois un nouveau logiciel.

Mieux que l’autre.

Super ?

oui sauf qu’il est pas évident à installer et que , n’y arrivant pas, je perds un temps fou.

Ce que j’avais demandé, ce qui m’aurait vraiment été utile c’est un bête coupe-papier.

Mais voilà, mes chers enfants ont voulu bien faire, et me voila avec un nouveau Photoshop qui nécessite l’aide d’un pro pour fonctionner correctement sur mon vieil ordi.

Bien sur, je peux déjà l’utiliser, je sais quand même installer un logiciel, mais ce sont les plug-in

de l’ancienne version que je n’arrive pas à transferer sur la nouvelle.

Je bute sur ce problème, petit certes mais qui me casse le rythme.

-Ben franchement si c’est ça ton seul problème..

Non. Mais je donne un exemple.

Il suffit aussi d’une seule nouvelle personne dans votre entourage pour remettre en question tout ce qui tenait , apparement debout..

Et là, je prends la mesure de ce qui se passe vraiment.

Je parle de ma vie privée, la, je ne donnerai pas de détail, mais, je le constate.

Et puis, pour finir sur une bonne note, un autre constat, très positif celui-là :

Malgré que j’aie laissé passé qq jours sans écrire, mon blog n’a jamais eu autant de succès.

Je le vois dans mes statistiques, ici et sur Facebook.

Ca fait plaisir !

Ca remotive !

Alors, c’est reparti pour un tour !

Parce que là.. ça ne sera jamais trop !!!

Magic-Mely

Magic-Mely

 

C’est normal d’avoir peur avant un shooting.

Après, j’ai toujours pensé que le travail du photographe était de mettre à l’aise la personne pour qu’elle oublie l’objectif et montre un beau visage.

C’est ça et un peu plus complexe aussi.

Tout le monde a un rapport différent avec son image.

Et puis, à l’heure des « micro-pixels » tout se voit.

Voilà pourquoi les photos d’antant ont un charme particulier, on à droit qu’à ce que les appareils de l’époque étaient capables de montrer.

Avec une toute autre technique.

J’entends parfois que la photo sur pellicule est la seule vraie photo.

Moi je ne crois pas.

Plus on voit les détails et plus c’est compliqué d’obtenir l’émotion que l’on souhaite.

Je suis particulièrement conte de mon shooting avec Mélie.

Elle à assuré, compris le travail , sa part de travail, comme un modèle pro.

Ca n’est pas venu du premier coup, mais j’ai trouvé la façon de procéder, c’était magique.

Comme un déclis.

Nous avons bossé ,sans relache pendant trois bonnes heures.

Je vous montrerai, si j’ose.

La ,elle doit dormir, ma petite Mélie.

Sa confiance, sa bonne humeur, son implication étaient très motivante.

Elle est comme éclairée de l’intérieur.

voleur de vélo

VOLEUR de VELO

Je suis choquée.

Pourtant je devrais avoir l’habitude.

Je suis une biennoise.

Et chez nous, les vélos… on les vole…

Souvent.

Très souvent.

Mais là, je me disais naïvement, qu’un gros vélo comme ça.. en fin d’après-midi, devant la Coop, attaché avec un cadenas réputé inviolable, ( le genre qui ne s’enlève qu’avec une scie circulaire) ça ne pouvait pas arriver.

Et pourtant.

Alors, soit ils se sont mis à deux, pour le porter et l’ouvrir plus loin. Et dans ce cas, quelqu’un les a peut-être vu.

Soit, ils l’ont enlevé avec une camionette.

C’était 18h… et il fait déjà nuit.

Très malin de la part des voleurs.

A cette heure, on trouve encore des beaux vélos dehors, quand les gens vont faire leurs commissions….

Ca me touche, parce que c’est le vélo de mon fils.

Mon fils autiste…

J’ai la rage quand j’y pense.

On est pas vraiment riche, comme la plupart des suisses, malgré ce qu’on peut croire à l’étranger.

Mais disons que nous, on vit vraiment avec le strict minimum.

Ce vélo, on l’avait payé, en prenant sur la rente AI de mon fils, qui n’est pas bien grande.

Mais chaque mois, on mets un peu à côté, pour qu’il puisse s’acheter quelque chose dont il a besoin.

Et ce vélo, c’était plus qu’un simple besoin.

C’était une aide précieuse.

Grâce à lui, il pouvait sortir davantage.

Faire un peu de sport.

Je ne vais pas trop en rajouter sur le sujet, parce qu’il n’aime pas que je parle de lui.

Mais là, je sais que ça va lui faire de la peine.

Plus que ça, il déprime déjà, et jje sais que ça va l’enfoncer.

Voilà pourquoi je suis furieuse.

Devant cet acte banal, qui dans ce cas là devient particulièrement révoltant.

Ce n’est pas juste un vélo.

C’est CE vélo,

Un modèle spécial, qui semblait fait pour lui à tout les points de vue.

A cause des gros pneus, adapté à sa carrure.

A cause de sa couleur, parce qu’il aime le rouge et le noir.

C’était son seul objet qui avait de la valeur.

Et , en parlant de valeur, on l’avait eu à prix réduit, parce que c’était le dernier.

J’ai cherché, mais je n’ai pas trouvé, dans l’assortiment de Coop. il n’y est plus.

Je vais tenter d’aller me renseigner, si on ne pourrait pas en recommander un.

si par chance il en reste un dans une autre succursale.

Mais j’ai des doutes.. à la Coop. ils ne sont pas très débrouilles.

Je vais porter plainte.

Voir si il peut se le faire rembourser.

Mais le mal sera fait.

Et j’en subirai les conséquences.

Je ne sais pas comment lui annoncer.

Je l’entendais rire dans sa chambre hier soir.

Ce n’est pas si fréquent.

Je sais qu’il ne va pas très bien . ces temps-ci.

Mais hier, il allait un peu mieux.

Et je vais devoir le replonger dans  cette vision qu’il a de la vie.. moche.

Voilà pourquoi je n’ai pas dormi.

voilà pourquoi je lutte pour ne pas me dévaster davantage.

J’essaie de me reconstruire, j’y arrive, mais quand ça touche mon fils, c’est une autre histoire

 

Pixel

PIXEL : LE RETOUR : Histoire d’un chat libre

Ce soir, j’ai eu un choc.

Je passe dans mon corridor et , comme par magie, un gros chat est là, que je ne reconnais pas tout de suite.

Il faut savoir que des chats noirs, j’en ai 4 .. alors, au premier regard je ne reconnais pas mes femelles, qui sont plutôt fines, mais , ce chat, musclé, en pleine forme, avec un large poitrail et des oreilles presque parfaites.. ça ne peut pas.. mais si… , mais je rêve ? c’est Pixel.

Il faut savoir encore que cet été, quand Pixel a disparu, il avait déjà l’habitude des longues sorties, mais il revenait toujours, jamais il n’avait été absent aussi longtemps.

Pixel, c’est un chat libre, un chasseur, qui n’a peur de rien.

Il décapite d’énormes rats, mais reste un gentil chat, avec un regard doux.

Un coureur de minettes aussi, c’est le père de mes petits chatons tout noirs.

Et Sora la mère.

Pixel c’est un chaton que j’ai vu naitre, qui avait trouvé une bonne place, mais le chat de la maison n’en avait pas voulu.. alors je l’ai repris.

Depuis, il tenait son rôle de patriarche, qui laissait toujours les femelles et les petits se nourrir avant lui.

Il est capable d’ouvrir la porte d’entrée en sautant sur la poignée, ou de grimper sur la terrasse.

C’est ainsi qu’il est revenu, tout seul.

En pleine forme.

Mais revenons deux mois plus tôt :

Baroudeur comme il est , batailleur, aussi, certainement fouilleur de tout ce qui se fouille, il avait attrapé des espèces de gros boutons blancs, plutôt inquiétants sur le museau.

Avant de courir chez le vétérinaire, j’essaie toujours, dans la mesure du possible de trouver une solution moi-même.

Je l’ai donc soigné avec du teabaum, la panacée pour tout les problèmes de peau. Et ça à marché.

Mais je voyais bien qu’il détestait ça.

Qu’il m’en voulait même.

Et le temps est passé, et il ne revenait plus… des jours des semaines, 1 mois, deux… je me suis inquiétée de plus en plus.

J’ai mis des annonces.

Et là, vous avez été formidables par vos partages, par votre soutien.

Une certaine Fabienne ,que je ne connais pas m’a rappelé qu’il faut penser à lui, positivement.

C’est ce que j’ai fait.

Je lui ai dit par la pensée que je l’aimais et que j’aimerais le revoir, c’était hier.

Je l’ai appelé par la fenêtre.

Au fond de moi je pensais qu’il allait bien.

Et j’avais raison, mais je ne pensais pas à quel point, c’est un magnifique Pixel, plus beau qu’avant, comme le vieux chalet, qui m’est revenu.

Plus un seul bouton, bien nourri, presque rajeunit.

C’est clair, quelqu’un en a pris soin.

Mais il est aussi possible, parce que ça grouille de rats et de petits animaux dans ce quartier de bord du lac, qu’il aie trouvé lui-même sa pitance.

Pixel, c’est un chasseur, le digne descendant de sa grand-mère, chatte des forêts, qui ne venait près des hommes que pour mettre bas.

J’ai voulu le prendre dans mes bras, mais le souvenir des dernières fois ou je l’ai fait pour le soigner à du lui revenir, il s’est dégagé.

Alors j’ai pris quelques croquettes, je lui ai parlé, je lui ai demandé pardon.

Et là, un de ses petits, qu’il ne connaissait pas encore est venu manger avec lui.

Pixel l’a laissé faire.

Il toujours été partageur.

Puis les autres sont venu, et pareil , il les a laissé manger son repas, comme il a toujours fait.

Il m’a laissé le caresser, le gratouiller sur la tête, et il a eu ce regard, ces regards vers moi, comme une acceptation.

Pixel, je l’adore, c’est un animal merveilleux et sensible.

Qui a besoin de sortir.

De sentir sa liberté.

Et c’est justement pour ça, quand j’ai senti qu’il voulait déjà repartir à l’aventure,

que je lui ai ouvert la porte.

mariage d’Elodie et Filipe

Mariage d’Elodie et Filipe

 

Je me réveille.

Hier quand Serge et Lyli m’ont ramenée à la maison, il ne restait plus grand chose de moi.

Quelqu’un m’a dit, que les émotions fatiguaient, je me rends compte que c’est vrai, et que toutes celles que j’ai accumulé hier me remplissent, débordent de mon coeur.

Les émotions ont une autre particularité : une fois intégrées, cette fatigue qu’elles procurent sur l’instant devient force avec le temps.

Une grande force.

Je me sens invincible.

Je suis le témoins privilégié de toute une famille au sens large du terme.

Des gens, des amis, des amis, d’amis qui traversent ensemble toute une époque.

Des jeunes que je côtoyait dans ma jeunesse, pas forcément dans la même bande, mais à la même époque.

Nous qui sommes nés en 1967, qui avons connu la grande époque du Tyff et de la Coupole.

Du Faucon ou du Baron…

Qui avons traversé la vie et ses épreuves.

Qui avons vu les uns partir et nos enfants grandir.

Jusqu’à devenir grands-parents.

Je me sens plus biennoise que jamais.

Des familles que je connais, où que j’apprends à découvrir.

Je parle de ceux qui étaient là hier soir, mais de tout ceux aussi que je rencontre dans ma vie actuelle et qui ont su toucher mes cordes sensibles.

Ca a un rapport étroit avec la musique et les émotions, avec la danse aussi.

C’est si beau de voir un père danser avec ses filles

De voir ce regard qu’il pose sur elles.

Des regards, sans avoir besoin de se parler, c’est le pouvoir des gens qui s’aiment.

Bien sur, nous ne sommes pas parfaits, et c’est tant mieux.

C’est l’acceptation de nos défauts par les autres, qui nous donne la certitude d’être aimé vraiment.

C’est de l’Amour.

J’ai fait des photos, mais j’ai enregistré aussi des images dans ma tête.

Mon niveau d’inspiration est au top.

J’ai envie plus que jamais de raconter leur Histoire à travers mes images.

L’envie d’écrire, de filmer, de témoigner , de partager ces traditions , ces instants volés, ces gens si différents en apparence, mais unis dans une même ville, une même époque.

La plus puissante des raisons qui font que

je suis bien à Bienne.

Mariage de Lily et Serge

Mariage de Serge et Lysiane

 

Chaque mariage est différent..

Mais ceux que je photographie ont tous un point commun, ce sont de vrais mariages d’amour.

Pour l’animation, je partage avec le marié une certaine aversion pour les jeux qui ridiculisent les gens, en particuliers.

Il n’en voulait pas pour leur mariage, c’était clair, et ça m’arrangeait bien.

Si ça avait été le cas, quelqu’un d’autre aurait très bien pu s’en occuper.

Pour moi, le mariage idéal, c’est celui ou les gens sont libres.

Libre d’aller et de parler avec qui ils veulent, de prendre un moment pour s’éloigner, pour discuter, ou simplement profiter de l’ambiance .

Je ne vois pas pourquoi il faut absolument occuper les gens, comme si c’étaient des gamins qui ne savent pas quoi faire.

Par contre, avoir un peu d’animation, c’est cool.

Comme le lacher de ballon, ou les questions aux mariés pour voir si ils se connaissent bien, l’idée d’Eliane.

C’était sympa, Serge à fait un effort et personne n’a souffert , au contraire, les gens ont bien ri.

Moi ce que je voulais, surtout, c’était leur organiser une entrée mémorable.

Et ça, ‘c’est le plus difficile.

Parce que l’émotion ne s’achète pas.

On peut mettre en place les éléments pour la créer, mais en aucun cas ne pourra en acheter.

Ni forcer les gens à la ressentir.

Alors, j’avais imaginé une entrée.

Toute simple apparemment, mais pas tant que ça au final.

Surtout que je n’étais pas là pour la mettre en place, puisque je devais suivre les mariés à l’Etat civil.

Et qu’en plus, une espèce de cerbère en noir donnait des contre-ordres, et j’ai du récupérer des invités jusqu’au fond du parc.

Alors que les mariés arrivaient.

Et lorsqu’ils ont fait leur premier pas, a musique d’Armelle sur son beau piano turquoise à retentit.

Le thème de leur chanson, qu’elle à adapté et appris pour l’occasion..

. il y avaient mes amis vêtus en Templier avec de vraies hallebardes d’époque, et juste après, les frères et soeurs des mariés , les invités, qui formaient une longue haie d’honneur-

Les pétales de roses et les bulles distribuées volai net dans l’air à leur passage.

Le visage de la marié à pris cette expression d’émotion que j’avais déjà vu à l’Etat civil,

Et soudain, comme une vague, elle à traversé l’assemblée, et tout ce qui à un coeur fut touché

aux tréfonds.

Moi aussi.

Ca m’a pris à un point que je n’attendais pas.

J’étais si heureuse aussi que ça soie réussi.

Ils se sont retourné , et ont remercié tout le monde.

c’était beau, noble, simple et magique en même temps.

Mais surtout, le plus important, c’est que cette émotion vraie continuait tandis que les invités venaient embrasser les mariés.

Alors Merci Gus, merci Martin, Merci Nicole, merci les frères et soeurs qui ont joué le jeux et merci tout le monde.

Même le cerbère qui eut la bonne idée d’amener le cocktail de bienvenue.

Et là, j’entends une voix qui dit : « dommage, c’était court ».

Alors je n’ai pas vu qui c’était, mais franchement.. t’en a vu beaucoup des haies d’honneur dans ta vie ?

Moi si, je les collectionne, depuis que je fais des mariages.

Tiens, dans la dernière, il y avait même des tronçonneuses

Curieusement, alors que ça à duré à peine qq secondes, personnes n’a râlé… peut-être justement à cause des tronçonneuse.

Si j’en avait eu une entre les mains à ce moment là.. on aurait eu du carpaccio en entrée…

C’est si facile de critiquer.

Surtout quand on ne fait rien.

Mais bon, quand le père de la mariée est venu me remercier pour mon boulot, ça m’a fait tellement plaisir.

Je ne crois pas qu’on puisse s’imaginer ce que j’ai subi en parallèle de l’organisation express de l’animation du mariage.

J’ai fait de mon mieux pour assurer quand même.

Parce que c’était trop important.

Et j’ai réussi, je trouve vraiment que j’ai réussi.

C’était chouette, c’était beau.

Je n’en ai pas vraiment profité.

J’ai fait des photos, des centaines de photos.

Toutes celles qu’on me demandait, et les gens ne se sont pas génés pour le faire.

Et ça c’est bien.

Alors bien sur, j’aurais pu mieux faire encore.

Mais le tempos minimal.

Les imprévus privés et public…

Je vous dis, honnêtement, je n’en pouvais déjà plus pendant la semaine, tellement je m’en suis ramassé plein la figure.

Mais j’avais décidé de garder confiance.

J’avais décidé que la bonne volonté primerait sur la mauvaise.

Ah oui, je pourrais vous en parler de la mauvaise.

Mais ça serait faire trop d’honneur à qui ne le mérite pas.

Alors je repense à la bonne.

Ma fille qui a assuré toute la journée.

Le mari d’Eliane qui a vu que j’étais crevée.

Un sacré bon type ! qui a assuré la relève avec une poigne tranquille, juste la perfection.

Franchement j’aimerais bien en avoir un comme ça dans ma vie.

Mon ami Martin et Gus qui sont venu pour m’aider.

Pierre qui a prêté son stand et ses affaires, et Eric qui est venu le tenir.

Nicole qui m’a aidé aussi à organiser la haie d’honneur.

Ma Coco qui s’est levé tôt pour amener mes affaires.

Ma soeur qui les a ramené.

Et ma chère Maud qui est venue avec moi au musée de la Contrebande, prendre des armes authentiques et des objets prêtés par Lucien.

Merci Lucien, la visite privée de son fantastique musée, c’était un moment inoubliable.

Voilà pourquoi j’ai aimé préparer ce mariage, enfin ma part de ce mariage.

Et que j’aimerais continuer à en faire d’autres.

Mais spécifiquement, j’aimerais organiser toutes sortes d’évent.

Des anniversaires, des fêtes.

Parce que je sais maintenant sur qui je peux compter ou pas.

Mais surtout, je sais que je peux créér une émotion.

La mauvaise volonté n’aura pas sa place.

La jalousie et la bêtise non plus.

Tout ce que je me souhaite, c’est de mettre à profit tout ce que j’ai appris .

Et de faire travailler les gens que je connais qui ont du talent.

Je veux mettre en place sérieusement mon entreprise.

J’aime travailler avec les gens de bonne volonté, unir nos efforts pour un résultat commun pour faire plaisir à d’autres personnes.

Voilà ce que je veux faire.

Pouvoir dénicher le groupe de rock qui convient, faire travailler celle qui fait si bien la cuisine….

Préparer un pic-nic d’amoureux surprise au sommet d’une montagne.

Lacher des colombes…

Parce que vous avez tous un talent qui peut servir-

Ce qu’il me faut c’est des fonds, pour lancer mon entreprise.

Mais si c’est bien ça que je dois faire, alors ça viendra.

Born to be wiiiiiiiiild

Born to be wiiiiiiiiild

C’est bon, vous l’avez eu ? le CD des Cabs avec ma photo, mes photos, dehors, dedans, sur le Cd, sur leur t-shirt (trop beau) sur les affiches aussi.

De quoi me rendre fière.

Je vais vous dire maintenant pourquoi , le billet de 20 balles que vous avez dépensé pour l’avoir ,ce Cd, est de l’argent bien investi.

Déjà pour la bonne raison suivante : ce CD à été enregistré chez Markus, dont j’ai fait la connaissance , samedi soir,avec sa ravissante fille.

Par un hasard très bien placé, il était juste derrière moi sur le banc d’à côté.

Lui qui à fait partie d’un groupe de rock aussi, qui en son temps à connu un joli succès.

Un groupe dont j’ai oublié le nom, je sais qu’il y a « Cat’s » dedans, un groupe qu’Alain allait voir quand il était plus jeune.

Maintenant, Markus et son frère ont un studio d’enregistrement, et par passion, il a fait un travail remarquable.

Ce qui différencie ce CD des autres, c’est la façon dont il sonne, si vous l’écoutez bien, il a un côté très authentique.

Très américain.

On s’attend presque à entendre les crissement du vinyl.

Il s’est donné pour ça, et le résultat, c’est que toutes ces reprises qu’on à entendu 1000 fois, ont un côté aussi frais que si c’était les propres chansons des Cab’s.

Ensuite, j’ai fait cette photo, et franchement, j’ai de quoi être fière, parce qu’elle aussi à l’air authentique.

Comme si on était en Amérique, et pas dans le hangar à Miggy,juste à côté de la Péniche à Bienne.

Quand au concert lui.même, mais comme ça fait plaisir de voir des gamins de 16 ans, s’éclater aux côtés des anciens,des petites filles qui font les danseuses, des familles de toutes sortes, de belles jeunes femmes… bref, tout un mélange de styles et de génération qui dansait, qui chantait, (mis à part ma petite fille qui roupillait sec) pendant plus de deux heures.

Les Cabs.. parlons en un peu plus en détail.

Donc moi, je fais la pochette, mais je ne les avait jamais entendu.

Bon, je connais Alain, depuis.. ohlala, hyperlongtemps.

Donc, je n’étais pas étonnée qu’il assure, magnifique contrebasse soit dit en passant.

Micros à l’ancienne.

Moustique, avec ses fans, et sa joie contagieuse.

Angelo qui assure sa race à la batterie

Quand on fait la séance, il y en a un ,spécialement qui essayait presque de se cacher. et voilà que je découvre que c’est un surdoué de la guitare.

Daniel, qui aurait le droit de se la pêter à mort.

Mais non,

En fait c’est pas le genre de la maison.

C’est un vrai groupe , ça joue ensemble et ça joue très bien.

Ca chante très bien aussi, avec la belle voix basse d’Yves, qui donne son propre sens aux paroles. ça passe comme si il les avait écrit lui-même.

C’est énergique, précis, ça déménage et ça cartonne.

On ne peut pas faire autrement que de bouger, ça prends tout le monde.

Ca fait du bien.

Et surtout ça sonne Cab’s.

Comme si c’était leurs chansons, je vous dit.

Parce que, comme on dirait dans le jury de The Voice, ils s’approprient les chansons, et en font un truc à leur sauce, comme si c’était à eux.

En fait, c’est à eux. C’est leur musique.

Quiconque a vu ma copine Rebecca danser ,juste devant, comprendra pourquoi le Rock était considéré comme une musique diabolique .. même Elvis n’en revenait pas.

C’est vrai qu’elle est belle et sexy, et qu’elle s’est lâchée à fonds, comme peu de femmes auraient le courage de faire.

Elle n’était pas bourrée, elle était juste heureuse,

Heureuse de vivre et fière de la femme qu’elle est.

Et moi qui la connais, je peux vous le dire, elle à de quoi.

Ce soir là, cette musique, cette ambiance, c’était du concentré de bonheur.

Et pourtant, c’était pas gagné pour moi.:

quand Lysiane est venu me chercher, j’étais pliée en deux par la douleur.

Muscle froissé, dos gonflé, je pouvais à peine marcher.

Mais j’y serais allée en rampant.

Heureusement, un bon massage et un Dafalgan plus tard, j’étais sur pieds,

Je m’excuse mais je suis en train de m’endormir.

Je reviens demain .

Pour mes lecteurs du matin.je publie dèjà, mais je reviendrai me relire, corriger et en rajouter une petite couche.

Avant de partir, j’aimerais encore remercier tout ceux qui sont venu très gentiment m’offrir un verre, ou meme une raclette 🙂 et me dire qu’ils suivent mes aventures sur le net.

Ca me fait tellement plaisir que vous appréciez mon travail.

Ca me motive.

c’est pour vous que je me donne de la peine et que je vais… pas me coucher.

Il est 3h46 et j’attaque les photos

oeil pour oeil

Oeil pour oeil

 

Ca y est, je l’ai fait.

Franchement,, j’ai failli partir dans les premières secondes.

Le regard sur moi du policier…avec mes habits de chantier,,,

Mais j’étais décidée.

Je ne me suis pas déguisée en femme respectable,

Je suis un femme respectable.

Quel que sois mes vêtements, le respect en Suisse est un droit .

Et personne n’a celui de m’insulter.

Porter plainte c’est long.

ca commence par un questionnaire.

Le policier en charge jauge votre légitimité.

Avec des questions.

Je réponds avec la sale impression d’être coupable de quelque chose.

Ca ressemble à un interrogatoire.

Il faut croire que j’ai passé le test, malgré tout.,

Puisqu’on en arrive enfin au moment de la plainte.

Ca a duré deux heures.

Vraiment deux heures, surement même plus.

Je me rends compte que la procédure est fastidieuse pour le policier aussi,

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas très délicat.

Et puis, peu à peu, il s’adoucit.

Je réponds le plus clairement et rapidement possible.

Il comprends très bien la situation.

Et Lorsque je relis ma déposition, c’est tout à fait ça.

On verra bien.

Je précise parce que certain n’ont pas compris, ce n’est pas contre mon propriétaire que j’ai porté plainte.

Pour l’instant, on a réussi a calmer le jeux.

C’est mon voisin du dessus dont je parle.. architecte tailladais, qui fait des économies en vivant comme un pauvre.. déplace la poussette pour mettre sa planche à voile, et me traite sans aucun respect, pour des raisons totalement obscures qui feraient les délices d’un psy.

Aujour’hui c’est très dur.

J’ai pu payé mon amende, en partie ce sera grace à mon travail.

En partie grâce à un prêt .

Tout ce qu’on m’a donné c’est 15 frs.

Je vois que ça énerve du monde que j’obtienne de l’aide..

Mais ça n’a aucune importance.r

Aide que je n’ai pas demandé, soit dit en passant.

J’ai expliqué ma situation, après les gens réagissent comme ils veulent.

Croyez bien que je préfère être dans le camp de ceux qui peuvent aider.

Dans le fonds , je le suis aussi, on l’est tous : on a tous quelque chose à apporter.

Des connaissances, du temps de l’énergie.

Le temps est ce que j’ai de plus précieux.

Chaque jour ou presque depuis des années, je me lève, et je pars en chasse pour assurer les besoins de ma famille.

Je ne sais pas comment j’ai trouvé en plus la force d’écrire et d’apprendre la photo.

Je l’ai fait pour survivre.

Pour mon plaisir qui est devenu aussi celui des autres.

Arriver à en vivre c’est mon but.

M’occuper de mon fils, parce que personne d’autre ne veux le faire, c’est aussi une question de survie, la sienne.

On m’a bien fait sentir que je devais assumer, mais j le ferais de toutes façons.

Par contre, les économies que je fais faire à la société en servant d’institution bénévole.. ne me reviennent pas.

Non seulement je ne reçois rien, mais je paye , en plus,

Son AI a été réduite à moins de 300 francs par mois. Pour des histoires de partage de loyer.. pour que leurs comptes soient à jour, mais la réalité de sa situation… n’a aucune importance.

Alors je vais me donner encore plus de peine pour ne pas juger les autres, pour ne pas leur dire comme il « faut » vivre.

Parce que je ne supporte pas qu’on le fasse sur moi.

Je vois mes erreurs, j’essaie de les corriger.

J’avance, encore et toujours, avec mes moyens.

C’est vrai que j’ai besoin d’aide.

Maintenant que je ne suis plus aux oeuvres sociales, , je n’ai plus ce poids d’être aidée par des gens qui travaillent et n’ont pas forcément envie de contribuer à ma survie.

Ceux qui m’aident le font par choix.

Leurs motivations sont personnelles, souvent très différentes.

Mais ils sont libres.

Ils peuvent être fiers, même si personne ne le fait pour ça.

Je leur en suis reconnaissante, parce que sans eux, je ne serais plus là pour en parler.

Aujourd’hui c’est très dur.

J’ai commencé par nourrir les animaux, mais je devrais trouver de quoi le faire pour les jours qui viennent.

Je manque de tout, sac à poubelle, vignette, et électricité à payer..

Manger ? bien sur, il faut manger.

-Du Riz et des pates ? on en a , merci. Je suis bien contente d’avoir au moins ça… mais j’ai besoin de fruits frais.. de vitamines… de manger avec plaisir.

Si je fais mes comptes, il me faudrait bien, le prix d’un shooting.

J’espère qu’aujourd’hui quelqu’un aura la bonne idée d’en vouloir un et de venir me le payer.

Je travaille dur très dur , le jour et la nuit, pour m’en sortir et un jour je n’aurai plus besoin d’aide.

Un jour , j’aiderai, moi aussi.

Je me réjouie déjà !

Oeil pour oeil, c’est aussi ça.