Biennitude

Oh Bienne, ma ville…

J’ai rêvé une fois, que tu avais disparu,—

Quîl ne restait de toi, plus que l’église de la vieille ville.

Et  que du haut de ses murs d’enceinte, je pouvais voir le lac, tout le reste n’étant plus qu’une immense forêt.

J’ai rêvé encore  de toi, dans le futur, avec des sortes de télésièges ronds, comme les nacelles de la grande-roue, qui parcouraient les vignes et la montagne.

Bienne c’est une part de moi et je suis une part d’elle.

Voilà pourquoi je n’aime pas, quand on critique ma ville.

C’est comme si on me critiquais.

Et pourtant, je l’ai déjà dit, il m’a fallu du temps pour l’aimer.

Pour la comprendre.

Plus je la connais et plus je l’aime.

Je peux la traverser, inlassablement, de rue Dufour , route de Boujean, Place Centrale, et place de la Croix… faubourg du lac…

Je me promène et j’ai l’impression que je n’en connais encore qu’une toute petite partie.

Que tout reste à découvrir.

Et que même en sortant et en m’informant chaque jours, je n’en ferai jamais le tour.

Que je ne saurai jamais tout ces secrets.

Et c’est tant mieux

Bienne que j’aime

Bon, c’est mon blog, j’écris ce que je veux.

Mais quand même, je crois que j’ai une sorte de petite mission.

Cet après-midi, je me promenais en ville et je suis tombé, coup sur coup, sur deux attroupements.

Un enterrement de vie de jeune fille et un enterrement de vie de jeune homme.

La première déguisée en poisson Nemo et le second en Super-Mario.

Les deux groupes , tellement joyeux et sympathiques m’ont inspiré ces photos.

Et puis, je me suis dit que ça pouvait être intéressant, que j’en dise un peu plus sur le sujet.

Alors voilà, comment ça se passe, chez nous.

Quelques temps avant le mariage, la demoiselle d’honneur et les amies de la future-mariée, lui prépare une journée dingue-dingue-dingue.

Sur mesure.

Le costume , particulièrement fait l’objet d’une grande reflexion.

Il faut qu’il soie suffisement ridicule pour embarrasser celle qui le portera, tout en restant pratique pour les différentes activités prévues par le groupe.

Généralement la personne visée, ne se doute de rien.

Elle espère…

Les copines mettront souvent le futur-mari dans la confidence, afin qu’elle pense avoir autre chose à faire ce jour là-

C’est tout un scénario.

Elle découvre au fur et à mesure le programme, qui finit généralement par un bon souper.

Mais avant, il lui faudra se promener dans les rues de la ville pour vendre aux passants des bonbons, des biscuits, des petites bouteilles d’alcool … qui lui permettrons de sa faire une petite cagnotte.

Généralement, les gens participent volontiers.

c’est ma partie préférée.

C’est tellement drôle de voir surgir une girafe ou une bonne-soeur, voir une tortue au milieu de la rue, accompagnée par une troupe hilare.

Ca mets de la joie et des couleurs dans la rue.

Les amies de la future épouse se déguisent aussi, et lui préparent toutes sortes d’épreuves en rapport avec sa personnalité ou celles de son bientôt-époux.

Pas ou rarement de strip-teaseur au programme, mais des parties de mini-golf, virées en bâteau etc…

Avec des variantes, suivant la nationalité de l’organisatrice principale.

Recherches d’objets, demandes incongrues à des inconnus…

On peut compter sur l’imagination des biennoises.

Surtout qu’elles savent, qu’elles risquent d’y passer aussi.

C’est une de nos plus jolies tradition.

Un moment de partage sociale et sociable, qui égaie nos rues.

Des instants ensemble, entre amis, et surtout des souvenirs pour toujours.

C’est le genre de traditions qui font notre ville, notre vie.

Je ne me suis jamais vraiment mariée, donc je n’y ai pas eu droit, j’aime d’autant plus constater que non seulement ça ne meurt pas, mais au contraire, ça perdure et il me semble même que les gens se marient de plus en plus.

J’aimerais réaliser des films, je bosse sur un scénario et c’est clair, il y aura une scène en rapport avec cette tradition.

J’apprécie de connaitre des biennois pour qui _ça compte.

Qui jouent le jeux.

Bien sûr, il n’y a pas qu’à Bienne que l’on procède ainsi.

Cependant, il y a quelque chose, un je ne sais quoi , qui nous différencie des autres.

^

Bien manger ( Chinois ) à Bienne : KAMII

coordonnées du Restaurant

Il y a des adresses qu’on aimerait garder pour soi.

Tant c’est bon, tant ça fait plaisir de manger tranquillement.

Bien servi.. dans tout les sens du terme.

bonne quantité, cuisine délicieuse… ahalalal les scampis… et patrons très aimables.

Petit chien ravissant avec son noeud pap, qui gambade pour vous accueillir.

surprise pour ma cousine, elle a exactement le même!

Du coup elle s’est senti tout de suite à l’aise.

Grande terrasse.

Ce restaurant devrait être bondé.

Buffet à midi.

Et service à l’emporter en plus.

Je précise un point important : il ne faut pas être pressé : ou alors commander à l’avance !

Parce que c’est logique : vous voulez du frais ?

Pas cette espèce de tambouille qui a le même gout quoi que vous preniez ou que vous le preniez ( voir la plupart des autres cantines chinoises biennoises.)

Non, là, on se donnera la peine de vous sculpter une carotte en forme de rose.

Et ça sera frais, et le frais ,ça mets du temps à préparer.

C’est logique.

Je ne veux pas que ce restaurant disparaisse.

J’y ai fait hier soir avec ma cousine un des meilleurs repas pris depuis longtemps !

Je vous recommande les scampis, le riz sauté à l’ananas et aux crevettes.

Ca fait trois fois que j’y vais et chaque fois, pareil, service impeccable, nourriture abondante et délicieuse… alors, allez-y n’hésitez pas.

C’était une soirée si agréable, je n’ai même pas pensé à prendre mon appareil photo.

Du coup à la place, je vous mets aune grenouille que j’ai photographié au bord du lac.

Je lui souhaite une longue vie à cette grenouille.. même si, j’avoue… il m’arrive d’en manger.

Revenons a Kamii

C’était mon cadeau pour mes 50 ans.

Je n’ai pas de photo…

Mais les meilleurs souvenirs sont comme ça.

 

Conservé dans mon coeur.

Biennoise

La biennoise , la vraie, celle que je connais en tout cas, est créative.

Débrouille.

Bricoleuse.

Elle n’a pas peur de se salir les mains.

Elle n’a pas peur de décaper une armoire, de repeindre un mur, nide s’attaquer à quoi que ce soit qui concerne son appart, sa maison et son jardin.

La biennoise n’ira pas chercher un mâle pour changer ses ampoules, d’ailleurs elle pourrait même installer elle même le raccordement de la lampe.

Le marteau et le tournevis sont ses amis.

Et son rêve le plus fou est d’être enfermée chez Hornbach et d’avoir le droit d’emmener tout ce qui lui plaît.

La biennoise ne voit pas pourquoi elle devrait acheter un truc qu’elle peut faire elle.même.

Elle en est fière et elle peut.

Mais quelque part, elle trouve ça normal.

Se débrouiller seule, elle l’a appris.

Par nécessité parfois, mais c’est le plus souvent par plaisir.

La biennoise connait tout les magasins.

Elle sait exactement ou acheter quoi.

à quelle heure,  quelle époque.

Quel vendeur, quelle vendeuse la conseillera bien.

Même si la plupart du temps, elle n’en a pas besoin, elle sait ce qu’il lui faut et comment l’utiliser..

La biennoise ne laissera personne toucher à ses outils.

Elle adore sa Dremel, et lui achête des petites têtes interchangeables, juste pour le plaisir de les avoir toutes.

Elle aura en stock tout les sortes de clous, de boulons  et de vis nécessaires.

La bonne pince, la clé a molette idéale et la perceuse avec les mèches bien rangées.

La biennoise reste féminine.

Elle ne se prends par pour un homme et trouve cette comparaison ridicule.

On s’entends, entre passionnés.

On se donne des trucs.

Oh, il y a encore ceux, quelques rares , venu du sud ou d’autres pays ou les femmes se contentent des travaux ménagers, qui essaient de nous « aider*

Mais l’aide véritable, ce n’est pas de le faire à notre place !

L’aide c’est de montrer comment, si on ne sait pas.

Ou d’expliquer.

Mais avec internet, même ça on peut s’en passer.

Il arrive qu’il faille de la force, mais, il y aura toujours des trucs pour se faciliter la vie et y arriver quand même.

La biennoise, la vraie, est tout terrain.

En cas de catastrophe, elle saura se débrouiller.

Et ce qui me plait le plus, c’est qu’elle préférera faire elle-même tant que c’est possible, pas pour faire des économies, mais parce qu’elle aime ça.

La biennoise est plus que bricoleuse, elle a une âme d’artiste.

Mais elle ne s’en rends pas forcément compte.

Parce que tout faire elle même…

et bien…

elle trouve ça normal.

Bienne Belle

Quand j’y repense, je n’ai pas toujours aimé autant ma ville.

Dans les années 80, je la détestais.

Je la trouvais grise et sans âme.

Brouillardeuse, angoissante…

Aujourd’hui, je l’adore, j’y vois les plantes ,les oiseaux, les rivières.

L’originalité des bâtiements.

La diversité de l’architecture.

Le bord du lac et ses couchers de soleil.

Je peux traverser la ville entière.

En vélo. à pieds. à trotinette avec Prisca la chienne qui gambade à mes côtés,

et je m’y sens partout en sécurité.

Pourtant, c’est toujours la même ville,

Alors, qu’est-ce qui a changé ?

Moi, j’ai changé, je  regarde ailleurs, je regarde autrement.

Mais pas seulement

On ne trouvait ni patates douces, ni grenades, quand j’étais plus jeune.

Ces petites épiceries indiennes ou turques, les femmes, parfois en boubous colorés, et tant tant d’autres, qui prennent le bus vêtues princesses pakistanaises… cette multiculturalité à redonné des couleurs à ma ville.

117 nationalités recensées.

Alors qu’avant la ville se partageait en trois.

Les suisses allemands, les romands et les italiens.

Les schleus. les welsch et les tchinks…

On peut dire ce qu’on veut,  il y avait pas mal de racisme…

Mais maintenant, on est tellement mixés, que ça n’a plus de sens !

Et c’est tant mieux.

Dans les classes, il y a une certaine violence, c’est vrai, suivant les écoles.

Il reste un grand travail à faire pour que les mentalités, le respect, cohabitent.

Mia certains le font, ce travail, il sert à quelque chose.

alors bien sur, j’aurais d’autres critiques, surtout en ce qui concerne le système scolaire.

Mais il y a des explications : la première, c’est le manque de moyens donnés aux profs.

Et politique.

C’est tout de même fou que depuis des années, les mêmes familles ou presque se partagent la direction de la ville.

Maire de père en fils…

L’argent est très mal distribué.

Economiser sur l’éducation et le social ce n’est vraiment , vraiment pas une bonne idée.

Couper les ailes de la colonie des cygnes, rendre précaire la situation de la cuisine populaire, alors que ces institutions sont la base de notre ville… c’est débile.

Bienne, si on la regarde avec mes yeux, c’est l’Amour de la nature, des arbres, des animaux,…

C’est la tolérance face à la diversité, et à la différence.

J’adore la nouvelle esplanade devant le plais des congrès, quand les bassins se remplissent d’eau, que les petits s’y baignent tout nus, et les skateurs s’amusent à côté.

J’aime les concerts, les battles de Projet X, Pod Ring à la vieille ville.

Nos gros chats reposent au soleil sur le capot de voitures… nos chiens font connaissance le long des rues, de plus en plus propre, grâce aux poubelles munies d’une croix remplie de sachets.

Elles sont plutôt belles ces poubelles.

Alors , il y aura toujours des coincés du dos et du cerveau pour laisser les crottes de leurs toutous décorer les pelouses.

Mais , je le sais, parce que je suis très observatrice de toutes sortes de détails, il y en a nettement moins.

On peut se nourri avec les mûres, les noisettes , les noix , les cerises et les pommes, et mêmes de kiwis, qui poussent très bien chez nous.

Il suffit de savoir où.

Voilà ma ville,, je m’y sens bien ,en sécurité, pourtant, il n’y a pas de flics à tout les coins de rue,, ni de caméra partout…

Les marginaux qui s’attroupent discrètement s’auto-régulent.. je ne me suis jamais senti en danger face à eux.

Bienne est une ville à taille humaine où tout le monde se connait ou presque.

Bien sur, il y a des clans, bien sur, il y a de l’exclusion, des inégalités et des injustices.

On vit sur la même planète.

Mais en même temps, on trouve aussi ici des instants de grâce, des mouvements d’aide spontanés, des petits miracles qu’on ne voit que chez nous.

De la place pour que les artistes du grafs s’expriment… des murs qui leur sont reservés.

Le Hiphop et sa  culture à l’honneur …

Le Sport à l’honneur..

C’est dans notre école de tennis que Federer à usé ses premières raquettes et même rencontré sa future femme.

Le Parcours, Vita ou en ville.

Et des vélos partout…

ne ville humaine, ou il fait bon vivre si on sait comment.

Bienne c’est la danse, la musique… la plage des Pauvres aussi bondée que la piscine de Nidau en été.

Le Festival du Cinéma Français, le théatre….

C’est la Rolex, Oméga…

L’école d’ingénieur et ses inventions à la renommée internationale.

c’est la Swtch…

C’est la créativité.. et le sable du Sahara sur les voitutes en été quand les vents le porte jusqu’ici.

Ce sont les personnalités , nées ici, ou de passage, comme Jean-Jacques Rousseau sur l’île St-Pierre.

C’est son histoire,  ses vestiges que l’on trouve à chaque chantier.

Ses lacustres , et ses pilotis.

La pêche… hmmm les poissons de nos rivières… l’eau fraiche, claire.

Notre lac …

Nos cygnes.

Notre Parc de la Ville.

Nos slakeurs, nos skateurs, nos breack.danceurs.

B-Boys et B-Girls… qui eut cru que Bienne deviendrait la capitale du Hiip-Hop en Suisse?

Et nos grapheurs à la réputation internationale, comme Wes 21.

Et Guy de Labo O Cult, tatoueur de classe mondiale, aussi…

Je mélange et je reviens dans mes impressions comme elles me viennent…

Des artistes talentueux , passé, présent ou à devenir…

Qu ont su faire de leur passion un travail, comme  Seyo le grafeur, ou Daniel le tatoueur.

J’en oublie…

Nos Hockeyeurs, qui nous ont offert tellement de sensations, dans le vieux Stade de Glace.

La Tissot Arena, que je trouve un peu disproportionnée… un peu lointaine.. et pas très belle.

Notre Palais des congrès et sa silhouette qui ressemble à une piste de skate géante.

La piscine, la Plage de Bienne et son sable fin…

La Piscine de Nidau qui est une des plus belle de Suisse…

Nos forêts, nos bord de rivière, l’Aar, la Suze.. la Thielle.

Les écluses et les gorges, les fabuleuses gorges du Taubeloch.

Presque cachées, et pour ça préservées.

Notre Land Art que j’ai découvert à côté du parc de Boujean.

Chouette blanches  marmottes, confettis.

le Pavillon et sa vue magnifique sur l’horizon du lac..

Le Strandboden…

Voilà la Bienne que j’aime.

Je l’aime en été sous la canicule quand je peux traverser la ville en short et bikini sans que ça ne choque personne-

Je l’aime en hiver quand la neige paralyse les routes et que les sons s’étouffent rendant la ville si calme.

Je l’aime au printemps quand les arbres en fleurs éclatent de tout c’otés.

Je l’aime en automne pour shooter dans les feuilles et ramasser des marrons.

J’aime la vielle ville, j’aime le Carnaval.

Armelle et son piano turquoise à roulettes dans la rue.

Rob qui joue les Girls from Ipanema, et le joueur de cornemuse fou qui enflamme la place Centrale.

Les feux d’artifice du premier aout.

Une petite ville ou on peut pratique toutes les sortes d’arts martiaux possibles, ou presque, tandis que d’autres recouvrent les bancs de , les arbres , les barrières au tricot.

Les oiseaux blessés que l’on peut amener à la Colonie des Cygnes ou ils seront soignés.

Les oiseaux qui chantent toute la journée…. d’immense corbeaux aux touts petits moineaux.

Des lézards qui se chauffent sur les vieilles pierres,

L’Elfenau…le faubourg du lac, le Temple allemand et le Musée Schwaab.

L’odeur des croissant le matin tôt, la tresse du dimanche..

Trottinette, in-ligne skate et bicyclette, ..je me répète,

je dis ce qui me passe et repasse par la tête.

Art sauvage dans la rue.

Voilà la ville que j’aime.

Avec ses bibliothèques ouvertes  à tous, armoire vitrée au bord du lac, cabine téléphonique à la vieille ville, remplies de livres que l’on prends comme on veut,

C’est tout ça qui rends les tragédies, les drames humains, l’impensable, l’impardonnable,… pas acceptable, mais  peut.être vivable malgré tout.

Hôpitaux..de Baumont ou des Tilleuls… quels beaux noms !

Forêts ou l’on croise encore des écureuils, des biches, des faons, des renards, et même des chats forestiers.

Petites musaraignes des villes, gros rats , renards et fouines,

chez nous on voit tout ça.

J’ai même vu des castors, une fois.

Terrasses bondées, de l’Odéon ou tout est bon, du Cécile, du Provisorium.

Pâtisseries, restaurants, boutiques…

Gymnase , école professionelle,

salle de gymnastique.

Evilard , Macolin, funiculaire…

Abraxas.

Clubs de nuit, légendaires ou temporaires.

Mythique Coupole !

Ca c’est ma Bienne !

Il en a fallu des années, des traversées de ville pour que je l’apprécie enfin.

Jardins cachées merveilleux, petite fille à dos d’âne…

Et, jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les livraisons de bière en carriole tirée par des chevaux.

La « Folle » ( pardon mais.. bon ) avec son chat dans sa poussette.

La dame qui dait ses commissions et laisse son perroquet sur les barrières de l’escalier roulant.

Le garçon avec son pigeon sur l’épaule.

Les néos-punks, avec leur raton…

Le cannabis sur les balcons.

Des animaux et des plantes… des jardins sauvages, des squats bien gérés, avec des poules en liberté…

Les oiseaux et la rivière…

Les fontaines…

Les baudriers jaunes fluos des petits enfants.

Les petites charettes des mamans à vélos-

Le jour des journaux, du verre qu’on recycle.

Les trésors « Gratis » sur les trottoirs…

Ici c’est Bienne ?

Ici c’est bien à Bienne.

http://www.culturepub.fr/videos/iphone-7-airpods-stroll/

Bienne Tragédie

Elle est morte… on ne dit pas son nom.. on ne montre pas sa photo… l’enquête est en cours…

Désormais il y aura de la musique dans ce blog… pour s’accorder avec l’article.

C’était vraiment une jolie fille.

J’ignore son âge, mais elle faisait jeune.

Je ne peux pas dire que je la connaissais vraiment.

On a du se parler deux fois…

Mais je la voyais.. elle avait quelque chose de fascinant.

Comme  bien des biennois, elle venait d’ailleurs dans ses origines.

Elle avait un beau profil, délicat.

Et la tragédie lui collait à la peau.

Partout où elle passait.

Elle me donnait l’impression de ne pas savoir qu’elle avait de la valeur.

Plus qu’elle ne le pensait.

C’est juste une impression.

Je la voyais traçant sa route, au milieu d’épreuves… du genre qui paraissent dans le journal.

Un destin hors du commun, mais si triste…

Qui mérite ça ?

Est-ce qu’elle s’est endormie paisiblement et jamais réveillée?

J’aimerais le souhaiter.

Mais mourir asphyxiée dans un incendie, ça doit être terrible.

Et si elle ne dormait pas…

Et si elle s’est retrouvée piégée, et brulé vive ?

C’est une mort atroce.

Je n’ai vu nul part l’évocation de ses souffrances.

Comme si ça n’avait pas eu lieu.

Un accident ?— ok…

Les experts  ont déclaré que c’était un accident.

Ils sont fort pour trouver les origines du feu.

J’en sais quelque chose, chez moi aussi, il y a eu le feu.

C’est surement pour ça que ça me touche autant.

Heureusement pas de victime…

Revenons à elle… avec son joli prénom… son visage harmonieux.

On peut se poser mille question.

Qui saura dire ce qui c’est passé là?

Je suis une vraie biennoise, je connais tout… ou presque.

Je l’avais visité cet atelier, qui a brûlé aussi.

Ces pièces, ces outils, ces fournitures d’horlogerie anciennes qui sont irrécupérables, parce que le feu fait fondre les choses… la suif s’insinue partout

comme une peste noire, désespérante.

Le travail d’une vie… comme une punition.

Je peux le dire parce que mes affaires aussi ont brulé.

Je l’ai pris comme un allégement, la possibilité de recommencer à zéro.

Mais mes pauvres choses n’avaient de valeurs que pour moi.

Celles qui ont disparu dans cette incendie, je me souviens de quelques unes…

qui auraient pu figurer dignement au musée de l’horlogerie.

Rares, voir uniques…

Mais les choses n’ont pas d’âme… seulement celle qu’on leur donne temporairement, quand elles disparaissent, elles ne vont nul part.

Elle avait une âme, et sur son visage lisse les tragédies qu’elle avait vécu ne s’inscrivaient pas

Ca se voyait pourtant, à cette façon qu’elle avait de s’habiller, qu’elle était différente.

Qu’elle était menée par quelque chose qu’elle seule connaissait.

Quand on avait parlé, je l’ai trouvé intelligente, cohérente.

Et parce que personne n’a le droit de la juger, alors je ne ternirai pas son portrait.

Quoi que l’on croie savoir…

Je voulais en parler, pour qu’elle reste quelque part sur ce net *éternel »…

Je ne suis pas triste,

J’aimerais que ça ne soit pas vrai, qu’on se soit trompé.

Que je la croise encore.. parce que personne ne mérite une fin pareille.

Y’a-t-il un sens à l’anéantissement  barbare d’une personne, en pleine ville…

Barbare . car le feu est primitif, violent, sans pitié.

Dans Game of Throne, quand on les voit périr dans les flammes, les effets spéciaux sont si bien faits de nos jours, alors, on peut s’imaginer sans peine à quoi ressemblaient ses derniers instants.

Barbare…

Je suis désolée pour elle, pour a famille si elle en avait.

Peutetre que par hasard quelqu’un pour qui elle était importante lira ce texte.

A cette personne je veux dire, qu’elle m’a marquée, qu’elle en surement marqué d’autres, qui ne l’oublieront pas, non plus ,comme moi.

Que son âme aie la paix.

Que son beau visage reste dans nos mémoires.

Avec ce sourire, qui donnait l’impression qu’elle  était au-dessus du malheur.

Et comme elle a connu l’enfer, nul doute, aujourd’hui c’est au paradis qu’elle repose.

Ce sont des images.

 

Cpmme celle d’une chouette toute blanche qui vient se poser sur la

barrière du débarcadère… et disparait dans la nuit.

Chauve-Souris

Alors d’accord, elle est lointaine, je l’ai  soudain aperçue dans ce décor le débarcadère de Bienne.

A priori pas l’endroit où l’on s’attend à en voir.

Au début, j’ai pensé que c’était des hirondelles…

parce que, de jour, il y en a pleins, dans le coin.

Mais ce vol, si rapide, et si étrange, ce vol au radar, est bien typhique.

On le peut pas en douter ensuite, en voyant l’image mais ces petites forme noires,

ce sont bien des chauve-souris.

Très difficiles à photographier quand on a pas l’habitude.

Parce qu’elles volent hyper vite et sans logique apparente.

En fait je crois que leur GPS intégré leur donne des infos sur les obstacles et elles  évitent… très vite.

La nuit n’arrange rien.

J’ai du mettre le flash et ça les a perturbé.

Mon réglage aussi paniquait, cherchant à s’adapter.

Au final, en agrandissant l’image , j’arrive à ce résultat, pas vraiment satisfaisant, mais pour moi, c’est déjà une petite victoire

Nos superpouvoirs

On le le sait pas, ou on l’oublie, mais on à tous le pouvoir de changer la vie des autres, si on le veut bien.

Et même si on ne le veut pas d’ailleurs.

On fait ça. la plupart du temps sans même sans rendre compte.

Il y a juste une règle, une seule : être sincère.

Sincérité, honnêteté, authenticité , on appelle ça comme on veut, pour vu que ça soit juste, la vérité.

Quelle vérité ?

La sienne , dans l’instant.

Enfin bref.  avec nos mots, si on les pense vraiment, on peut changer le cours d’une vie.

Avec nos attitudes aussi.

Oh, ça peut être une simple amélioration d’après-midi… une meilleure journée.

Mais le sourire qu’on affichera sans s’en soucier en croisant, je ne sais qui, l’atteindra peut-être.

Rien n’est plus contagieux qu’une attitude.

La connerie aussi est contagieuse.

Extrêmement.

B9on, là aussi on fait rarement exprès.

Mais curieusement, on s’en rends souvent compte.

Si ce n’est pas dans nos habitudes, alors ce sentiment de dégout qui nous prends après coup, nous renseigne sur le fait :

on a été con, voir très con.

A éviter… tant qu’on peut.

Je dis on.. mais en fait je devrais dire « je »..

Après tout, tout le monde n’est pas forcément comme moi.

Ce qui fait Bienne

Ce sont ces images, ces oeuvres disséminées, comme celle-ci, que tout biennois qui se respecte devrait avoir vu au moins une fois…. et qui se situe ..?

C’est un petit concours avec rien a gagner, juste pour le fun et pour faire connaitre mon blog . Mettez votre résultat dans les commentaires du blog, si vous voulez bien.

Ici c’est Bien à Bienne… pour combien de temps ?

Écrire face à son ordinateur, poster… et être surprise, au détour d’une rue, ou par un joli message… de quelqu’un qui me lit et qui apprécie ce que je fais.

Ca me motive alors.

Ca me remotive aussi.

J’avais besoin de déménager.

D’avoir plus de possibilités de créativité

Une plate-forme qui fonctionne bien.

Et une page à mon nom.

Ce blog, cadeau de Mister G, qui l’a rafraichi pour l’occasion, porte mon nom.

Parce que j’en suis fière.

Fière d’être biennoise ? aussi.

Mais pas de cette élite, qui se donne rendez-vous place Walser, qui fait semblant que ça concerne tout le monde, mais n’entrent dans la tente que les invités…

Mais ce grand projet  qui s’annonce … sur le territoire de MA MAISON,… et de toutes les autres qui seront détruites pour y installer.. je ne sais quoi au juste…

Une Université ? de nouveaux espaces de loisirs pour les biennois ?

J’ai réussi à entrer dans la tente, mais personne pour me renseigner vraiment.

Que ferons nous, habitant du quartier, expulsés comme des brésiliens avant le Mondiale.. parce qu’on gêne, nous et nos vieilles baraques…

Mais je l »aime ma vieille baraque !

Je n’ai pas du tout envie de partir.

A moins qu’on me propose un équivalent… (ahaha on peut bien plaisanter).

L’Avenir est ce qu’on en fait….