Le syndrome du sauveur : comment retrouver confiance en soi

Moi, j’appelais ça, le complexe de l’infirmière.

Cet espèce de besoin de vouloir à tout prix aider quelqu’un qui au final se révèle incapable d’apprécier, et nous laisse dévasté.

J’ai trouvé un livre très intéressant à ce sujet.

Le Syndrome du sauveur par Mary C.Lamia et Marilyn J.Krieger aux éditions Eyrolles Collection comprendre et agir.

Parce que le problème de base, c’est la confiance en soi.

Le point commun à nous tous , qui avons ce besoin de sauver ou d’être sauvé, voir les deux à la fois.

Sauver quelqu’un étant se sauver soi-même dans ce cas.

Il y a aussi une catégorie de gens que l’on nomme sauveur sain.

Qui sont capables de sauver en temps voulu sans que ça ne devienne un problème.

Mais ne nous égarons pas.

La confiance en soi, ça passe par une bonne estime.

Juste.

Ni trop , ni trop peu.

Simplement, réfléchir à ce que nous aimons faire, à ce qui nous satisfait, nous rends heureux.

De ce que nous savons faire bien, pour nous et les autres.

A notre façon.

Et travailler ce point, pour que ça devienne une force.

Travailler ces points.

Ainsi réunir une sorte de collection de nos capacités, qui mise ensemble sera notre trésor, ce qui fait de nous une personne avec quelque chose de bien à apporter.

Sans pour autant se sentir supérieur ou inférieur.

Simplement différent.

Tel ou telle sera excellent en cuisine, et moins performant en course à pied…

Quelle importance ?

Ce qui importe, c’est que nous arrivions à avoir notre propre reconnaissance de nos valeurs, et que ça nous rende heureux.

Et forcément ce sera apprécié à l’extérieur.

Après, chacun son sens.

Pour certains, il faut que ça passe par les autres pour arriver jusqu’à eux, et pour d’autres, par eux jusqu’aux autres.

C’est pour ça que l’on dit que certains extériorisent et d’autres intériorisent.

Notre éducation, nos croyances, vraies ou fausses font de nous des êtres différents.

Donc il est normal que ce qui est bien pour quelqu’un ne le soit pas forcément pour un autre.

Voilà ce que j’ai compris.

Maintenant j’ajouterais qu’ils est vital de se reposer pour avoir une bonne vison des choses.

Voilà ce que j’ai compris.

Je n’ai plus qu’à l’appliquer.

J’ajouterais encore une chose ou deux :

Ces pervers narcissiques et autres malades sur nos routes ont besoin de notre collaboration pour s’exprimer.

Certains les identifient d’emblée et arrivent à les éviter.

D’autres ont le sentiment de tomber dans un piège.

En vérité, tout ce qui fait de nous une personne particulière influe sur la possibilité d’être à un moment de nos vie confronté avec ce genre de types qui nous détruira si on le laisse faire.

Mais c’est pareil pour lui, il ne peut pas faire autrement que d’être ce qu’il est à ce moment là.

On ne peut pas le changer.

La seule solution est la fuite.

A nous d’identifier quelle croyance erronée nous pousse dans les bras de ces prédateurs.

-Celle que nous ne valons pas la peine d’être aimée, par exemple.

Ou que nous sommes quelqu’un qui mérite de souffrir.

Mais quelle que soit nos fautes passées, elles sont là pour nous construire.

En aucun cas nous n’avons à expier dans une relation sanglante.

J’en connais des personnes qui pensent comme ça.

Elles ont souffert, fait souffrir et souffrent encore.

C’est un mode de fonctionement dont elles ne peuvent pas sortir parce que ça leur provoque de grandes émotions.

Le danger est qu’elles appliquent ce fonctionement dans leur demandes, même en amitié.

Ce ui en fait des personnes souvent seules ou qui ne cherchent et trouvent pour combler leurs besoins , d’autres personnes comme elles.

Moi, clairement, la souffrance, j’ai assez donné.

Quiconque tentera d’exiger de moi que je me sentes mal ou coupable peut passer son chemin.

Aider les autres, c’est possible sans se perdre à condition de le faire sans arrière pensée.

Mais avant tout, l’important, c’est d’avoir une saine estime de soi.

Ce qui n’est pas évident dans un pays ou la modestie est considéré comme une obligation patriotique…

La aussi il y aurait beaucoup à dire…

Mais arriver à mettre des mots sur le moyen de retrouver une bonne estime de soi, pour se libérer de comportements à risque c’est déjà un grand pas !

Et je veux avancer.

Pas après pas.

 

Solidarité

 

L’après-midi s’achève

Il fait doux, ça sent encore les vacances.

A Bienne , comme à Barcelone.

Ils ne le savent pas encore.

Certains vont vivre.

D’autres seront tués.

Il y aura aussi des blessés.

grave, et moins graves.

Une centaine.

Par extensions, des milliers de gens seront touchés, physiquement

ou psychologiquement.

Traumatisés à vie.

Par la folie des hommes.

Des touristes, 18 nationalités, à ce que j’ai lu.

Bien plus certainement.

Un peu comme chez nous, à Bienne.

Place Centrale, les terrasses , les bancs devant les banques,

sont occupés par des personnes venant de tout les points du globe.

C’est ainsi chez nous.

Nous avons l’habitude.

117 nationalités se côtoient sans problème.

Si le but était de terroriser le monde entier, alors,

« ils » auraient tout aussi bien pu commettre leur attentat chez nous.

A Bienne, le soir est tombé.

Ca sent bon ,le parfum des jeunes gens.

Ils  ne sont pas encore rentré chez eux, après le travail.

A Barcelone, ils étaient en vacances.

Maintenant, ils y sont pour toujours.

Une part d’eux, en tout cas

Le ventilateur de mon ordinateur trouble le silence de la nuit.

Alors, on sait bien qu’ils sont partout.

Mais ça donne l’impression qu’ils se rapprochent

 

10 couples presque parfaits

c’est mon nouveau dada.. ça faisait longtemps, mais là.. j’aime bien.

J’aime Yamina qui est belle comme une actrice italienne.

J’aime que Quentin aime Yamina et vice-versa.

J’aime Marion qui raye le plancher avec ses dents acérées.

J’aime détester Hagda, jalouse et possessive.

J’aime m’énerver sur Tom, l’homme qui n’assume que dalle

J’aime essayer de percer à jour Fabien…

J’aime quand Illan se fait tacler par Iris.

J’aime Sarah et ses réparties pas si bête qu’elle en à l’air.

J’aime la fille au cheveux rouge et à l’accent du sud.

C’est tout de même fou à quel point ils oublient qu’ils sont filmés et qu’à force de se persuader de leurs mensonges, ils n’ont pas l’air d’être conscient qu’ils prennent le monde pour des cons.

Tenez aujourd’hui.

Les filles : le bisous, le bisous !

Marion et Tom se donnent un smack.

Rien de très excitant.

Les mêmes filles qui réclamaient le bisous quelques heures avant, passent

au confessionnal :

Fille 1

-Alors, ouais.. comme j’ai été étonnée qu’ils s’embrassent !!!!

Fille 2

-le bisous ? ca m’a choquée !

Hagda pête un plomb… normal, on sait qu’elle est jalouse.

Tom qui remarque que Marion n’en a pas plus à faire de lui que ça…retente lâchement de sauver ses fesses en allant s’aplatir.

Mais, Zézet, Hagda, elle à la télévision, et tout ce que tu as fait ou dit, elle finira par le savoir… et nous on sait déjà quel petit monsieur tu es.

Voilà pourquoi j’aime Marion, parce qu’elle assume.

Elle joue…comme si elle n’avait  pas compris qu’elle devra partager l’argent , s ils gagnent en trouvant ces foutus match…

Match égal correspondance.

Même si la présentatrice parle d’amour…

Si j’étais dans Game of Throne, je demanderais une audience à Cersei,

et la permission d’éliliminer tout le monde.

Je regarde trop la télé.

La vie que je veux

Qu’est-ce qui compte dans la vie ?

Etre quelqu’un de bien ?

C’est quoi, c’est qui, ce « quelqu’un-de-bien » ?

Pas moi en tout cas !

Parfois, je me demande qui je suis…

Qu’est-ce que je peux bien faire…sur cette foutue planête ?

Je le sais que j’ai quelque chose à faire.. peut-être même que je le fais déjà.

Mais pas assez à mon gout.

Je m’ennuie, j’aimerais relever de nouveaux défis—

Qui n’aimerait pas être quelqu’un de génial ?

Mais c’est fatiguant d’être connu…

Sollicitée.

Critiquée…

Quel que soit le niveau.

J’ai une copine, qui a le malheur d’avoir un membre de sa famille connu internationalement.

C’est terrible à quel point les gens sont jaloux.

A quel point ça les rends stupides.

A quel point ils cherchent à profiter de sa gentillesse.

A quel point ils peuvent inventer des choses sur sa vie privée.

Mais si ils savaient…

En réalité, elle n’a jamais eu la vie facile.

C’est une bosseuse.

Une fille gentille et sensible, qui a du faire ses preuves par elle-même.

Mais les gens faussent sa situation.

Les gens ont des demandes, des exigences…

Et elle, brave fille, elle essaie de satisfaire tout le monde jusqu’à l’épuisement.

Moi j’ai envie de devenir une femme géniale, à mes yeux.

Je veux grandir, dépasser mes peurs, encore et encore.

Mais pour ça, je vais devoir passer moins d’heures sur internet.

Pas arrêter totalement, mais sortir de ce monde virtuel pour avancer dans la vraie vie.

Voilà pourquoi vous me verrez moins.

Par contre, je continuerai de montrer mes photos.

Quand à mes écrits, je me rends compte que , parfois, souvent, je me suis permis de juger des gens, des situations qui les mettaient en scène et je le regrette.

Si j’ai pu blesser des personnes, je leur demande de bien vouloir m’excuser.

J’étais dans l’erreur, je m’en rends compte.

Personne n’a le droit de dénigrer les autres.

Ni de donner des leçons de conduite.

C’est débile et contre-productif.

Par contre, j’aimerais rappeler que , si vous croyez vous reconnaitre dans mes textes, ce n’est pas forcément de vous dont il s’agit.

En réalité, je mélange mes impressions, ou plutôt je prends des exemples différents pour illustrer mon propos.

Sauf bien-sur, dans les hommages.

Mais là, on est dans le positif.

On ne dit jamais assez de bien des gens.

La Suisse est un pays étrange.

Il est mal vu de se mettre en avant.

D’utiliser le « je ».

D’ëtre fier de soi, de ses oeuvres.

D’avoir de l’ambition.

Modeste, propre et travailleur,

voilà le suisse dans sa splendeur.

Mais voilà. je ne suis qu’à moitié suisse-

Et les français, chez nous, sont vu comme

gonflé, sale et tire-au-flanc.

Ce qui ,bien sûr, n’est pas la réalité.

On ne se nourrit pas de chocolat, et les français ne passent pas leur temps à courser les grenouilles pour leur piquer leurs cuisses….

Par contre, nous avons des génies dans nos deux pays.

De grands écrivains, des inventeurs géniaux, des sportifs de pointe (Rodgeuuuuuuuur)… et c’est vrai que nos villes sont plus propres, mais c’est aussi plus petit chez nous.

La Suisse est une sorte de grand village ou tout le monde connait tout le monde.

Difficile de sortir du rôle que l’on nous distribue à la naissance.

Heureusement, il y en a qui y arrivent.

Souvent, ils partent.. et vont ailleurs faire éclater un talent qu’ils n’auraient pas pu exercer chez eux.

Parce que la famille, les amis, nous cantonnent , nous ramènent à l’image qu’ils ont de nous.

Je pense aux homosexuels, par exemple.

C’est plus facile maintenant, mais que de souffrances inutiles pour vivre selon leur véritable personalité!

Il fallait un sacré caractère, il y a 20 ans, pour s’affirmer comme tel.

Maintenant, avec internet, on peut être qui on veut, virtuellement.

On se fait des images filtrées pour s’enlever des années.

On sort des opinions extrêmes qu’on oserait jamais exprimer en direct.

Je ne crois pas que nous devrions être transparent, mais la fausseté me dérange.

Autant que la lâcheté, mais bien moins que la méchanceté.

J’ai pris conscience, il n’y a pas si longtemps, que j’étais parfois,souvent, trop dure.

Mais de quel droit !

Je ne le faisais pas exprès.

Maintenant que je me rends compte, je vais faire plus attention.

Promis !

Trop personnelle…

J’ai encore de la marge.. comment peut on être trop personnelle, alors qu’il faut toute une vie pour apprendre à se connaître.. un peu.

Et même, au bout de 100 ans, on ne sera jamais sûr de qui on peut bien être et ce que qu’on fait là.

Alors, c’est vrai, on se reproduit, si on y arrive, on perpétue la race.

C’est déjà quelque chose…

Mais à part ça ?

On essaie, plus ou moins de rester fidèle à soi-m^me, aux valeurs qu’on nous a inculqué… et si on y arrive pas, on peut compter sur les autres pour nous le rappeler.

Le problème c’est que les autres ne peuvent pas voir le monde comme nous.

forcément.. on a tous une vision différente.

Moi je le vois comme une sorte d’immense laboratoire de test .

Ou seul ceux qui décident d’avancer arrivent à tirer leur épingle du jeux.

Mais avancer, ça veut dire quoi ?

Bien faire, chaque jour son travail?

Si seulement c’était aussi facile !

Eh non…

Avancer c’est prendre des risques.

Le risque de l’imperfection, le risque de la critique, de l’incompréhension.

C’est drôle, mais on dirait que , lorsque je veux aller trop vite, ou qu’il est important que je me repose, tout se passe autour de moi pour m’empêcher de me dépasser.

Se reposer, prendre des vacances c’est indispensable.

Je ne suis pas partie cette année, comme depuis très longtemps, je ne quitte plus la Suisse.

Mon dernier voyage, c’était en Inde.

Un voayage merveilleux et enrichissant qui m’a fait un bien fou.

L’ouverture d’esprit de la population, la beautés des sites, les expériences inédites.

L’Inde est le pays parfait pour ,vraiment se dépayser.

J’aimerais retrouver mes rêves.

Tout ce qui se passe dans nis vies à un sens.

Nombreuses sont  les femmes qui tombent sur cette espèce d’individu que l’on nomme « pervers narcissiques ».

On ne peut pas les changer.

On ne peut que les fuir ou les sortir de sa vie.

C’est ce que j’ai fait.

J’ai compris maintenant, que ces gens-là ne font pas le mal volontairement.

Ils sont ainsi par leur hérédité, les événements subis dans leur vie, et on y peut rien.

Ils peuvent même vous faire croire qu’ils veulent vous aider, et s’en persuader, alors qu’en réalité, ils vous détruisent.

Et soi-même, avec ce que j’appelle le « complexe de l’infirmière »  et que d’autres nomment le « syndrome du sauveur », on peut ouvrir les yeux sur ses propres erreurs, si on veut bien se donner la peine de les examiner de près.

Je lis un livre très intéressant qui en parle, et il semblerait qu’en fait, ça atteigne beaucoup de monde de différentes façons.

J’étudie donc ce syndrome en ce moment et c’est tout à fait passionant.

Je n’en suis qu’au début, mais nul doute que ce livre va m’aider à y voir plus clair.

Il s’apelle *le syndrome du sauveur* et je vous le recommande chaudement.

Je disais au début que , lorsqu’on écrit un blog, on peut penser parfois que ce qui y est dit est trop personnel.

Je voudrais pousser un petit coup de gueule contre les gens qui s’imaginent savoir ce qui se passe dans la vie des autres, parce qu’ils ont quelques informations.

Mais surtout contre ceux qui se permettent d’intervenir, quelque soient les intentions, et font des dégâts par leur ignorance.

C’est ce que je vis actuellement.

Et pour expliquer ça, il me faudrait revenir très en arrière, ce dont je n’ai absolument pas envie.

J’ai une rogne pas possible et totalement justifiée.

Ca me touche de si près, et c’est tellement irresponsable et contre-productif

qu’il y a de quoi être en colère.

Ce que je vis recommence chaque jour.

Je suis une funambule de cette vie.

En ce moment quelqu’un s’amuse à bouger ma corde.

Bon je vais être plus claire, ça va m’aider à mettre de l’ordre dans mes pensées.

J’essaie de me calmer, mais chaque fois que je constate que mon fils est angoissé à cause de cette situation.. chaque jour en fait.. ça ravive ma colère.

J’ai pris mes disposition pour que la situation s’améliore , c’est en cours, mais en attendant, je subis.

C’est injuste.

Les gros progrès qu’il a fait ces derniers temps sont mis en danger par de fausses bonnes intentions.

Par quelqu’un qui outrepasse ses fonctions.

Malheureusement , il semblerai que ce soie plus fréquent qu’on ne le pense.

Je suis certaine que si d’autres mères d’enfant autiste me lisent, elles savent de quoi je parle.

Il faut que je patiente.

Que je subisse et ue j’essaie de minimiser les dégâts en attendant.

C’est une personne qui fait très bien son travail, mais qui est entré dans un domaine qui n’est pas le sien, et du coup à commis des fautes préjudiciables.

Et les conséquences sont pour ma pomme…

Pour celle de mon fils d’abord, et comme je vis avec…je reçois les balles perdues.

C’est très difficile à expliquer, comme ça en quelques mots.

Sans rentrer dans les détails …

Mon fils est adulte , désormais .

Son intelligence et sa sensibilité sont au-dessus de la moyenne.

Je ne peux pas, par respect pour sa vie privée, raconter ici ce qui le touche de près.

Ce que je voudrais dire, c’est que je suis révoltée.

M’en occuper sans aucune compensation depuis sa naissance, alors que le moindre séjour dans un établissement spécialisé coute des fortunes, sans aucune garantie d’amélioration, et souvent avec des conséquences néfastes…

alors que j’ai réussi à le remonter, à le stabiliser, à le faire progresser sans médicaments… et maintenant, on avance vers son indépendance.

Je fais faire des économies énormes à la société…

Que ce ne soit pas reconnu n’est pas le pire.

Ce qui m’est pénible, c’est que l’on mette ça en danger, et qu’on nous complique la vie.

On ne peut pas s’imaginer ce que ça représente.

Il faut le vivre.

Je ne connais personne d’autre qui soit dans ma situation : vivre seule avec un autiste adulte.

Je me sens un peu seule.

Mais je suis fière de mon fils, parce qu’il a grandement progressé ces derniers mois.

Et j’y suis pour beaucoup.

Je suis fière de moi aussi, donc.

Je vais tenir le coup, en attendant que le problème se résolve.

J’ai fait ce qu’il faut, j’ai trouvé de l’aide.

Je devrais être contente.

Je le serai totalement quand cette affaire sera réglée.

En attendant , je constate que ça me bouffe.

Mon temps, mon énergie, ma substance vitale.

Un jour, peut-être, avec son autorisation, je raconterai ce qu’est vraiment la vie d’une maman d’autiste.

C’est une aventure.

Dans un monde inconnu.

Une aventure sans fin.

Avec des hauts et des bas.

L’autisme n’est pas une maladie, on en guérit pas, on fait avec.

Mais , vous savez, mon fils, je ne l’échangerais pour rien au monde.

 

A.A. à Bienne ( le syndrome de la perceuse)

A.A. pas comme alcoolique anonyme… l’alcool n’est pas mon truc.

En vérité, j’aimerais bien, comme tout le monde apprécier une bière bien fraiche ou un grand cru.. mais la vérité est là, toute bête : je trouve ça dégueulasse.

Le gout m’écœure, me révulse les poils, me donne envie de…

-Oui, oui c’est bon, on à compris.

Pareil pour le Coca.

-Même le Coca ?

Oui, même le Coca.

-Pourtant, y’a pas d’alcool dans le Coca…

C’est vrai, mais ça me fait le même effet. Je trouve ça immonde. Imbuvable.

-Bon ,alors, si ce n’est pas A.A comme Alcoolique.. c’est quoi ?

A comme angoisse… terreur, trouille, chiasse, peur…

Je croyais que j’étais timide, je me rends compte que j’avais peur de tout.

Peur de mal faire.

Peur de ce qu’on pourrait dire.

Peur de sortir.

Peur de parler.

Peur de paraitre…

…et peur de disparaitre.

Peur de ne pas être à la hauteur.

Peur d’être prise pour quelqu’un d’autre.

Peur d’être.. tout simplement.

Je le dis.

Pourquoi ?

Parce que je ne suis pas la seule.

Parce que si on ne dis rien, on s’enferme dans sa peur et  c’est encore pire.

Par contre, en parler délie les langues et on se rends compte que si d’autres affrontent les mêmes difficultés sans que le ciel ne leur tombe sur la terre ou

qu’on leur jette des pierres… alors, la peur s’atténue.

Mieux, on peux même devenir courageux.

Je déteste cette habitude qui consiste à dire que tout est question de volonté ; c’est absolument faux.

Pour la simple raison que nous n’avons pas les mêmes capacités, les mêmes aptitudes, le même degré de résistance à la douleur, à la peine, à la peur.

Ni les mêmes facultés mentales en général.

Affronter un nouvel environnement professionnel , scolaire, amical, familial,,,

Rencontrer juste une nouvelle personne , c’était pour moi une épreuve pire que de traverser une fosse pleine de serpent.

A choisir, j’aurais pris les serpents.

Bon quand je dis pleine, , je parle du fonds, hein, pas question de me baigner dans les serpents…

Relatif, comme tout le reste.

Comment expliquer que quelqu’un qui peut entrer,seule, dans une cage avec deux lions ( vieux les lions, mais tout de même) ,  tremble à l’idée de téléphoner

à son nouveau copain ?

La peur n’est pas logique, elle échappe à tout contrôle, s’immisce dans chacun des atomes qui constitue un humain, sans que l’on sache vraiment pourquoi.

Voilà pourquoi, avant de juger quelqu’un je vais désormais prendre le temps de me souvenir de tout ce que je viens d’écrire, pour j’espère, au final, m’abstenir.

Quand je pense à tout ça, j’en arrive vite à me demander ce qu’on peut bien faire sur cette fichue terre, à part se rendre responsable les uns les autres de nos divers malheurs…

Pourquoi critiquer les autres alors que l’on déteste ça ?

Je veux avancer, vaincre mes angoisses, les unes après les autres.

Je ne veux plus passer mon temps dans l’univers virtuel, alors que le réel me donne déjà tant de mal.

Je veux que les gens qui me comprennent, qui se reconnaissent dans ce que j’écris sachent qu’ils ne sont pas seul.

Qu’il n’y a pas de mal à avoir peur.

A condition de ne pas enfoncer ceux qui nous ressemblent pour avoir le sentiment erroné d’être meilleur.

Personne n’est meilleur, personne n’est pire.

Sauf , bien entendu ceux qui font le mal pour le mal…

Heureusement il y en a peu.

Je lis en ce moment un livre très intéressant sur le complexe du sauveur.

Vouloir sauver les autres , dans toutes les proportions équivaut souvent à des comportements malsains.

On leur reproche de ne pas nous aider en retour.

De ne pas se relever assez vite malgré notre précieuse aide.

Alors il existe des sauveurs sains.. heureusement, mais je crains qu’il ne soient pas si nombreux…

Arriver à aider les autres sans aucune demande en retour , ne serait-ce qu’un peu de reconnaissance , serait l’idéal.

Ca me fait penser à l’histoire de la perceuse…

Vous savez, celle du type qui emménage et se rends compte qu’il n’a pas la perceuse nécessaire pour installer ses tableaux.

Il se dit qu’il pourrait la demander à son voisin.

Il ne le connait pas encore,

Il ne sait pas si il est sympa ou pas.

Et puis, si il lui demande quelque chose, il lui sera redevable….

Et si il refusait ?

Et si… et si…

A force de se poser des questions l’homme se prends la tête.

Au final, il se rends  malgré tout chez son voisin.

Et lui dit …qu’il peut se garder sa putain de perceuse !

 

 

Blog Mode d’emploi

L’aventure vous tente ?

N’hésitez pas, plongez!

Sur quelle plate-forme ? tapez sur Google « meilleures plate-forme pour un blog* et faite votre choix.

Tout ce qui concerne l’aspect technique est détaillé dans de nombreux articles.

Lisez comparez et veillez à ce qu’ils soient récents.

Psez vos questions et Google répondra.

Ce dont on parle moins , je vais l’écrire ci-dessous :

Un bloc c’est un outil précieux, la possibilité d’évoluer et d’en apprendre beaucoup sur-soi et les autres.

Mais, si comme moi, vous le faites à votre nom il y a des conséquences.. vous allez gagnez des ami,s , et vous allez en perdre.

Des personnes quasi-inconnues vont s’imaginer vous connaître.. et parfois se permettre de vous insulter de vous jugez comme si ils répondaient à une attaque alors que vous vous contentez de décrire vos états d’âmes…

D’autres encore feront des calculs sur vos moyens financiers…et si vous êtes à Bienne, bénéficiaire des oeuvres sociales ( ce qui Dieu merci n’est plus mon cas) alors, votre petit blog pourrait même devenir un élément de preuve pour des enquêteurs qui ne viendront jamais vous rencontrer, mais comme ceux cités plus haut, vont traduire interpréter vos moindres écrits pour en tirer leurs conclusions… Pareil pour Facebook, pareil si vous êtes à l’AI (ce qui n’est pas mon cas non plus).

Quelle que soit la, les facettes de vous que vous livrerez en pâture au Monde, .. le Monde en fera ce qui lui plait.

Dieu Merci (décidément le grand Manitou veille) ce n’est que la pointe de l’iceberg.

Le reste de votre lectorat sera composé, je l’espère pour vous en tout cas, de personnes charmantes et intéressantes .

Des personnes que vous ne verrez peut-être jamais, et qui des années plus tard, vous tricoterons une écharpe, une merveilleuse oeuvre d’art faite avec amour et talent.

C’est un exemple, mais Michelle, c’est pour moi bien plus qu’une lectrice de mon blog..

Nous avons même traversé ensemble, l’épreuve de perdre une femme qui était devenu notre amie.

Alabama-Sonja, puisque Dieu est là, qu’il prenne soin de son âme.

Michelle, c’est une femme dont je tairai les qulité pour ne pas l’embarasser, mais du coup, je suis bien embêtée pour lui trouver des défauts :).

C’est une pierre précieuse, un rubis sur ma route.

Et puis, il y a celles et ceux que je connais déjà, la famille même.

Ca rends l’exercice délicat.

Je suis toujours étonnée de découvrir qui lit mon blog, et encore plus de savoir qu’il est apprécié.

C’est très motivant.

Je prends ça comme un honneur.

Il y a tant de bla-blas sur le net !

Savoir que l’on prends sur son précieux tempspour lire le mien est un privilège.

Un blog c’est une aventure.

A vous de choisir si vous voulez être très connu,e il y a quelques astuces que vous trouvez aussi sur Google.

Tapez * comment augmenter la popularité de mon blog.

Et vous saurez tout.

J’y ai renoncé.

Si quelqu’un doit me lire, il me lira.

 

Mon combat

Comment imaginer que tout ce que j’aime sera brisé ?

Cette nature, ces rues et maisons, ce coin tranquille, ce bord du lac où je promène mon chien.

La petite bibliothèque de rue, les nids d’oiseaux, les arbres que j’aime tant …

détruits à jamais ?

Je ne pourrai pas le supporter.

Je devrai partir de toutes façons, me réfugier loin des marteau-piqueurs et autres outils qui font du bruit, genre pelleteuse mécaniques..

Imaginer qu’elles pourraient déchirer mes murs, taillader les bords de la rivière pour remodeler le paysage m’est insoutenable.

Ca serait comme me scarifier.

Pire.

Comme si un psychopathe  s’amusait à me découper en morceaux, encore vivante.

Jusqu’à ce que je finisse par y passer et qu’il ne reste plus rien de la personne que j’étais.

Pire.

C’est à mon âme, que l’on veut s’en prendre, à tout ce qui m’aide à trouver la vie belle, chaque jours, à mes petits compagnons libres qui chantent volent, nagent en liberté.

Massacrer ce quartier massacrerait aussi tant de petites vies, qui commençaient à nous faire confiance, générations après générations…

les canards s’approchent, en couple souvent, près des promeneurs et acceptent des morceaux de pains qu’ils attrapent dans la main.

Avec beaucoup de calme et de confiance, on peut nourrir les cygnes de la même manière.

 

Ou iront les fouines, les renards, les castors?

C’est leur territoire que l’on voudrait mutiler.

De tout mon coeur, de toutes mes forces, j’espère que ça ne se fera pas.

Mais ça à déjà commencé.

Les marques sont posées… les arbres disparaissent, furtivement, un par-ci, un par là.. des dizaines au final, mais on ne s’en rends pas compte, tant c’est fait fourbement.

Des jeunes arbres, en pleine santé que l’on avait planté il y a quelques années…

De vénérables ancêtres centenaires qui auraient pu vieillir en paix.

Ca me fait mal-

Un arbre, ça a un esprit.

Une fonction.

C’est le refuge des oiseaux, c’est de l’oxygène, de la beauté, de la protection.

Ceux qui décident de les assasiner, ceux qui acceptent de le faire ont de la sève sur les mains….

Mais la nature est plus forte, elle se vengera si on lui fait du mal…

Je ne veux pas y penser.

Je profite de chaque minute dans mon quartier que j’aime tant, et je serai encore et toujours aux côtés de ceux qui se battent.

Je continue de photographier toute cette beauté. cette poésie.

Le cri du paon de l’Elfenau résonne dans ma tête

comme un appel.

Shooting

Chaque shooting est différent.

Il dépends de la personnalité du sujet.

De l’alchimie du moment.

Avec Marine, qui est ma petite cousine, je savais que ce serait agréable et cool.

Simple.

Ma petite cousine Marine, est bien nommée.

Avec ses yeux bleu outremer.

Ses traits fins et bien dessinés.

Elle est magnifique.

Mais surtout, c’est une fille bien.

Le genre qui inspire confiance.

Bref, j’ai passé une excellente après-midi.

On à fait des jolies choses, toutes simples, pour que ça lui ressemble, pour qu’elle soie à l’aise..

Pas qu’elle soie simple, ma petite cousine : dans la famille, on est tout sauf simple, mais elle n’est pas dans la démonstration, et poser n’est pas si facile.

Je voulais qu’elle soit à l’aise-

Mais elle s’en est très bien tiré!

Comme vous pouvez constater sur la photo du haut.

Elle m’a fait confiance et , gros bonus, permis de publier ses photos sans les avoirs vu auparavant.

Chez moi les gens ont toujours le choix .

Je peux ne rien publier du tout,

Demander la permission photo par photo,

Je peux même totalement effacer de mes systèmes un shooting privé, pour que la personne soit certaine de détenir sur sa clef USB les seules copies qui restent.

Je comprends et respecte tout ce qu’on me demande.

Mais quand on me permet de travailler dans la confiance totale, alors, ça me booste à fonds.

Enfin bref.

Je voulais dire encore quelque chose, parce que c’est triste à dire, mais c’est la réalité et j’ai envie d’en parler.

Quoi que je fasse, quoi que j’écrive ou je dise, je suis jugée.

Parfois durement.

Mais finalement, juger les autres, on le fait tous, plus ou moins consciemment.

Cependant, j’essaie de me rappeler, parce que c’est mon cas, qu’on a pas toutes les informations, et souvent, les gens manquent d’imagination.

Tout simplement parce que ça les dépasse.

Alors, j’essaie de m’en souvenir et d’apprécier ceux qui , même en ne sachant rien, vous donnent quand même leur confiance.

Il y en a .

Et c’est à eux que je veux ressembler.

Intoxiquée

Si vous avez l’estomac délicat, je vous déconseille la lecture de ce qui va suivre…

Vous êtes toujours là?

Tant pis.

 

J’ai envie de me nourrir sainement.

Pourquoi pas du poisson.

Tiens le saumon sauvage est à prix baissé.

J’en achète un tout petit morceau.. et je dis à la poissonnière de service :

-c’est pour un tartare.

Je rajoute :

-je veux me faire une bonne petite entrée.

Elle me réponds :

-Avec du saumon sauvage ?

Je ris :

-Oui.

Et c’est tout absolument tout.

Un tout petit morceau, il y en avait à peine pour 3 francs et quelques…

Je l’ai cuit quand même.

Drôle de gout.

3heures plus tard, je tombe de sommeil.

Je me réveille avec des nausées…

et c’est parti pour l’expulsion…

une expulsion au gout et à l’odeur de saumon.

Alors, il est bien possible que je sois tombé sur l’unique morceau contaminé.

Je n’ai jamais eu de problème avant.

Je n’accuse personne.

C’est la faute à pas de chance…

Ou alors, il était déjà périmé…

le fait est que j’ai eu la totale…

Les plaques sur le visages,,la diarrhées, la fièvres, les crampes.

Deux jours plus tard, j’ai toujours ce gout et cette odeur.

Cette fatigue..

je vais me recoucher.