Bla-bla nocturne : Winter is coming

J’aime écrire, mais je ne sais pas toujours quoi dire.

Alors ,bien sur, comme c’est facile pour moi, je peux vous remplir 200 pages sur la récolte des endives en Patagonie Centrale les années bissextiles…

Je crois même, qu’avec un peu d’imagination, je pourrais rendre ça intéressant.

-Mais quelle grosse gonflée!

Mais non, nous avons tous un, des talents.

c’est fou comme ç’est mal vu d’en être fier, dans ce pays…

L’hiver arrive..

tout à coup, il fait froid.

Ca ne me dérange pas tant que ça.

Il y a tant à faire…

J’aimerais arriver à vivre, sans avoir peur.

Faire ce que j’ai envie de faire, au moment ou j’en ai besoin.

comme me reposer, par exemple.

Mais on dirait que chaque fois que j’y arrive, je suis aussitôt réveillée.

Chien qui aboie, chat qui me bondit ( sur mon ventre) , enfant qui à des besoins,

ou téléphone qui sonne.

 

J’ai une voisine dans une rue parallèle qui veut absolument être mon amie, mais, ce n’est pas du tout réciproque.

Elle est venue, sonner à ma porte, comme ça, le matin,  je ne sais même pas pourquoi exactement, mais je l’ai éconduit sans me gêner.

C’est le genre de personne qui vous mets en danger , parce qu’elle aimerait vous faire jouer un rôle dans ses schémas de vie.

Je m’en suis rendu compte assez vite.

Heureusement , je ne l’ai jamais invitée chez moi.

Alors, je n’ai pas du tout apprécié qu’elle essaie encore de s’y inviter toute seule.

L’autre jour déjà, elle sonne et me dit de me dépêcher parce qu’elle doit aller aux toilettes.. alors qu’elle habite dans la rue d’à côté…

Bref, je vous passe les détails, entre les vieux trucs qu’elle essaie de me refourguer pour faire de moi son obligée , les services qu’elle me demande…

elle est juste dérangeante.

Eh bien ,juste avant qu’elle ne sonne, j’ai fait ce rêve.

Quelqu’un sonne à la porte.

C’est une mère en colère, parce que sa fille, qui est là aussi, lui a raconté des mensonges à mon sujet.

Et là, je me jette sur la fille et je la lance dans les escaliers.

Le sang gicle.

Je la rattrape et la bourre de coup de poing.

Ca me fait du bien.

La fille est aussi grande que moi, c’est un combat égal.

La mère , qui a compris qu’elle a été manipulée, me laisse faire.

Et c’est la que l’autre..biiiip…se pointe à ma porte et me réveille.

Dommage , j’aurais aimé savoir comment le rêve allait se terminer.

-Un rêve ?

Dans la vie, je ne sais pas bien me défendre, en particuliers en cas

d’injustice.

Et là, pour la première fois, j’ai réussi.

Je crois que je progresse.

Virer cette voisine dérangeante, aussi, c’est un progrès.

Je sais trop ce que peut donner ce genre de connaissance toxique.

Je veux me protéger.

Et je peux vous dire un truc, la vie est bien faite.

La voisine dérangeante va déménager

Et j’en suis bien contente.

.

 

 

Fait le point

Le problème quand on tombe, c’est pas de se relever.

C’est d’accepter que certains ne comprennent pas que ça puisse prendre du temps.

_Comment, X ou Y est encore en dépression, ça fait déjà des mois que ça dure…

Ignorants qu’une dépression peut durer des années et qu’il en faut autant pour se relever.

Bon, pour l’instant, moi je suis en phase relevage.

Et je constate que la plupart des gens ont l’air de bien comprendre que ça me prendra du temps.

J’aimerais les remercier et leur dire encore que j’aimerais mieux me préoccuper de ce qui leur arrive, mais ça ne m’est pas encore possible.

Déjà, retrouver qui je suis.

Brisée dans dans ma course au moment ou j’étais en marche pour la réussite,

dégringolant de mon piédestal dans une longue et inexorable chute qui a duré des mois.

Le fonds touché, j’ai redonné l’impulsion pour sortir de cette piscine infernale, bien plus profonde que je l’imaginais.

Et les dégâts qui vont avec.

Moral et physique.

Plus de formes… plus de vitalité.

Mes pauvres cheveux, si ternes et cassants

qu’aucun shampoing miracle n’y pouvait quelque chose.

Alors, j’ai mangé.

Je me suis baffrée de biscuits au chocolat et de tartine de beurre de cacahuète.

Jusqu’à saturation.

Pendant ce temps, tout mes outils, appareil de photo, ordinateur et tablette graphique m’ont lâchés eux aussi.

Comme si, eux aussi étaient à bout de course.

J’ai eu plus que l’impression de devoir recommencer à zéro.

Recommencer à survivre au lieu de vivre.

C’était un combat.

Il n’est pas terminé.

Aujourd’hui j’ai remarqué, après des semaines à m’attacher les cheveux pour cause de chaleur, qu’ils avaient enfin retrouvé une texture normale.

Mieux que ça.

Souples, doux et encore bien colorée pour mon âge.

Du coup, j’ai fait une photo pour fêter %a.

Je bosse en même temps sur des photos de famille.

Je ne peux pas les montrer, c’est privé, mais j’en suis très contente.

La famille aussi,

Les photos de famille doivent rester relativement classiques dans leur traitement,

Histoire de passer l’épreuve du temps.

Ce que je voulais dire, en fait, c’est que la majorité des gens semblent bien comprendre et respecter mon état.

Allez savoir pourquoi, ce sont les deux qui ne comprennent pas qui retiennent mon attention.

J’ai décidé de passer outre, je suis obligée si je veux continuer.

Je ne suis pas allée à l’hôpital.

Je n’ai pas trouvé la force.

Ca me travaille déjà tellement d’avoir un proche qui semble sur le point de partir.

Je dis qui semble, parce que ça fait longtemps qu’il est pas bien.

A force… mais j’ai senti.

, j’ai senti que c’est sérieux.

Je dois être forte.

Y aller.

Mais j’ai peur.

 

l’ascenseur pour le bonheur

on fonctionne tous différemment.

Moi.  je dois remarquer le comportement des autres, pour constater que j’ai le même.

En bien ou en mal.

En bien, j’ai vu un ami remonter la pente, jour après jour et redevenir lui-même.

Mais qu’est-ce qui nous permet de le faire ?

Le temps, déjà.

Mais aussi la confiance.

Comment on retrouve confiance en soi ?

Ca. c’est la question à 1 million…

Ca semble très compliqué, mais c’est affaire de persévérance.

Ca ne revient pas d’un coup, par magie.

Persévérer dans quoi ?

Dans l’attention qu’on se porte, dans l’application que l’on mets à être la personne que l’on voudrait être,

Celle qui nous fera sentir bien dans sa peau,

Ca passe par soi, et ça passe par les autres.

Je remarque comme ça me descends quand je ne corresponds pas aux attentes des autres.

Alors, c’est là qu’il faut être fort et renoncer à vouloir les remplir.

C’est une question de survie !

Tout simplement parce que c’est impossible.

Si on se risque sur ce chemin, alors, on fera passer leurs besoins avant les nôtres, ce qui à l’air bien gentil mais engendre toutes sortes de comportements pas très sains,

Attention ,je ne dis pas qu’il faut se moquer des autres, je dis que si on veut être quelqu’un de bien pour l’extérieur, alors , logiquement, il faut commencer par faire le ménage dans son intérieur.

vous aurez compris que je ne parle pas seulement de passer l’aspirateur.

Quoi que, ça a son importance aussi,

J’ai une une grande journée chargée demain.

Aller à l’hôpital est toujours un défi pour moi, tant j’ai horreur de ces lieux.

Donc, courage, Catherine, soi déjà contente de n’y aller qu’en visite…

Le temps de l’insouciance

J’ai pris l’habitude de partager mes sentiments avec vous.

Parce que, écrire, fait du bien.

Parce que, lire, aussi.

Je pousse un soupir et j’attaque mon texte…

Comment dire…je sais qu’il n’en a plus pour longtemps.

A force de jouer avec sa vie, les démons qui l’accompagnent ont fini par gagner.

Par envahir tout son espace.

Pourrissant chaque atome de son corps jusqu’à ce que le tout dépérisse.

Avec les souffrances morales et physiques.

Mais j’en avais pris l’habitude.

Je crois aussi, sincèrement, que je voulais m’épargner une sorte de co-souffrance.

Inutile, dans le fond.. est-ce que ça l’aurais aidé ?

Je ne crois pas.

Au contraire.

Mon semblant d’indifférence ravivait ses dernières forces.

Jusqu’à aujourd’hui.

quand je l’ai vu tomber et ne pas pouvoir se relever.

quand je l’ai vu pleurer.

Voilà, je me sens déjà un peu mieux.

J’étouffais du coeur.

Là, j’ai déposé sur mon clavier, ce que j’avais dessus,

et il peut battre un peu plus tranquille,

libéré  d’un peu de ce poids.

Sauf que, je me rends compte, qu’à l’intérieur aussi,

il se passe quelque chose.

Cet endroit lointain.. et si proche à la fois, où je l’avais relégué…

Les souvenirs me reviennent.

Ses yeux bleus ,intenses,

ce regard laser qui m’avait transpercée.

Cette rencontre improbable.

La porte s’ouvre, et je le vois.

Et il me voit…

Celle que je n’ai pas vu, tout de suite, tant elle le suivait de près,

s’appelait : galère…

Ensuite, notre Histoires, les histoires…

On dit que l’amour et la haine sont proches , et c’est vrai.

Mais pas pour moi.

Mon affection est restée, transformée,

comme celle que l’on peut avoir pour un frère :

quoi qu’il se passe , on reste de la même famille.

 

Le temps de l’insouciance est terminé.

 

 

 

 

C’est reparti

Mais pourquoi tout les mots soulignés en rouge ? ou presque ?

Ahah ! on dirait que ça va bien mieux …

Windows 10… me voilà. Pratique : le correcteur orthographique de Firefox …

Installer un nouvel ordinateur ; retrouver ses mots de passe, configurer les paramètres idéaux et mettre à jours ses logiciels…

Tout ça, c’était du chinois pour moi.. il n’y à pas si longtemps.

J’entendais, mais je ne comprenais rien de ce vocabulaire nouveau.

Figurez-vous, qu’à notre époque, il y a encore des gens qui ne savent pas utiliser un ordinateur, dans notre beau pays.

Un peu d’entre-aide est la bienvenue.

Souvent, ils n’osent pas demander… mais je vois bien comme les gens sont content d’apprendre à regarder leur série préférée en streaming, par exemple.

A présent. ceux qui se moquait de Facebook sont tombés dans la catégorie « ringards », tandis que l’outil lui même est entré dans les mœurs au même titre que le téléphone.

Cet été, j’ai pris quelques vacances , à Bienne, pour m’occuper de ma petite fille tandis que sa maman travaille.

Et puis, j’avais un gros soucis de matériel.

Comment faire pour travailler mes photos avec un ordinateur qui s’éteint

toutes les trois minutes, avant même que j’aie pu enregistrer quoi que ce soit.

Il me fallait absolument un nouvel ordi.

Et voilà qu’un ami très cher, qui croit en mon travail s’est dévoué pour que je puisse continuer.

Qu’il soit mille fois remercié.

Que la félicité lui serve de baignoire.

A lui et ses descendants sur les milles prochaine générations.

 

Le syndrome du sauveur : comment retrouver confiance en soi

Moi, j’appelais ça, le complexe de l’infirmière.

Cet espèce de besoin de vouloir à tout prix aider quelqu’un qui au final se révèle incapable d’apprécier, et nous laisse dévasté.

J’ai trouvé un livre très intéressant à ce sujet.

Le Syndrome du sauveur par Mary C.Lamia et Marilyn J.Krieger aux éditions Eyrolles Collection comprendre et agir.

Parce que le problème de base, c’est la confiance en soi.

Le point commun à nous tous , qui avons ce besoin de sauver ou d’être sauvé, voir les deux à la fois.

Sauver quelqu’un étant se sauver soi-même dans ce cas.

Il y a aussi une catégorie de gens que l’on nomme sauveur sain.

Qui sont capables de sauver en temps voulu sans que ça ne devienne un problème.

Mais ne nous égarons pas.

La confiance en soi, ça passe par une bonne estime.

Juste.

Ni trop , ni trop peu.

Simplement, réfléchir à ce que nous aimons faire, à ce qui nous satisfait, nous rends heureux.

De ce que nous savons faire bien, pour nous et les autres.

A notre façon.

Et travailler ce point, pour que ça devienne une force.

Travailler ces points.

Ainsi réunir une sorte de collection de nos capacités, qui mise ensemble sera notre trésor, ce qui fait de nous une personne avec quelque chose de bien à apporter.

Sans pour autant se sentir supérieur ou inférieur.

Simplement différent.

Tel ou telle sera excellent en cuisine, et moins performant en course à pied…

Quelle importance ?

Ce qui importe, c’est que nous arrivions à avoir notre propre reconnaissance de nos valeurs, et que ça nous rende heureux.

Et forcément ce sera apprécié à l’extérieur.

Après, chacun son sens.

Pour certains, il faut que ça passe par les autres pour arriver jusqu’à eux, et pour d’autres, par eux jusqu’aux autres.

C’est pour ça que l’on dit que certains extériorisent et d’autres intériorisent.

Notre éducation, nos croyances, vraies ou fausses font de nous des êtres différents.

Donc il est normal que ce qui est bien pour quelqu’un ne le soit pas forcément pour un autre.

Voilà ce que j’ai compris.

Maintenant j’ajouterais qu’ils est vital de se reposer pour avoir une bonne vison des choses.

Voilà ce que j’ai compris.

Je n’ai plus qu’à l’appliquer.

J’ajouterais encore une chose ou deux :

Ces pervers narcissiques et autres malades sur nos routes ont besoin de notre collaboration pour s’exprimer.

Certains les identifient d’emblée et arrivent à les éviter.

D’autres ont le sentiment de tomber dans un piège.

En vérité, tout ce qui fait de nous une personne particulière influe sur la possibilité d’être à un moment de nos vie confronté avec ce genre de types qui nous détruira si on le laisse faire.

Mais c’est pareil pour lui, il ne peut pas faire autrement que d’être ce qu’il est à ce moment là.

On ne peut pas le changer.

La seule solution est la fuite.

A nous d’identifier quelle croyance erronée nous pousse dans les bras de ces prédateurs.

-Celle que nous ne valons pas la peine d’être aimée, par exemple.

Ou que nous sommes quelqu’un qui mérite de souffrir.

Mais quelle que soit nos fautes passées, elles sont là pour nous construire.

En aucun cas nous n’avons à expier dans une relation sanglante.

J’en connais des personnes qui pensent comme ça.

Elles ont souffert, fait souffrir et souffrent encore.

C’est un mode de fonctionement dont elles ne peuvent pas sortir parce que ça leur provoque de grandes émotions.

Le danger est qu’elles appliquent ce fonctionement dans leur demandes, même en amitié.

Ce ui en fait des personnes souvent seules ou qui ne cherchent et trouvent pour combler leurs besoins , d’autres personnes comme elles.

Moi, clairement, la souffrance, j’ai assez donné.

Quiconque tentera d’exiger de moi que je me sentes mal ou coupable peut passer son chemin.

Aider les autres, c’est possible sans se perdre à condition de le faire sans arrière pensée.

Mais avant tout, l’important, c’est d’avoir une saine estime de soi.

Ce qui n’est pas évident dans un pays ou la modestie est considéré comme une obligation patriotique…

La aussi il y aurait beaucoup à dire…

Mais arriver à mettre des mots sur le moyen de retrouver une bonne estime de soi, pour se libérer de comportements à risque c’est déjà un grand pas !

Et je veux avancer.

Pas après pas.

 

Solidarité

 

L’après-midi s’achève

Il fait doux, ça sent encore les vacances.

A Bienne , comme à Barcelone.

Ils ne le savent pas encore.

Certains vont vivre.

D’autres seront tués.

Il y aura aussi des blessés.

grave, et moins graves.

Une centaine.

Par extensions, des milliers de gens seront touchés, physiquement

ou psychologiquement.

Traumatisés à vie.

Par la folie des hommes.

Des touristes, 18 nationalités, à ce que j’ai lu.

Bien plus certainement.

Un peu comme chez nous, à Bienne.

Place Centrale, les terrasses , les bancs devant les banques,

sont occupés par des personnes venant de tout les points du globe.

C’est ainsi chez nous.

Nous avons l’habitude.

117 nationalités se côtoient sans problème.

Si le but était de terroriser le monde entier, alors,

« ils » auraient tout aussi bien pu commettre leur attentat chez nous.

A Bienne, le soir est tombé.

Ca sent bon ,le parfum des jeunes gens.

Ils  ne sont pas encore rentré chez eux, après le travail.

A Barcelone, ils étaient en vacances.

Maintenant, ils y sont pour toujours.

Une part d’eux, en tout cas

Le ventilateur de mon ordinateur trouble le silence de la nuit.

Alors, on sait bien qu’ils sont partout.

Mais ça donne l’impression qu’ils se rapprochent

 

10 couples presque parfaits

c’est mon nouveau dada.. ça faisait longtemps, mais là.. j’aime bien.

J’aime Yamina qui est belle comme une actrice italienne.

J’aime que Quentin aime Yamina et vice-versa.

J’aime Marion qui raye le plancher avec ses dents acérées.

J’aime détester Hagda, jalouse et possessive.

J’aime m’énerver sur Tom, l’homme qui n’assume que dalle

J’aime essayer de percer à jour Fabien…

J’aime quand Illan se fait tacler par Iris.

J’aime Sarah et ses réparties pas si bête qu’elle en à l’air.

J’aime la fille au cheveux rouge et à l’accent du sud.

C’est tout de même fou à quel point ils oublient qu’ils sont filmés et qu’à force de se persuader de leurs mensonges, ils n’ont pas l’air d’être conscient qu’ils prennent le monde pour des cons.

Tenez aujourd’hui.

Les filles : le bisous, le bisous !

Marion et Tom se donnent un smack.

Rien de très excitant.

Les mêmes filles qui réclamaient le bisous quelques heures avant, passent

au confessionnal :

Fille 1

-Alors, ouais.. comme j’ai été étonnée qu’ils s’embrassent !!!!

Fille 2

-le bisous ? ca m’a choquée !

Hagda pête un plomb… normal, on sait qu’elle est jalouse.

Tom qui remarque que Marion n’en a pas plus à faire de lui que ça…retente lâchement de sauver ses fesses en allant s’aplatir.

Mais, Zézet, Hagda, elle à la télévision, et tout ce que tu as fait ou dit, elle finira par le savoir… et nous on sait déjà quel petit monsieur tu es.

Voilà pourquoi j’aime Marion, parce qu’elle assume.

Elle joue…comme si elle n’avait  pas compris qu’elle devra partager l’argent , s ils gagnent en trouvant ces foutus match…

Match égal correspondance.

Même si la présentatrice parle d’amour…

Si j’étais dans Game of Throne, je demanderais une audience à Cersei,

et la permission d’éliliminer tout le monde.

Je regarde trop la télé.

La vie que je veux

Qu’est-ce qui compte dans la vie ?

Etre quelqu’un de bien ?

C’est quoi, c’est qui, ce « quelqu’un-de-bien » ?

Pas moi en tout cas !

Parfois, je me demande qui je suis…

Qu’est-ce que je peux bien faire…sur cette foutue planête ?

Je le sais que j’ai quelque chose à faire.. peut-être même que je le fais déjà.

Mais pas assez à mon gout.

Je m’ennuie, j’aimerais relever de nouveaux défis—

Qui n’aimerait pas être quelqu’un de génial ?

Mais c’est fatiguant d’être connu…

Sollicitée.

Critiquée…

Quel que soit le niveau.

J’ai une copine, qui a le malheur d’avoir un membre de sa famille connu internationalement.

C’est terrible à quel point les gens sont jaloux.

A quel point ça les rends stupides.

A quel point ils cherchent à profiter de sa gentillesse.

A quel point ils peuvent inventer des choses sur sa vie privée.

Mais si ils savaient…

En réalité, elle n’a jamais eu la vie facile.

C’est une bosseuse.

Une fille gentille et sensible, qui a du faire ses preuves par elle-même.

Mais les gens faussent sa situation.

Les gens ont des demandes, des exigences…

Et elle, brave fille, elle essaie de satisfaire tout le monde jusqu’à l’épuisement.

Moi j’ai envie de devenir une femme géniale, à mes yeux.

Je veux grandir, dépasser mes peurs, encore et encore.

Mais pour ça, je vais devoir passer moins d’heures sur internet.

Pas arrêter totalement, mais sortir de ce monde virtuel pour avancer dans la vraie vie.

Voilà pourquoi vous me verrez moins.

Par contre, je continuerai de montrer mes photos.

Quand à mes écrits, je me rends compte que , parfois, souvent, je me suis permis de juger des gens, des situations qui les mettaient en scène et je le regrette.

Si j’ai pu blesser des personnes, je leur demande de bien vouloir m’excuser.

J’étais dans l’erreur, je m’en rends compte.

Personne n’a le droit de dénigrer les autres.

Ni de donner des leçons de conduite.

C’est débile et contre-productif.

Par contre, j’aimerais rappeler que , si vous croyez vous reconnaitre dans mes textes, ce n’est pas forcément de vous dont il s’agit.

En réalité, je mélange mes impressions, ou plutôt je prends des exemples différents pour illustrer mon propos.

Sauf bien-sur, dans les hommages.

Mais là, on est dans le positif.

On ne dit jamais assez de bien des gens.

La Suisse est un pays étrange.

Il est mal vu de se mettre en avant.

D’utiliser le « je ».

D’ëtre fier de soi, de ses oeuvres.

D’avoir de l’ambition.

Modeste, propre et travailleur,

voilà le suisse dans sa splendeur.

Mais voilà. je ne suis qu’à moitié suisse-

Et les français, chez nous, sont vu comme

gonflé, sale et tire-au-flanc.

Ce qui ,bien sûr, n’est pas la réalité.

On ne se nourrit pas de chocolat, et les français ne passent pas leur temps à courser les grenouilles pour leur piquer leurs cuisses….

Par contre, nous avons des génies dans nos deux pays.

De grands écrivains, des inventeurs géniaux, des sportifs de pointe (Rodgeuuuuuuuur)… et c’est vrai que nos villes sont plus propres, mais c’est aussi plus petit chez nous.

La Suisse est une sorte de grand village ou tout le monde connait tout le monde.

Difficile de sortir du rôle que l’on nous distribue à la naissance.

Heureusement, il y en a qui y arrivent.

Souvent, ils partent.. et vont ailleurs faire éclater un talent qu’ils n’auraient pas pu exercer chez eux.

Parce que la famille, les amis, nous cantonnent , nous ramènent à l’image qu’ils ont de nous.

Je pense aux homosexuels, par exemple.

C’est plus facile maintenant, mais que de souffrances inutiles pour vivre selon leur véritable personalité!

Il fallait un sacré caractère, il y a 20 ans, pour s’affirmer comme tel.

Maintenant, avec internet, on peut être qui on veut, virtuellement.

On se fait des images filtrées pour s’enlever des années.

On sort des opinions extrêmes qu’on oserait jamais exprimer en direct.

Je ne crois pas que nous devrions être transparent, mais la fausseté me dérange.

Autant que la lâcheté, mais bien moins que la méchanceté.

J’ai pris conscience, il n’y a pas si longtemps, que j’étais parfois,souvent, trop dure.

Mais de quel droit !

Je ne le faisais pas exprès.

Maintenant que je me rends compte, je vais faire plus attention.

Promis !

Trop personnelle…

J’ai encore de la marge.. comment peut on être trop personnelle, alors qu’il faut toute une vie pour apprendre à se connaître.. un peu.

Et même, au bout de 100 ans, on ne sera jamais sûr de qui on peut bien être et ce que qu’on fait là.

Alors, c’est vrai, on se reproduit, si on y arrive, on perpétue la race.

C’est déjà quelque chose…

Mais à part ça ?

On essaie, plus ou moins de rester fidèle à soi-m^me, aux valeurs qu’on nous a inculqué… et si on y arrive pas, on peut compter sur les autres pour nous le rappeler.

Le problème c’est que les autres ne peuvent pas voir le monde comme nous.

forcément.. on a tous une vision différente.

Moi je le vois comme une sorte d’immense laboratoire de test .

Ou seul ceux qui décident d’avancer arrivent à tirer leur épingle du jeux.

Mais avancer, ça veut dire quoi ?

Bien faire, chaque jour son travail?

Si seulement c’était aussi facile !

Eh non…

Avancer c’est prendre des risques.

Le risque de l’imperfection, le risque de la critique, de l’incompréhension.

C’est drôle, mais on dirait que , lorsque je veux aller trop vite, ou qu’il est important que je me repose, tout se passe autour de moi pour m’empêcher de me dépasser.

Se reposer, prendre des vacances c’est indispensable.

Je ne suis pas partie cette année, comme depuis très longtemps, je ne quitte plus la Suisse.

Mon dernier voyage, c’était en Inde.

Un voayage merveilleux et enrichissant qui m’a fait un bien fou.

L’ouverture d’esprit de la population, la beautés des sites, les expériences inédites.

L’Inde est le pays parfait pour ,vraiment se dépayser.

J’aimerais retrouver mes rêves.

Tout ce qui se passe dans nis vies à un sens.

Nombreuses sont  les femmes qui tombent sur cette espèce d’individu que l’on nomme « pervers narcissiques ».

On ne peut pas les changer.

On ne peut que les fuir ou les sortir de sa vie.

C’est ce que j’ai fait.

J’ai compris maintenant, que ces gens-là ne font pas le mal volontairement.

Ils sont ainsi par leur hérédité, les événements subis dans leur vie, et on y peut rien.

Ils peuvent même vous faire croire qu’ils veulent vous aider, et s’en persuader, alors qu’en réalité, ils vous détruisent.

Et soi-même, avec ce que j’appelle le « complexe de l’infirmière »  et que d’autres nomment le « syndrome du sauveur », on peut ouvrir les yeux sur ses propres erreurs, si on veut bien se donner la peine de les examiner de près.

Je lis un livre très intéressant qui en parle, et il semblerait qu’en fait, ça atteigne beaucoup de monde de différentes façons.

J’étudie donc ce syndrome en ce moment et c’est tout à fait passionant.

Je n’en suis qu’au début, mais nul doute que ce livre va m’aider à y voir plus clair.

Il s’apelle *le syndrome du sauveur* et je vous le recommande chaudement.

Je disais au début que , lorsqu’on écrit un blog, on peut penser parfois que ce qui y est dit est trop personnel.

Je voudrais pousser un petit coup de gueule contre les gens qui s’imaginent savoir ce qui se passe dans la vie des autres, parce qu’ils ont quelques informations.

Mais surtout contre ceux qui se permettent d’intervenir, quelque soient les intentions, et font des dégâts par leur ignorance.

C’est ce que je vis actuellement.

Et pour expliquer ça, il me faudrait revenir très en arrière, ce dont je n’ai absolument pas envie.

J’ai une rogne pas possible et totalement justifiée.

Ca me touche de si près, et c’est tellement irresponsable et contre-productif

qu’il y a de quoi être en colère.

Ce que je vis recommence chaque jour.

Je suis une funambule de cette vie.

En ce moment quelqu’un s’amuse à bouger ma corde.

Bon je vais être plus claire, ça va m’aider à mettre de l’ordre dans mes pensées.

J’essaie de me calmer, mais chaque fois que je constate que mon fils est angoissé à cause de cette situation.. chaque jour en fait.. ça ravive ma colère.

J’ai pris mes disposition pour que la situation s’améliore , c’est en cours, mais en attendant, je subis.

C’est injuste.

Les gros progrès qu’il a fait ces derniers temps sont mis en danger par de fausses bonnes intentions.

Par quelqu’un qui outrepasse ses fonctions.

Malheureusement , il semblerai que ce soie plus fréquent qu’on ne le pense.

Je suis certaine que si d’autres mères d’enfant autiste me lisent, elles savent de quoi je parle.

Il faut que je patiente.

Que je subisse et ue j’essaie de minimiser les dégâts en attendant.

C’est une personne qui fait très bien son travail, mais qui est entré dans un domaine qui n’est pas le sien, et du coup à commis des fautes préjudiciables.

Et les conséquences sont pour ma pomme…

Pour celle de mon fils d’abord, et comme je vis avec…je reçois les balles perdues.

C’est très difficile à expliquer, comme ça en quelques mots.

Sans rentrer dans les détails …

Mon fils est adulte , désormais .

Son intelligence et sa sensibilité sont au-dessus de la moyenne.

Je ne peux pas, par respect pour sa vie privée, raconter ici ce qui le touche de près.

Ce que je voudrais dire, c’est que je suis révoltée.

M’en occuper sans aucune compensation depuis sa naissance, alors que le moindre séjour dans un établissement spécialisé coute des fortunes, sans aucune garantie d’amélioration, et souvent avec des conséquences néfastes…

alors que j’ai réussi à le remonter, à le stabiliser, à le faire progresser sans médicaments… et maintenant, on avance vers son indépendance.

Je fais faire des économies énormes à la société…

Que ce ne soit pas reconnu n’est pas le pire.

Ce qui m’est pénible, c’est que l’on mette ça en danger, et qu’on nous complique la vie.

On ne peut pas s’imaginer ce que ça représente.

Il faut le vivre.

Je ne connais personne d’autre qui soit dans ma situation : vivre seule avec un autiste adulte.

Je me sens un peu seule.

Mais je suis fière de mon fils, parce qu’il a grandement progressé ces derniers mois.

Et j’y suis pour beaucoup.

Je suis fière de moi aussi, donc.

Je vais tenir le coup, en attendant que le problème se résolve.

J’ai fait ce qu’il faut, j’ai trouvé de l’aide.

Je devrais être contente.

Je le serai totalement quand cette affaire sera réglée.

En attendant , je constate que ça me bouffe.

Mon temps, mon énergie, ma substance vitale.

Un jour, peut-être, avec son autorisation, je raconterai ce qu’est vraiment la vie d’une maman d’autiste.

C’est une aventure.

Dans un monde inconnu.

Une aventure sans fin.

Avec des hauts et des bas.

L’autisme n’est pas une maladie, on en guérit pas, on fait avec.

Mais , vous savez, mon fils, je ne l’échangerais pour rien au monde.