En alternatif et en continu

J’avance.. toujours j’avance.

Parfois trop lentement,

parfois trop vite.

Parfois je stagne un moment, mais jamais longtemps.

Faut que ça bouge.

Je ne sais toujours pas ce qui est arrivé à Bachi ( prononcez Bari).

Du coup, je ne peux pas visualiser l’histoire.

Mais j’ai de l’imagination et ses derniers posts sur Facebook me donne des impressions contradictoires.

Pourquoi j’a besoin de savoir? Ca pourrait rester un mystère.

$Je dois finir la vaisselle.

J’ai déjà passé une partie de la nuit, et c’est loin d’être fini.

J’essaie de reprendre toutes mes activités.

Mais aussi de remettre mon ménage en ordre.

Je n’avais pas la force de le faire, mais ça revient.

Ma vie nocturne aussi-

Avec mon gros Nelson à mes côtés qui réchauffe les perles, couché dans le couvercle en carton d’une boite à chaussures.

Je l’utilise comme plateau.

Le couvercle, pas le chat.

J’ai plein de choses à dire, mais si je commence je ne finirai jamais ma vaisselle, je ne pourrai pas dormir quelques heures non plus.

Je m’endors déjà.

J’ai fait un bon feu.

J’ai tout le temps faim.

Le soleil va se lever.

Vous aussi, pour aller bosser.

Alors je vous souhaite une toute bonne journée

et à bientôt pour des nouvelles aventures !

Mais Bachi ??????

Mais nooon !

Mais m… !

Mais quoi ?

Quand ?

Comment ?

Pourquoi ?…..

Qui pourra me dire ce qui est arrivé à  notre Bachi ?

J’ai presque cru à un mauvais gag!.

Je vais vous dire ! J’espère encore que c’est un mauvais gag, une erreur, une grosse connerie , comme il aurait dit.

Bachi, je ne vais pas vous faire croire  que j’étais sa meilleure amie.

Je ne le connaissais pas depuis assez longtemps pour ça.

Juste quelques années, depuis ce marché de Noêl où il m’avait fabriqué des affiches pour mon stand.

Bachi au grand coeur qui m’avait aidé à ranger mes affaires, voyant mon épuisement..

On c’était tout-de-suite bien entendu.

D’ailleurs je le laissait m’appeler Cathy, même si je n’aime pas ce diminutif.

Mais il avait une façon de le dire, pleine de tendresse, qui me scotchait à chaque fois.

Bon alors, c’est pas vrai, hein ?

Dites moi que c’est pas vrai.

S’il vous plaît.

Dites moi que je croiserai encore sa silhouette que je reconnaissais de loin.

Avec ses coupes de cheveux improbables.

Il s’arrêtait à chaque fois, et on discutait deux mots.

C’était un des premiers à avoir mis un masque, bien avant que le virus frappe.

Certains se moquaient…

Mais il avait compris avant tout le monde ce qui allait nous tomber sur la g…….

Bachi, cher Bachi qui aime  sa ville peut-être encore plus que moi..

je ne peux, je ne veux pas déjà parler de toi au passé.

 

Je ne savais même pas qu’il avait été Prince de Carnaval.

Un titre bien mérité et je pense qu’il a du être heureux ce jour là.

C’est pour ça que j’ai choisi cette photo.

Bachi qui dit ce qu’il pense. tout haut.

Quelle que soit la raison, si vraiment tu es mort, alors je suis fâchée !!!

Révoltée.

Quelque chose n’est pas normal.

Ca ne doit pas arriver qu’un type comme toi s’en aille si tôt.

Non, je ne suis ps d’accord.

Reviens Bachi!

Bienne sans toi n’est plus vraiment Bienne

Hommage à Bimba et Isa

Hier, à 15h30 mon amie Isa a pris « la » décision.

Ceux qui ont eu pour compagnon un animal sauront tout de suite de quoi je parle.

Nous avons cette faculté, depuis toujours de mettre fin aux souffrances d’un être que nous considérions comme un membre de notre famille.

Nous avons tout tenté, attendu jusqu’ au moment où , libérer de la souffrance cet être tant aimé était un acte d’amour.

De générosité.

De courage aussi.

Il en faut  pour arrêter un coeur que nous aimions tant.

Quand nous donnerions tout pour qu’il continue de battre à nos côtés.

Alors voilà.

J’étais là les premiers jours de Bimba dans la vie d’Isa.. témoin de leur aventure hors du commun..

Une aventure qui, pour moi, n’a pas de fin.

Certains liens résistent à tout.

Pour Isa, et pour tout ceux qui ont du prendre un jour cette décision, j’ai écris ce texte.

Pour ceux qui connaissent les liens si fort qui lient un humain et un animal.

Je remercie Isa de me laisser le publier.

Il était plus long à la base, mais mystérieusement une partie c’est aussi envolée avec Bimba.

Mais il gardait du sens.

Alors, je vous le remets , tel quel.

Ce n’est pas un texte triste.

C’est un texte d’amour.

 

— Bimba n’est plus qu’Amour

Le savoir n’empêchera pas la peine.

L’infinie tristesse de la séparation.

Le manque de cette petite présence qui prenait tant de place dans la vie d’Isa-

Qui lui donnait du sens.

Du sens en plus.

Je crois que l’amour donne du sens à nos vie à condition  de commencer par soi-même

Et ensuite d’ouvrir nos coeurs rempli, à ceux que nous trouvons dignes d’y entrer.

Personne ne doit être responsable de nos vies, ça serait trop dur à porter.

Isa aimait  tant Bimba,. elle dit qu’elle lui a apporté tellement qu’elle en oublierait sa part essentielle.

Les vrais histoires d’amour vont dans les deux sens.

Elles circulent et s’agrandissent.

En inspirant d’autres.

Il faut du courage pour donner son amour.

Je ne peux pas m’empêcher de penser à mon amie Véronique. à mon amie Maud aussi.

Quand ces êtres  qui nous accompagnaient nous sont arraché, c’est un morceau de nous qui part avec eux.

Je pense à mon amie Sandra qui à porté son chien jusqu’à épuisement.

Je pense à moi qui dormait sur la terrasse avec une Prisca qu’on ne pouvait plus déplacer.

Quand on a tout tenté , tout dépensé, mais que plus rien n’est possible.

Quand l’étincelle de vie se terni dans ces yeux naguère si pétillants,

quand le visage se recouvre d’un masque inconnu,

quand les forces s’en vont remplacées par la souffrance,

Les dégâts sont immenses.

Plus on attends et plus les dégâts sont grands de tout les côtés.

La force de cet amour est si grand qu’on se sacrifie sans même y penser.

On se vide à côté de celle ou celui qu’on ne peut plus sauver.

Au point parfois d’avoir envie de l’accompagner.

On s’oublie.

Jusqu’au moment ou on prends la décision.

Dans notre pays, nous avons de la chance d’avoir des vétérinaires formidables.

Même, en ce qui me concerne, la meilleure du monde,

Qui est venue chez moi, qui m’a aidé pour toutes les difficultés que peuvent engendrer une chienne de 50 kilos .

Ramené ses cendres dans une belle boite en bois avec une carte et une rose.

Mon amour pour Prisca à grandi dans celui que je porte à Florence de Brito.

Mais je sais qu’il y a d’autres vétérinaires compatissants, et je suis sure que celui choisi par Isa l’a été.

Et c’est une grande aide que d’être accompagnée par un professionnel qui agit dans les règles, mais aussi dans l’amour et la compassion.

Toutes ces pensées sont les miennes.

Je ne suis pas dans la tête d’Isa.

Mais je suis dans son coeur et elle est dans le mien.

Alors, je l’accompagne, par l’écriture.

Comme une méthode magique pour être avec elle.

Une fois la décision prise, une fois l’acte achevé, j’ai ressenti une sorte de soulagement.

Je n’en pouvais plus.

Épuisée par les nuits à veiller sur sa respiration.

Tétanisée par la peur qu’elle soit seule au moment fatal.

Souffrant avec elle,  m’oubliant à travers elle.Ensuite, ce qui est curieux, c’est qu’elle était toujours là.

Je la sentais partout.

Sa présence, son esprit, son amour, tout était là, encore.

Son âme.

Jusqu’à l’entendre.

Je reviens au soulagement.

Ca faisait des mois qu’elle était incontinente.

Je passais mon temps à nettoyer.

Ca et tout ce que je faisais d’autre pour l’aider, c’était fini, et ça ne me manquait évidement pas.

Je me suis retrouvée avec un temps fou pour moi.

 

Par contre, je pouvais plus me promener dans nos endroits habituels.

Ca à duré longtemps.

J’ai fait un petit autel à sa mémoire dans le salon, avec ses cendres.

Elle reste avec nous.

Je cultive sa mémoire et mes souvenirs.

Parfois la peine me transperce comme une flèche.

L’envie terrible qu’elle soit encore là à prendre toute la place sur le canapé.

Cette chienne tellement exceptionnelle que je ne l’ai jamais remplacée.

bien sûr, il y en a d’autres des chiennes exceptionnelles, mais contrairement à Isa, je n’avais pas choisi d’avoir Prisca.

Enfin bref, c’est une autre histoire.

Chacun de nous ressent sa peine à sa façon.

Chacun de nous vit son deuil à sa façon.

Je voulais écrire ce texte pour Isa et Bimba, qui sont toutes les deux des biennoises exceptionnelles.

Avec une histoire exceptionnelle.

Je ne sais pas encore si Isa me laissera publier ce texte.

Je respecterai sa décision.

Si elle me laisse alors, d’autres personnes j’en suis certaine se reconnaîtrons dans son histoire.

Une histoire qui ne se réduit pas à cette décision.

Qui ne se termine pas non plus avec elle.

Non.

La richesse de cette histoire est dans le changement.

L’évolution.

La personne qu’Isa était avant Bimba et celle qu’elle est maintenant.

Enrichie de cet amour qui l’a transformée.

Tout ce qu’elle va faire maintenant est marqué du sceau de cet amour.

Seul les gens qui ont vécu ce dont je parle peuvent le comprendre.

 

 

Foot, femmes , or, etc.. et Masha ne reviendra pas.

Rolala, quel match ! on a beau ne pas être très passionné de foot, il faut admettre que cette finale était pleine de suspens, comme un film avec Messi et Mbappe dans les rôles principaux.

L’Argentine a bien mérité sa place et la France c’est bien battue.

Point.

Les 5 kilos  d’or pur de la coupe remise au vainqueur , élevés dans le ciel du Qatar.

 

L’espace d’un instant, les polémiques oubliées.

Voilà le contexte.

En parallèle, en Iran, d’autres se battent pour la justice.

Aucune comparaison à faire.

Si Mbappé et les autres nous ont diverti quelques heures, c’est leur travail.

On n’aide personne en arrêtant de vivre.

Mais voilà, les images qui nous parviennent d’Iran me paralyse d’horreur.

 

A toi Masha, lointaine soeur d’un pays aux lois  aussi abjectes que ceux qui les appliquent .

A toi, Masha que j’ai vu, d’une seconde à l’autre, passer de l’état de révolte, à la commotion cérébrale qui t’as abattue, dans ce commissariat maudit.

A toi Masha  , terrassée aussi froidement aussi surement qu’un coup de feux.

Victime après coups…

Coups de poings, coups de matraques,

coups de haine pure sur ton crâne de femme iranienne.

Coupable du crime impardonnable  .coupables d’avoir parlé, pensé, crié,  ou simplement marché dans la rue, avec ton voile mal fixé.

Coupable d’avoir dansé, coupable d’avoir chanté.

D’avoir posté, sur les réseaux sociaux…

Tout ce que font nos filles, nos fils  tout les jours, sans y penser,

Conduit  à la mort .

Je n’avais pu vu toutes ces images de femmes traînées dans la rue, tabassées par plusieurs agresseurs, alors qu’elles sont à terre.

Elles tournent en boucle dans ma tête et rien ne calme ma révolte.

Que peut-on faire pour que ça cesse ?

L’injustice dans le monde ne date pas d’hier, et personne n’a encore trouvé de réponse.

Faut-il un nouvel ordre mondial ?

Un vrai.. mais fatalement on obtiendrait le même résultat.

Tant que les hommes pourront interpréter les lois, utiliser la religion comme prétexte à leur minable besoins de pouvoir, il en sera ainsi.

Je dis les hommes, mais dans tout les camps, l’absurdité des infamies n’a pas de sexe.

Je ne sais pas comment on en arrive là, je ne sais pas comment arrêter ça.

Je me sens terriblement incapable, impuissante.

Tout ce que je peux faire, c’est rendre hommage à celles et ceux qui ont le courage de s’exprimer .

compatir à la peine des familles.

Et puisque jamais, je ne pourrai , ni ne voudrai rivaliser de haine et de violence avec les meurtriers qui les oppressent  alors, je vais choisir  une autre voie..

Puisque le rêve de ces femmes est d’être libre ,

alors je vais célébrer cette liberté.

Faire ce que je sais faire, ce que j’aime faire , de mon mieux, puisque je vis dans un pays ou c’est possible.

Veiller sur cette liberté,

chérir cette liberté.

Espérer qu’ainsi, elle grandisse encore et fasse  tâche d’huile,

en rejoignant celles des autres.

Rendre la liberté contagieuse.

 

L’Esprit de noël

est de retour!

A la télé, les  traditionnels téléfilms américains à base de jeunes femmes , de guirlandes, de beaux inconnus, de vieux papas malades ( ou pas ) et de miracles assaisonnés de Père Noël et piquetés de sapins.

Le scénario est toujours le même-

Au début, on arrive dans une petite ville américaine entièrement reconstituée en studio.

Ou tout semble parfait.

Pas de pauvres, pas un seul détritus . Les maisons sont toutes pimpantes et décorées somptueusement.

En vrai, je me demande si ça existe, des endroits pareils, en Amérique ?

Tout le monde est bien habillé et se rends au marché acheter son sapin.

Pas de vendeurs de crack au coin des rues, ni de clochardes avec leurs caddys rempli d’ordure.

Non, non.

Tout est parfait.

Gros plan sur l’héroïne, avec sa copine, moins jolie, histoire qu’on comprenne tout de suite qui est le chef.

Surgit  :

le bel inconnu qui veut le même f…. sapin.

ou l’ami d’enfance avec qui il s’est passé quelque chose il y a longtemps , mais qui c’est marié avec une autre ( décédée entre temps) tout en restant amoureux de l’héroïne en question.

ou un père Noël mystérieux qui est :

un vrai père Noël qui fera les miracles de la fin

le vieux papa disparu de l’héroïne qui revient subtilement déguisé.

le bel inconnu déguisé en père Noël.

Ensuite, j’allais oublier un ingrédient important, essentiel dans toutes comédies américaine noëlesques : le chant .

Noëlesque ? oui, oui, ce n’est pas moi qui l’ai inventé.

C’est dans le dictionnaire.

Que ce soit la bande son, le choeur dont fait partie l’héroïne, qui a , forcément une voix sublime à la Mariah Carey, ou Whitney Huston suivant son origine. . dans les comédies américaines de Noël, il faut du chant.

Et des animaux mignons.

Qui parlent ( mais pas toujours).

Quelques enfants, pas trop, ces comédies sont faites pour les ménagères de moins de 50 ans qui en ont déjà assez des leurs.

Et pleins de décorations partout, surtout sur le f… sapin.

Variante, il se peut que, parce que le vieux papa de l’héroïne est décédé précisement ce jour là, elle ne puisse plus voir Noël en peinture.

du coup, plus de f… sapin.

Jusqu’à ce que le bel inconnu, perturbé par l’ami d’enfance toujours amoureux, lui redonne des étoiles dans les yeux et une irrépressible envie d’en mettre  sur f— sapin.

Entre parenthèse, j’adore les sapins.

J’en ai un tatoué sur la cheville, c’est dire.

J’aime moins les comédies  américaines romantiques et  noëlesques ,

voir les comédies romantiques tout court.

Trop d’amour tue l’amour.

Mais voilà, c’est comme Voici, le magasine people, on n’y apprends rien d’utile,

ni même de vraiment agréable, mais ça change les idées.

Le cerveau n’a absolument aucun effort à faire.

Il se repose, au son de Jingle Bells…

 

Je regarde par la fenêtre :

de gros flocons passent devant mes yeux.

Le voilà l’esprit de Noël !

Cette neige inattendue.

Les petits et les gros cadeaux que l’on reçoit en avance.

Et je vais vous dire, dans mon monde aussi il y a des miracles.

Vous vous souvenez  de mon amie, dans le coma ?

C’est les machines qui la maintenaient en vie.

Les médecins n’avaient plus d’espoir  et la famille à du prendre la difficile décision de la débrancher…

… ou pas.

Ses enfants ont tenus bon.

Ils ont bien fait.

Je vous avait demandé de lui envoyer vos meilleures pensées.

Nous avons bien fait.

Non seulement elle c’est réveillée,

mais après un très  court séjour dans un autre hopital…

elle à signé le papier nécessaire …

pour rentrer à la maison.

Je ne serais pas étonnée de la revoir bientôt,  avancer dans la rue, avec ses béquilles, comme le Terminator au féminin qu’elle est.

Mon amie est une battante.

Elle enchaînait déjà les séjours  à l’hopitâl.

Quand le covid  l’a terrassée, elle était déjà dans un sale état.

Son coeur aussi ne battait plus naturellement.

Depuis longtemps.

Dire que c’était une personne à risque, c’est peu dire.

Elle n’aurait pas du survivre.

Mais voilà… c’est une femme spéciale.

Avec quelque chose, une espèce de force qui l’habite.

Une autorité sur les choses, sur les gens.

Naturelle.

Je la vois très bien dire au premier ange qui l’a accueilli, que non,non, il n’était pas question qu’elle meurt.

L’Ange : mais Madame, vous êtes sur la liste. Depuis longtemps même !

Elle :

J’ai encore une lessive à finir,  mes plantes à arroser, des commissions à faire pour ma fille et je dois 10 francs à une de mes amies, je ne peux pas mourir maintenant

Et hop, elle à fait demi–tour dans le tunnel .

Ignorant la lumière tentatrice, le calme éternel qui lui tendait les bras.

Elle s’en est retourné vers la souffrance, vers toutes les conséquences d’un coma aussi long, pour la deuxième fois.

Parce que pour elle ,toutes les difficultés de la vie ne sont rien.

Et aucun ange, aucun médecin, ne peut aller contre sa volonté de vivre.

Ce n’est pas qu’elle aime tellement la vie, mais voilà :

elle a des choses à faire.

 

 

Epatée

Elle à trois ans et demi.

Une ravissante petite tête blonde qui à l’air de savoir ce qu’elle veut.

Je suis sure qu’elle peut.

Les premières perles ne sont pas évidentes.

Elles sont toutes petites, et l’aiguille est souple.

Mais elle y arrive.

ET la perle tombe par terre parce qu’elle tient l’aiguille du mauvais côté.

Je lui montre, elle persévère.

Elle à choisit des perles roses, une étoile pour décorer.

Ca lui fera au final un joli bracelet, qu’elle sera fière d’avoir fait.

Et pis, elle a appris.

Elle sait comment on fait maintenant.

Pareil pour les autres, qui sont plus grands.

Ce qui m’épate encore, quand j’y repense, c’est leur choix de couleurs.

Ces enfants, savent ce qu’ils aiment et ont du gout, de la créativité.

Chacun d’eux à pu réaliser un bracelet ou un collier avec ses couleurs préférées-

L’espace de liberté et de créativité de Gisèle, tout le travail fait en amont m’a grandement facilité la tâche.

Je le redis, c’est essentiel ce que fais Gisèle  à Malleray, dans le groupe de jeux qu’elle a créé pour les enfants de la région.

Je suis toujours heureuse de collaborer avec elle. et je la remercie pour sa confiance.

Rencontre avec les voix

Or donc, dimanche, j’ai participé à ma première convention manga.

J’aime beaucoup cet univers.

Mais je suis loin d’être une spécialiste.

Il y a des gaffes à ne pas commettre.

On ne dit pas  *dessin animé » par exemple , mais « anime ».

On parle de « cosplay » pour ceux qui se costument comme leur héros préféré..

et de « gaming » pour l’ensemble de ce qu’on appelait  » jeux video*.

Etc..

Bref, il y avait aussi des invités, un concours et même un concert de Bernard Minet.

Le Musclé ? eh oui.

Désormais, Bernard Minet, est l’idole des ados. qui n’étaient pas encore né du temps de sa gloire avec le Club Dorothée.

J’en ai même entendu un dire :

« Je veux voir Bernard Minet, et après je peux mourir. »

Je vous jure que c’est vrai.

Je l’ai vu Bernard Minet.

Je ne suis pas morte, mais je l’ai trouvé drôlement sympa et plein de bonne énergie.

On à discuté deux mots.

Et puis, il y avait les doubleurs.

Les voix originales des héros de notre enfance, en français.

Avec la doyenne Brigitte Lecordier et sa voxographie imposante, de Son goku à Oui oui en passant par de multiples personnages de film, de jeux vidéos.

Carole Baillien, qui fait entre autre Naruto,

Donald Reignoux qui passe de Titeuf à Bjorn de Vickings, et un tas de comédien américain.

Et d’autres encore.

Ce sont ces gens qui font vivre nos films et séries, on sent leur âme, celle qu’ils prêtent aux personnages qu’ils incarnent, parce que ce sont parmi les meilleurs de leur profession.

Chacun d’entre eux était souriant , joyeux , disponible, heureux d’être là et de partager leur art avec nous.

C’est assez drôle de constater que lorsqu’ils parlent, leur voix est tout ce qu’il de plus normal.

C’est un travail de trouver la voix, de la garder, de la retrouver pour incarner le même personnage.

Bref ce sont des gens passionnants, qui se connaissent bien et ajoutent cette camaraderie à leur art.

J’avais pour mission de récolter autographes et photos pour mon fils.

Ce que j’ai fait.

La vous me voyez avec Donald.

Vraiment une personne extrêmement aimable et simple.

A aucun moment, autant dans la file, que près des doubleurs, je n’ai ressenti autre chose qu’une atmosphère familiale agréable.

Ceux qui s’étaient donné la peine de se costumer étaient tout heureux qu’on les prenne  en photo.

Certains , avec les moyens du bord. d’autres en dépensant beaucoup pour reproduire le plus fidèlement possible,

un gros Pikachu, des tas de renardes, des Saylor Moon et des Luffy.

Il y avait même une reproduction de la fameuse Delorean de « retour vers le futur. »

Des dessinateurs talentueux, des vendeurs de posters et autres spécialités japonaises.

Et pas trop de monde.

Ce qui était plutôt agréable.

Bref, c’était chouette.

Pour ma petite-fille, c’était pas loin d’être le plus beau jour de sa vie.

Sa première convention, déguisée en Ciel dans Black Buttler.

On à tourné 7 heures dans cette grande halle.

J’ai fini sur les genoux, mais heureuse de notre journée.

 

 

La traque infernale

Croyez-moi ou pas, je suis capable de passer 6heures de temps sur mon ordi pour rechercher …une sorte de perles.

Sauf que maintenant, ça n’arrivera plus. grâce à une fonction très astucieuse de mon téléphone.

A condition bien sûr, d’avoir encore au moins un exemplaire de la merveille recherchée, je peux la photographier et mon téléphone me propose tout ce qu’il trouve sur internet qui ressemble à mon image.

Vous me direz que ça existait déjà avec Google, mais c’était bien plus limité, et puis, c’est vrai, je n’y ai pas pensé.

Parce que d’habitude, je connais les perles, je sais ou chercher.

Mais celles-ci qui pendaient sur les boucles d’oreilles de Katia, je croyais à tort, qu’elles venaient de chez Rayher, une marque allemande qui achète des perles du monde entier pour les revendre à prix d’or.

J’ai compris la leçon maintenant, je ne me ferai plus prendre.

Sauf que, vous allez voir comme le bisness perlier est compliqué, certains pays, certaines marques, refusent de livrer des particuliers, ou alors carrément tout un pays.

Il faut donc ruser.

Soit en connaissant quelqu’un dans un pays autorisé à la livraison, qui vous renverra l’article, soit acheter à un représentant, genre Rayher.

Sauf que.. Rayher lui-même, le fourbe, ne vends qu’à des revendeurs autorisés par ses soins.

Genre la Coop.

Du coup, je paye les deux intermédiaires.

Et je n’ai pas les moyens d’entretenir tout ce beau monde.

Vous me direz, mais pourquoi tu n’achète pas de perles suisses ?

Parce que, tout bêtement, ça n’existe pas, des perles suisses.

Les tchèques produisent depuis le XVIIIe siècle. un cristal fabuleux

appelé *de bohême ». Le 18 ième siècle, oui madame !

Mais ça, c’est rien.

Les italiens, depuis 1400 déjà produisait du cristal.

Les anglais s’y sont mis, les autrichiens.. qui ne connaît pas Swarowski ?

Mais nous, les suisses, on sait pas faire.

Ca nous intéresse pas.

Et les japonais ? la firme Miyuki produit des trésors de perles aux formes inédites…

Pendant ce temps, nous, on en reste aux montres et au chocolat.

Pourtant ! il y aurait des sous à se faire, si quelqu’un avait la bonne idée de se lancer dans la perle.

Quand je vois :

  1. le prix qu’elles coutent.
  2. comme on se les arrache sur le net.
  3. Ca me semble suffisant comme raisons , non ?

Donc, après 6 heureus de recherches infructueuses, malgré toutes les références, mots-clés etc– que je lui donnait, internet fini par me trouver THE perle si âprement recherchée, grâce à mon téléphone.

C’est une perle tchèque. Czech  ça veut dire tchèque.

Comme j’adore ces perles là.

Leurs fabuleuses couleurs, leurs diversités de formes..

J’aime moins ce qu’ils en font par contre.

C’est une question de gout.

Ce qui me plait, c’est de les mêler avec des perles d’autres origines.

Des japonaises, plus particulièrement.

Ce qui donne un espèce de style.

Ca et inventer des dessins, des assemblages inédits.

Revenons à notre recherche.

Je la trouve enfin, sur Etsy qui me propose une boutique tchèque.

Je commande, et là, je désespère un brin, parce que ça fait une bonne heure que le message de vérification me demande de tenir bon.

Vous voyez ce que je suis capable de faire pour retrouver la trace d’une perle ?

Vous croyez que ça se limite à ça ?

Ahahah . Je fais pareil avec un acteur de quatrième catégorie, qui passe en vitesse dans une scène et que je crois avoir déjà vu quelque part.

Et hop. direction Wikipédia en espérant que son nom soit crédité, ce qui est rarement le cas.

Alors je cherche, un autre film, un autre acteur qui l’aurait côtoyé et je passe tout les rôles, tout les films en revue jusqu’à ce que je trouve ce fichu nom.

C’est comme ça.

Je fais ça avec des mots aussi.

Je cherche des synonymes, jusqu’à ce que je trouve le mot juste.

Je calcule le prix du milligramme de xylometazoline, et j’en profite pour regarder ce que c’est exactement… un vasoconstricteur, et à quoi ça sert, pourquoi c’est mauvais pour la santé etc… tout en consultant chaque fois plusieurs sites, afin d’être sûre que je ne me fais pas refourguer de fausses informations.

Mais comment je faisais avant internet ?

Je me posais déjà toutes ces questions, mais je souffrais de frustration.

Une immense frustration de ne pas pouvoir répondre à mes questions.

Qui continuaient de tourner en boucle dans mon cerveau.

Pire : qui s’accumulaient.

Mais Internet est arrivé.

J’ai appris à m’en servir, et finalement, de pages en pages, à me poser de nouvelles question..

La bonne nouvelle de toute cette recherche, les bonnes nouvelles surtout, c’est que j’ai trouvé trois choses importantes pour mon travail.

1) je vais faire des portes natels personnalisés  et pratiques.

On pourra les adapter à tout les natels.

Il s’agit d’une base transparente , adhésive, avec une colle 3m de qualité supérieure capable de résister à 5 kilos de tirage. Avec un anneau pivotant.

Pour les gens qui ont déjà un anneau solide, genre celui du flip, je peux me contenter de faire la chaine.

Chaine qui sera avec des perles particulières de ma collection, qui s’emboitent les unes dans les autres, rendant le truc bien solide.

En plus, j’ai trouvé du fil de pêche spécial pour la pêche au brochet.

C’est lourd un brochet, et quand ça se débat parce que ça veut vivre, encore plus.

Pauvre brochet-

Amis pêcheurs… soyez sympa avec les brochets.

Bon, en même temps. c’est sacrément bon, un brochet.

Passons, donc si ça résiste , ce fil pour tenir un brochet, ça tiendra bien un natel.

j’accrocherai un petit mousqueton.

Histoire que l’on puisse facilement enlever la chaine si on veut.

Mais surtout, ils sont fait pour être accessible aussi rapidement que si ils étaient suspendu dans l’air.

Pas comme dans une pochette, qu’il faut ouvrir.

Même si il y en a des jolies.

J’aime bien avoir mon téléphone à disposition immédiate.

Mais je ne l’utilise pas tout le temps.

Avec sa chaine, je peux le suspendre quelque part, et je sais où il est.

J’ai déjà des commandes.

Maintenant, j’attends qu’arrivent les supports.

J’ai fait des grosses recherches pour en trouver des bien et pas chers.

Deuxième bonne nouvelle, j’ai retrouvé des perles fantastiques.

De pures merveilles faites artisanalement, mais plus ou moins abordables.

C’est drôle, mais je me suis rappelé. en fait, je ne les ai pas trouvé, je les ai RE-trouvé.

Elles me semblaient horriblement chères, la première fois et j’étais convaincue que je ne pourrais jamais les acheter.

Sauf que, j’ai progressé.

Ce qui me semblait impossible hier est devenu tout-à-fait réalisable aujourd’hui..

Je les utiliserai pour ma collection d’été.

Je devrai investir un peu, beaucoup, mais ça vaut la peine, tant ces petites roses et autres fleurs  en verre et ces petites framboises et autres baies sont bien faites. Il y aura de quoi faire quelque chose d’hyper frais et féminin.

Et bien sûr, j’ai enfin pu commander  les perles pour réparer les boucles d’oreilles de Katia.

J’en aurai assez pour en faire d’autres.

Comme j’ai vendu presque toutes mes boucles d’oreilles, je referai une collection.

En attendant que tout arrive, je ferai les commandes spéciales et des ajustements qu’on m’a demandé.

Bref, j’ai de quoi faire.

Mais je ne suis plus bloquée, j’avance.

Pour les fêtes, j’ai encore quelques beaux sautoirs et des colliers papillons.

Des bracelets aussi.

Les cartes sont prêtes.

J’ai aussi des commandes là. à préparer.

Bref, j’ai de quoi faire,un terminal pour les paiements à carte, et la motivation pour continuer de progresser.

Pour terminer, mon bras fracturé ne me fais presque plus mal.

J’ai encore peur de me suspendre à la barre que j’ai dans l’encadrement de la porte.

Je vais pouvoir me remettre au dessin.

Illustrer mon livre.

Le reprendre dpuis le début.

L’étoffer peut-être, si il le faut.

J’aimerais qu’on aie envie de le lire, et qu’l fasse un peu rêver,

 

 

 

 

 

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Rencontre avec Barrigue et avec Genolier au marché de Noël de l’Auberge aux 3 Tilleuls

Magnifique endroit, l’Auberge aux 3 Tilleuls, avec un talentueux chef portugais ;, Philippe, qui fait les délices de ses hôtes par ses menus raffinés.

C’est là que j’ai rencontré Barrigue.

Quiconque a rencontré Barrigue sera d’accord avec moi : c’est un sacré bonhomme !

Hier, j’ai eu la grande chance, non seulement de le voir, mais de passer toute la journée en sa compagnie.

Pour ceux qui ignorent qui il est, un petit résumé.

sinon, vous pouvez toujours aller sur Wikipédia.

Thierry Jean-Marie de Barrigue de Montvallon (Monsieur est de la noblesse) est un dessinateur caricaturiste français. Fils de Piem qui exerçait le même métier.

C’est déjà bien tout ça, mais ce n’est pas la raison qui m’importe.

Barrigue est un homme précieux.

Je vais vous dire pourquoi.

Quand je me suis couchée, le soir avant.. ou soyons juste, la nuit, quelques heures avant de partir à Genolier, j’étais déjà épuisée.

Juste pour que vous vous rendiez compte ; en ce moment, il fait très froid.

Mon appartement est glacial, réchauffé uniquement par le feu qu’il faut entretenir sinon, je dors avec ma doudoune.

Tout devient compliqué.

Mon linge ne sèche pas, par exemple…

Enfin bref, je me réjouissais de revoir Katia et Paul, mais transporter mes 20 kilos d’affaires pour deux heures de voyage en train, me lever à 6h du mat déjà… et tenir le coup jusqu’à 17h… ça faisait beaucoup.

En plus, mon fiston chéri n’est pas au mieux, ces derniers jours.

Le laisser tout seul, même quelques heures m’inquiétait beaucoup.

Mais il a insisté pour que j’y aille.

Mais je me prépare depuis des mois à ce jour.

Mais je m’étais engagée.

Pas question de décevoir Katia et Paul.

Quand on a la chance d’être invitée à présenter ses oeuvres dans un aussi beau restaurant, on fait tout pour y aller.

En plus, Katia m’a dit que je serais à côté de Barrigue.

J’étais très curieuse de le rencontrer.

Cette idée me donnait de l’énergie.

curieusement.

J’ai compris pourquoi, dès qu’il est arrivé.

D’abord, je pose le décor :

Katia travaille pour l’Auberge aux 3 Tilleuls à Genolier dans le canton de Vaud.

Elle à organisé un marché de Noël avec leurs fournisseurs habituels.

Vin, pâtisseries  fines ( rolala. les pâtisseries !), ail noir, etc.. tout les stands étaient plus intéressants les uns que les autres.

Chaque année, Philippe, le maître des lieux, construit un décor de Noël spécial, dans la pergola.

Comme un petit chalet aux murs recouverts de bois.

Tandis que les autres exposants se tenaient dans l’entrée de l’auberge,

J’étais dans ce joli décor avec Barrigue et une dame exposant des minis décor de Noël lumineux.

Dès qu’il est arrivé, avec son nouveau livre, j’ai entendu la bonne humeur dans sa voix.

Katia m’a présenté.

Tout-de suite, j’ai remarqué son côté chaleureux.

Ensuite, une foule de gens l’ont entouré pour acheter son livre et le faire signer.

Et toute l’après-midi, ça n’a pratiquement pas arrêté.

Pendant qu’il signait, je me suis tenu derrière lui, et j’ai vu qu’il se donnait la peine de faire un petit dessin à chacun.

Je lui ai fait remarquer, et il a répondu que c’était normal.

Quand à ses livres, ils ne coutaient que 20 frs.

La aussi, il m’a répondu que c’était le même prix depuis le début, qu’il n’avait jamais changé.

Ca m’a fait penser à moi, et mes cartes, toujours à 5frs.

La façon dont il l’a dit.

Il nous a expliqué aussi le sujet de son livre.

Comment il avait accompagné ses parents jusqu’à leurs fins.

« Les proches aidants*, c’est ça, le sujet.

Comment voulez-vous que je n’y voit pas encore un lien ?

 

Ou plutôt un point commun.

Sauf que ne n’ai assurément pas sa chaleur, sa grande gentillesse, sa délicatesse avec chacun, et bien sûr son grand sens de l’humour.

Quand Katia lui a demandé de me signer le livre qu’elle m’a offert, il a jeté un oeil dans ma direction, pour faire son dessin.

Encore une fois, il a tapé juste.

C’est moi, me demandant comment je pourrais gagner autant que lui.

Il sont comme ça ses dessins, juste, un peu noir parfois, même souvent, mais toujours justes.

Même si mon stand a eu du succès, on ne pouvait pas comparer avec celui de Barrigue.

Ce qui me rendait un peu jalouse.

On à plaisanté sur le sujet deux trois fois dans la journée.

Chaque fois, il m’a appelé par mon prénom, qu’il n’a jamais oublié.

Pas comme si on se connaissait, mais plutôt comme si il me respectait.

A ce moment, vous vous demandez peut-être ce qu’il faisait là, Barrigue ?

En plus d’habiter dans la région.

Figurez-vous que Katia et Paul avait un ami commun, aujourd’hui décédé.

C’est ainsi qu’ils se sont connu.

Maintenant je vais vous dire pourquoi il est si précieux, cet homme là. qui ne paye pas de mine, pourtant, ni par sa stature, ni par son habillement.

C’est à l’intérieur que ça se trouve.

C’est invisible et pourtant, ça prends toute la place.

Ca s’étire devant derrière et sur les côtés.

Comment appeler ça ?

Bonne énergie ? Chaleur humaine ?

Quelque chose qui émane de lui et touche chacun se trouvant à proximité.

Pas une seconde de toute la journée, je n’ai été fatiguée.

Sauf à la toute fin, quand lui aussi l’était.

A ce moment, il est venu  me prendre dans ses bras, il m’a serrée,un instant, très fort.

Ensuite, il est venu me confier quelque chose ,un petit secret de vie, que je garderai pour moi.

Voilà, ce n’est pas tout les jours que l’on rencontre quelqu’un de cette nature

Merci Barrigue .

Merci Katia ! Merci Paul !

Merci Katia, mon amie qui m’a fait venir de Bienne, qui voulais que je sois là.

Merci Paul, qui à payé une grosse partie de mon billet de train, qui est venu me chercher et m’a ramené à la gare de Nyon pour m’éviter le trajet Nyon-Genolier.

Merci pour votre gentillesse, j’aurais tellement aimé rester un peu, mais je savais que mon fiston avait besoin de moi.

Bravo Katia !

Ce marché de Noël était une réussite totale.

Mention spéciale aux pâtissiers de luxe et leurs gâteaux.. olala ! les gâteaux !

La productrice d’ail noir.. étonnant comme c’est sucré et bon.

Merci :

Philippe, le chef portugais et maître des lieux pour son accueil.

Merci la fleuriste qui m’a offert une rose en partant.

Merci mes clients qui m’ont découvert et apprécié.

Merci les petites filles qui ont aimé mes bagues, et fait de la publicité .

Du coup, toutes les petites filles présente en ont voulu aussi.

Merci aux personnes qui ont aimé mes cartes, mes bijoux et acheté de quoi se faire plaisir.

Merci les gens qui m’ont aidé dans mes accessions et descentes du train, en accourant pour porter mes affaires sans même que j’aie à demander.

Quelle belle journée j’ai passé grâce à vous tous.

Je dois encore parler, un moment de la mentalité de Genolier.

J’ignore si c’est partout pareil dans le canton de Vaud, mais j’ai trouvé les gens, comment dire : vrais.

Aimables,

Dans tout les regards que j’ai eu, même ceux devant l’endroit quand je fumais ma clope et regardait entrer les gens

je ressentais l’acceptation, la sécurité.

Comment expliquer ça.

Quelque chose de nouveau.

Comme si j’étais sur une autre planète, un peu, où les habitants sont cordiaux, ouverts, naturels.

Vous savez, moi je suis un peu sauvage.

J’avais le trac.

Ben là, tant que je n’ouvrais pas la bouche, avec mon accent biennois, rien ne me distinguait des habitants du lieux.

J’étais ailleurs, et j’étais chez moi, en quelque sorte.

Acceptée d’office.

Un sentiment tellement agréable.

Bien sûr, je suis heureuse d’être revenue dans mon Bienne chéri.

D’ailleurs ça me fait penser que j’ai même rencontré une biennoise là-bas, et que nous avons une amie commune :).

Les biennois sont partout!

Même au fin fonds de l’Inde, partout ou je vais, parce que nous sommes de grands voyageurs, il y a des biennois.

Je ne sais pas encore pourquoi, mais quelque chose me dit que je devais être là.

Je devais.

Et j’y étais.

J’espère y retourner cet été et faire des photos.

Ou si Katia m’appelle, je viens !

J’aime officiellement Genolier.

 

 

 

 

Marché de Noël mode d’emploi

Faire le Marché de Noël , à Bienne était une expérience formatrice.

Epuisante aussi.

J’ai la plus grande admiration pour celles et ceux qui assurent, malgré la fatigue,  et le froid , des heures continues de présence.

J’aimais beaucoup la solidarité entre marchands, le contact avec les clients.

D’un autre côté, en étant réaliste, je voyais bien que , physiquement, je ne suis pas taillée pour ça.

Me bourrer de médicaments pour supporter le mal de dos.

Lutter pour ne pas m’endormir sur le stand.

Rentrer à la maison comme un zombie, incapable d’assurer quoi que ce soit de plus.

Ca c’est pour le physique.

Quand au moral, il en a pris un coup avec le corona Virus et ses effets sur le monde.

Au final, je suis très reconnaissante, à Pierre, qui reste un roc, tel un capitaine dans notre vaisseau blanc qui nous servait d’abri, pour tout ce que j’ai appris grâce à lui.

Aux policiers du Marché aussi , je suis reconnaissante : chacun à leur façon , ils m’ont encouragé, vu mes efforts, rendant cette expérience inoubliable.

Les autres marchands aussi bien sûr ! Comment oublier tout ces moments de partage, les rires, la solidarité dans les coups durs.

Même si nous ne parlions pas tous la même langue, il y avait toujours un moyen de s’entendre, de se réconforter avec un café.

Et bien sûr, mes clients, qui étaient souvent déjà des amis, ou qui en sont devenu.

Au final, je ne veux voir que ça :  mes belles rencontres.

Les moments magiques qui ne peuvent se produire que là, au Marché de Noël.

Tout ça, je le garde précieusement dans mon coeur, en évacuant tout ce qui n’a pas besoin de s’y trouver.

Sur internet aussi, j’ai fait de très belles rencontres.

J’ai vu que je pouvais travailler , rester au chaud, envoyer mes bijoux et mes cartes et assurer, en ménageant ma santé.

Avec les belles commandes , j’ai pu améliorer mon matériel, et l’avenir s’annonçait radieux.

Et puis, j’ai eu mon accident… et ses conséquences.

Une grosse éclafée en trottinette… à cause d’un tout petit cailloux venu se loger dans la jante.

Bilan, un bras  droit inutilisable, pour cause de fracture.

Mais bon, je suis gauchère.

Il faut croire que je devais passer par une phase d’incapacité.. puisque une semaine plus tard, voilà que mon bras valide se bloque tout seul, et que je me retrouve avec une « main morte*.

Impossible de bouger le poignet, ni même les doigts.

Elle pendouillait lamentablement.

Ca aurait pu tout stopper.

Au final, j’ai découvert que j’allais trop vite, dans tout les sens du terme.

Avec l’aide de mon merveilleux docteur, je me suis remise petit à petit.

Mon travail m’a aidé aussi.

Quand j’ai pu m’y  remettre, enfiler des perles m’a permis de récupérer peu à peu, la mobilité fine.

J’ai du renoncer à quelques idées,  mais toute cette énergie accumulée c’est concrétisée par une nouvelle collection de sautoirs dont je suis très fière.

En juillet, j’ai pu faire le marché avec ma chère Claudia,

J’ai travaillé sur un magnifique projet avec Gisèle, photographiquement parlant.

J’ai fait un mariage aussi

Encouragée par mes amies, jusqu’à Acapulco, j’ai continué de créer , et de vendre mes bijoux et cartes, sur internet et à la maison.

Une des plus belles surprises de l’année fut l’article que Biel-Bienne m’a consacré, me mettant en première page du journal.

Une texte de Mohamed Hamdaoui , tellement délicats ( le texte et l’homme.)

Une reconnaissance inattendue, qui m’a fait un bien fou.

Katia, m’a proposé de participer au Marché de Noël  qu’elle organise pour l’ Auberge aux 3 Tilleuls à Genolier.

Auberge pour qui j’ai fait déjà des cartes de voeux.

Donc me voilà invitée  avec leurs autres fournisseurs, ce dimanche 4 décembre à Genolier.

Tout ces évènements m’ont donné la force d’évoluer.

Comme des marches d’escaliers.

Pendant ce temps, j’ai vu des personnes se battre, contre la maladie.

Contre le cancer, ou un coeur défaillant.

Dans la discrétion.

Des personnes merveilleuses, qui en faisaient déjà tellement pour les autres, et se retrouvaient touchées, mais jamais abattues.

Ces personnes me servent de modèle.

Mon amie très chère aussi, qui assure dans tout les domaines, quoi qu’il se passe.

Malgré les difficulté d’un monde incertain, des gens qui se battent pour leur pays, pour leur famille.

Aujourd’hui, je suis consciente de la chance que j’ai d’habiter en Suisse.

Même si il reste beaucoup à faire dans certains domaines ou de graves injustices sont commises tout les jours.

La force de ma battre m’est revenue.

Il y a eu des moments cette année où j’étais si bas que je ne voyais plus comment m’en sortir.

Mais je ne suis pas seule.

Je sais aujourd’hui qu’on est seul, seulement si on le veut vraiment.

La force est faite pour se transmettre.

c’est ce que je fais, à ma façon.

Et , en bonne suisse, je ne vais pas m’en vanter :).

Revenons à Noël et son marché.

Genolier c’est pas tout près.

Je doute d’y voir toutes ces personnes que j’aime et que je voyais au Marché de Noël à Bienne.

Par contre, pour elles, il y a deux possibilités  que je fais déjà :

-Si vous faites partie de mes ami,es, vous pouvez passer chez moi pour regarder ce que j’ai et, ou me faire votre commande.

C’est valable aussi pour les ami,es d’ami,es et mes contacts Facebook.

En prenant rendez-vous avant.

Je serai disponible tout les jours, en dehors des heures de travail habituelles aussi.

Pour celles qui habitent trop loin ou ne peuvent pas venir, il y a internet, et les envois postaux.

Je vous renseigne volontiers par message privé.

Je vous remercie encore de tout coeur de l’attention que vous portez à mon travail.

Nous sommes tous une part de la force.

En l’activant, en la transmettant,

on rends le monde meilleurs.