Rythme et équilibre

L’être humain est étrange…

Pour vivre il a besoin d’un certain équilibre, d’un certain rythme.

Mais quand la cadence est trop régulière,

quand les habitudes deviennent un poids,

il s’ennuie.

Alors, il bouscule le tout, tente de nouvelles aventures,

et le voilà :

tout déstabilisé et perdu.

Après , nous sommes tous différents,

il y a ceux qui n’ont pas les moyens de provoquer cette bousculade.

Par peur du changement, en général.

Et de ce qu’il peut provoquer, par extension…

Perte des repaires…

Alors, qu’est-ce qui vaut mieux ?

Tenter de changer avec le risque de se perdre ?

Ce qui est curieux, c’est l’envie qu’on peut avoir de changer,

et de se rendre compte, une fois le changement opéré,

que ça ne va pas du tout.

Vous voulez un exemple pratique ?

J’aime beaucoup travailler en collaboration.

Du coup,  quand  j’ai hébergé  une jeune fille chez moi, le temps qu’elle se trouve une meilleure solution,

je lui ai appris tout ce que je pouvais sur le monde des perles, pour qu’elle puisse m’aider à faire des modèles.

Elle est persévérante, elle à fini par y arriver.

En particulier le tissage, qui est sûrement une des techniques les plus difficiles.

Dans un sens c’est ce que je voulais, transmettre mon savoir, et je suis contente d’avoir pu le faire.

Dans un autre, j’ai cette impression étrange d’avoir dévié de mon chemin.

J’espère qu’un jour je serai capable d’enseigner et de créer.

Mais là,c’est évident, je ne suis pas prête pour ça.

Pourtant, mon enseignement et la persévérance de mon « élève » à payé.

Elle est capable désormais de faire une pièce , inspirée de celles qu je fait déjà, avec les techniques que je lui ai apprises et sa propre créativité.

Mais je me suis perturbée dans mon rythme et mon énergie.

Dans l’espace dont j’ai besoin, dans mon organisation.

C’est difficile à expliquer.

C’est comme si j’avais créé un espace de création.

et qu’en introduisant quelqu’un à l’intérieur, ça m’a tellement perturbé que je ne l’ai pas supporté.

J’aurais pu y mettre n’importe qui, le résultat aurait été le même.

Pareil avec mon espace de vie.

Ca me faisait trop de nouveau paramètres à gérer.

Alors que j’ai déjà de la peine avec les miens.

Et voilà.

Prendre conscience de ses limites est une bonne chose.

Ca m’a fait beaucoup réfléchir.

Parce que vraiment j’avais envie de partager mon amour des perles et de la création.

Mais je me suis rendu compte que je n’étais pas prête à partager mon espace, mes espaces.

Avec qui que ce soit, d’ailleurs.

Au final,  j’ai pris la décision d’en parler.

C’était la meilleure chose à faire.

Reprendre mon espace.

Et mon rythme.

Je ne crois pas que je sois quelqu’un qui ne peut pas partager.

Mais pas autant.

Maintenant que j’en ai fait l’expérience, je sais ou j’en suis.

Mais ça m’a affecté.

Je continue d’y penser.

Je crois aussi que c’est un schéma récurrent chez moi.

Mais d’années en années, ( et c’est vraiment fou, quand j’y pense, parce que ça arrive toujours au même moment !)

je progresse.

La, j’arrête les choses à temps.

Au ce moment précis, un de mes chats à grimpé sur une étagère et la renversé, brisant des verres au passage.

Comme un signe.

Les êtres humains sont étranges, certes, mais la vie l’est tout autant …

Et je ne vous parle pas des chats !!!

 

La Nuit

Oh que j’aime la nuit.

La nuit forme,

transforme,

à sa volonté.

A notre imagination.

Qui n’a jamais vu un monstre tapi dans un coin de sa chambre d’enfant ?

Mais c’est la lumière qui crée les ombres.

Qui les fait apparaître et disparaître.

J’adore les photographier.

Les ombres , la lumière aussi.

Un peu de repos fait du bien.

Mais la vie continue.

Avec beaucoup de travail.

Personne n’a de vie parfaite.

Mais si chacun s’occupait déjà de ses propres affaires, alors… on pourrait peut-être vivre comme les Atlantes , dans le livre de Bernard Werber « la boîte de Pandore ».

Sans argent, sans système de répression…

Chacun vivant de ses propres cultures et faisant profiter les voisins de son savoir.

Aucun dirigeant, juste des sages pour conseiller.

Je ne comprends pas pourquoi les êtres humains ont besoin de s’enfermer dans des schémas.

Ou d’en enfermer d’autres.

C’est vrai qu’il est facile de se sentir mieux, quand on se compare à quelqu’un qui ne va pas.

Mais c’est facile, justement.

Essayer de comprendre les autres.

Essayer de SE comprendre, déjà,

c’est tellement plus difficile.

Se remettre en question.

Voir ce qu’on fait,

entendre ce qu’on dit.

Se remettre en question.

Pourquoi est-ce si important d’avoir raison?

Si difficile d’admettre qu’on à tort  ?

Est-ce que le ciel va nous tomber sur la tête si on ne sait pas ?

Ou si on s’est trompé ?

Esr-ce qu’il faut absolument se trouver des excuses ?

Juste assumer  qu’on à tort ça ne serait pas plus simple ?

Et si on à raison d’avoir tort.. ça existe aussi.

Tout est possible.

Les apparences sont trompeuses… souvent.

Vivre en paix, sans se faire des films, sans se faire souffrir.

Jste être avec les gens qu’on aime.

Et puis soudain.. on tombe sur quelqu’un qui nous ressemble.

Mais on ne le remarque pas tout-de-suite.

On remarque autre chose, ses défauts qu’on connait bien,

puisqu’on à les mêmes…

 

 

La vie n’est absolument pas un fleuve tranquille

Eh oui, c’est reparti pour un tour…

Bon j’avoue, c’est de ma faute : démollir le piège à chat si habilement et soigneusement confectionné par mon voisin l’a mis en rogne.

Hier, je l’ai surpris en train de faire des photos…

Oui, oui, vous ne rêvez pas… il à fait des photos.

Pourtant jai laissé tout ce qui était en bois et pas dangereux pour mes chats.

Je n’ai enlevé que les ronces, les piques que j’ai gardé comme pièce à conviction, et autres branches taillées en pointes dissimulées parmi les feuillages.

Donc, il à fait des photos… pourquoi ?

Pour se plaindre que j’ai démoli son installation mortelle ?

Après tout, si on ne peut même plus tuer des chats tranquille.. ou va-t-on ?

Ca recommence parce que ça fait des années que ça dure.

J’enlève, il remets.

Et chaques fois plus dangereux.

La police ? vous pensez bien que je l’ai appelé.

Mais il s’en fiche ?

Alors, si il se fiche de la police, que croyez -vous qu’il pensera de la SPA ou du vétérinaire cantonal.

Ce type applique sa propre loi.

Celle du plus fort.

Celle du mec qui sait très bien que la police ne montera pas la garde en bas de chez moi pour vérifier si mes chats peuvent circuler en paix…

Et bien sûr… j’espère qu’ils ont autre chose à faire !

D’ailleurs moi aussi.

Mais quand j’ai vu la blessure sur mon chat, et que ma vétérinaire préférée m’a affirmé qu’elle pouvait être conséquence de ce piège mortel, j’ai décidé que ça ne pouvait plus durer.

Il faut dire que je croyais qu’il n’y avait « que  » des ronces.

Mes chats semblaient arriver à passer et j’en ai tellement marre qu’il refasse chaque fois des installations plus vicieuses et compliquées, que je préférait laisser ça en état, plutôt que de risquer que ça empire.

Les piques étaient bien cachées dans les feuilles.

Quand je les ai vu, j’ai eu un choc.

Et aujourd’hui, j’ai vu quelques poils de chats flotter au vent dans ce qui reste du piège…

Tout ça pourquoi ?

Parce que mes chats sont soupçonnés d’être les seuls chats à faire caca dans le quartier.

Bien sûr, ce n’est pas vrai.

De l’autre côté, il y a d’autres chats, qui ne m’appartiennent pas, qui contrairement aux miens ne sont pas opérés, mais qui ont la chance d’appartenir à des familles qui vivent dans de jolies maisons.

La mienne est moche c’est vrai… et je suis toute seule, c’est vrai… du coup , puisqu’il faut des coupables à ce crime scatologique infâme, alors, forcément c’est tombé sur moi.

Vous croyez que j’exagère ?

Hier, j’ai assisté de loin à une mini-réunion entre le type qui à mis le piège et deux autres voisins qui vivent dans les maisons d’à côtés.

Et j’ai entendu cette phrase qui veut tout dire :

« Ce ne sont même pas des chats de race! ».

? oui ? donc si c’était des chats de races ils auraient le droit de faire leurs besoins ?

Je précise qu’aucun chat du quartier n’est un chat de race, mais ça, c’est tellement débile comme argument que je ne vais pas m’attarder.

Il y a d’autres choses sur lesquelles je pourrais m’attarder,

mais je ne suis pas là pour faire la justice.

Juste pour protéger mes chats.

Discuter tranquillement , comme des adultes ?

J’ai essayé aussi.

J’ai récolté des menaces d’empoisonnement.. et depuis deux de mes chats ont disparu.

Comment prouver quoi que ce soit ?

Après le passage de la police ça c’est un petit peu calmé.

Plus de disparition, mais des chats qui restent à la maison la plupart de temps.

Des chats qui profitent de notre grande terrasse et du etit jardin qui appartient à la maison et ne se risquent pas trop de l’autre côté.

Triste pour eux,

Dommage pour le quartier.

Le long de la rivière ou ils avaient l’habitude de chasser , les rats réapparaissent.

Je les vois trottiner, s’attaquer aux jeunes foulques, et même à leurs parents.

Sans prédateur pour les en empêcher.

Mon espoir réside dans les nouveaux propriétaires de la maison et du jardin collé contre la mienne.

Je les ai vu et j’ai parlé avec eux, hier pendant que je démolissait l’installation en prenant bien soin de rester de mon côté.

Ils ne cautionnent pas.

J’espère qu’ils diront deux mots à ce type pour l’empêcher de nuire.

J’ai mal dormi.

Mon chat va mieux par contre, grâce aux bons soin de ma vétérinaire qui m’a laissé antibiotiques et médicaments pour le soigner.

Hier , elle avait les yeux brillants de fièvre ( ma chatte Artas, pas ma vétérinaire ), mais là, elle bouge, mange et son regard est clair.

Je suis fatiguée et j’ai autre chose à faire.

J’ai du travail.

J’ai mis quelque chose sur Facebook, pour qu’il y aie une trace et une date des faits.

Je remercie tout ceux qui ont pris parti pour mes chats, ça me touche et fait chaud au coeur.

Mais je ne peux pas expliquer à chacun pourquoi je ne vais pas m’attaquer à un type qui fait deux mètres et qui n’a pas peur de la police…

Ce jardin , celui qu’il défends si âprement contre mes chats n’est pas le sien.

Peut-être que si les propriétaires lui demandent d’arrêter, il va le faire …

C’est mon seul espoir.

Ces propriétaires m’ont semblé compréhensifs et sympathiques.

Quand aux autres pensées qui m’agitent, je préfère les faire taire.

Parce que vivre en paix, c’est tout ce que je demande.

 

 

L’envol

La vie est merveilleuse,

quand elle le veut bien.

Elle vous donne des premières et des secondes chances.

Il y a quelques années,

pas si longtemps de ça, en fait, je m’étais retrouvée au même point qu’aujourd’hui :

Après plus de 1001 nuits et 1001 jours de labeur acharné.

mes efforts enfin portaient leurs fruits.

Le travail affluait de tous côtés.

Mais voilà.. il y avait un  paramètre…

qui n’est plus là aujourd’hui.

Libérée je suis !!

Et le travail afflue,  à nouveau.

Le succès enfin à changé de côté :

maintenant, je ne le poursuit plus :

c’est lui qui me court après . 🙂

Et c’est le bonheur.

Ca fait tant de bien :).

Des shootings et des bijoux :).

Des bijoux et des shootings :).

Mon fils qui va bien.

Ma fille qui va bien.

Ma petite-fille, ma maman.

Mes chères ami,es, fidèles au poste.

Mon travail sur le marché qui m’apporte tellement de satisfaction.

Mes chats,  tous opérés.

Ma Prisca qui repose en paix.

On lui a fait un petit autel, avec la belle boîte en bois clair

fabriquée par les gens de la fondation Perce-Neige.

Et voilà.

Que demande le peuple ?

Que ça continue.

Pur enfin pouvoir en vivre , vraiment.

Pour que plus jamais je n’aie à contempler le vide intersidéral de mon frigo.

Pour que je puisse à mon tour aider les autres autant qu’on m’a aidé moi-même.

Là, j’entends une petite voix qui dit : « occupe-toi déjà de toi! »

C’est ce que je fais.

Mais rien ne m’empêche d’avoir d’autres buts, d’autres souhaits et ambitions.

Je veux pouvoir être , à mon tour, la bonne fée ;

celle qui rendra heureux d’autres humains et d’autres animaux.

C’est pas tout ça, mais j’ai faim.

Ca commence par là , bien se nourrir, bien s’occuper de soi.

Faire son ménage pour que l’énergie circule bien dans mon foyer.

Je ne regarde presque plus mes séries chéries.

Parce que ma vie est une série qui me passionne bien plus.

Et vous en êtes les personnages.

A la fois héros de votre propre série, et intervenants dans la mienne.

Dans un immense Netflix gratuit et accessible à tous, sans aucun autre support nécessaire

que celui de la vie.

Epuisée mais heureuse

Merci!

Tant de mercis à tant de personnes qui ont fait de ma journée un bol de bonheur rempli d’amies et de coeur.

Je dis ça comme ça, mais entre  Colette qui a si bien  tenu mon stand pendant que je voyais Elodie et son idée de faire de moi le cadeau d’une journée d’enterrement de vie de jeune fille  (qu’elle a organisé… à la perfection!), mon Eliane d’enfance et ma nouvelle Eliane, Denise et ses photos d’esprits de la forêts ( si , si) … Ma Corineli qui revient dans ma vie. Claudia qui vient enfin me voir sur le stand,  ma ptite Monica et son amour de fille ma Sidney qui veut un chien qui s’appellera Jean-Claude … celles que j’ai vu et celles que j’ai manqué.

Merci la Police du Marché qui m’a trouvé une place afin que je puisse participer à ceuxde jeudi et vendredi.

Et Merci Pierre d’avoir tellement insisté pour que j’imprime des cartes et que je les vende au marché.

Quand des inconnus vous jettent des fleurs, mais que c’est bon !

Je suis une artiste, qu’ils dissent.. et mes photo, et mes bijoux ont eu un succès fou.

Alors Merci ! merci qui encore ? je n’ai pas la place et trop de fatigue pour ne rien oublier, mais j’apprécie toute cette bonne énergie qu’on me donne.

Gratuitement.

Autant je détesete cette attitude qui consiste à rabaisser l’autre pour se réhausser, autant l’inverse me comble de joie.

Que de belles rencontres qui mériteraient toutes de longues lignes.

Autant d’expérience, autant de mise au point et de discussions gratifiantes.

J’aie Bienne et les biennois.

J’aime tout ceux qui me font avancer, et qui achêtent mes bracelets.

Qui me payent plus que le petit prix que je leur demande.

En vrai et en métaphore : alors MERCI, merci encore.

Vous êtes important!

Et moi je dois filer au lit avant de graver sur mon front la forme des touches de mon clavier.

Marché du samedi

 

Eh oui, 3 jours de suite.

Après le jeudi et vendredi on s’apprête à faire le samedi.

J’aurai plein de choses à vous raconter.

Mais après, la il faut que je récupère

Alors à toute !

Marché du mois jeudi et vendredi

J’y étais hier et j’y serai aujourd’hui. Cette fois un peu plus en avant dans la rue de Nidau, vers Calzedonia.

Faire le marché mensuel me permets de nouvelles rencontres épatantes.

Il est super tard et je bosse dans qq heures, donc je serai brève.

Merci à la police des marchés dqui m’a trouvé une place alors que tout était omplet.

Merci à Colette sans qui je ne pourrais pas assurer autant.

Merci à Pierre de m’avoir fait connaitre Colette.

Mon apprentie perleuse se débrouille e mieux en mieux.

On remarque quand même que mes deux ans d’expérience en la matière m’ont donné des connaissances que je lui transmet avec plaisir.

D’autant qu’elle est douée.

Même si nous n’avons pas toujours les mêmes gouts,

Ca diversifie.

Rencontres épatantes.

Compliments sur mes photos.

Visites de mes amies chéries.

La totale !

Alors je vais me coucher en me souhaitant le même succès :).

Et à vous le meilleur aussi <3

Au boulot

Ménage, photo, bijoux, famille,ménage , photo, bijoux, famille… etc.. c’est mon métro boulot dodo  à moi.

Dans famille je compte mes amis et mes animaux.

Hier,j ‘ai fait un boulot super.

Je ne peux pas vous en dire plus parce que c’est pour une nouvelle marque qui n’est pas encore sortie.

Un produit suisse.

Que beaucoup d’entre vous devraient apprécier.

C’est sympa de faire un shooting de produit.

Le produit ne râle pas qu’il à trop de ventre, ni qu’il n’aime pas son profil.

Par contre il faut le mettre en scène en oubliant pas qu’il s’agit de le vendre.

C’est très intéressant et pas si facile…

La il va falloir donner une ambiance…

Mais d’abord, il faut vraiment, mais alors vraiment que je fasse le ménage, et j’en ai pour un sacré moment !!!!

Donc pas d’internet today.

Même si je passerais bien la journée à regarder les tenues des Queens dans le Rupaul drag-race.. la faut vraiment que je m’occupe de moi et de chez moi.

 

Continue…

Si je m’écoutais, je dormirais bien une semaine entière, histoire de récupérer.

Je suis si crevée que je n’ai même pas la force d’être triste.

Ca m’achèverais.

Alors je suis joyeuse, du moins j’essaie.

Je me réfugie dans le travail , et ça fait du bien.

En passant merci à ceux qui prennent le temps de regarder liker et commenter mes photos, ça m’aide.

Et bien sur, tout ce que vous avez écrit de gentil pour ma Prisca.

J’ai mis les infos, parce que voir ce qui se passe dans le monde m’aide à relativiser.

Sur les chaînes d’infos françaises.. je n’en reviens pas qu’on mobilise autant de temps , d’énergie, de blabla pour un TGV en retard…

Mais peut-être que je devrais pas juger.

Ni comparer …

Ca fait des semaines que je ne regarde plus les informations.

D’habitude, ça m’intéresse, mais je crois que seul ceux qui étaient sur place, ceux qui ont vécu les choses dont on parle savent ce qui se passe vraiment. Et encore.. on est pas toujours sur qu’ils disent la vérité.. alors.. à quoi bon ?

Déjà s’intéresser à ce qui se passe autour de moi.

Je ne vois pas l’intérêt d’être incollable en politique étrangère si on est pas foutu de s’intéresser vraiment à ses propres amis.

A condition d’en avoir bien sûr, et de cultiver cette amitié.

Quand au virus…

Je m’adapte. Je mets mon masque dans le bus.

Je respecte la distance dans les files.

Et j’essaie de m’empêcher de faire la bise aux gens que je rencontre.

En général j’y arrive.

Avec des exceptions, j’avoue.

Quand je vois que la personne en face veut me saluer de cette façon, je ne peux pas  l’empêcher.

Avant , bien avant le virus, un jour, j’ai voulu dire bonjour à quelqu’un de cette façon, et la personne m’avait repoussé. Ca m’a traumatisé.. à vie.

Avec le recul, je me dis qu’elle devait avoir un sacré problème, voir une sorte de cruauté.

On croit souvent être à l’origine du problème, mais c’est loin d’être toujours le cas.

Tenez, par exemple, moi, si tout à coup je prends des distances, c’est pratiquement toujours pour m’occuper de mes affaires.

Parce que j’ai une vie bien remplie.

J’aimerais avoir le temps d’aller voir sur les pages Facebook de mes amies, mais pour ça il me faudrait une journée deux fois plus longue !

Ménage, photo, bijoux, commis en espérant que la pluie ne reprenne pas, j’irais bien faire quelques nouvelles prises.

J’ai peur d’être rattrapée par le chagrin aussi.

Je ne sais pas si je suis dans le déni… je crois que c’est une phase du deuil

Voyons ça : ah ben voilà, le déni, c’est la première étape.

Je n’arrive pas à y croire et je continue d’avoir des reflexes comme si elle était là…

les autres étapes ne font pas trop envie, jusqu’à l’acceptation.

La je dirais que je suis entre déni et dépression, avec la fatigue ne prime.

Youha…. charmant programme…

Cà ne plairait pas à Prisca.

Donc je me secoue, je m’oblige.

Je vais commencer par me reposer .

M’obliger :

A manger

A boire

A faire une sieste.

Après j’attaquerai mon programme.

Bon finalement , non je ne crois pas que je vais dormir… je risque d’avoir de la peine à me réveiller.

Donc , ok, pas de dodo.

Sois heureuse, Catherine :

Tu es en vie, en relativement bonne santé , tant que tu peux continuer de t’occuper de toi comme il faut.

Il y a tant de gens  pour qui c’est plus dur.

A commencer par ceux qui vivent dans les pays pauvres.

Moi j’habite en Suisse.

Déjà, rien que pour ça, je devrais me lever chaque matin et commencer par remercier le ciel, le destin,

mes parents pour m’avoir fait naître dans un pays avec tant de ressources.

Tandis que j’écris sur ce bel ordinateur, encore récent pour un ordinateur, et que j’ai pu récupérer mon programme préféré pour travailler les photos.

Travail que j’adore d’ailleurs !

Que ce soit mes photos ou mes perles.

Avec aujourd’hui un nouveau défi : des boucles d’oreilles en clip pour Christelle.

Tandis que j’ai plein d’amie,  que je connais dans la vraie vie.

Qui viennent me voir exprès sur  mon stand.

Qui me soutiennent , qui m’apprécie, mon travail et moi.

Et que j’essaie de soutenir en retour.

Une famille que j’aime et qui m’aime aussi.

Que je n’ai plus de complexe sur mon physique.

Que je m’accepte comme je suis !

Et en prime ma petite famille de foulques,

Micro et ses parents, vont bien.

Mes chats vont bien.

Je fais opérer mes deux dernières femelles demain matin.

Et j’arrive de mieux à mieux à renoncer « d’éduquer le monde ».

Même si je trouve que je devrais faire encore des progrès pour ne plus avoir peur de dire ce que j’ai à dire.

C’est encore là que j’ai un soucis.

Quand je vois quelqu’un aller droit dans le mur, se raconter des histoires, se planter sur toute la ligne,

voir entraîner dans leurs erreurs d’autres êtres qui ne peuvent pas se défendre,

 

Alors ?

Je me concentre sur moi, en premier.

En me répétant la chance que j’ai d’être ici, et si bien entourée, tout en me réalisant professionnellement.

Et ça va de mieux en mieux.

Allez au boulot !!! et hop Suisse 😉

 

Mes chats sont des….

Je vais rester polie.

Saleté de petits bestiaux…

Hier soir, après une belle journée de labeur,

où les visites se sont succédées, toutes plus adorables les unes que les autres,

j’étais épuisée.

Forcément, avec toutes ces nuits blanches é veiller Prisca, et les émotions qui fatiguent.

Mais c’était une si belle journée, malgré la pluie.

Mon stand a de plus en plus de succès.

Mes cleintes sont fidèles.

Elles apprécient aussi le service après-vente compris dans le prix.

Mais surtout , pour la plupart ce sont de vraies amies,

venu voir comment j’allais.

Je suis super bien entourée.

Et je ne compte pas celle qui auraient envie de venir, mais ne peuvent pas parce qu’elles travaillent aussi, ou doivent se reposer parce qu’elles font des nuits.

Ni celles qui ne savaient pas, et qui passaient simplement me dire bonjour.

Bref, super journée.

Quand je suis si crevée et émotionnée, j’a tendance au repli…

Voir même à être un peu grinche.

En rentrant donc, je me suis préparé un pic-nic avec les commis d’enfer parfaites qu’Eliane m’a apporté.

Parce que je dois manger, il parait.

J’adore manger.

Mais comment faire quand on s’occupe de son pauvre chien qui ne peut plus rien avaler ?

Maintenant, elle est partie, je dois me requinquer.

Elle est partie, mais hier, je la sentais auprès de moi, partout.

J’ai même failli aller la promener.

La laisse est toujours là, même si j’ai déjà rangé le beau harnais offert par Aurore.

Je sentais la présence protectrice de Prisca.

Je la sent encor, il me semble un peu moins, ou alors,

c’est mon état d’énervement  qui m’empêche d’en profiter.

Hier soir sonc, je décide de me remplumer, je pic-nic, regarde the Voice Kid et décide de me faire une des petites entrecôte en action que j’avais trouvé chez Manor.

Deux pour 7francs, de parfaites  minis -entrcôte que je voulais accompagner de patates douces en frites.

Mais voilà, la fatigue…

J’ai essayé de travailler encore un peu et finalement je me suis écroulée au salon , sur le canapé.

Je n’aurais pas du.

Ce matin, ne restait plus de mes entrecôtes que des morceaux d’emballages…

et mon sol de cuisine que javais récuré.. dans un sale état.

J’adore mes chats, mais pas au point de les nourrir avec des entrecôtes !

Du temps de Prisca, ça ne serait jamais arrivés.

Même quand elle était couchée, ils savaient qu’ils n’avaient pas intérêts.

C’était aussi une mission qu’elle c’était donné, ma parfaite Prisca, sans qu’on lui demande : empêcher les chats de piquer notre nourriture.

en échange, elle ne se gênait pas pour aller leur piquer la leur,

Ma parfaite, ma merveilleuse, mon unique au monde.

Mon irremplaçable.

Mes émotions sont dans une sorte de boule ultradure enfermée dans mon coeur.

Une boule qui voyage jusque dans ma gorge et m’étrangle un peu, puis redescends se nicher dans mes entrailles.

Prisca n’a pas pleuré, ni geint une seule fois, pendant toute sa maladie.

Pas le genre de la maison…

Aussi grande qu’elle était, aussi discrète. aussi parfaite.

Je regarde les autres chiens, même si je les aime tous petits ou grand, aucun n’a son regard, sa bonté.

Sa beauté.

Je m’enferme un peu dans mon état.

En temps normal, j’ai déjà de la peine à sortir.

Maintenant qu’elle n’est plus là, pour la promenade, je reste à travailler, sans m’arrêter.

Heureusement que j’ai mes photos, mes bijoux , ma petite-fille pour m’occuper.

Et que le samedi j’aime faire le marché.

J’ai des shootings de prévu, ça aussi c’est bien.

Et ce sale temps qui me rapelle que bientôt, il va falloir chauffer…

Heureusement je sais ou prendre du bon bois pas cher, maintenant.

Je n’ai plus rien à me mettre par contre, pas de bons souliers bien chaud, surtout.

Ni de bonne veste adaptée pour le marché.

Mais je vais trouver.

L’été est passé très vite.

Trop vite.

Moi qui ai tellement de la peine avec les dates, je n’oublierai jamais cet été.

Le dernier été de Prisca.

Alors je lève les yeux au cile.

Je pense à son courage.

Je regarde ce qui va bien et j’avance