Au Revoir Romain

J’ai appris la terrible nouvelle…
Romain est parti.
Pour de bon.
« Pour de bon » quelle drôle d’expression. alors que c’est si triste de savoir qu’on ne le verra plus promener sa longue silhouette
casquettée dans les rues de Bienne.
Pour de bon… mais peut-être, pour lui, c’est le cas ?
Pour de bon
dans un monde meilleur que celui-ci?
Celui-ci qui ne semble pas fait pour les gens sensibles.

Alors, c’est vrai, même si j’ai connu Romain il y a longtemps, quand il n’était encore qu’un ado,
mais déjà formidablement doué,
nous n’étions pas si proche.
Je ne saurais pas dire ce qui lui est arrivé.
Tout ce que je sais, c’est que sa disparition est une perte humaine et artistique irremplaçable.

Flash back :
Il y a 24 ans, rue des Armes, devant ma boutique, Alchimyx.
Arrive ce beau jeune homme au regard clair, et à la barbe naissante.
On discute.
On parle dessin, graff.
A cette époque , il voulait faire sa marque de t-shirt, avec ses propres impressions.
Internet était à son commencement, et moi encore incapable de surfer sur la vague.
Lui avait réalisé son potentiel, et bouillonnait de concepts.
Ses yeux s’éclairaient quand il parlait de ses projets.
Sa voix n’était pas encore si grave, mais il me semble que déjà, j’avais ressenti comme une sorte de fêlure en lui.
Comme une fissure qu’il essayait de combler.
C’est mon impression.
Une sorte de colère aussi..
Plus tard, on a parlé meuble en carton.
Quand je les vois, sur sa page Facebook, je ne suis pas étonnée de les découvrir : parfaits.
Élégants et sobres.
Comme il l’était.
Romain c’était la vie même…
Intelligent, éveillé, conscient.. peut-être trop conscient.
Certains ne le sont jamais assez, lui l’était peut-être un peu trop.
Quand on est sensible, il serait plus pratique d’être aussi stupide, pour ne se rendre compte de rien.
Et ne pas souffrir.
J’ai toujours ressenti la souffrance chez Romain, mais aussi la détermination.
Il savait qu’il était doué, et il en faisait quelque chose.
C’est ce que j’admirais chez lui.
Quand je le rencontrais en ville, il allait toujours quelque part.
On discutait deux mots et il repartait.
La dernière fois que je l’ai vu, c’était de loin, il avait beaucoup maigri.
Ca m’a choquée.
J’aurais du aller lui parler.
Mais non, je l’ai juste regardé de loin en pensant qu’il avait l’air malade.
Je ne suis pas très fière de moi.
Quand j’y repense, j’ai l’impression qu’il m’a vu aussi, avec mon air choqué.
Et que ce dialogue qui n’a pas eu lieu s’est produit quand même.
Que c’était peut-être mieux ainsi.
Plus supportable.
Quand on va mal, on n’a pas besoin de gens qui viennent vous le rappeler.

Romain est parti.
En laissant derrière lui ce qu’il a fait.
Ses dessins, ses meubles, si vous avez la chance d’en avoir, gardez-les précieusement, parce que c’est sa trace dans cette vie.
Celle qu’il marquait jour après jour courageusement, malgré tout ce qui aurait pu l’en empêcher.
La trace d’un homme courageux.
Sincère et direct.
Alors Romain, je ne te dis pas adieu, je te dis au revoir.
parce que je veux croire que tu es parti , non pas pour de bon, mais pour LE bon.
Le bon endroit ou qu’il soit, quel qu’il soit, ou toutes ces choses terrestres qui te faisaient souffrir n’existent plus.
Ce grand corps malade, ces tourments quotidiens, tu peux enfin les laisser derrière toi.
Reste ton âme, débarrassée des souffrances, légère , enfin.
Le jour ou la mienne s’envolera aussi
pour cette mystérieuse place où vont les âmes des personnes aimées,
j’y verrai la tienne
aussi.
Et là, on pourra discuter.

Que les gens, la famille, les amis proches qui l’ont connu et aimé mieux que moi me pardonnent, si mon impression n’est pas la leur.
Je leur adresse mes plus sincères condoléances.

Tout ce que vous voulez savoir sur « le shooting nue » sans oser le demander

Je me rends compte qu’avec mes 9 ans d’expérience dans le shooting en général et dans le nu en particulier, je peux apporter beaucoup.
Ca donne du sens à mon travail, ça le rends important, de savoir qu’il aide les femmes qui ont souffert à se sentir mieux.
Ne plus avoir d’estime de soi, ne plus ou ne pas avoir confiance en soi c’est une forme de souffrance psychologique qui pourri la vie.
Qui permets à d’autres de vous rabaisser plus facilement.
Pire, qui vous permets de vous rabaisser vous même.
Poser nue est une façon de se réattribuer son corps, à travers les yeux d’une autre personne.
Cette reconnaissance est essentielle dans le processus.
C’est un schéma qui débute dès l’enfance, dans la relation avec ses parents.
Un enfant aimé est reconnu, il aura plus de facilité à s’accepter comme il est.
C’est logique, implacablement logique.
L’inverse est malheureusement trop rependue.
J’ai vu les dégâts que pouvaient faire sur un adulte, le manque d’amour et de reconnaissance de ses parents.
Qu’ils l’aient programmé avec des réflexions du genre : « tu n’est rien », ou qu’ils l’aient ignoré.
Un enfant ignoré, qui a subi l’indifférence souffrira autant que celui qui sera rabaissé par des remarques, des insultes ou des coups.
Les épreuves de la vie atteignent tout le monde, j’ai vu aussi de très belles femmes, élevées dans l’amour, qui un jour tombaient sur un prédateur qui les détruisaient.
Un prédateur, ce n’est pas seulement un de ces pervers narcissique, dont on parle beaucoup aujourd’hui.
Ca peut-être une femme aussi.
Ca peut être un professeur, un docteur, un prêtre…
Ca peut être votre propre famille.
Ca peut-être sur son lieu de travail, un,e ou plusieurs personnes qui sans raison, se mettent à vous accabler, ou à vous ignorer.
Tout ces exemples , et bien d’autres sont des formes de rejets, d’exclusion.
Ce sont des abus.
Tout les abus sont terribles.
Les abus psychologiques, et les abus physiques.
C’est la trahison . La destruction de la confiance.
Malheureusement, on connait bien ce processus, et heureusement aussi, parce qu’on sait mieux comment soigner les dégâts.
Nous ne sommes pas des ordinateurs, mais on peut l’utiliser comme métaphore :
Ces dégâts nous programment, nous donnent l’impression fausse que nous sommes responsables.
Coupable d’être une victime d’un crime impardonnable.
Il n’y a pas de petits ou de grand abus.
Puisque tous arrivent au même résultat terrible : la destruction d’une part de notre humanité.
Avec des conséquences , comme des balles perdues qui atteignent d’autres personnes innocentes.
Avec ce sentiment profonds d’être une victime, au point que ça en devient une identité.

Il y a de l’espoir.
L’être humain est bien fait, et cet espoir s’appelle résilience.
La résilience c’est la faculté de prendre ses problèmes à bras le corps, de les examiner, de les traiter, et de guérir.
Sans rien oublier.
La capacité de faire de sa souffrance une force, parce qu’on a survécu.
On passe de victime à survivante.
De survivante à vivante.
Et on avance dans sa vie, on retrouve la joie, on découvre sa force, on constate son courage.
Jusqu’à ce qu’on puisse même , si on le veut, comprendre et aider celles qui en ont besoin.
Honnêtement , je n’aurais jamais imaginé que je ferais un jour ce travail.
La photo ok, mais photographier des femmes nues ?
Avec ma pudeur ?
Justement, avec ma pudeur.
Avec mes défauts aussi.
J’ai 54 ans, je suis assez mince d’accord, et j’ai aussi toute la panoplie de ce qui pourrait être des complexes.
Du ventre, des vergetures, des varices et de la cellulite.
Donc mon regard, sur celle qui va se déshabiller sera celui d’une soeur qui accepte l’autre comme elle est.
Mieux, qui va lui montrer qu’elle est belle.
Parce que ça c’est mon don.
Un beau donc que j’ai reçu : celui de voir la beauté en toutes choses et en tout être.
Avec l’envie de partager.
Au cours de ses 9 années, j’ai appris à mettre à l’aise celles qui viennent me voir pour leur shooting.
Habillée ou pas, d’ailleurs.
J’aimerais préciser, qu’heureusement, tout le monde ne s’est pas fait abuser.
Qu’on peut avoir envie de faire du nu pour le plaisir.
Parce que c’est quelque chose qu’on aimerait faire depuis toujours.
Pour faire plaisir à quelqu’un,e en lui offrant une belle photo.
Je repense avec le sourire à cette épouse qui voulait faire un photo-tableau pour son mari.
A mettre dans leur chambre à coucher.
Une photo en déshabillé.
Finalement la photo est accrochée dans le salon.
A l’inverse, je pense à cette femme qui m’a fait détruire toutes les copies de ses photos, et permis d’en garder juste une en souvenir de son magnifique shooting.
Je respecte vos souhaits.
Tout le monde n’a pas la liberté d’Aurore qui me laisse la photographier quasi toute nue, retoucher et publier mon travail en toute confiance.
Je ne publie qu’avec autorisation express. Je préfère demander deux fois pour être sure.
Il y a celles qui ont publié et des années plus tard, pour une raison ou une autre ont voulu enlever leur photo.
Je l’ai fait aussi.
J’ai fait des photos pour une grande sportive qui voulait montrer que les femmes dans son sport, plutôt dur et masculin. sont aussi belles et sexy.
J’ai fait aussi des photos pour des femmes qui voulaient montrer à leur exs ce qu’ils avaient perdu .
Parfois on rigole, parfois on pleure.
Mon but premier, c’est que vous vous sentiez mieux .
C’est un processus :
1) vous décidez de faire ce shooting
2) vous payez et décidez la date.
Une fois ces deux premières actions faites, le changement a déjà commencé.
3) vous venez chez moi ou je viens chez vous, ou dans la nature.
Vous choisissez.
4) vous avez une idée de ce que vous voulez, ou pas.
Moi des idées j’en ai toujours.
5) vous enlevez , ou vous gardez ce que vous voulez. Slip, soutien-gorge, kimono, déshabillé , ou rien du tout, tout me va.
Curieusement les photos seront plus sexy avec un vêtement.
Toute nue, elles seront plus artistiques.
On fera comme vous voulez.
Je ne vous touche pas, je garde mes distances.
Vous pouvez vous dévêtir dans la salle de bain, si vous le souhaiter, et essayer différents vêtements.
L’important est de ses sentir à l’aise.
Jusqu’à présent, en 9 ans de photos, il y a toujours eu ce moment magique ou la personne se sent mieux, prends confiance.
Et c’est merveilleux.
Ca se voit sur les photos.
Ces beaux regards plein de confiance que j’obtiens, c’est ma récompense.
Ensuite, je travaille les photos.
Je les trie et je les travaille, suivant ce qu’elles m’inspirent.
Suivant vos voeux ( en noir blanc par ex.)
Ca peut durer un moment.
Parce que là, ça devient mon processus.
Je dois me sentir bien pour faire du bon travail.
Je vous envoie en général quelques photos assez rapidement pour que vous puissiez voir le résultat de notre travail.
Si vous êtes d’accord je publie, sinon je publie pas.
Je le redis parce que c’est important.
Une autre chose, ne venez chez moi que si vous aimez mon travail.
Quelqu’un qui me demanderait uniquement des photos  » non retouchées  » peut aussi bien demander à une amie de la prendre avec son i-phone.
Je souligne que dans ce cas, les i-phone étant dotés de filtres automatiques en plus des autres à choix, vos photos seront retouchées de toutes façons.
Pour moi les retouches consistent à prendre une photo et à rechercher comment la mettre en valeur , en ajoutant les ombres, en amplifiant les couleurs ou en les diminuant.
Parce que c’est de l’Art, la photo, comme un tableau.
Elle ne change pas la réalité, elle lui donne une direction.
Une vision.
Je n’enlèverai pas vos rides, mais si la lumière les accentue trop , alors je les adoucirai.
Parc contre si vous avez un gros boutons mal venu , je me ferai une joie de le presser virtuellement :).
Toutes les photos dans les magasines sont retouchées.
Si c’est votre souhait, je peux aller jusque là, la retouche façon magasine.
Mais je remarque de plus en plus que je n’ai pas besoin.
J’arrive à trouver votre beauté telle quelle.
Ensuite, suivant la photo, j’éclaircis, j’ombre etc…
Voilà.
Je recommande de publier au moins une photo.
Vous verrez la reconnaissance des autres et le bien qu’elle fait.
Les autres qui admireront votre courage.
En règle générale, ce sont d’autres femmes, qui sont passé par là ou qui en ont envie.
Ou simplement qui admireront le résultat.
Bon , je ne dis pas que vous n’aurez pas quelques demandes d’amis nouvelles en mp.. voir des demandes en mariage :).
Mais là, c’est à vous de gérer.
En 9 ans, je peux compter sur les doigts d’une main les réflexions négatives.
Une seule se plaignait de la maigreur de mon modèle.
Quand à mes modèles  » bien rembourrées » ce sont celles qui ont le plus de succès.
Donc, pitié, quel que soit votre âge , votre poids, vos complexes… n’hésitez pas.
Je vous traiterai pareille!
Alors, qui sera la prochaine à avoir du courage ?.
Ps Pour vous encourager, jusqu’à fin septembre les prochains shootings nue, sont au prix spécial de 250 au lieu de 350.
Dernière précision importante : je ne photographie que mes amies, ou amies d’amies recommandées.
Il me semble que j’ai encore oublier de dire quelque chose d’important, mais si ça me revient je l’ajouterai.
Vous pouvez toujours me poser vos questions sur ma page pro Facebook : cliquez ci-dessous

ma page photo pro sur Facebook

Yolande Favre

Il y a parmi nous des êtres exceptionnels.
En réalité, nous avons tous la faculté d’être exceptionnels.
J’en suis persuadée.
Mais pas tous en même temps.
Une petite parenthèse technique à propos de la photo :
aujourd’hui les téléphones sont équipés de système photo dernier cri.
Avec un nombre de pixels incroyable, une netteté sans pareil, et des filtre hyper-performants qui font de chaque prise une réussite.
Ce n’est pas le cas de mon appareil photo.
Par contre, il a d’autres qualités : en particulier celle de capter et restituer ce que je prends, sans y ajouter ces filtres de perfection.
Ensuite, je peux, à volonté, modifier tout ça avec des logiciels style photoshop.
Mais sur cette photo là, je ne l’ai pas fait.
C’est la lumière de Yolande que mon appareil restitue.
Hier soir, elle rayonnait littéralement.
Cette expo collective auquel elle participe , est pour elle une grande réussite.
Ses oeuvres sont colorées, psychédéliques, vivantes.
C’est aussi un grand travail technique de collage.
Les gens ne s’y trompent pas.
Elle à pratiquement tout vendu.
Je ne crois pas trop m’avancer en disant que ce ne sera pas le cas de tout le monde.
L’Art ne nourri pas toujours son homme, ou sa femme.
Je suis bien placée pour vous le dire.
Combien payer pour nos heures, nos jours de travail ?
Jamais le « vrai » prix.
Mais ce n’est pas de ça dont je veux parler.
Ce qui m’impressionne aujourd’hui, c’est Yolande.
La personne que j’ai appris à connaître, à travers sa fille Aurélia, qui pense, à tort, ne jamais « dépasser  » sa mère.
Pourquoi faire ?
Nous avons chacun nos talents, chacun la possibilité de devenir exceptionnel.
Pour Yolande, le prix à payer est celui de la maladie.
Ce n’est pas un secret, elle avance dans la vie accompagnée par une saleté de cancer qui lui vrille le corps.
Aujourd’hui, heureusement beaucoup de cancer sont soignables et la médecine progresse tout les jours.
Et parfois, malgré les traitements, c’est le cancer qui progresse et on n’y peut rien ou pas grand chose.
Depuis que je connais Yolande, je vois une femme qui donne tout ce qu’elle a dans les tripes sans se poser de questions.
t voià le miracle de l’Art quand il est reconnu à travers quelqu’un de bien.
J’essaie de trouver les mots, d’expliquer ce que je ressent, sans tomber dans les sentiments « eau-de-rosé ».
Ca me rends fière de la connaître.
Comme elle rayonnait hier soir.
Comme je suis heureuse d’avoir été là pour capter ça.
C’est ma mission.
Montrer au monde la beauté qui réside en chacun de nous.
Et dans ce cas, impossible de passer à côté dans la voir, tant elle est lumineuse.
Pourtant la salle n’était pas très éclairée.
Pourtant je n’ai pas utilisé de flash.

Mais voilà, nous aussi produisons de la lumière.

Ce que vous voyez sur cette photo, c’est une chose rare .
Parce que j’étais là au bon moment, j’ai pu la prendre.
Vous savez, dans un sens, je l’envie, Yolande ; voir ses efforts récompensés dans une exposition, ça aussi , c’est rare.
L’Art… et en ce moment encore ou les gens s’accrochent aux ficelles de leurs bourses…
Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de reconnaissance.
De vouloir prendre chez soi une part de cette femme, de cette artiste au parcours fort, long, authentique .
Semé d’embûches aussi.

Comme tout le monde, c’est vrai.

Mais est-ce que tout le monde continue comme elle le fait :
comme un Terminator blessé qui ne peut pas s’arrêter?
Qui refuse de s’endormir, quitte à souffrir davantage ?

Yolande est rayonnante.
Je suis heureuse d’avoir pu faire cette photo.
D’avoir été là, au bon moment.
De vous en faire profiter et de vous dire :
Regardez cette lumière.

C’est aussi la vôtre.

Imagine Dragons

Je l’ai trouvé par hasard…
Avec une pub pour un xième portable..
Cette voix , comme un cri, qui déchire le silence.
Cette voix presque féminine, mélange de rage et de douceur.
Accompagnée par les coeurs… les choeurs…
C’est Daniel Reynolds et Imagine Dragons.
Le groupe qui cartonne déjà depuis des années et aligne les tubes.
Repris dans la pub, les films, les jeux vidéos.
On les as tous entendu.
Believer oho….
Radioactif.
Demons.
Et tout récent, le joyeux Follow you.
Avec chaques fois des clips luxueux, des collaborations artistiques suprenantes, et du sens.
Toujours du sens.
Alors j’y ai passé la nuit, mais je sais maintenant tout ce que je voulais savoir sur Dan Reynolds et les autres.
J’ai pressenti que ça m’emmènerait loin et je ne me suis pas trompée.
Déjà, il a une voix magnifique, la musique est soignée. Très.
Il y a les autres du groupe aussi, le guitariste entre autres, qui lui compose des riffs sur mesure.
Et Dan pose ses mots, son âme , dessus.
Des mots simples, qu’il répète, qu’il fait claquer.
A torse nu la plupart du temps, devant des milliers de personnes conquises,
il balance ses mots.
Des mots qui le raconte.
C’est surement pour ça que ça sonne si juste.
Mais Dan Reynolds n’est pas qu’un génial musicien.
C’est aussi un mormon. à la base.
J’avoue qu’au départ, ça m’a un peu refroidi
Vous savez, pour nous les Suisses, ce sont ces jeunes hommes avec des beaux costumes qui viennent par deux sonner à nos portes pour nous porter la bonne parole.
Bon, en général, on en veut pas.
C’est vrai , quoi, ça a un petit côté vexant .
Est-ce que la Suisse est un pays sauvage sans foi aucune?
Mais pour qui ils nous prennent ?
Ca fait genre, on n’est une bande de païens sauvages adorateurs de la vache et du chocolat?
Genre , on a jamais entendu parler de Dieu ?
Et on voudrait adopter le leur ?
Parce qu’un type nommé Smith auraait reçu la parole divine dans un bosquet, lui donnant le droit d’avoir autant de femme qu’il voulait ?
Et puis quoi encore ?
Surtout quand on sait ce qu’ils font aux jeunes mormons… ceux qui ne rentrent pas dans le moule.
Rejetés, culpabilisé, mis au ban d’une communauté qui était la leur, qui les protégeait et guidait chacun de leur pas.
C’est terrible.
Et quand je dis c’est terrible, c’est parce qu’à cause de ces rejets, on assiste à des vagues de suicides.
Ce qu’on appelle l’effet Werther.
Werther était le nom du héro d’une livre de Goethe. Je l’ai lu, mais heureusement je suis toujours en vie :).
Par contre à l’époque de sa parution, des jeunes allemands se sont donnés la mort, touchés par le héros romantique qui se suicide par amour et par arme à feu.
Au point qu’on a interdit le livre par endroit.
Ca serait trop long à expliquer ici, mais il semble que le suicide, soit  » contagieux », et que plus on en parle, dans la presse en particulier, plus ça en déclenche
En particulier chez les jeunes qui ont le malheur d’être homosexuel : c’est un pêché !
C’est punissable, de la peine de mort encore dans 11 pays, et interdit dans 69…
… et la communauté mormone, leur communauté, celles dont ils suivent les règles depuis des générations, les rejettent. Mais pas seulement, ils leur font bien sentir à quel point ils n’ont pas le droit d’être qui ils sont.
On en revient à la phrase de Doris ; je ne veux pas qu’on me dise comment je dois vivre.
Là , on leur dit presque comment ils doivent mourir.
J’ai vu une petite fille, courageuse, oser prendre la parole devant sa congrégation, et on l’a fait taire.
Jai vu des parents pleurer la mort de leur fils, condamné par ses pairs, pour avoir aimé sa petite amie…
Combien de fils, combien de filles sacrifiés sur l’autel de cette religion.
Enfin chez nous c’en est une, dans d’autres pays c’est une secte.
Bon mon but ce n’est pas de faire un article sur les mormons.
Surement que tout n’est pas à rejeter .
C’est contradictoire, mais c’est une communauté qui prends soin des siens.
Trop.. et quand ils sont excommunié c’est encore plus dur.
Je ne sais pas si vous imaginez ce que c’est d’être rejeté par les siens.
De devoir se cacher en priant pour que ce ne soit pas le cas.
D’être partagé entre sa foi et sa raison.
Quand l’Amérique à du se prononcer pour interdire le mariage gay, les mormons ont payés de leur poche les campagnes politiques.
Je suis sure qu’en me renseignant un peu, je trouverais d’autres choses choquantes, mais voilà o? je veux en venir:
Dan Reynolds il a la foi.
Mais un cerveau aussi.
Il n’est pas gay, mais il est sensible.
Ca prendrait trop de temps pour raconter comment il en est arrivé là, et l’excellent documentaire qui lui est consacré « Believer »
disponible sur Youtube l’explique très bien.
Voilà l’homme , il aurait pu tout rejeter en bloc, mais il a compris que ce n’était pas la solution.
Il a voulu aider sa communauté.
Essayer d’arrêter tout ces suicides.
Alors il a eu l’idée de faire un grand festival.
Lovelaud.
Pour que ces jeunes mormons, ou pas, fassent l’expérience d’être eux-mêmes librement, dans la joie, une fois dans leur vie.
Il ne s’est pas contenté de chanter.
Il a parlé aussi. Longuement.
Et la petite fille dont j’ai parlé plus haut à pu s’exprimer, jusqu’au bout cette fois.
Et on l’a applaudi, félicité pour son courage.
Le genre de moment qui change une vie, qui change des vies.
Parler pour dire ce qui semble tellement logique : que chacun à le droit d’être celui ou celle qu’il est vraiment.
D’aimer qui il, ou elle veut.
Et d’avoir une foi mormonne,si il en a envie.
Pour moi c’est un peu difficile à comprendre.
Parce que j’ai une espèce de foi personnelle, une sorte de mini-secte à moi qui ne comporte qu’une seule adepte.
Mais quand je parle de ce que je ressens, je me rends compte que beaucoup de gens pensent comme moi.
Qu’il y a quelque chose de mystérieux, que je ne sais pas ce que c’est, ni ce qu’on fait là au juste,
et que l’Amour est notre moteur, notre benzine aussi, Qu’il y a parfois des miracles et des anges.
Je le sais parce que j’en ai vu.
Voilà ce que je crois.
Mes parents voulaient que je sois catholique comme eux.
J’ai fait ma communion , ma confirmation, je me suis confessée même.
Et puis, j’ai grandi.
Je me suis renseignée, et j’ai su les horreurs que mon église catholique avait fait sur aux indigènes d’Amérique latine,par exemple, à son hypocrisie, sans compter les autres abus commis en son nom.
Ca m’a suffit pour ne plus me sentir catholique.
Mais tout ce catéchisme… ça laisse des traces.
Je suis encore capable de faire une prière, de brûler un cierge, d’avoir des grandes conversations divines.l
Alors quelqu’un qui vivrait comme ça, à 100 pour 100…. ça doit être un déchirement total que je ne peux qu’imaginer.
Ou je trouve Dan Reynolds formidable, c’est son engagement en faveur de ces jeunes qui ne sont pas comme lui, apparemment.
Parce que je ne crois pas que la question est d’être gay ou pas.
La question est d’être la personne que l’on est.

Avec ses propres besoins, envies, et sur bien des points, lui non plus ne se conforme pas à l’idéal mormon.
Donc, il les comprends ces jeunes, il est touché par leur détresse, et il fait quelque chose de concret, pour les aider.
Voilà, c’est aussi simple que ça.
Et puis, il y a les paroles de ces chansons, qui ont du sens pour tellement de gens.
Les collaborations du groupe avec d’autres artistes, à commencer par la femme de Dan Reynolds Aja Volkman, qui est une sacré bonne femme!!! ET chaque fois qu’il en a l’occasion, il en parle, avec amour, la présente aux milliers de personnes, et chante avec elle.
Voilà, il y a des gens qui m’impressionnent dans la vie.
C’est le cas de ces deux là.
Et quand Dan Reynolds s’éffondre en pleurs sur scène, terrassé par ses émotions,
c’est sa petite fille qui vient le réconforter.
Vous voyez ça, un homme un vrai, pour moi c’est ça.
Quelqu’un qui exprime ses sentiments, et aime ses enfants.
Leur laisse du pouvoir.
Dans le sens ou trop de parents  » castrent » leur propres enfants, en les enfermant dans leur volonté.

Alors, elle réconforte son papa, et reste avec lui assise entre ses jambes, pour lui donner de sa force et qu’il puisse continuer son discours.
Elle sait très bien de quoi ça parle.
Je parie même qu’elle a conscience de son importance.
Les petites filles de maintenant sont tellement intelligentes.
Celles d’avant aussi, mais elles étaient et sont encore tellement brimées…
Tenez hier, j’ai vu un reportage en Turquie , une mère disait à sa fille qu’elle n’était rien…
Et juste après, qu’elle serait fière si elle arrivait à être professeure..
Parce que c’est ça toute l’histoire : le combat entre ce qu’on nous a appris et montré, et entre ce que l’on ressent qui est juste.
Cette mère analphabète , face à sa fille qui étudie, c’est une fracture, une honte aussi.
Mais ce qu’elle ressent, cette fierté à l’idée qu’elle puisse devenir ce qu’elle-même n’a jamais osé rêvé, c’est de l’espoir.

Il n’y a aucun doute, cette petite fille un jour fera elle aussi de grandes choses.
Comme toutes les petites filles élevées maintenant dans l’amour et l’ouverture sur les autres.
Sur l’acceptation des différences.
Que se soit les nôtres ou celles des autres.
Les petites filles de maintenant sont notre avenir.
Dan Reynolds en a trois.
J’en ai une, aussi.
Et quand je vois son intelligence, ses capacités, je suis hyper-fière.
Je me demande même comment c’est possible qu’elle soit si forte et responsable avec une famille comme la nôtre.
Tellement à part.
Tenez, un exemple.
Sa maman fait de la boxe, le mercredi soir, donc ma petite-fille dort chez moi.
Hier soir elle me dit : je vais mettre le réveil pour 5h45 du matin.
Et moi qui me couche hyper-tard, je dis… que c’est bien trop tôt.
Mais elle m’explique tout ce qu’elle doit faire pour être prête à aller à l’école, pour prendre son bus à la gare ,
elle connaît déjà l’horaire aussi.
Et ce matin ,elle a fait tout ça, point par point, comme elle l’avait prévu.
Parce qu’elle aime l’école, elle sait que c’est important d’y aller et elle adore apprendre.
En plus elle est bonne, voir une des meilleure de sa classe,
Ca me rends tellement fière.
Bien sûr, les petits garçons aussi sont importants.
Eux aussi feront de grandes choses.
Ceux qui les élèvent ont une immense responsabilité dans ce qu’ils vont devenir.
Ce dont ils devront se débarrasser, et ce qu’ils voudront garder.
Je répète souvent à ma petite fille qu’elle est parfaite comme elle est.
Qu’elle est belle, intelligente et que je l’aime.
J’aurais aimé entendre ça plus souvent.
Mais qu’importe, maintenant, le travail est fait.
Plus d’auto-apitoiement.
C’est fini.
J’ai gagné.
Je ne laisserai plus personne me fait ressentir que je n’ai pas assez de valeur,
et surtout que je ne peux pas être qui je veux vraiment.
Chaque fois que je me rase la tête, je reconfirme mon identité.
Je ne me cache plus derrière mes cheveux.
La question n’est surtout pas de savoir si ça plait ou non.
La question est de s’aimer, comme on est.
De ne pas s’enfermer.
D’avoir le choix de rester ou de partir.
De donner ce qu’on peut, quand on peut.
Etre différent.. mais ne sommes nous pas tous différents?
On a ce besoin primitif, dans le bon sens du terme , d’appartenir à une tribu.
Celles que je trouve belles sont bariolées, chacun porte ses propres signes , à sa façon.
Quand je vois des uniformes, de la conformité , ça me fait peur.
Comme si on voulait gommer les différences.
Ce qui fait notre personnalité.
Nous effacer.
Les lois sont importantes, elles régissent l’ordre nécessaire dans la société.

tant qu’une partie des hommes n’imposent pas aux autres des règles qui n’ont aucun sens.

Hyper-sensible

Une vraie éponge…
Chaque commentaire me relie à la personne, à ses émotions.
Au moment ou je lis, je ressent tout ça, plus ou moins fort.
J’en suis heureuse, certes, de recevoir plein de gentils commentaires sur mon travail.
C’est ma récompense, ma motivation.
Ce que je remarque, et je vais le dire le plus délicatement possible, c’est que tout ces sentiments, toutes ces émotions, ces personnes connues ou nouvelles qui se penchent sur mon travail l’espace d’un instant, …
tout ça donc me traverse, m’impressionne, me transforme, me fait grandir et me nourri.
Donc c’est positif, génial même et j’adore, j’en suis très heureuse.
Il n’y a aucun bémol.
üar contre une constatation importante que je vais essayer d’expliquer.
Quand j’ai commencé sur internet, je me chopais à chaque fois des maux de têtes terribles.
Je me sentais connectée à des milliers de personnes dont j’entendais les paroles et les pensées en même temps.
Tout ça faisait un immense brouhaha incompréhensible et insupportable dans mon esprit.
Donc j’ai du trouver des parades.
En me restreignant par exemple, et petit à petit, mon cerveau a su gérer ça tout seul.
Par contre, plus c’est personnel et plus j’entends bien.
Je ne sais pas si je suis très clair.
Alors je donne un exemple:
l’autre jour, avec juste un commentaire, je me suis sentie transportée dans l’esprit de la personne, et j’ai su, exactement ce qu’elle pensait, son histoire et pourquoi elle avait écrit ça, dans cet instant, mais aussi ce que ça impliquait dans le passé, le présent et le futur…
Les conséquences de ce qu’elle avait écrit , pour moi , pour elle, et davantage.
Ca à l’air un peu fou ?
Je ne peux pas mieux l’expliquer.
Quelque part, c’est précieux, comme un espèce de super pouvoir qui me permets de comprendre les autres.
Ca ne m’empêche pas parfois, d’aller trop loin dans cette compréhension, de me tromper ou de gaffer.
Il n’y a aucune garantie…
Mais ça se passe.
Et ça m’épuise.
Je suis loin d’être une grande artiste reconnue, mais je veux bien croire qu’il y en a d’autres comme moi, et que cette particularité difficile é gérer s’amplifie avec le succès.
Je pense aussi que ça doit être un phénomène connu, aujourd’hui, et les professionnels qui entourent les artistes savent ce qu’il faut faire pour que ceux-ci ne s’auto-submergent pas.
Dans mon cas, je suis toute seule, et autour de moi, dans ma famille proche, il y a mon fils .
Et là, c’est plutôt à moi d’être vigilante afin qu’il puisse conserver un certain équilibre acquis ces dernières années avec l’aide de son thérapeute, puisqu’il a le syndrome d’Asperger.
L’avantage, c’est que n’ayant pas d’empathie, il ne sera pas affecté par mes états d’âme,
J’ai des amies , heureusement qui m’acceptent telles que je suis, et je n’ai rien à leur expliquer, elles vont comprendre intuitivement.
Donc je ne suis pas à plaindre, surtout pas.
Je constate simplement que je suis aussi raide que si j’avais rendu personnellement visite à chaque commentatrice , ta terurs, pendant la nuit.
A pieds.
Voilà , ça m ‘a fait du bien de l’écrire, je me sent déjà un peu mieux.
Ce soir, je vais écouter du jazz, au parc de la ville avec mon amie Isabelle, et ma petite chérie, et Bimba, la petite chienne survivante.
Ca aussi devrais me faire du bien.
Toutes ces émotions qui me traversent doivent faire le tour, et quand elles me reviendront, j’aurai fait le plein d’énergie.
Comme un moteur rempli de benzine.
En attendant, j’aurais juste envie de m’écrouler sur le sol et de dormir. dormir . dormir………………………..
Heureusement, je sais qu’il y aura aussi ce moment magique ou tout ca se retransformera en énergie créatrice.
Ou je serai overinspirée.
Et je pourrai passer des nuits entières à creer.
L’un ne va pas sans l’autre.
Je coirs que c’est la première fois que j’ai autant conscience, aussi clairement du processus entier.
Ca va bien m’aider , et j’espère que ca pourra aider quelqu’un d’autre qui me lit, artiste ou pas.
Ce ne sont pas des hauts et des bas, c’est un tour complet, comme une roue.
Et les roues servent à avancer.

S’ Cat is Tick !

Ah les statistiques et moi…
Une vieille histoire d’amour.
Tout à commencé losque j’ai atteint 100 j’aime sur ma page pro de photo « Première Scéance Agency ».
Oui, je sais , « scéance » ne s’écrit pas comme ça, mais c’est exprès.
Histoire de marquer ma différence, de mettre mon C quelque part.
J’aurais pu l’appeler  » Catherine Bergeon photographie » par exemple,
mais j’avais un concept.
Déjà « Première scéance » parce que je me destinait au femmes qui n’avaient jamais posé.
Je voulais faire une agence de modèles avec des femmes, des vraies, pas des gamines anorexiques de 16 ans qui tirent la gueule.
Déjà parce que je les trouve mille fois plus belles, et ensuite, pour en finir une fois pour toutes avec ces histoires de mensurations.
La suite m’a a la fois donné raison et attiré pas mal d’ennuis.
Je vous raconte.
Donc je commence et j’utilise mes copines.
Les photos ont tout de suite un succès fou.
Bien sûr, pas d’argent là-dedans.
Personne n’est payée, mais on s’amuse.
Ca m’a fait de la pub et j’ai commencé à faire des shootings pour celles qui ont aimé mes photos et désiraient en avoir aussi.
Quant à mon agence de modèle, ça demandait tout une infrastructure et des moyens administratifs et commerciaux que je n’avais pas.
Alrs. c’est resté un concept.
Malheureusement trop bien fait.
A cette époque je bénéficiais encore des oeuvres sociales.
Loin de voir mes efforts pour m’en sortir, la sanction est tombée… comme un couperet.
Du jour au lendemain on m’a totalement coupé les vivres.
Non seulement les miennes mais celles de mes enfants.
Tout ça pour une sombre histoire d’éléctricité.
Une énorme facture litigieuse , je vous épargne les détails.
Aujourd’hui c’est réglé.
Mais à l’époque, il y a eut enquête…
Enfin, pseudo enquête.
Au lieu de venir chez moi pour regarder mes pauvres conditions de vies,
les enquêteurs se sont rabattu sur Fecebook.
-Aha ! mais elle à une agence de mannequin !!!!!
Mqis noooon ce sont mes copines, et c’est un concept, pas une réalité !
-Tss, Tss, on a résolu votre cas ; voilà pourquoi vous consommez tellement d’électricité!
4000 francs d’électricité pour des flashs ?
Il aurait suffi qu’un électricien vienne chez moi et il aurait vu que toutes la maison, garage y compris , était raccordée à mon compteur.
Mais ils ne l’ont JAMAIS fait.
Ca semble fou, mais c’est ainsi.
Il aurait suffi qu’ils viennent chez moi chercher en vain des traces de cette agence, et constater mon train de vie.
Meubles de récup, vieilles télé à écran hyper-pas-plat…. etc….
Enfin bref, c’est tout une histoire , et ce n’est pas le sujet aujourd’hui.
Au final j’ai été sauvée par mes amis, et par un vaillant journaliste du Biel-Bienne.
j’ai fait une expo qui a connu un grand succès grâce à la publicité autour de cette affaire
J’ai quitté les oeuvres sociales aussi.
La meilleure décision de ma vie.
Aujourd’hui, je vis au jour le jour.
Je fais comme je peux, en me concentrant sur les aspects positifs de ma vie.
Avoir de bons amis, en premier.
J’ai fait une gros tris, il y a un moment, et depuis, je me tiens é mes critères objectifs :
je ne supporte l’amitié que si elle est sincère et partagée.
L’hypocrisie et les mensonges me fatiguent.
Mais je prends mes amies comme ils sont.
Si par exemple, parmi eux se trouverait un menteur pathologique, je me forcerais à accepter ce défaut rédhibitoire , tout en n’étant pas dupe , parce que je sais que les gens peuvent se transformer, s’améliorer.
Je ne crois pas que quelqu’un naisse en étant menteur.
Ce n’est pas un trait de caractère.
C’est plus une mauvaise habitude que l’on peut corriger, si on le veut.
Enfin bref, je m’égare encore.
Je voulais parler des statistiques.
A cette époque Facebook , à partir de 100 likes sur une page , vous donnait accès aux statistiques.
C’est à dire, des détails sur vos publications.
Pas de noms, mais des chiffres.
Combien de personnes ont cliqué sur mes publication, à quelle heure j’ai de l’audience, etc…
Pleins de renseignements utiles à ma progression.
Rapidement c’est devenu un challenge de les faire grimper.
Motivant challenge.
Pareil pour mon blog, sur le site du Matin, qui est devenu rapidement le photo-blog le plus regardé du site.
Tout c’est effondré quand le Matin a renoncé à son service de blogging
J’avais 16000 vues par jour.
Encore une autre histoire.
Encore une fois sauvée, pas par le cong, mais par Guillaume.
Le choc de passer de 16000 à rien m’a servi de leçon.
-T’es sure ?
Ben j’ai recommencé à zéro sans plus m’occuper des statistiques.
Mais aujourd’hui. j’y reviens.
Pour deux raisons.
Déjà parce que je fais des shootings pros.
Pour illustrer des sites de thérapeutes , par exemple.
Et grâce à mes statistiques, je peux les conseiller sur les meilleures photos à publier.
Celles qui vont toucher les gens.
A quelle heure, dans quelle tranche d’âge etc…
C’est très détaillé.
La deuxième raison , c’est pour me motiver, nous motiver : mes modèles et moi.
Ca fait quand même plaisir de savoir que des centaines de personnes ont vu notre travail.
Je ne veux pas faire de compêtition entre mes modèles.
Il faut savoir interpréter les statistiques.
C’est pas si évident.
Je me contenterai de dire quelle photo a le plus de succès pour chacune.
J’ai montré exceptionnellement les chiffres de celle de Jasmine qui cartonne spécialement.
Parce que j’en suis fière.
PArfois, on a le droit de se la pêter un peu, non ?
Autre chose de beau avec les statistiques, c’est qu’elles évoluent,
avec la photo, c’est ce que j’appelle : la vie d’une photo, ou plutôt sa carrière.
Il y a un côté sentimental et un côté commercial.
A la base, c’est pour l’Art.
Pour la beauté.
C’est un travail en commun que je fais avec une personne qui m’accorde sa confiance.
Pour nous et pour le reste du monde.
La beauté d’Aurore, de Danielle de Jasmine, de Maud , de Véronique, de Nicole, de Fanny, d’Eliane etc… etc…j’oublie personne mais je ne peux pas mettre tout le monde, réside dans leur personnalité.
PAs dans son poids , ni la forme de son né.
Pas dans son âge , ni dans la longueur de ses jambes.
D’alleurs je vais vous dire un secret, ma photo la plus likée de tout les temps, c’était une une femme plutôt ronde.
La deuxième? pareil.
Des blondes aux longs cheveux, mince comme les top habituels j’en ai eu aussi.
Maid ça ne réveille personne.
Voilà pourquoi j’aime tant ce que je fais.
J’aime montrer aux femmes qui ont des complexes qu’elles sont bien plus intéressantes que celles qui ne devraient pas en avoir.. mais qui en ont quand même.
Les femmes sont compliquées.
Contradictoires.
Mais c’est aussi pour ça que nous sommes si passionnantes.
Et vous savez quoi ?
Les hommes sont pareils.
le temps d’écrire l’article et le nombre de vue est passé à…702 et ca va continuer…

Jean-Claude Van Damme

J’aime les gens capables de rire d’eux-mêmes.
J’aime le type capable de porter une perruque ridicule pour jouer l’improbable fiancée,
J’aime le type qui a plus de 60 ans fait encore le grand écart, avec le sourire.
J’aime l’enfant tout maigrichon dans son village de Belgique, qui va devenir une star internationale
Plus que ça, un mythe.
J’aime pas les gens qui se moquent des autres.
J’aime pas cette jalousie qui consiste à chercher des points faibles et à s’en moquer.
J’aime le type qui, il y a 20 ans, prédisait le succès de Netflix.
Mais on ne l’écoutait pas, on rigolait de ses points faibles.
J’aime le type qui à vaincu ses démons.
J’ai adoré « Le dernier Mercenaire ».
J’ai adoré l’équipe de bras-cassés ,héros de ce film.
J’ai adoré que la fille soit black, forte et intelligente.
Qu’elle sache se battre mieux que les autres, JCVD mis à part.
JCVD, quand on vous apelle par vos initiales. c’est déjà signe de consécration.
JCVD c’est un travailleur, acharné.
Quand il est arrivé aux USA il ne parlait pas trois mots d’anglais.
Et il a forgé sa propre légende-
Il a son style, son personnage pixelisé en video games.
Sa façon de parler.
On sent plein de tendresse et de gentillesse dans ses grands yeux belges (une fois)..

Discours du premier août 2021Dans un monde parallèle

Suisses, suissesses et entre deux,
Cette année la nature s’occupe de faire la loi.
Bien sûr, il y aura toujours quelques voyous pour faire péter des pétards,
mais vu le temps, il y aura des chances pour qu’ils soient mouillés.
( à ce moment on entends, au loin, un gros boum).
Bon, pas tous.
Mais franchement, j’espère que tout ces gens là, qui pensent.. ou plutôt qui ne pensent pas,
seront des canards dans une autre vie.
Enfin, non, j’aime trop les canards.
Quel rapport ?
Les animaux n’aiment pas du tout les pétards.
Imaginez, à nos oreilles c’est déjà violent, mais pour eux c’est traumatisant.
Ils ne savent pas que c’est le premier août.
Notre fête nationale.
Une fête nationale, la Nation, ça ne devrait pas être que quelques humains.
Ceux qui ont les moyens de claquer du fric pour faire du bruit.
Alors d’accord, c’est joli les feux d’artifices, mais nous sommes en 2021,
on a des drônes, par exemple.
Un balais de drône lumineux.. des jets d’eaux peu-être… des lumières, je ne sais pas,
mais plus de bing ni de bang!
( pendant qu’elle parle ça continue )
Au loin une ambulance passe.
Parce que c’est dangereux ces truc.
Une année, je vous jure que c’est vrai, j’ai vu un type, dans le parking en bas de chez moi,
faire partir des fusées en les tenant dans sa main.. avec ses enfants à côté.
Certaine passaient sur ma terrasse, terrorisant mes chats et menaçant de foutre le feu à toute la barraque.
Et comme les maisons sont collées… y’aurait pas fallu que ça s’étende.
Mais ça n’est pas arrivé.
De tout côtés des gros boums.
Juste des gros boums.
Je me dis bon, va faire quelques photos… et qu’est-e que je vois ?
Un pauvre cygne, traumatisé, qui fuit sur la rivière.
Ils ne vont jamais aussi vite, les cygnes, en ce moment, et ils savent que la rivière est dangereuse, à cause des inondations.
Ce n’est pas pour rien qu’ils se réfugient sur les rives.
Mais même là, ils ne se sentent plus en sécurité.
CA M’ENERVE !!!!!!!!!!
I faut bien que les jeunes s’amusent ?
Ouais ouais, ça veut sauver la planête.. mais pas tout le temps…
On n’est plus à une contradiction près.
Les baleines et les ours polaires.. mais les cygnes..
Ils ne risquent rien ?
Vous croyez ?
Vous savez combien de petits arrivent à l’âge adulte sur les 6 oeufs pondus et couvés par leurs parents?
3 .. quand ils ont de la chance.
Le premier s’égare parce que les courant est trop fort.
Numéro 2 et numero 3 se font bouffer par les rats…
Il y a des masses de prédateurs, en plus des bactéries invisibles draînées par la rivière qui en montant et descendant est partie dans des caves, des poubelles…
Les orages ont détruits les nids fragiles des foulques, et maintenant, les humains, ces crétins patentés d’humains,
comme si ça ne suffisait pas, malgré la pluie qui devrait leur faire comprendre que la nature ne veut pas de leurs pêtards… et bei.. ils s’en fichent.
Le plus important ce soir sera de savoir qui pourra ramener une bouteille de vodka.
Et on boira…
On gueulera un coup et on détruira peut-être un ou deux panneaux de signalisation.
On oubliera volontairement ses canettes au bord de la rivière, et on cassera du verre.
Histoire de ne pas ramener la bouteille de vodka…
Ah ! quelle bonne soirée !!!
Et ça pête, ça pête encore.
A chaques foutu pêtard, c’est 10 balles minimum qu’on entends se faire détruire.
Des centaines, des milliers de francs en bing et en bang…
Les mères de familles monoparentales se bouchent les oreilles, et évitent de penser au bon repas qu’elles auraient pu faire avec tout ce fric parti en fumée.
Y’a pas de rapport ?
Mais si, on habite dans le même pays.
Un pays ou le gaspillage fait sa petite loi.
Il y a d’autres endroits dans le monde ou rien de ce qui est exploitable n’est négligé.
Si ils voyaient nos arbres , nos tilleuls magnifiques.. vous saviez qu’on peut faire de la farine avec le tilleul ?
Ben chez nous, on en fait rien…

En tout cas pas dans la coure du château, il y en a une bonne dizaines, des tilleuls, immenses , splendides spécimens , dont la précieuse récolte est ignorée.
Nous sommes donc un pays si riche ?
Et tout ce bois flottant qui pourrait servir de bois de chauffage pour les foyers défavorisés ?
Qu’est-ce qu’on en fait ?
Pourtant, nous avons les infrastructures, des personnes qualifiées…
Et bing et bang… le coeur de mes chats, hagards à chaque détonation , bat la chamade.
Je les rassure comme je peux.
Si j’étais présidente de la Confédération…
Ca commencerais à l’école, la protection de nos animaux et de notre flore.
Les enfants apprendraient à veiller sur leur pays.
Au lieu du service militaire plus tard, autre source inépuisable d’énervement et de gaspillage d’argent.
Ils apprendraient tout sur nos plantes et nos animaux, et comment les protéger.
Ils construiraient des abris pour les foulques, trouveraient des systèmes pour empêcher les rats de s’attaquer aux petits.
Bien sur, les rats ont aussi le droit de vivre et leur utilité,
L’avantage avec eux, c’est qu’ils mangent de tout.
-Mais réfléchi un peu : disons que les berges sont bien protégées et qu’il pousse de quoi nourrir les rats, alors ils deviendraient
superbalèzes.. et gare au petits foulquillons …
Mais les rats aussi ont leurs prédateurs.. demandez à mes chats.
Et bing et bang…
Ce soir , je ne suis ni empathique, ni sympathique, ri rien qui fini en ique.. sauf peut-être un peu colérique…
Si déjà je préférerais de la musique.. mais bon, qui dit concert, ni du bruit ? mais pas forcément.
Tenez, je vais vous raconter une belle histoire, pour terminer.

Il y a quelques années, j’étais invitée à une Goa.
Pour ceux qui ne connaissent pas, en résumé,une Goa est une sorte de fête , payante ou pas, dans la forêt.
Avec de la musique techno relativement mélodieuse.
C’est un peu la transposition des fêtes hippies des années 70, version 2.0
Inspirée par celles que l’on fait dans une région d’Inde colonisée jadis par le Portugal.
Avec des décorations.
Bon, là, il n’y en avait pas trop.
C’était dans la forêt donc, il y avait des gens avec des couvertures, une sono et un d.j.
Mais ça n’a pas duré.
Quelqu’un a appelé la police et comme c’était organisé sans autorisation, le organisateurs ont décidé de ne pas insister.
Je ne me souviens plus exactement, mais tout ce que je sais ,
c’est qu’il n’y avait plus d’éléctricité.
Donc plus de sono.
Et là, un petit miracle.
Une chanteuse.
Un instrument de musique ancien.
Un truc avec des cordes, comme une sorte de table.
La chanteuse chantait dans une langue étrange et mélodieuse.
L’instrument l’accompagnait à merveille.
Elle chantait en hébreu.
-En hébreu ?
Oui, en hébreu.
C’est très beau l’hébreu.
Ca avait un côté à la fois étrange et familier,
Quelque chose qui vous touchait le coeur, qui vous trifouillait les entrailles.
Mais sans déranger.
Quelque chose qui vous élevait l’âme.
La douceur des cordes.
La beauté de la chanteuse et de sa voix.
Nous étions subjugués.
Fascinés.
Heureux d’être là,
et même plus, heureux que la soirée aie évolué de cette façon.
Comme quoi, je ne dis pas qu’il faut ci ou ça.
Ou que c’était mieux avant.. surtout pas.
Au contraire, je pense qu’avec toute la technologie de notre époque,
on devrait faire mieux que trois pêtards et deux feux d’artifices.
A ce moment là, maintenant, un groupe de crétin pousse un lourd panneau de signalisation a travers la route.
Shchbannnng !
J’ai cru d’abord qu’ils avaient massacré une boite aux lettres, au bruit.
Mais non, c’était encore plus con.
Je vais à la fenêtre et je vois ce panneau, je me rends compte de l’accident que ça pourrait occasionner.
La stupidité de l’humain alcoolisé est aussi infinie que l’univers.

Heureusement, pour un con, il y a toujours un type bien, pas loin.

Il ramasse le panneau ce qui m’évite de sortir pour le faire.
La pluis continue,
les bngs et les bangs diminuent.
C’est très bien.
Aujourd’hui c’est dimanche, et il fait froids.
J’ai faim.
J’ai du travaille aussi.
Je vais me faire à manger et m’y mettre.
Aujourd’hui c’est le premier aout, fête nationale.
Pourquoi le premier aout ?
Je vais vérifier sur Wikipédia, parce que je n’en sais rien.
Je crois que c’est le jour ou trois cantons , Uri,Schwytz et Unterwald se sont unis pour former une alliance contre les autrichiens sur la prairie du Grütli ?
Ah ben non, c’est un peu plus compliqué.
En réalité il semblerait que passer des pactes se faisait beaucoup à l’époque
-Tu fais quoi c’aprèm ?
Rien. ( Netflix n’a pas encore été inventé)
-On pourrait passer un pacte ?
Bonne idée, j’ai justement une petite liqueur de Gentiane…
-Ca joue ! préviens Werner, après la traite, on jouera au Yass
-Je prends du papier pour le traité ?
ahahahah, pas besoin. (clin d’oeil).
Voilà, il a fallu attendre que d’autres prennent le truc plus à la suisse ( avec les papirs et les sceaux à la cire) pour que ça devienne officiel.
On à pris le premier aout, parce qu’il semblerait que c’était à ce moment là, début aout, en tout cas.
Si j’ai bien tout compris, mais jamais au grand jamais , le premier aout exactement , les trois gulus issus des cantons dits primitifs n’ont fondé notre pays.
Quand à Guillaume Tell, il n’était pas là non plus.
Et le pacte, c’était contre « les méchants » en général… donc le reste du monde.
Je n’aime pas voir s’écrouler les mythes, mais je verrais bien un Kamelott à la Suisse, avec tout nos héros.
Bon , j’ai du travail, donc j’arrête de blablater.
En espérant vous avoir diverti la moindre.
Je vous souhaite une bonne après -midi.
Un bing léger se fait entendre…
Et si on chantais l’hymne nationale ?
-Yooooooooooooo baaaaaaaaaaaaaa.
Mais non, pas cui-là, ça c’est les fribourgeois.
Et c’est pas Yobaaa, c’est Lyoba.
Dommage, il avait de la gueule le Yobaaa, le Lyoba pardon, chanté par Bernard Romanens à la fête des Vignerons
Tiens je vous mets le lien : https://www.youtube.com/watch?v=e0xAw2oXhJY
Non le nôtre c’est cui-là :
-Sur les monts quand le soleil… annonce un brillant réveil …
tu sais la suite ?
Moi non plus.

Y’a des hauts et y’a des bas…et sans Léo pas débat…

voilà… ben ça arrive à tout le monde.
Je ne fais pas exception.
Je suis d’avis que dans la vie, un certain équilibre est nécessaire.
On ne peut pas aller superbien tout le temps, ni supermal, d’ailleurs.
Enfin si, on peut, mais ça n’est pas recommandé.
Plus dure sera la chute… quand on monte trop haut.
A la limite, vaut mieux aller mal.. là au moins on peut remonter.
Donner un quick au fond de la piscine, comme un Jean-Marc Généreux avec son kick-step.
Et hop, on remonte.
J’ai un rêve :
Un monde ou chacun pourrait être exactement la personne qu’il veut être.
Avec pour seule limite de ne pas faire de mal aux autres.
Aucun mal,
ni physique,
ni verbal.
Un monde ou personne ne dirait aux autres comment ils doivent vivre.
Dire aux autres comment ils doivent vivre, c’est les contrôler.
C’est les empêcher d’être eux-mêmes.
La pire torture.
On a déjà tellement de peine à savoir qui on est, soi-même.
D’ailleurs , quand on y pense, c’est à la fois curieux et logique.
C’est l’explication :
Si on ne sait pas qui on est, c’est à cause de ceux qui nous disent comment on doit vivre.
Ne pas les écouter ?
Facile à dire.
Ceux-là font des lois.
D’autres les font respecter.
Je rêve d’un monde ou personne ne devrait mourir parce que d’autres ont décidé à sa place qu’il devait vivre comme ça
et pas autrement.
Je rêve d’un monde ou chacun donnerait de sa force aux autres.
Pas tout.
Juste un peu.
Je crois que ça suffirait
Ah comme il serait beau ce monde!
Plein de lumières et de sourires, plein de joie.
Avec des échelles.
-Pourquoi des échelles? ‘
Pour atteindre le soleil, pardi…

Un été particulier

Le lac a un peu baissé.
Et voilà qu’il repleut.
Mais c’est quoi ce drôle d’été ?
Pas de piscine, pas de place, pas de rivière ?
Je n’y avais pas pensé, mais la montée des eaux engendre la pollution.
C’est logique , l’eau est allée se mélanger avec ce qui ce trouvait sur son passage,
et du coup, des bactéries sont nées.
Apparement, ça ne dérange pas les poissons.
Je n’en ai jamais vu autant, ce qui en quelques sortes est bon signe.
Si l’eau était extrêmement polluée, les poissons ne survivraient pas, non ?
Je profite du mauvais temps pour faire un peu de tric.
Le soleil semble revenu cet après-midi.
J’irai put-être jouer au badmington avec ma petite fille dans le jardin du château.
Je n’ai pas pris de vacances depuis des années.
Je m’accorde quelques jours.
Je récupère de ma gastro, et je refais le plein d’énergie..
Et je continue mes grands nettoyages d’été