L’inspiration est une chose curieuse.
Vous regardez des perles, et elles ne vous disent rien.
Pas un mot.
Même pas une pensée.
Que dalle !
Vous ne savez vraiment, mais alors vraiment pas quoi en faire.
Et puis…
C’est là que ça devient vraiment mystérieux .
un beau jour, comme ça, au milieu d’une journée qui n’a vraiment rien à voir,
ni avec ces perles en particulier,
ni avec votre travail en général,
voilà qu’elle arrive.
L’idée.
L’inspiration.
appelez ça comme vous voulez.
Dans votre esprit tortueux, voir torturé,
voilà que se forme une image.
Soudain, ces perles malaimées deviennent géniales.
Indispensables.
Centre absolu d’un concept adoré.
Pourtant ce sont toujours les mêmes perles.
Celles qui ne parlaient pas se mettent tout-à-coup à discuter.
Et ça ne s’arrête plus.
Elles vous disent l’avenir !
Leur avenir et les vôtre.
comment, mixées avec d’autres, elles feront un super effet.
Quel genre de collier,
comment les présenter,
comment elles vont plaire,
et être, à coup sûr un succês!
L’inspiration se manifeste de plusieurs façons.
Que ce soit pour les perles, l’écriture, la cuisine, ou n’importe quelle forme d’art.
Ca peut-être rapide, ou monter doucement.
Ca peut arriver en pièces détachées.
En kit à remonter soi-même.
Ca peut vous abandonner pendant des mois, voir des années,
et revenir comme c’était parti.
Je ne fais pas des bijoux pour faire des bijoux.
Genre à la chaine pour produire.
Non, je ne voit pas l’intérêt.
Je veux créer,
m’enthousiasmer,
faire pour vous de petites émotions à porter autour du cou.
Pour en faire votre collier préféré pour l’été,
celui qui ira si bien avec votre robe assortie.
Je veux du turquoise, de l’orange, du vert et du violet, et même du rouge.
En série limité, en pièces uniques.
L’inspiration ne vient jamais sur commande.
Elle est comme une copine qui débarque au moment ou vous ne vous y attendez pas, avec une paire de chaussette en laine pour votre anniversaire.
Elles vous vont pile-poil dans vos grosses bottes d’hiver un peu trop grande, et les rendent plus confortables.
en plus, il fait froid, donc ça tombe vraiment, vraiment bien.
Voilà l’inspiration.
Elle tombe à pic.
C’est comme de la benzine pour votre moteur.
C’est aussi un peu magique.
Ca change votre vision sur les choses, ,
Comment est-ce possible que les mêmes perles que vous trouviez moches.vous semblent soudain merveilleuses, parfaites et magnifiques?
Il y a bien de la magie là-dedans,
Ca démontre la force de inspiration.
Le pouvoir de l’inspiration qui transcende votre regard sur les choses.
Franchement , n’est-ce pas fantastiquement de la balle ?
Moi, ça m’épate à chaque fois.
Et au final, ces perles n’ont jais été moches.
Comme la fille, dans les films pour ado, qui à son premier bal, s’arrange un peu.
Un rien de mascara, plus de grosses lunettes ni d’énorme frange qui cache ses yeux, et ça devient une bombe.
La Reine du bal.
Pourtant, c’est la même fille,
Comme ce sont les mêmes perles.
bip……
Ben voilà, c’est la vie… elle vous joue des tours.. j’espère au moins que ça la fait rigoler.
Moi j’essaie de garder le sens de l’humour, par tout les temps, ça aide.
C’est vraiment la meilleure façon de se protéger.
Mais parfois aussi viens la colère, quand la duplicité vous mets dans une situation que vous n’avez pas cherché.
Et même si …il y a des gens dont la spécialité est de vous enfoncer.
Npn, non, ce n’est pas un message personnel !
Je suis congelé, plus de bois et dans deux minutes plus d’électricitém non plus.
Je ne suis pas loin d’aller faire la manche à la gare.
Je pourrais toujours chanter.. je chante pas trop mal.
Je rigole, mais , uk faut que je m’accroche, j’ai des commandes , des idées et des projets.
Donc ça va aller.
En attendant, la vie d’artiste, c’est ça.. au jour le jour.
Faut s’accrocher et ça je sais faire
Dans quelle étagère ?
Je n’en sais rien.
Vraiment, et c’est peut-être justement pour ça que ç’est intéressant.
J’aime quand je ne sais pas ce qu’il va se passer.
Sinon, je m’ennuie.
Bon, ça dépends pourquoi, il y a toujours des exceptions.
En ce qui concerne les séries et même la vie, j’aime ne pas savoir.
C’est pareil quand je crée quelque chose.
Il suffit que je veuille faire quelque chose pour que ça donne tout autre chose.
Le mieux encore est de se laisser guider.
En Art, il n’y a que les créateurs, et les créateurs se laissent aller.
Ils n’ont pas peur de ce qui pourraient sortir de leurs mains, ou de leurs esprits.
Qu’ils dessinent écrivent ou modèle, ou tout autre moyens de s’exprimer.
Ils laissent l’inspiration , la muse , ou la force de créativité, ( là aussi on peut appeler ça de pleins de noms) les guider.
Sans se poser de questions.
Sans peur, sinon, ça ne marche pas.
Je dis la force, parce que c’est plus fort que moi, ça me prends, ça m’oblige à modifier le monde autour de moi, au point de changer tout ce que je peux changer pour que ça corresponde à ce que la force veut.
dit comme ça, ça fait un peu flipper.
Mais j’en ai vu d’autres.
Une céramiste qui avait transformé l’espace autour d’elle, et tout allait parfaitement bien avec ses oeuvres.
Une sorte de cohérence.
Dans les couleurs et les formes.
Un monde quoi.
Quand il s’agit d’une petite pièce, et quand on a pas d’enfants, on peut le faire plus rapidement.
Maintenant que j’ai attaqué mon corridor, je vois le reste de l’appart qui a tellement besoin d’être rénové.
Si je vous montrais certains détails de fenêtre ou de murs, vous comprendrez tout de suite.
Voir vous seriez révolté que rien ne soit fait par le propriétaire.
On ne va pas recommencer, je suis sous-locataire, et la sous-locataire n’a qu’à se taire…
Ou se terre…
J’aurai peut-être de bonnes nouvelles concernant mes portes-masques.
Peut-être que je pourrai les mettre dans une boutique… ce serait fabuleux.
Je croise les doigts.
Je fais tout ce qui est en mon possible pour garder le moral-
Message perso
L’autre jour, j’ai vécu un moment pas facile.
Ca nous arrive à tous.
On fait des erreurs.
Pas besoin d’entrer dans les détails.
Nous avons chacun notre histoire et parfois, on a pas envie d’en parler.
Parce qu’on est pas sur d’être compris, ou plutôt certain de ne pas l’être, et on se sent déjà assez mal comme ça, sans vouloir qu’on en rajoute.
Et pourtant, ce jour là, des personnes qui auraient été bien placées pour faire beaucoup de dégâts ont été respectueuses et compréhensives.
Un homme que je ne connaissais pas à pris le temps de discuter avec moi.
Même si nous n’étions pas d’accord, il m’a écouté, s’est intéressé à ma vie, et j’ai senti que c’était bienveillant.
Ca m’a beaucoup aidé à traverser cette épreuve.
Les autres personnes présentes aussi ont été respectueuses.
j’espère qu’ils me lisent et qu’ils sauront ainsi que je les remercie pour leur compréhension, pour leur humanité.
Je le fais parce que c’est important : il faut que ceux qui ont bien agit le sachent.
Nous ne serons peut-être jamais d’accord, mais je me rends compte que ce n’est pas le plus important.
Non, ce qui compte avant tout, c’est le respect.
Tout-de-même ça fait deux jours que je me traîne, que je me vide, comme si j’avais choppé une grippe intestinale.
Mais ça ce n’est rien.
C’est le contre-coup, le minimum .
J’en ai vu d’autres et je sais que je peux me relever.
continuer mon corridor, continuer d’être présente pour ma famille.
Hier, à 6h du matin, je me suis réveillée d’une nuit à dormir par bribes
Il me fallait , dans un appartement glacé, me préparer et préparer ma petite fille pour aller à l’école.
Avec les entrailles qui chantaient la Marseillaise.
Une furieuse envie de me recoucher tout-de -suite.
Mais , si j’ai trouvé la force de m’habiller, de grimper sur ma trottinette, avec Zézette et de l’amener à l’école, c’est un peu grâce à vous.
Parce que ce respect, c’est tout ce que je demande.
Il m’aide.
Il m’a tenu depuis et il me tient encore.
Ce n’est pas fini,
Rien n’est jamais terminé, tant qu’il faut vivre, tant qu’on peut le faire.
J’aimerais bien que cette vie soit un long fleuve tranquille.
Mais on le sait, ça n’existe que dans nos rêves, les eaux paisibles où il ne se passe jamais rien.
Surtout quand on à choisi de rester fidèle à ses principes.
La vie est ainsi, contradictoire, injuste, avec des règles qui ne tiennent pas compte des cas particuliers.
Chacun se raconte l’histoire à sa façon pour justifier ses actes.
Ou est la vérité ?
Qui détient ce pouvoir suprême de décider ce qui est juste ou pas ?
Certainement aucun de nous.
Reste l’humanité et le respect.
Un tas de chats qu’il faut nourrir, prêts à me faire payer si ça n’arrive pas assez vite.
Aucune pitié chez les félins.
C’est la vie qui continue.
Quoi qu’il se passe, c’est ce qu’elle fait, en se fichant de nos états d’âme.
Nous, on à le choix, on continue avec elle ou pas.
J’y arrive, dans le respect, j’y arrive aussi dans l’adversité, mais vraiment, vraiment, et ça ne sera pas difficile à croire, je préfère le respect.
Je ne peux pas dire que je sois super bien, aujourd’hui.
Mais je tiens le coup beaucoup mieux que si d’autres que vous se seraient comportés différemment.
Alors soyez remercié.
Et je vous souhaite, sincèrement, à vous et à vos familles, de passer un très beau week-end avec ce soleil qui revient.
BENCH ETC,,,
Ce mois-ci, j’ai mon anniversaire.
Un de mes amis a tenu absolument à être le premier à m’offrir quelque chose.
Comme j’aime joindre l’utile à l’agréable, j’ai opté pour une paire de sneackers.
Chaussures légères.
Très légères.
Je suis le genre de personne qui a les petons sensibles.
Très sensibles.
Comme tout est lié. à la fin de la journée j’avais non seulement les pieds en compote, mais aussi le dos.
Jusqu’au jour ou j’ai découvert les Skechers.
Et là, ma vie à changé.
Fini les maux de dos, terminé les pieds douloureux!
alors, pour une fois, j’ai essayé autre chose.
Je croyais qu’avec les Skechers, j’avais trouvé le Graal.
Eh bien non.
Il y a mieux.
Bien mieux.
J’ai trouvé les chaussures les plus légères et agréables à porter que j’ai eu de toutes ma vie :
les Bench.
Et je vais avoir 55 ans.
J’ai ai essayé des chaussures!
Avec déjà ce qui faisait la spécificité de la Skechers : la semelle à mémoire de forme.
Avec la différence que la Bench a plus d’espace à l’avant pour nos précieux orteils,
La semelle est plus épaisse aussi.
D’où ajout non-négligeable de confort pédestre.
Avec ,cerise sur le gâteau, un prix plus modeste.
Art-Thérapie
Il y a deux sortes de peinture.
Celle qu’on utilise pour faire des tableaux, et celle qui sert à décorer nos maisons.
En gros, celle des artistes, et celle des peintre en bâtiment.
On utilise , généralement, la première en art-thérapie.
quand il s’agit d’exprimer ses émotions, voir de les analyser.
Ce que je découvre en ce moment, c’est que repeindre mon corridor est une véritable thérapie.
Déjà parce que ce corridor est plein de mauvais souvenirs que je peux exorciser de cette façon.
Mais ensuite, j’ai découvert, et c’est très intéressant pour moi, comme attaquer ce gros chantier, pour un non-professionnel, est aussi une véritable thérapie.
Parce que ça comporte des éléments forts.
Déjà, il faut trouver le temps.
Même quelqu’un qui n’a pas la possibilité de travailler à la maison peut trouver 1h par jour à consacrer à ce travail.
Parce que, de toutes façons ça ne se fera pas en un jour.
Ensuite, il faut organiser le matériel.
Prendre des décisions.
Là aussi c’est intéressant.
Personnellement, je n’ai pas beaucoup de moyens, donc mes possibilités sont limitées.
En même temps, c’est aussi une chance, parce que moins on a de possibilités moins on perds de temps à réfléchir ; on fait avec ce qu’on a.
en quelque sorte, parce qu’il faudra aussi décider. A moins qu’on se contente d’une seule couleur
Dans mon cas, j’ai trouvé des pots de peintures à 5 francs, du rose , du vert, de l’orange, et un plus gros, en bleu à 50francs.
Il me restait un bot pot de carmin de l’année passée.
Et voilà, j’ai combiné ça pour faire mes toilettes d’abord.
Mais, mis à part qu’elles étaient très moches, rien de dérangeant ne s’est produit dans cette petite pièce.
Ce n’est pas là que j’ai ressenti l’effet thérapie.
Un peu, mais pas si fort..
Mon corridor est relativement grand,, mais surtout haut.
Avec 5 portes et une armoire murales à 4 portes.
Classiquement on peint tout pareil.
Mais dans mon cas, ce n’était pas un option.
Et puis, j’ai trouvé que faire chaque porte différemment donnait de la personnalité .
Je n’avais pas le choix, mais j’ai trouvé une raison de m’arranger qui me convenait.
Ca aurait pu me bloquer de ne pas avoir les moyens de tout faire pareil,
Mais j’ai trouvé une solution.
En thérapie, on a besoin de reconnaissance.
Habituellement on prends un psy.
Moi, j’ai Facebook.
Je montre mon travail à mes amis, et ils font encore mieux qu’un thérapeute payé pour ça.
Ils m’encouragent et me complimentent.
C’est tellement motivant.
Quand j’étais plus jeune, je suis sortie quelques mois avec un peintre en bâtiment.
Deux en réalité ( pas en même temps, hein 🙂 ).
Le deuxième me prenait avec lui sur ses chantiers.
Il avait sa propre boîte.
Il voyait comme ça me plaisait et je l’aidais de mon mieux.
J’ai appris quelques base.
En gros, les étapes pour refaire une pièce :
-Organiser le matériel :
-lessive de nettoyage de mur Rico ( se trouve à la Coop)
-Eponges
-Papier de verre.
-plastique de protection pour le sol.
-scotch spécial pour délimiter et protéger.
-peinture acrylique blanche ( dispersion) et peinture couleur .
-pinceau de différentes talles. Je n’aime pas les rouleaux. Ca permet d’aller vite, mais c’est salissant.
Je fais tout au pinceau.
C’est mon choix.
Pensez à prendre un pinceau coudé, très pratique, une large brosse, des pinceaux moyens et des plus petits pour les petits retouches.
-Pour faire bien, il faut aussi du mastic. Sauf si votre pièce est en très bon état. Et une série de . je ne sais pas comment appeler ça, des petits carrés de métal plats qui permettent d’étaler le mastic.
-Des bâtons à remuer la peinture.
-Des vieux habits pour ne pas se salir.
A la coop on trouve des sets de pinceaux, avec une bâche de protection en prime , pour 5.95.
Donc, tout ce matériel ne coute pas vraiment cher.
Par compte, le temps de travail, lui ..sans compter les pauses, quand le mastic doit prendre, les différentes couches doivent sécher,
mais surtout quand il faut s’appliquer aux différentes étapes, est important.
Il faut de la volonté pour arriver au bout.
Je parle toujours en temps que non-pro.
J’ai vu sur internet que le prix d’une réfection se calculait en gros à 20francs le mètre carré.
On croit souvent qu’il suffit de remettre un coup de peinture, mais c’est un bien plus gros travail.
Je récapitule ; s’organiser,préparer le terrain, nettoyer à fonds ,laisser sécher, protéger, mastiquer, laisser sécher, mettre la première couche, laisser sécher, la deuxième , laisser sécher et les finitions.
L’avantage, c’est qu’on est pas obligé de tout faire d’un coup. Et pendant qu’un mur sèche on peut s’attaquer à une porte. Par exemple.
Ensuite, il y a les inconvénients.
Spécialement si on repeint aussi le sol.
Et spécialement dans un corridor qu’on peut difficilement, voir impossiblement fermer.
Passage de chats, d’enfants —
Des tas de trucs à gérer.
Décider des couleurs, ça à l’air sympa comme ça, mais il faut savoir qu’une coeur peut en éteindre une autre.
Donc, il faut faire des tests.
Bien réfléchir.
Ensuite, il y a une question de gout des membres de la famille qui occupent l’appartement.
J’ai demandé à mon fils comment il voulait que je refasse sa porte.
Pas en orange.
Ok…
J’ai pris rose et bleu entouré de carmin.
Et hier, pour la première fois ,je l’ai vu prêt à rentrer dans sa chambre,, avec ce bel entourage carmin,
Ca donne de la grandeur à la pièce, mais aussi, en quelque sorte, ça valorise la personne.
C’est une belle impression que j’ai eue.
J’allais oublier, un échelle !
Vu la hauteur, même pour les tours des portes, il m’en fallait une , que j’avais déjà.
Je n’a i pas fini.
J’en suis aux armoires, et il me reste deux portes.
Mon corridor est glacial en hiver, ça ralentit les travaux.
C’est aussi une chance en quelque sorte, parce que je dois me concentrer.
J’ai beaucoup de lignes droites à faire que je n’ai pas protégé.
Parce que je sais que je suis capable de le faire, sans le scotch pour guider mon pinceau.
Maintenant le challenge est de terminer.
Je suis quelqu’un qui a toujours plein d’idées, mais de la peine à aller au bout.
Chaque fois que j’entreprends quelque chose et que j’arrive au bout, la prochaine tâche est plus facile.
C’est aussi dans ce sens que ça me sert de thérapie.
Aller au bout, croire en moi, assumer mes choix, vous voyez ?
etc… je pense que chacun peut trouver des avantages , des défis à relever dans ce qui lui est difficile, en faisant ce travail.
Je n’ai pas terminer donc, le sol sera le final.
J’ai hâte de vous montrer le résultat !
En attendant , je dois décider de l’aspect de l’immense tour de porte de la verrière…
Prendre des décisions, , s’y tenir, les assumer, et en profiter!
On fait des erreurs aussi, des erreurs qui se voient.
Bref, vous voyez l’intérêt ?
Tout ça mis ensemble équivaut à une thérapie entière pour s’améliorer sur tout un tas de points.
Et ce qui est top, ce sont les « en plus « .
En plus vous profiterez d’une pièce plus belle.
En plus, vpus n’aurez plus honte en ouvrant votre porte pour la première fois à un invité.
En plus, le résultat de vos efforts sera là pour vous rappeler de quoi vous êtes capable.
Même les chats remarquent la différence de couleur.
Ils restent comme hypnotisés par la nouveauté.
Je ne sais pas si ils aiment, par contre 🙂
3h28 Femme 8
chaque jour, je fais un petit bout, ou un grand, de mon corridor.
comme ça, je vais y arriver.
Aujourd’hui c’était les armoires murales.
Au petit pinceau.
Ca me donne une furieuse envie de me remettre à la peinture.
c’est prévu.
Des que j’ai fini mon corridor, j’attaque la cuisine, et je me fait un coin peinture qq part.
Bien sur, mes autres activités restent importantes.
Mais je n’aime pas me cantonner à un seul domaine.
En fait, j’aime tout faire, pour créer mon monde.
Un monde ouvert à ceux qui me respectent.
On est pas obligé d’aimer ce que je fais.
Par contre, sans respect on arrive à rien.
N’est-ce pas ?
Juste un petit mot
L’autre jour je rentrais chez moi, avec ma pile de bois sur ma trottinette,. 3 caisses, ça fait 45 kilos qui tiennent en équilibre.
Voilà que j’entends crier derrière moi-
En suisse-allemand.
N’importe quoi qui est crié en suisse-allemand .. à l’air d’une engueulade.
Entendons nous bien, j’aime beaucoup mes amies suisses-allemandes.
Ce n’est pas de leur faute si leur dialecte est si.. comment dire,, les mots me manquent.
Abrupte ?
quelque chose comme ça.
Pour rester polie.
Bref, je me demande ce que j’ai encore fait.
Voilà qu’arrive vers moi un monsieur d’un certain âge, tout rouge sur son vélo.
J’ai encore mon masque.
Donc je le regarde interrogativement, étant donné que mon suisse.allemand, malgré 54 bientôt 55 ans passés à Bienne, est toujours limité au minimum vital.
Prête à subir les foudres de l’enfer ( dans mon enfer perso tout le monde parle le suisse-allemand)
Là , il pointe un doigt vers le sol en continuant de s’exprimer dans sa langue natale, avec un accent prononcé, genre Lys ou Aarberg.
Les gens du coin savent de quoi je parle.
Moi par contre, à ce moment là, je n’ai aucune idée de ce qu’il essaie de me dire.
Mais je regarde par terre.
Et là, je vois mon lacet dénoué.
Et le brave homme, je le comprends à cet instant, me propose son aide pour tenir ma trottinette, pendant que je me relaçe.
Histoire de m’éviter un accident.
C’est tellement gentil, adorable même.
Je fonds en remerciement,
Et miracle, j’y arrive en allemand.En bon allemand, hein, il ne faut pas exagérer.
Mme Vuilleumier, ma première prof qui a tout tenté pour me faire accepter d’apprendre cette langue, serait fière de moi.
Il y a deux choses que j’apprécie chez les suisses-allemands :
la première c’est qu’ils sont aussi aimables que leur langue est moche.
Ensuite, ils sont conscients de leur handicape.
Et j’allais oublier ; ils ont le sens de l’humour.
Ose le rose
Franchement, quand je pensais à repeindre mon corridor, je n’ai pas imaginé un seul instant qu’il serait rose.
Et pourtant.. au fil des autres couleurs, il s’est imposé.
Et quand je vois le bien-être que ça m’apporte, chaque fois que je passe par là, je ne regrette pas.
C’est chaleureux, relaxant et dynamique à la fois.
La bordure orange apporte la touche qui fait mentir ceux qui croient encore que rose et orange ne vont pas ensemble.
Je ne sais pas d’ou ça vient, mais j’ai entendu ça toute mon enfance.
De toutes façons c’est chez nous et ça nous plait, c’est l’essentiel!
On pourrait croire que je déborde d’énergie, mais c’est loin d’être le cas.
En réalité, je suis comme tout le monde : crevée.
Mais ça n’était plus supportable cette entrée négligée.
Et les drames qui s’y sont passés.
Il fallait purifier ça, moralement et physiquement.
Un appartement, , une maison, et surtout la mienne qui à presque 100 ans,
c’est un peu comme un être vivant à part entière.
Ca doit être sain, respirer.
Etre entretenu.
chez moi c’est grand.
Très grand.
Une cuisine, trois chambre, un jardin d’hiver, une salle de bain et une terrasse.
Ca à l’air chouette dit comme ça, mais c’est aussi très vieux, et rien n’a été fait par personne d’autre
depuis bien avant mon arrivée.
Ah si, le dernier locataire avait repeint la baignoire.. en noir.
Avec je ne sais pas quoi comme peinture qui se détachait et flottait à la surface, dès qu’on mettait de l’eau dedans.
Sans oublier les trous un peu partout qui eux laissent passer l’air.Mais bon, même si il est vieux et plein de défauts, il est sec. Pas d’humidité nulle part dans la maison.
Même au grenier et à la cave, ce qui montre la qualité de la bâtisse à la base.
Bref, j’adore mon chez moi et je me réjouie d’avoir terminé mes peintures pour attaquer d’autres peintures, des bijoux , etc…
Merci de vous intéresser à ma vie.
La reconnaissance des autres est essentielle à l’être humain pour son développement.
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un fait averé.
Des gouts et des couleurs
Pourquoi aimer une couleur plus qu’une autre ?
Etre attiré par un coloris plus qu’un autre?
Je me souviens que ce tableau m’a tout de suite accrochée, quand nous l’avons reçu.
Il y a plus de 40 ans.
C’est un ami de mon père qui avait pour habitude de lui ramener des souvenirs de ses voyages.
Ce parchemin vient probablement d’Amérique du Sud, mais je n’en suis pas certaine.
Du Pérou peut-être ?
A moins que ce soit du Guatemala ?
Bref.
Comme je l’aimais beaucoup, j’ai pu le prendre avec moi dans mes appartements successifs.
Quand j’ai décidé de refaire mon corridor, j’ai eu des tas d’idées.
Trop, comme d’habitude.
Finalement être fauchée n’est pas toujours un problème.
Dans ce cas là, on fait avec ce qu’on a-
Et j’en ai des couleurs en réserve.
Pas en grande quantité, mais de la bonne qualité.
Il y avait ce rose, hyper-foncé, pas vraiment fait pour etre mis sur un mur.. mais juste assez pour entourer mes portes.
Quand j’en ai parlé sur Facebook, Jasmine avait trouvé par Google, les mêmes tonalités.
Mais ça, je m’en suis rendu compte après.
Dans ma tête, je me bloque toute seule… je regarde mes entourages de portes, et j’essaie la peinture que j’ai en grande quantité, d’anord : le bleu.
Et franchement, ca ne me va pas .
Aprês je tente le rose.
Pas non plus.
En désespoir , parce que mettre une couleur aussi forte à côté d’une autre, c’est risqué.
Je tente .. et là, ce rouge vermillon, c’est comme si on avait assassiné quelqu’un dans mon corridor.
Mais je persiste, j’en mets sur les bords qui ont plusieurs renflements.
Et là, mon meurtre se transforme en rideau de cinéma.
C’est une super peinture.
Qui accroche bien, qui couvre, je n’aurai surement pas besoin d’en mettre deux couches.
Et surtout, ce rouge , là, il est sur mon parchemin, avec le même orange et le même bleu.
Tout devient lumineux et prends du sens.
Ce tableau va reprendre sa place sur mon mur, et mon corridor sera assorti à ses couleurs et vice-versa-
Ces belles couleurs qui me plaisent depuis toujours.
Mais il reste un paramètre important : il faut que ça plaise à mon fils.
Si il n’aime pas je suis bonne pour tout recommencer.
J’attends qu’il sorte de sa chambre, et, bonheur, il aime !
Jour béni doublement.
Parce qu’il y a 30 ans, j’accouchais de la merveille des merveilles, ma fille Hélène.
Je souhaitais avant tout qu’elle soit intelligente.
Jackpot ! Elle est aussi belle qu’éveillée.
Je ne suis pas le genre de mère qui s’invite dans les anniversaire de ses enfants. Ce n’est pas une critique, hein, je trouve tout à fait chouette que certains enfants invitent leurs parents , même quand ils sont avec leurs copains,
Mais chez nous ce n’est pas dans nos habitudes.
Ke suis tellement fière de ma fille.
Nous ne nous ressemblons pas du tout.
Sur quasi aucun point.
Ni nos gouts musicaux, ni vestimentaire.
Ni même physiquement.
Comme une sorte d’Alien qui aurait transité par mon utérus…
Et qui se serait reproduit à son tour.
Donnant naissance à une nouvelle version d’elle-même.
Et multipliant mon amour