Positive !

Le corps humain est étrange.

Me voilà avec une double fracture en forme de croix à l’humérus.

Et ça ne fait pas vraiment mal.

Si je n’étais pas oblgée de garder mon bras immobile, ce serait même tout-à-fait vivable.

Mais voilà, on dirait que jen’ai pasd encore compris la leçon et la vie en rajoute uune couche.

Me voié avec un syndrome du canal carpien.

De l’autre côté.

Ce n’est pas grave, ça devrait passer.

Mais p…. que c’est chiant.

Ma main pends misérablement comme un ou de cygne.

C’est joli un cou de cygne.

Ca l’est moins quand on parle de son poignet.

Je me sens comme une handicapée.

Je suis handicapée.

Impossible de bouger mon poignet.

Je sens mes doigts, mais tout devient difficile à faire.

Et mon bras fracturé fonctionne mieux que l’autre.

 

Ca me complique la vie.

Mai voilà, il y a de la solidarité.

J’en trouve auprès de gens qui compatissent.

Même des gens étonnants, comme ce garçon qui traine à la gare à la recherche de quelques francs.

Je lui ai dit que si il m’aidait à faire mes commis, je lui donnerai , ma monnaie.

Mais presque rien.

1 franc ou deux.

Il était ravi.

Mais d’abord, il fallait que je passe à la poste.

Il m’a accompagnée.

J’y vais souvent à la poste.

Je n’ai jamais ressenti de mépris, avant.

Le comportement de la personne qui m’a servi était tellement méprisant.

Pas de bonjour, l’air dégouté de devoir toucher à mon paquet,et sa façon de se détourner pour ne pas devoir nous regarder, ni nous dire au revoir. était tellement ridicule

que ça ne m’a pas touché.

Chez Aldi par contre, le caissier était charmant.

Sans l’aide du jeune homme je n’aurais pas pu prendre mon article en rayon.

Je lui ai donné ma monnaie.

Et l’idée qu’il aurait pu profiter de la situation ne m’a pas effleurée.

Ca aurait été tellement facile.

En conclusion, la bonté et la compassion d’une personne se voit dans les moments ou on est vulnérable.

Se laisser abattre par le mépris, c’est une tentation.

Mais quand on remets les choses en place, celui ou celle qui est le plus à plaindre, est davantage la méprisante que la méprisée.

 

J’aurais pu rester couchée.

Mais non,

Je me bouge, je fais ce que j’ai à faire.

Vulnérable, mais forte.

Une vraie biennoise.

Bien soignée

les choses sérieuses continuent.

Direction l’hopitâl des Tilleuls pour un nouvel examens, radios etc… par un spécialiste.

Ca fait plalsir d’être soignée correctement.

De savoir que je n’aurais pas de problème plus tard, parce que tout est fait pour que ma fracture se réduise et guérisse dans les meilleurs conditions.

Nous sommes en Suisse.

Pauvre ou riche, nous sommes tous soignés.

J’ai conscience d’être une privilégiée, si je pense au reste du monde.

Je pense à cette femme que j’avais rencontré , dans une auberge de jeunesse, à New-York, avec son enfant malade, qui ne pouvait pas le soigner, parce que le système de santé américain ne le permettait pas.

Elle était si pauvre et désespérée.

Et son enfant, ça se voyait, tellement malade.

Qu’est-ce que je pouvais faire, à part l’écouter ?

J’avais à peine 20 ans.

Dans cette auberge, tellement mal famée, on ne pouvait rien laisser sans se faire voler nos affaires.

C’est ce qui nous est arrivé.

Les séjours étaient limités à une semaine.

Mais en vérité, des gens habitaient là, depuis des années.

C’était immense, des centaines de petites chambres sales.

Les corridors, avec la lumière qui clignote, digne d’un film d’horreur.

Dans notre chambre, on a retrouvé sur une étagère, des bottins de téléphone qui dataient des années 70.

La poussière , au-dessus, aussi datait des années 70…

C’est dire.

Dans la ville la plus active du monde, ou rien ne s’arrête jamais, où tout est ouvert 24h sur 24, le temps n’a plus de valeur.

Retour chez moi, à la Chaux-de-fonds, à l’èpoque,  ensuite, comme si je revenais d’un voyage dans le futur.-

Avec l’air pur, en prime.

Le calme.

Nous sommes privilégiés de vivre en Suisse.

Bien sûr, tout n’est pas rose.

Bien sûr, chez nous aussi, il y a des pauvres, voir très pauvres.

Des gens qui vivent dans la rue.

Des injustices aussi, il y en a.

c’est le monde, c’est ainsi, les êtres humains ne sont parfaits nul part.

Mais en gros, on a de la chance d’être ici.

Je me prépare pour l’hopital, j’ai hâte de savoir si je suis sur la bonne voie.

Je suis heureuse d’habiter en Suisse.

C’est tout con, mais vraiment, je suis reconnaissante.

en plus, j’habite à Bienne.

Et Bienne, c’est une ville tellement passionnante.

Dans touts ses aspects.

Il fait beau.

Je me prépare.

Je m’habille comme je veux.

Je peux penser , écrire, dire, ce que je veux.

Ca semble normal.. et pourtant, ailleurs, je ne le pourrais pas forcement.

Je me prépare… on verra bien.

 

 

l’Aspirateur à bouton de chez Aldi ( test)

Quand j’étais ado, j’en rêvais.

Je l’imaginais, un peu comme le tuyau chez le dentiste qui sert à se rincer les dents.

Sauf que je voulais que ça aspire.

J’ai même essayé, en vain , de convertir un aspirateur , en tentant de réduire l’embout..avec une paille.

Inutile de dire que ça n’a pas été un succès.

Les années ont passé.

Wish est arrivé.

La caverne d’Ali Baba du gadget.

Forcément, ils ont pensé à ça aussi.

Ils l’ont fait.

L’aspirateur à bouton.

Bien sûr, j’en ai commandé un.

De base.

Qui à fonctionné deux fois et demi.

Avec une puissance très limitée, des pilles et pas d’accessoire

Bon, ça m’a pas couté grand chose, mais quand j’y pense, les frais d’envois– la Chine, toutes cette énergie pour envoyer un mini-paquet d’un truc même pas vital…

Je préfère , à présent faire mes achats en Suisse.

Tant que je peux.

Mais en Suisse, on en trouvais pas, des aspirateurs à bouton.

Pas que je sache.

Jusqu’à hier, ô merveille, chez mon Aldi préféré.

J’en profite pour dire que j’ai testé quelques hamburgers végétaux, imitation viande, et c’est là que j’ai trouvé les meilleurs et les moins chers.

Revenons à nos boutons.

Je déteste, par dessus tout , avoir le nez piqueté de pores bouchés.

Même si ça fait longtemps que je n’ai plus de points noirs,

on dirait que les pores ont gardé en mémoires leurs emplacements et qu’ils continuent de produire du sébum qui les bouches.

Ce qui les  agrandis.

C’est moche et pas facile à enlever.

Sauf pour mon nouvel aspirateur.

Avant tout il faut que je vous avertisse d’un truc important :

 

Ne faites jamais d’aspiration avant de sortir.

 

Allez-y mollo!

 

Sous peine de vous retrouver, comme moi aujourd’hui, avec des marques.

Genre suçons faciaux, partout ou je suis resté trop longtemps à la même place.

Il y a trois vitesse, commencez avec la plus faible, qui est déjà bien assez forte.

Les petites têtes différentes, les filtres, les joints de rechange…

ils ont pensé à tout.

Bref, mon visage est allégé, detoxifié.

Mes pores vidés. et…

cerise sur le gâteau : mes rides lissées, moins profondes.

En une fois ! ?

En une fois.

Donc voilà mes conseils :

allez-y mollo, ne faites jamais ça si vous devez sortir après, voir le jour suivant, à cause du risque de marques.

J’avoue que j’ai testé toutes les têtes à puissance 3…

La prochaine fois… je pense aussi que ma peau à réagit spécialement aux endroits qui n’étaient pas irrigués, ou quelque chose du style.

Mais j’en suis super contente.

Je sais que je vais pouvoir me nettoyez le nez, rapidement , efficacement, et lissez mes plus grosses rides.

Pour la modique somme de.. 19 frs 95.

Pour moi qui ne roule pas sur l’or, c’est un luxe.

Je m’en permets peu, et c’est vrai que je pourrais vivre sans.

Mais ça me fait tellement du bien!

les extra-terrestres vont débarquer ?

Bon, ça y est, si la télévision suisse le dit alors, y’a plus aucun doute possible.

A une heure de grande écoute, un reportage tellement ennuyeux que je n’ai pas tout suivi.

Tellement sérieux et multi-documenté.

Avec, même pas, comme je m’y attendais,

de message final pour nous avertir qu’on est en droit de douter de tout ça.

Non non.

Faut se préparer à l’idée que c’est vrai.

Si j’ai bien tout suivi , nos essais nucléaires ont des conséquences sur leurs mondes aussi.

Leurs, parce qu’il y en a des différents.

Au moins 4…

Ca donne le tournis.

Mais ils ne sont, on l’espère, pas aussi cons et agressifs que nous.

Puisque pour l’instant, ils nous laissent tranquille.

A moins que.. ils soient déjà infiltré parmi nous,

genre

pour prendre la place de certains de nos dirigeants… mais ça c’est une théorie complotiste personnelle.

Ce serait très moche.

Et finalement, vu leur technologie avançée, ça n’a pas de sens.

Si ils ont peur qu’on détruise leur monde avec nos bidouillages nucléaires dangereux, ils ne vont pas remplacer un Poutine qui n’a de cesse de nous menacer de tout faire pêter ! ?

Ou bien ?

A moins que.. ça soit justement pour nous faire prendre conscience ? !

Ce serait très tordu.

Mais allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un extra-terrestre.

A supposé qu’ils en aient une.. de tête.

Nous sommes, l’humanité, tellement égoïstes, primitifs et limités intellectuellement et émotionnellement.

Sinon, est-ce qu’on pourrait tolérer des guerres incessantes entre nous ?

La torture, les viols, la destruction de villes entières?

La création d’armes de plus en plus meurtrières, tellement disponibles que n’importe quel ado texan de 18 ans puisse l’utiliser pour assassiner des enfants?

On le supporte très bien.

On à même une capacité de tolérance à la violence, qui frise l’indécence.

Et c’est pas nouveau.

L’esclavage, le racisme, la pédophilie, et cette volonté tellement puissante de l’homme d’asservir la femme, que des milliers d’années n’ont pas suffit à y mettre fin.

Sans compter l’intégrisme religieux, le terrorisme…

C’est pas nouveau.

Les espagnols débarquant au Pérou pour détruire , piller des civilisations qui ne les menaçaient pas pourtant.

Les français s’emparant des ressources africaines, les belges, les anglais , les hollandais…

Les allemands… tout le monde sait ce qu’on fait les allemands.

Et nous, les suisses ?

Oh, on est plutôt resté chez nous.

A moins qu’on nous embauche et qu’on nous paye, puisque nos mercenaires étaient réputés pour leur efficacité.

Et puis, on avait déjà assez à faire à s’asservir nous mêmes.

Encore aujourd’hui, il ne fait pas bon être une mère seule et pauvre, dans notre pays.

Bon, on ne viendra plus nous prendre nos enfants pour les faire travailler chez des paysans qui useront à leur guise.

Et les femmes ont obtenu le droit de vote… en 1971.

Il y a 50 ans.

 

Bien sûr, à tout ça, je peux opposer tout le bien fait par certains.

C’est drôle, mais ça me vient plus difficilement.

Qu’est-ce qu’on à fait de bien ?

On est devenu plus tolérants.

Plus ou moins.

Ca va tellement lentement.

Il reste encore trop de pays ou l’homosexualité est considérée comme un crime.

Ou posséder une substance que l’on veut s’administrer uniquement à soi-même est défendu, parce que d’autres se sont donné le pouvoir de décider ce qui est bien ou mal.

Imaginez que demain, on décide d’interdire le café ? la cigarette, le sucre ?

De quoi ne pourriez vous pas vous passer ?

Que seriez vous capable de faire pour vous en procurer.

Je ne veux pas entrer dans ce débat, ni dans aucun autre d’ailleurs.

Je me contente de poser des questions et chacun y réponds comme il veut.

J’aime quand les gens ne sont pas d’accord.

J’aime qu’ils s’interrogent .

Ce qui me dérange, c’est quand on décide pour les autres.

Quand on les prive de leur droits d’adultes responsables, avec un cerveau bien terminé, à décider eux-mêmes ce qui est bon pour eux ou pas.

Et toutes ces plantes que la nature mets à notre disposition doivent bien avoir leur utilité.

Voilà ce que l’homme à fait de bien.

L’homme…

Les femmes qui utilisaient les plantes pour soigner étaient taxées de sorcières.

Torturées, pendues dans le meilleur des cas.

Parce qu’il ne fait pas bon avoir du pouvoir, sur notre planète.

Ne serait-ce que le pouvoir de soigner et de guérir?

Nous sommes vraiment….

Si j’étais un extra-terrestre, je serais consterné.

Pourtant, et c’est qui me donne de l’espoir,

je crois, profondément que nous sommes bons, à la base.

Ok, il y a des psychopathes, des gens dérangés mentalement, mais ce n’est pas la majorité.

Etre cons ne nous empêche pas d’être bons

Prenez un enfant, un bébé, déjà, il n’est que sourire et amour.

Avec la volonté d’apprendre.

Et si on lui montre l’exemple, parce qu’il aime imiter ses parents, alors il sera gentil et partageur.

Il aimera jouer, inventer, créer, dessiner, il se passionnera pour les animaux, la musique, les cailloux.. que sais-je…

Il aura envie de vivre.

De préserver sa planête.

Il aura même envie de se battre pour ça.

Il sera horrifié de découvrir ce sont les adultes sont capables.

et dans on lit, le soir, il rêvera d’un monde ou la guerre n’existe pas.

Si il le peut.

Si on lui laisse le temps.

Si on  lui laisse la possibilité d’envisager qu’il a de l’importance.

Que sa vie compte et qu’il pourra en faire quelque chose de beau.

Si on lui montre tout les beaux métiers qui existent, les merveilles de la nature,

les découvertes de la science, quand elle sert les humains.

Et les mystères du cosmos.

Je veux regarder vers l’avant.

Nos enfants sont de plus en plus intelligents.

De plus en plus connectés.

Informés.

Ils n’ont plus peur de poser des questions, et parfois même, on les écoute.

J’aimerais rendre hommage aux parents qui malgré tout ce que je viens de dire, ont fait des enfants et tentent de les élever du mieux qu’ils peuvent.

Rien n’est plus difficile que d’élever un enfant.

Si n on décide de le faire, vraiment, c’est épuisant.

Rappelez vous les nuits sans sommeil, pour les dents, les coliques, etc…

Tout en travaillant, tenant le ménage.

C’est épuisant.

avoir un enfant en bonne santé c’est merveilleux… mais c’est épuisant,

quand petite chérie n’est pas fatiguée, et qu’il faut surveiller chacun de ses gestes, parce qu’elle a deux ans.

Elle marche, elle veut faire des expériences, manger ce truc trouvé par terre, enfoncer ce clou dans un trou qui à l’air fait pour ça… etc…

Un enfant de deux ans mets sa vie en danger en permanence,

à moins de l’attacher au radiateur, il faut le surveiller constamment.

Mais  là, c’est aux bons parents que je pense.

A ceux que je connais, qui font de leur mieux.

Qui aiment tellement leurs enfants, qu’ils osent à peine dire à quels points ils peuvent être chiants.

Qu’ils se sentent presque coupable d’oser le penser.

Alors que c’est vrai.

Aussi mignonne qu’elle soit, petite chérie est parfois profondément chiante, quand elle  deux ans.

Et parfois, c’est tout les jours.

Et quand elle aura passé sa phase * je touche à tout et je m’en fout*.

il y en aura une autre.

Genre, je dis non à tout. Ou j’essaie de tester la résistance de tes affaires préférées.

Je me revois faire la vaisselle, avec le front collé à l’armoire au-dessus de l’évier pour ne pas tomber de fatigue.

Un bon parent fait des erreurs, fait ce qu’il peut de son mieux.

Et j’en connais, pleins.

J’en connais dont les enfants sont petits et j’en connais dont les enfants sont grands.

J’en connais aussi qui n’en ont pas encore, mais qui y pensent.

Et je n’ai aucun doute, qu’ils feront de leur mieux.

Parce qu’ils ont de l’amour.

Je crois que c’est ce qui peut sauver notre monde.

Je me fiche que ça aie l’air naïf.

L’amour c’est tellement puissant, c’est une force merveilleuse qui à quelque chose de magique.

Qui nous rends capable d’accomplir des exploits.

Qui traverse le temps et les frontières.

Qui entre dans l’absolu, dans l’éternel.

Qui crée tout dans la nature, parce cette puissance nous pousse les uns vers les autres.

Sans qu’ on aie besoin de savoir pourquoi.

Sur toute  notre  planète, c’est le point commun  le plus merveilleux qui nous uni.

Notre capacité à aimer.

Même si nous sommes très, mais alors très très cons souvent, c’est notre capacité d’aimer qui nous sauve.

 

Un sourire, un regard, un geste d’amour, nous bouleverse, nous rappelle l’essentiel, nous sommes avant tout des êtres capable d’aimer.

 

Alors, s’il doit y avoir des guerres et des batailles, que ce soient celles que l’on se fait à soit-même.

 

Pour qu’entre nos gestes entre nos regards disparaisse la pollution qui nous empêche d’aimer.

 

Ca à l’air simple .. dit comme ça.

Je sais que ça ne l’est pas.

Mais je sais aussi que j’ai raison.

 

Ce n’est pas grâce à la guerre, grâce à l’argent et au pouvoir que nous existons

.

C’est grâce  l’amour.

 

J’ai un peu oublié  les extra-terrestres.

Puisqu’ils existent, puisqu’on en est sur, alors eux aussi ont cette capacité.

Puisque l’amour est la force du cosmos,

ce mystère absolu de l’infini dont ils font partie comme nous,

ils ont aussi cette capacité.

 

Allez savoir,

on pourrait même …

 

L’ordure suprême

Je n’aie pas être négative.

Mais est-ce qu’on est négative quand on est révoltée ?

Je regarde Dropout, l’histoire vraie d’un couple d’escroc qui ont volé la technologie de Siemens, en posant un autocollant avec le nom de leur entreprise dessus-

Et gagné des millions.

Mais ce qui me dégoute le plus dans cette histoire, c’est que cette machine servait à analyser le sang.

Ils auraient pu se contenter de faire leur boulot correctement, mais non.

Il sont instauré une politique de la peur dans leur entreprise.

Viré tout ceux découvraient  qu’ils n’avaient rien inventé-

Volé le travail de ceux qui le faisait à leur place, et les virer ensuite.

Se sont roulé dans des honneurs immérités.

Faisant la couverture de tout les journaux d’affaire.

Mais ça encore, je m’en fiche.

ce qui me révolte le plus , là dedans, ce ne sont pas les millions gagnés, ni les honneurs.

Non, ce qui me révolte, c’est qu’ils ont donné de faux résultats  parce qu’ils n’étaient même pas foutu de faire les analyses de sang correctement.

 

Même avec des millions.

Même avec des machines qui fonctionnaient.

Ce qui me rends dingue, c’est leur incompétence criminelle.

Et leur mépris immense pour tout ceux qui n’étaient pas de leur côté-

Et même pour ceux qui l’étaient d’ailleurs.

Leurs avocats véreux, leurs employés abusés  ou terrorisés.

Ces gens sont ce que j’appelle des monstres.

J’essaie de leur trouver des excuses, je n’y arrive pas.

Même entre eux, puisque c’était un couple, ils étaient infects.

Mais dans cette sordide histoire, il y avait un autre couple.

Un couple d’amis .

Des employés de la boite.

Qui ont découvert  la vérité et l’ont exposé au grand jour,

avec les journalistes qui ont fait sortir toute l’histoire.

C’est ce que je veux voir, au final.

Mais pendant que je regarde cette histoire  sur mon ordinateur,

une autre histoire vraie fait l’actualité.

La fusillade au Texas.

Comment ou plutôt pourquoi tuer de si petits enfants ?

Pourquoi tuer ?

J’essaie toujours de comprendre..

Mais là, je n’y arrive pas.

bon allez on va essayer de finir sur une note positive.

J’ai moins mal …c’est pas grand chose… mais c’est déjà ça-

Je ne crois pas que j’aiderais le monde en étant malheureuse pour ce qu’il s’y passe.

Mais je veux garder ma capacité de révolte.

Quand la beauté

… tout autour de moi me redonne la force de travailler.

Alors, je m’y remets.

Et tant pis si j’ai encore un peu mal.

c’est tellement relatif, cette petite douleur, quand je vois ce qu’il se passe dans le monde.

La guerre… elle est là depuis toujours.

Comme si les êtres humains, où qu^’ils soient devaient, à un moment ou un autre se faire la guerre.

En Syrie ou un Afrique.

Des guerres que je ne comprends pas.

Il faut voir les images, entendre les témoignages.

A deux heures du matin, quand les films et les séries sont passées.

Quand les jeux, et les Voices, se sont  tus.

Alors on peut voir les reportages.

Ces hommes et se femmes obligés de se terrer, de se défendre.

Ces êtres qui ont vu des choses insoutenables, et certains ont encore la chance d’être là, et le courage de le raconter.

Et nous, on rentre dès que trois gouttes de pluie tombent.

On se plaint du chaud, du froid.

Mais nous sommes des privilégiés.

Peut-être que nous avons eu un peu peur de recevoir des balles perdues venant de Russie.

Mais même la guerre en Ukraine, j’ai l’impression que l’on commence à l’oublier.

Est-ce qu’on saurait se servir d’une arme s’il le fallait ?

Est-ce qu’on aurait le courage, de s’élever contre l’injustice ?

Je vois cette femme Mouna, qui manifestait devant les djihadistes.

Ses amis l’ont surnommée  « la folle »…

D’habitude, je ne regarde pas tant ce qu’il se passe dans le monde.

Ces derniers temps, j’en ai eu l’occasion, puisque je ne pouvais plus travailler.

Mais je m^y suis remis, ce week-end.

J’ai encore tellement de rêve à réaliser.

De projets à concrétiser.

Je ne veux pas fermer les yeux sur le monde.

Je ne veux pas me laisser effrayer.

Je pense à tout ça, parce que ça existe,

nous sommes tous des êtres humains, sur la même foutue planête.

Je rêve, comme tant d’autres avant moi, d’un monde libéré de violence.

Je crois que ça passe par l’éducation.

Alors oui, il faut les voirs ces images.

Pour qu’on ne les reproduisent plus.

 

Belle journée

La ville entière semble aller au bord du lac.

Avec toujours, ce phénomène mystérieux .

En passant devant chez moi, sur le croisement, il faut que ça braille un coup.

Pourquoi là ?

Enigme irrésolue.

Ca fait des années que ça dure.

Même les sirènes des ambulances, les voitures de polices s’y mettent.

Juste là, au croisement, ils enclenchent , ça dure trois secondes et ça s’éloigne dans la nuit…

Comme si, une espèce de nœud tellurique puissant, sous la terre,  poussait les hommes à se manifester bruyamment, lorsqu’ils passent dessus.

Avec en prime, des coups dans les tôles du chantier.

Du massacrage de mobilier urbain… et quelques vols de caddys de la Coop.

Bref, c’est l’été qui commence.

Il fait chaud. très chaud,

et l’orage à fait quelques tentatives pour s’imposer.

Sans succès.

Quelques gouttelettes de pluies…

et c’est reparti pour un jour de canicule.

Bon, moi j’aime la canicule.

Et aujourd’hui était une très belle journée.

J’ai rencontré un couple qui va se marier, et je ferai leurs photos.

Je me réjouie beaucoup.

On à fait connaissance, et, nous avons plein de points communs.

On à discuté pendant plus d’une heure, sans une minute de blanc, tellement on avait à se raconter.

Et c’est beau.

Mon bras refuse toujours de se lever tout seul.

Mais si je l’aide avec l’autre bras, je peux le soulever.

C’est déjà ça.

Joie de vivre

Vous voyez ces plantes là, je ne sais pas comment elles s’appellent,

bi comment elles sont arrivées là, mais je les aime.

Elles éclatent de vie.

De joie de vivre.

Et moi, je me demande comment je fais.

je vous épargne la liste de mes soucis, dont le quart suffirait

à plonger n’importe quelle personne équilibrée dans une profonde déprime.

Peut-être que je ne suis pas une personne équilibrée.. et c’est pour ça que je garde ma joie de vivre en ces moments troublés.

Je ne sais pas…

Je ne suis pas particulièrement religieuse, ni amoureuse et surtout pas chanceuse.

Mais tant pis, j’aime la vie.

Bon je dis ça, et allez savoir, demain arrivera peut-être la goutte d’eau qui fera déborder ma baignoire d’ennuis.

Et peut.être pas.

J’ai de l’espoir, de la confiance  en ma bonne étoile.

Il est 4h du matin et mon voisin crée un groupe de rock, en pleine répétition, avec les basses dans mon salon, mais ça ne m’empêchera pas de dormir.

Je me laisserai bercer par le rythme.

Je me sentirai en sécurité.

Je dormirai bien.

Parce que je n’ai pas le choix.

Si je m’énerve, j’ai mal.

Je n’aime pas avoir mal.

Donc je reste calme, cool et zen.

Et je croise les doigts pour que ça continue.

Sinon je trouverai un objet contondant quelconque et j’irai battre la mesure sur son crâne.

Mon jardin extraordinaire

Il est loin d’être beau, mon jardin.

Ce sont des pots, petits et gros,

posés sur ma terrasse.

au fil des ans.

Avec des plantes, toutes sortes de plantes , que je laisse vivre, et pousser à leur envie, sans savoir toujours quel vent les a apporté.

Certaines résistent à l’hiver, comme ma sauge, qui reprends de plus belle.

J’ai bien 4 sortes de menthe, une verveine, de la camomille, de la citronnelle, un goji…

de la ciboulette, et j’ai planté du persil.

Il n’est pas beau, mon jardin, mais je l’aime et je m’y sens bien

 

Cette année j’avais envie de fleurs.

Les oignons que j’ai acheté à la Coop poussent déjà bien.

Ca sera la surprise.

Je ne peux pas faire grand chose, dans mon état.

Le médecin préconise l’immobilisation…

Alors, je porte mon attelle et j’essaie de faire ce que je peux avec la main qui reste-

Mais c’est un petit bobo, cette fracture,…

je le vois dans mes ami,es  traversant des épreuves tellement plus dures, et gardant le sourire.

Ou pas.

Quand la perte d’un être cher survient brutalement, on ne peut pas nier la peine.

Mais s’y noyer n’aide personne.

Les gens que nous aimons, quand il leur arrive quelque chose, ont besoin de notre compassion.

Jamais de notre morale.

Je vais vous raconter une petite histoire :

J’avais pour habitude, face à quelqu’un qui va mal, de croire que mes bons conseils, distillés sur un ton ferme, lui montrait mon degré de préoccupation et donc mon affection.

Jusqu’à ce que je rencontre cette fille, que je connais plus ou moins, depuis longtemps.

Dans le sens, que ça fait des années qu’on se croise, mais dans le fonds, je sais peu sur elle.

Petit à petit, je l’ai vu sombrer dans une sorte de folie, et peut-être vous aussi, vous l’avez vu, ou plutôt entendu hurler son désespoir à la face du monde,

dans des crises d’une intensité folle.

Alors qu’elle est plutôt jolie, la souffrance psychique ravage totalement l’effet qu’elle peut faire aux autres.

Mais tout de même, c’est un être humain, et même si elle me fait un peu peur parfois, si je la croise, je lui dit bonjour.

Ca me donne bonne conscience.

Jamais elle n’a passé ses nerfs sur moi, jusque là.

Elle attends le bus, et voyant son état, je me dis que je vais lui sortir une de mes petites phrases du type : je te fais la moral pour te montrer ma préoccupation donc mon affection.

Avec comme sous-sous-entendu  » regarde la bonne personne que je suis « .

Mouais….

Ben j’ai vu.

Déjà je remarque sa maigreur inhabituelle, mis à part son air désespéré.

Comme je me vois mal lui faire remarquer que son état mental n’a pas l’air de s’améliorer. , je me décide pour une phrase sur son état physique.

Quelque chose d’hyperbanal.

Qu’on a surement tous dit une fois dans sa vie :

« Tu devrais manger un peu plus « .

Voilà ce que j’ai dit.

Cinq mots, pas un de plus.

Je n’oublierais jamais son regard.

Il m’a transpercé comme un poignard.

Un poignard trempé dans la rage.

Mais pas que.

Dans la souffrance aussi.

J’ai presque cru qu’elle allait se jeter sur moi.

Et là, elle à dit quelque chose, qui me montre à quel point il ne faut pas juger les autres, ni leur faire une morale à deux francs 50.

Parce que jamais on ne saura ce qu’ils vivent et ce qu’ils pensent.

Mais surtout parce qu’on rajoute à leur souffrance.

Alors qu’ils en débordent déjà-

Elle m’a demandé d’arrêter.

Tout-de-suite.

Ce que j’ai fait, tellement interloquée par son regard de fauve prêt à tuer.

J’ai eu un mouvement de recul, et presque peur.

Je me suis excusée, je crois, je ne me souviens plus bien de la suite.

Mais j’y ai souvent repensé.

Depuis, j’y repense chaque fois qu’on me fait la moral.

Même si ce n’est qu’une phrase banal, dite sans intention.

Je sais que ça peut blesser, je sais pourquoi ça me blesse aussi.

Pas à cause de cette fille.

A cause de ce que j’ai vécu et que l’autre, celui qui croit avoir une bonne intention, ignore.

Et que pourtant il me rappelle.

Comme le gros lourdaud qui fait des blagues cochonnes à une fille et qui rit devant son air embarrassé.

Sans savoir qu’elle c’est fait abuser.

Et qui insiste encore, amusé de la voir ainsi, sans se douter qu’il est aussi cruel qu’un chat jouant avec un oisillon tombé du nids.

Revenons à mon histoire.

Que savais-je ?

Rien, mais je me permettais de la gronder gentiment, à ce qui me semblait, avec cette foutue manie de juger les autres, qu’on appelle aussi « avoir une bonne intention ».

Mais est-ce que j’ai pensé à ce qu’elle pouvait ressentir ?

Ben non, puisque là, je me préoccupais uniquement de transmettre « ma bonne intention ».

Ca m’a travaillé cette histoire.

Comme j’ai beaucoup d’imagination, j’ai essayé de comprendre pourquoi ça l’avait autant blessée.

D’abord, elle s’en était surement rendu compte toute seule , qu’elle allait mal, je n’avais pas besoin d’en rajouter.

Ensuite, il pouvait lui être arrivé tout un tas de choses désagréables pour arriver à ce résultat.

Choses désagréables que je lui faisait revivre, en les pointant du doigt, comme si c’était de sa faute.

Imaginez , par exemple, si on l’avait séquestrée plusieurs jours sans la nourrir.

Ou n’importe quel événement grave du style, qui peuvent tout à fait arriver à quelqu’un que son état mental vacillant mets en danger.

Lui signifier de manger, comme si elle y pensait pas toute seule, c’est la rabaisser d’autant plus.

Cette petite phrase anodine, qui aurait pu faire sourire n’importe qui d’autre,

faisait sur son esprit l’effet du vitriole sur la peau.

La rabaissait au rang de créature inférieure incapable de prendre soin d’elle.

En vérité c’est une femme qui se bat, contre des épreuves qui se multiplient.

Sans repos, sans temps de reconstruction.

Jusqu’à être quasi-démolie.

Heureusement, l’esprit humain à une capacité de régénération incroyable.

Il est tout-à-fait possible, et c’est ce que je lui souhaite, qu’un jour, elle trouve enfin son équilibre.

Parce que c’est une battante.

Parce que les épreuves sont formatrices.

Parce que personne n’a sa vie toute traçée –

La vie qui aime les surprises.

Les mauvaises, mais aussi les bonnes.

Ca fait longtemps que j’observe les habitants de notre ville, et j’ai vu des trajectoires étonnantes, dans tout les sens.

Assez pour me dire qu’on ne sait jamais.

Qu’est-ce que ça veut dire au final ?

Qu’on ne peut plus rien dire ?

Bien sur que non.

Par contre, un peu de délicatesse.

On ne peut pas deviner ?

C’est justement pour ça : parce qu’on ne peut pas deviner, qu’on devrait s’abstenir tout genre de moral  » bien pensante ».

Je crois au contraire, qu’on devrait davantage rechercher la félicitation.

Même si on n’est pas d’accord avec la personne, même si on ne la comprends pas.

Entre  » t’as une sale mine  » et  » tes cheveux sont magnifiques » vous préférez quoi ?

-Oui mais quand je dis à une amie  » t’as une sale mine ça lui montre que je me préocc… STOOOOP !

On s’en fiche de nos préoccupations.

Si vraiment on aime bien l’autre, alors c’est du bien qu’on devrait lui faire, non ?

Non ? du vrai bien, pas de la * bonne intention*.

Qui disait que l’enfer est pavé de bonnes intentions ?

St-Bernard.

 

Voilà, c’est mon avis.

chacun pense ce qu’il veut.

Ca n’engage que moi.

Et des gaffes ? j’en ai fait et j’en ferai encore.

Personne n’est parfait.

ce que je voulais dire avec mon histoire, c’est la leçon qu’elle m’a donné.

Au final, celle qui c’est préoccupée de l’autre, c’est plus cette fille que moi.

En me prévenant d’arrêter.

Pour l’avoir vu se jeter sur d’autres à qui elle n’avait pas fait cet avertissement, j’ai su que ce jour là, celle qui à fait le plus attention, c’est elle.

C’est un peu violent comme histoire, un peu extrême comme exemple, mais c’est aussi comme ça que j’apprends.

 

 

Les gens sont gentils

Compatissants.

ca fait du bien toute cette affection.

Je vais guérir plus vite.

Comme une plante quand on lui envoie de bonnes vibs.

Un truc est sur, il suffit d’une petite fracture de l’os pour perturber  tout mon métabolisme.

J’évite les anti-douleurs, mais j’ai quand même une tête de zombie.

La nuit  a été rude.

Je me suis fait plaisir avec un bon souper reconstituant, mais je dois modifier mes habitudes de sommeil.

Garder la position, ne pas me retourner comme je veux..

Maintenant que je sais ce que j’ai je comprends mieux pourquoi je ne peux pas le ver le bras.

Ce matin j’ai passé un scan,

C’était la première fois de ma vie.

C’était rapide, et le vrombissement de la machine apaisant.

Dans la sale d’attente, une charmante dame aux cheveux courts m’a dit que j’avais une supercoupe de cheveux.

Ca fait plalsir.

Les compliments, les petits phrases aimables, sont comme le sucre sur les fraises.

Pas indispensable, mais tellement agréable.