A quoi on sait qu’on aime?

On le sait quand elle part.

Cette personne qui est passé vous voir.

Parce que vos murs sont plus beau,

votre canapé plus confortable,

vous n’avez plus mal nul part.

Tout est mieux,

même votre reflet dans la glace est mieux.

Quelqu’un qu’on aime ,

vous savez quand il pense à vous,

ce quelqu’un vient dans votre esprit,

vous avez les oreilles qui sifflent,

vous en rêvez  aussi.

Une personne qui vous aime

et que vous aimez aussi,

 

sent toujours bon,

peut faire des choses que vous ne permettez

à personne d’autre.

Vous aimez tout chez elle,

ses défauts sont des qualités.

et si il le fallait,

vous donneriez votre vie

pour qu’elle puisse continuer la sienne.

Votre amour ne lui fait pas peur,

parce qu’elle à le même.

Ce quelqu’un ou cette quelqu’une, qu’importe,

n’a pas besoin de vous demandez quoi que ce soit,

vous lui donnerez de toutes façons.

Vous ne vous justifiez jamais .

avec quelqu’un que vous aimez.

Les gens qu’on aime

savent tout sur nous,

et nous aiment quand même.

Vous savez quand ça va,

et quand ça ne va pas.

Vous avez confiance,

vous avez de la chance.

Quel que soit le temps,

quelles que soient les années,

vous avez la même connexion.

Comme un fil rouge où votre histoire est écrite.

Vous connaissez ses pensées,

pas besoin de parler,

un coup d’oeil suffit.

Vous le savez,

c’est comme ça avec

les gens que vous aimez,

Ils vous font grandir.

Ils n’ ont pas besoin d’être là,

puisque ,

dans votre coeur,

ils ont laissé une partie d’eux,

qui ne vous quitte jamais.

Qui vous donne de la force.

qui vous constitue.

Qui vous inspire et vous donne envie

de vivre.

Les gens que vous aimez n’exigent rien,

vous disent parfois non

ne sont pas toujours d’accord avec vous. ne vous donnent pas « des nouvelles ».

Les gens qui s’ aiment se fichent  des oublis d’anniversaire,

du manque de cadeau,

des petites manies ,

ils sont fiers.

Ils se sentent riche de cet amour, et ils sont tristes

quand un d’eux est dans la peine.

comme ils se réjouissent quand il est dans la joie.

 

 

Ca à l’air banal, tout ça.

Dit comme ça.

Mais quand j’y pense,

quand je sens ,derrière les mots, les faits,les visages, je me dis que ce serait vraiment dommage de me priver de tout ça-

Quand la personne que vous aimez s’en va,

si vous vous sentez plus beau, meilleur,

et que votre canapé est plus confortable,

alors c’est sûr :

vous êtes aimé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut que quelque chose change

Les gens sont gentils.

Franchement, je ne sais pas comment j’aurais pu faire mes courses, sans l’aide du personnel de la Coop.

Mettre mes bouteilles d’eau sur la trottinette.

Attraper une grenade.

Sortir les articles de mon sac pour les scanner,

les remettre dedans.

Merci.Bien sûr, j’aurais pu demander à la copine compatissante qui c’est proposé.

Mais je sais qu’elle à déjà plein de boulot.

Et puis, je sais bien comme je suis.

J’aime me la jouer *j’y arrive très bien toute seule ».

Et c’est.. pas du tout ce qui c’est passé.

Mais heureusement, les gens sont gentils.

Il y a même une adorable dame qui m’a ramassé mon six-pack

d’eau gazeuse tombé sur la route.

Ensuite, elle l’a porté jusque devant ma porte.

M’ai aidé à l’ouvrir et rentrer ma trottinette.

Bien sûr, je ne refait pas de la trottinette.

Je l’ai utilisé comme caddy.

Plutôt mourir que d’avoir un de ses trucs de grand-mère.

Bon c’est vrai qu’ils sont plus jolis maintenant…

Mais non. Plutôt mourir.

Aujourd’hui j’ai essayé de croiser mes bras.

Essayer.

Pas pu.

J’ai commandé ma fameuse huile de gaulthérie, Wintergreen en anglais.

J’essaie ce matin.

Ce matin, devant la Coop derrière la gare  distribution de plante pour attirer les insectes.

De plantes locales.

Elle seront surement très bien.. à côté de mes carnivores.

Eheheheheheh.

Une qui les attire, l’autre qui les bouffe.

Bien sûr, je culpabilise.

Mais bon, c’est la nature.

 

 

La vie au ralenti

les bienfaits cachés de la vie au ralenti.

Vous vous souvenez de la période Covid.

Au début, bien avant toutes ces histoires de vaccin.

Quand on ne savait rien, et qu’on était confiné chez nous.

Comment oublier ?

On avait jamais vécu un truc pareil, ensemble.

Pendant ce temps, on a vu le monde, la vie, autrement.

Bloqué chez nous qu’on était, on n’avait pas le choix.

Ou plutôt, on avait de nouveaux choix.

Certains se sont remis à la cuisine, d’autres à la peinture,au djembé,

au macramé, que sais-je… mais tous, on a fait des choses qu’on avait plus le temps de faire d’habitude.

Parce que la vie, l’état, nous mettais un coup de frein.

Depuis que chaque mouvement risque de déclencher un coup de poignard dans mes muscles, je vis comme ça.

Au ralenti.

Alors, ça fatigue, mais… il y a aussi des points positifs.

Je réapprends à prendre mon temps.

Bon, je ne peux pas faire grand chose, alors le peu que je peux…

prends une nouvelle importance.

J’ai même de la difficulté à me concentrer.

Le choc à épargné ma tête, mais la fatigue joue.

Donc , je regarde la télé…

Je suis tombé sur une série très drôle, sur la TSR, les Goldberg.

 

J’ai découvert une plante que je ne connaissais pas dont l’huile pourrait m’aider : la gaulthérie. Curieux nom!

J’ai eu une idée pour de nouveaux bijoux en regardant Christina et ses copines faire leur shopping.

Des tas de petites informations qui n’ont pas forcément d’importances, prises séparément, mais qui pourraient en avoir, qui vont en avoir plus tard.

Parce que je sais que tout est lié.

 

Show must…etc…

Pas le choix.

Même avec un bras en moins il faut assurer.

Bon, je vous rassure, ç’est temporaire.

Il y a quand même des choses que je peux faire.

Tout dépends du muscle utilisé.Par exemple :

Je peux couper une grenade en deux, mais c’est assez résistant, il faut une certaine force pour la tenir, et donc je peux.

 

 

Je veux !

Je suis supermotivée-

Pas question de me passer de mes vitamines.

Même su ça fait mal.

Passer l’aspirateur.

Je peux.

Sommairement.

Ca m’épuise vire de devoir faire attention à chaque mouvement.

Je dirais pas que j’y tiens spécialement, mais …

il le faut.

Je suis suisse.

Faire la vaisselle ?

Impossible.

Là. mon côté suisse  peut se révolter tout ce qu’il  peut,

Par contre, les fourmis son ravies !

Elles ont trouvé un chemin à l’intérieur de mes vieux murs,

qui débouche, ô joie, sur mon évier,

D’habitude, je bouche le chemin avec des pièges à base de bicarbonate.

Mais elles sont malignes¨.

Elles trouvent un nouveau chemin.

En vérité, je déteste tuer les fourmis!

J’aime les fourmis !

Ce sont des insectes admirables, par leur force, leur organisation.

J’ai adoré le livre : Les fourmis de B.Werber, je vous le recommande !

C’est passionnant une fourmi !

Mais qu’est -ce que je peux faire ? les ramasser une à une et les relâcher à l’extérieur ?

Dans mon état ?

Si elle se contentaient de ne pas revenir.

Mais non, dans cette vieille maison, il doit y avoir des milliers d’endroits par

lesquelles une bestiole aussi minuscule qu’une fourmi peut passer.

Avec toutes ses copines.

Quand j’en tue, je n’ai ais l’impression d’éliminer un insecte nuisible.

D’ailleurs, aucun insecte n’est nuisible.

Non, quand je tue une fourmi, je tue un individu.

Voir une  famille,

Jeanine, Tony, Edgar, Lili….Sa soeur, sa tante…

Une sorte de génocide. puisque je tue une population. enfin une partie.

Une partie qui vient se coller au moindre grain de sucre.

Bref, je culpabilise.

Mais bon… simplement aller aux toilettes tient de l’exploit en ce moment,

je chasserai la fourmi plus tard.

 

 

le grain de sable

Il suffit de pas grand chose..

Un cailloux qui gicle, se coince dans la roue de la trotinette,

et tout peut s’arrêter net.

La propulsion est décuplé,

j’essaie de rester sur mes pieds,

de ralentir,

mais ca va trop vite.

Je vais tomber, je le sais.

J’ai un moment étrange de ralenti dans ma tête.

Qu’est-ce que je mets en premier ?

Je décide le bras.Mauvaise idée.

Le choc me frappe sur le muscle, je pivote pour répartir.

Je roule encore,

et je me retrouve sur le dos, le souffle coupé.

J’y repense encore et encore.

J’ai eu chaud.

Heureusement que j’ai des réflexes.

Heureusement que j’ai laissé le titane dans mon poignet,

reste d’une vieille fracture.

Heureusement.

J’ai mal, je ne peux toujours pas lever mon bras,

L’hématome à viré au violet foncé, quasi noir.

Je suis épuisée à force de faire attention à chacun de mes mouvements.

Je redécouvre mon corps.

Comme tout est lié.

Il suffit d’un pieds qui se heurte quelque part.

De se baisser pour essayer de ramasser un truc.

Faire le ménage ? Impossible.

Je ne me plaint pas, je constate.

Je pense à ces gens en Ukraine qui ont tant de courage.

Ces gens qui se battent pour protéger leurs enfants.

Ces gens qui se battent parce qu’ils ont raison.

C’est chez eux.

Alors, mon petit bobo me semble infiniment négligeable.

Bien sur je me soigne.

Je vois mon médecin bientôt.

Au cas ou.

J’ai ä manger.

Je peux sortir, aller à la Coop-

J’écoute le discours courageux de Boris Johnson-

le premier ministre du Royaume -Unis.

Je pense au Général de Gaule.

Hier soir, j’ai vu un film sur sa vie.

Sa fille handicapée.Sa volonté de sauver la France.

Que ce serait-il passé si Pétain qui voulait se rendre aux allemands, discuter avec Hitler….

Boris Johnson se la joue Churchill, qui disait qu’on ne parle pas avec un monstre.

Ou un truc du genre.

J’ai bien aimé son discours.

 

Ma petite rate, s’en est allée… au paradis des petites rates.

Après un renouveau magnifique, deux jours de bonheur avec elle, à la regarder escalader les fauteuils, nous apporter des provisions des petits morceaux de poires ou de roquettes qu’on avait mis un peu partout.

Et boire, boire, pendants de longues minutes.

Elle c’est éteint peu à peu.

Ses forces l’ont quittées.

Le problème que notre chère vétérinaire avait détecté, à fini par avoir raison de son envie de vivre.

Mais nous sommes restés avec elle, mon fils la tenait dans ses mains pour essayer de lui insuffler un peu d’énergie.

Et c’est allé vite.Deux minutes, la vie s’est envolée.

Je n’ai pas eu l’impression qu’elle souffrait.

Bien sur, je suis triste.

Mais ça me console un peu, qu’elle soit partie comme ça.

Avec amour.

J’ai acheté une petite plante et un grand pot-

Elle sera toujours avec nous.

 

 

mystères de la nature….

Incroyable!

Alors que tout semblait perdu,

la petite ratoune à survévu.

Moi par contre, après un vol plané à trottinette, du à un cailloux coincé dans la roue,,, je suis mal en point.

Impossible de lever mon bras de plus d’un cm.

Par contre je peux bouger mon épaule, ce qui est plutôt rassurant !

j’espère que c’est juste une grosse contusion, un muscle froissé, un truc du style .

En attendant les rôles sont inversés et c’est la petite rate qui m’apporte à manger !

Elle vient se blottir contre moi sur le canapé pour me réconforter.

Je ne peux pas m’empêcher de faire le parralèle :

elle aussi aurait pu mourir à cause d’un truc coincé.

On a décidé de tout faire pour la sauver,

et je ne ceux pas trop m’avancer, mais il semblerait qu’on y arrive !

Et si on avait laissé faire la nature ?

Elle ne serait plus là.

Moi par contre, je suis moins atteinte, mais sans la crème anti.douleur et les médicaments , ce serait insupportable !

Je n’ai pas mal : j’ai supermal.

Le choc avec le bitume à été si violent que je me suis retrouvée complétement couchée, et qu’il a fallu une bonne âme pour me relever.

Mais, j’ai eu de la chance : je suis relativement bien tombée.

J’aurais pas du mettre mon bras en avant pour ralentir la chute, par contre.

Il a ramassé, au point que j’ai cru m’être démis l’épaule.

Mais elle bouge, sans douleur, par contre le haut du bras et tout ce qui est relié me fait des douleurs insupportable au moindre faux mouvement.

Impossible de m’habiller seule, impossible de faire tout ce que j’avais prévu ce week-end. Genre jardinage et rempotage.

J’ai très peur, au point de transpirer d’angoisse à l’idée que mes blessures soient graves.

Aller à l’hôpital, ça veut dire, ne plus pouvoir assurer.

Quand on est à son compte, et responsable de famille comme moi, c’est juste impossible.

Heureusement, ça va.

Ca doit aller, la question ne se pose même pas.

D’après mes recherches, c’est le deltoïde qui a ramassé.

Je vais faire des exercices-

Et espérer que ça s’améliore.

Je suis bien contente d’avoir persévéré avec la ratoune et au final sauvé sa vie.

Je me dis que ça va être pareil pour moi, je vais persévérer,.

Et j’irai voir mon ami Mikael, qui est très doué, pour qu’il me remette ça en place.

 

 

 

120 grammes et 500grammes.

C’est fou comme quelques grammes peuvent prendre de la place dans une vie.

Dans plusieurs vies mêmes-

120 grammes c’est le poids de la petite rate de ma petite-fille.

C’est pas beaucoup.

C’est la moitié du poids de ses soeurs du même âge.

Mais les rats ont cette particularité de se battre pour leur vie.

On l’aide, du mieux qu’on peut-

On lui présente tout ce qu’on peut comme nourriture, histoire qu’elle grossisse.

On passe par des stades de désespoir et de re-espoir.

Elle nous regarde avec ses grands yeux noirs, pleins de confiance-

On à tout fait pour l’aider.

La meilleure vétérinaire du monde est même venu s’en occuper.

C’est dire…

La meilleure vétérinaire du monde, à Bienne, tout le monde sait qui c’est.

Je ne connais pas d’autre vétérinaire qui rallie autant tout les suffrages.

 

Je n’ai même pas besoin de donner son nom quand je dis que c’est la meilleure, tout le monde sait qui c’est…,désolée pour les autres…

Enfin, moyennement désolée, parce que j’aurais à dire sur ceux qui m’ont déçue, mais finalement je préfère parler de celle qui nous ravis tous.

Une vie est une vie.

Que ce soit un mini-rat ou un cheval de course…

C’est aussi très attachant, un rat.

Tellement intelligent et affectueux.

Si on se donne la peine de les connaître, on ne peut que les aimer.

Ca ne vit pas très longtemps, 3 ans tout au plus, en moyenne, si on de la chance.

La notre n’a que 9 mois.

Enfin, c’est celle de ma fille.

On se relaie toute la journée et toute la nuit,pour qu’elle reprenne  des forces.

Pour qu’elle reste bien hydratée.

500 grammes c’est le poids de ma cure d’aubier de tilleul-

Je commence aujourd’hui.

 

 

 

 

L’important c’est … la rose

Le temps est revenu à la pluie.

Ca ne me dérange pas, c’est l’occasion de faire les milliers de choses que j’aime faire chez moi.

A la Coop , derrière la Gare, il y a une action sur les fleurs.

Des fleurs magnifiques, à faire pousser soi-même-

On pouvait remplir un sachet avec des bulbes à choix.

J’en ai pris une vingtaine, pour seulement 5 frs. le tout

J’ai acheté un gros sac de terreau suisse  » prix garanti* à 2 frs 90

et un gros pot.

J’en avais encore quelques moyens-

J’ai tout planté et

on verra bien-

C’est toujours un bonheur,

de voir pousser des fleurs-

La vie continue

Encore et encore, elle ne fait que ça.

Continuer.

Et elle le fait bien.

On pourrait croire qu’elle nous laisse parfois sur le rebord de la route et continue sans nous.

En réalité c’est faux.

Tant qu’on respire, on continue aussi.

Quelle que soit notre situation, elle peut toujours être pire.

Que que l’on fasse, quoi que l’on dise, on ne peut pas maîtriser le monde entier

en général et certaines personnes en particulier.

C’est terrible à dire, mais il existe des gens qui n’hésiterons pas à briser votre vie et celle de votre famille, même ici, même en Suisse,

sans que personne n’y trouve rien à redire.

Pas forcément par méchanceté.

Mais parce que c’est leur travail, par ce qu’ils pensent avoir raison, ou parce que vous ne vous êtes pas assez bien défendu.

La plupart du temps, ou plus précisément, tant que la personne en face n’a pas vécu la même chose : les mots ne sont que des mots.

Des abstractions, reliées à aucune émotion.

On peu se sentir très seul, quand on tente d’expliquer ce que l’on vit à quelqu’un qui n’en a aucune idée.

 

Ca ne veut pas dire qu’on ne vous aime pas, ou qu’on vous rejette.

Simplement qu’on ne vous comprends pas.

Ca peut aider de le savoir.

Mais ça ne rends pas vos soucis plus faciles.

 

Après, on en a tous, des soucis.

Mais pas les mêmes.

On peut en arriver à désespérer.

Perdre espoir.

Je le dis deux fois, parce que c’est important : si on perds espoir.

on décroche.

On ne se bat plus.

On se laisse aller.

Et ce n’est pas le moment de lâcher prise.

Parfois oui, mais pas là.

Parce que si vous lâchez, personne ne vous aidera.

 

Ne prenez pas la situation ou quiconque comme responsable de vos ennuis.

On vous aidera encore moins.

 

Je vous explique : là , je parle à ceux qui se sentent concernés .

si vous considérez quelqu’un comme un ennemi , ça fait de vous une victime.

Et personne n’aime les victimes.

C’est triste, mais c’est ainsi.

 

Aussi, personne ne vous aidera si personne ne sait ce que vous traversez.

En même temps, la plupart des gens  n’en ont rien à faire de vos soucis, ils sont déjà occupé avec les leurs.

Ou alors, votre façon de raconter va les gonfler.

Et encore, le pire, ils ont peur que vous leur demandiez quelque chose.

Donc, ils vont faire semblant de compatir un peu,

et débrouillez vous.

Ce n’est pas une règle générale : il y a des personnes exceptionnelles qui vous soutiendront et vous aiderons quoi qu’il en coute.

Mais, admettons-le, elles sont rares.

Et surtout, elles ne se ballaient pas avec un t-shirt marqué : personne exceptionnelles.

Alors quoi ? il faut se taire ?

Surtout pas.

Il faut parler avec la bonne personne.

Ca peut -être un professionnel.

Mais là encore ce n’est pas une règle générale.

Il faut tomber sur une personne compètente.

Etre médecin par exemple, n’est pas une garantie de compétence.

Avocat, psy, quel que soit le métier, boulanger ou vendeuse,

la compétence n’est pas donnée à tout le monde.

En vouloir à quelqu’un pour son incompétence serait une immense perte de temps et d’énergie.

En vouloir à quelqu’un parce que sa vie semble meilleure que la vôtre aussi.

En vouloir à quelqu’un de ne pas  vouloir, ou pouvoir vous aider? pareil.

Perte de temps et d’énergie.

 

Alors, il faut se battre.

On n’a pas le choix.

Se battre contre soi-même, contre cette furieuse envie de tout laisser tomber, voir de passer sous un train.

Histoire que ça s’arrête, cette inquiétude qui vous ronge, au point que vous ne dormez plus.

Il y a une solution.

Pour ceux qui se demanderaient de quoi je parle, c’est une situation que j’ai connu tellement de fois, qu’à force, ça m’a donné de l’expérience.

Cette nuit, je la partage, parce que si , grâce ce que j’écris , je peux aider ne serait-ce qu’une personne, aujourd’hui, ou dans 10 ans, et bien ça aura servi à quelque chose que je partage mes reflexions.

La solution semble toute simple : il faut garder confiance.

La confiance attire la compétence.

 

Confiance en quoi ?

En vous.

 

CONFIANCE.

C’est le contraire du désespoir.

Quelque chose de bien va arriver.

Et petit à petit, cette pelote de noeuds va se défaire, toute seule,

En attendant, battez vous.

Faites tout ce que vous avez à faire.

Toutes ces petites choses positives qui vont vous rapprocher du mieux.

Je ne dis pas que vous n’aurez plus jamais de soucis, je dis que ceux qui vous pourrissent la vie actuellement vont finir par passer.

Ca semble bête à dire, et pourtant c’est vrai.

Contre le désespoir, il y a l’espoir.

c’est bête à dire, pourtant c’est logique :

c’est comme si vous deviez regarder le monde à travers deux sortes de lunettes.

Celles ou tout va mal, celles ou tout va bien.

Vous comprenez ?

A force, vous verrez ce que vous voulez voir.

 

C’est vite choisi.

Le plus difficile c’est de se battre contre soi-même.

Mais on y arrive.

C’est qui qui commande ?

Vous ou une espèce de fatalité qui vous réduit à néant ?

Bon.

 

Ma petite plante carnivore est en train de faire des urnes.

Qui pourrait croire qu’au bout de ces feuilles , de gros réservoirs vont se former ?

La grande peur

J’ai peur.

Demain, c’est les élections, en France.

Je suis française, à moitié.

Par mon père.

Mais je jure solennellement un truc :

Si demain ,l’extrême droite française obtient la présidence, je renie ma nationalité.

Tellement j’aurais honte .

Marine, tu me déçois tellement.

J’avoue, il y a un moment, je me serais presque fait avoir par ton côté, femme à chats…

Tu fais des efforts, mais ta vraie personnalité montre vite le bout de son vilain nez.

Je ne critique pas ton physique.

Non. non, si tu fermais la bouche, ça passerait très bien.

Mais tu as une âme, tu n’y peux rien, c’est peut-être génétique,

une âme moche.

Une âme qui se prends pour le peuple, ou pour la France.

Pire, qui se prends pour les deux.

Mais tu n’est ni mon peuple, ni ma France.

Tu en est une toute petite part, avec de vieilles idées, de vieilles méthodes ,

 

avec ceux qui te suivent.

Des gens qui veulent croire que d’un coup de baguette magique, tu trouvera plein de sous,

que toi, généreuse présidente, tu leur distribuera avec le sourire.

Tout en recoiffant une mèche, qui n’en à pas besoin, tellement elle tient bien en place.

Elle doit avoir peur, cette mèche.

Moi aussi, j’ai peur.

Je te trouve bien naïve, Marine , de t’être entourée de jeunes loups qui te donnent des conseils tellement mauvais, qu’on se demande pourquoi  ils le font, si ce n’est pour passer aussi à la télévision histoire de réparer tes gaffes.

A coups de pauvres arguments.

Macron ne te respecte pas ?

Moi non plus.

Donc, même si je n’ai pas une grande affection pour ce Président là,

j’ai adoré sa manière de te déstabiliser par son attitude narquoise.

Comment faire autrement, quand on connaît son sujet ,  face à

quelqu’un comme toi qui n’a ni la carrure, ni le cerveau, et surtout, ni les compétences pour occuper une fonction aussi importante ?

Quand à tes idées.. je frissonne d’horreur, rien que d’y penser.

Deux points me suffisent pour être persuadée que tu ne fera jamais une bonne présidente.

1) Ton parti est pauvre ? Permets moi de ne pas pleurer. Tu peine à rembourser tes dettes? Ah bon ? Mais tu serais capable de gérer un pays ?

Il n’y a pas une grosse contradiction, là. déjà ?

Combien tu as emprunté à ton copain russe ?

Et tu as fait quoi, avec tout ces sous ?

Ca en fait des croquettes …

Là, j’ai une vision de tes chats…. tellement énormes qu’ils ne marchent plus : il faut les rouler.

2) je rigole, mais le deuxième points qui se divise en deux sous points, me fait nettement moins rire.

Tu veux interdire les signes extérieurs religieux.

Le voile en particulier.

Soyons honnête, personnellement je n’aime pas trop cet accessoire.

C’est mon droit.

Comme c’est le droit de celles qui ont envie de le porter.

Comme c’est le droit de celles qui l’ont porté toute leur vie, que ce soit par tradition ou par religion, et qui n’envisagent pas un instant de l’enlever.

Tant que les femmes sont libres de le décider,

que ça te plaise ou non, elles doivent garder leurs droits.

 

Je suis suffoquée par

le manque de respect abyssal dont tu fais preuve,

envers la religion musulmane.

L’avantage avec toi, c’est que tu ne donne pas dans la subtilité.

Et du coup, tout le monde à pu profiter de ta démonstration d’intolérance-

Je ne crois pas  qu’on puisse davantage insulter un musulman que de faire

un parallèle entre port du voile et terrorisme.

Mais toi, tu confonds tout.

Bien sûr que l’intolérance n’a ni sexe, ni nationalité, elle est partout.

Faut-il en rajouter ?

Avec toi, pas besoin d’insulte, il n’y a  qu’a

t’écouter parler, quand tu oublie de faire des efforts pour te rendre sympathique.

Autre point, le travail donné en priorité aux français.

Tu sais quoi ? je n’ai même pas envie de développer, parce que dans ta bouche ,

dans ton idée de la France,

le mot  » français »,

prends un sens …

tâché.