C’est ma madeleine de Proust.-C’est qui cette Madeleine ?
Pas une femme, la pâtisserie que le petit Marcel adorait.
Plus tard dans sa vie, l’odeur sucrée des madeleines, lui rappelait celles que sa tante Léonie lui offrait, et son enfance, ses souvenirs lui revenaient.
L’Orangina n’a pas vraiment d’odeur.
C’est son gout, sa couleur, ses petits morceaux de pulpes.
Sa bouteille ronde, en verre. qui me ramène en France.
On allait au bord de la mer avec mes parents et ma soeur.
A cette époque, on ne trouvait pas d’Orangina en Suisse .
Arrivés en France,
dès que j’en avait l’occasion, je commandais ma première bouteille.
Il faisait chaud, et ce truc, spécial, rond et rafraichissant, je le savourais gorgée après gorgée.
C’est tout petit, mas tellement bon.
Avec des glaçons, c’est l’extase.
Ai il ne restait plus au monde qu’une seule bouteille .
Entre un St-Emilion est un Orangina, je n’hésiterais pas une seconde.
Un Orangina.
Une Orangina ?
C’est égal.Pourvu qu’il soit dans sa bouteille de verre.
Avec le temps, la formule a un peu changé.
Moins de pulpe aussi il me semble.
Il parait que c’est toujours la formule initiale.
Sauf si on le prends en canette ou en plastiques.
Jus d’agrumes, et huile essentielle.
Pasteurisée.
Pas d’additif, ni de colorant.
Du sucre, mais pas tant que ça.
J’adore l’Orangina.
A la gare de Bienne, Coop du haut, il y en a.
Alors hier soir, il faisait si chaud encore,
c’était presque minuit, mais tant pis.
Sur le chemin, la place Walser, les pétanqueurs jouent encore.
Une boule roule presque jusqu’à moi.
Manque plus que l’accent et les cigales., et c’est mes vacances en France qui reviennent.
A Bienne c’est à cette date qu’on fête le 1er aout.
Ou plutôt, on le fête les deux jours.
Pourquoi se priver ?
Cette année pour cause de sécheresse principalement le canton de Berne à interdit les engins pyrotechnique et autres feux .
J’avoue que , même si je trouve très jolis les feux d’artifices, j’ai pu voir comme ils perturbaient nos animaux.
Sauvage ou pas.
Exception faite pour Tin.Hinan, un des rares chat de la ville capable de s’en foutre de tout ce qui ne concerne pas sa dose de croquette habituelle.
Je rigole, mais c’est un sujet à prendre en considération sérieusement.
Je suis contente que ça soit le cas.
Ensuite, uand je vois le nombre de canette et autre détritus laissé par certains festivaliers du Lake-live dans et au bord de la rivière et du lac,
j’espère de tout mon coeur qu’ils seront dans leur prochaine vie, réincarné en canards.
J’aimerais bien y aller, quand même , au Lake-live.
A cause des Battle de breack qui auront lieu aujourd’hui.
J’adore voir les jeunes s’affronter dans la danse.
Problème, ma petite fille, avec son bras dans le plâtre.. la trainer dans la foule n’est pas vraiment une bonne idée.
Quand à moi, mes fractures me font encore mal.
Alors, nous allons rester sur la terrasse, avec les chats, se faire une petite grillade.
Et éviter les effets de la foule.
Ca me semble plus raisonnable.
Hier après-midi, c’est aussi ce que nous avons essayé de faire.
Eviter la foule.
Contourner le Lake-live ou tout est bruyant et payant.
Eviter la foule, mais malheureusement, il suffit d’une seule personne pour vous déranger.
Alors qu’on prenait de quoi lire dans l’armoire du Shronk, j’ai remarqué un type.
la quarantaine, basané, mal rasé, avec des lunettes de soleil et une casquette à l’envers.
Immobile, il semblait observer.
Quelque chose dans son attitude m’a alerté.
Ma petite fille voulait rester à lire, mais je sentais que nous devions partir.
Ce que nous avons fait.
Juste avant de rentrer chez nous, je vois le même type à l’angle de la rue.
Coïncidence ?
Oh non.
J’ai eu la preuve qu’il nous suivait , deux minutes après.
Quand nous sommes rentré chez nous., grimpé les escalier jusqu’au premier,
j’entends la porte qui s’ouvre à nouveau.
Très doucement.
Je fais signe à ma petite fille de se taire.
Et je redescends pour regarder dans le corridor.
Il était là, appuyé contre le mur, de profil.
A l’évidence, une partie de lui montrait sa motivation de pervers.
Nous ne sommes que 4 à habiter dans cette maison.
Ce type là, était là pour nous.
Ca m’horrifie de la dire, mais je pense que vu mon âge et ma tenue, c’est davantage ma petite fille avec l’insouciance de ses 11 ans, en short, qui le motivait.
J’avoue que j’ai eu peur, une demi-seconde.
J’ai ouvert la porte pour mettre ma petite fille en sécurité.
Réfléchi à ce que je pourrais prendre comme arme pour l’intimider.
Mais je n’avais rien sous la main
Ni personne à appeler.
Alord, j’ai gueulé, pour tenter de le faire dégager.
Il restait là, comme si mes paroles n’avaient aucun effet.
Ca faisait bizarre.. je sentais une boule de peur au ventre qui s’accentuait.
Alors j’ai gueulé plus fort.
Et là, il est parti.
Je l’ai vu par la fenêtre s’en aller tranquillement de l’autre côté de la rue.
Qu’est-ce que je pouvais faire ?
Appeler la police ?
Et dire quoi ?
Il est entré et il est parti.
J’ai mis un moment à me calmer.
Ma petite fille m’a dit que j’avais gueulé sur lui comme je le fais sur les chats quand ils essaient de me piquer mon assiette..
Mais je voyais dans ses yeux, quelque chose de nouveau, une sorte de respect.
Quelque part, je suis contente de lui avoir montré comment réagir.
De surmonter sa peur et de ne pas subir.
Nos toilettes sont sur le pallier.
chaque fois que j’ai du y aller, j’ai surveillé pour voir si il était revenu.
Et je sentais la rage monter quand je regardais par la fenêtre.
C’est un peu passé aujourd’hui, mais pas tout-à-fait.
Je me demande si ce type est conscient de ce qu’il inspire ?
Alors, j’ai eu affaire à pire dans ma vie, la peur était moins grande cette fois, mais elle reste la même.
J’espère qu’il ne reviendra pas.
dans ce cas, je porterai plainte sans hésiter.
Si je le vois trainer autour de chez moi, je le signalerai.
Je ne veux pas subir.
Ca m’inspire out un ras de reflexion.
Mais c’est la fête aujourd’hui, j’en parlerai une autre fois.
Bonne fête nationale !
Grillades avec les amis,
retraite à la maison.
Quelle que soit votre façon de la passer, je vous souhaite une bonne soirée
Certains ne se réalisent pas, comme si l’Univers faisait tout pour les empêcher,
parce que ce n’était pas le bon moment-
Chez moi, ça débute souvent par une étincelle.
Quelqu’un, quelque chose, provoque le déclic et ça part dans tout les sens.
Ca grossit. grossit, et c’est là qu’il faut faire attention.
De ne pas aller trop vite.
Quand j’avais un projet, avant, je m’excitait comme une puce.
Je remuais ciel et terre pour le réaliser.
Je m’épuisais dans des détails inutiles.
Et ça retombait comme un soufflé raté.
Avec le temps, j’ai appris.
Un projet c’est un béb qu’il faut protéger.
Qui a besoin de temps pour grandir,
et l’accord de l’Univers.
On à beau croire qu’on dirige sa vie, l’Univers à des plans pour nous.
Je précise, si il le faut, que je ne fais partie d’aucune secte à base d’Univers :), ni de rien d’autre d’ailleurs.
Je crois.. enfin, j’ai une espèce de croyance personnelle, reste de mes années de cathé , nettoyées par mes soins, d’observations, et de remise en question.
Avec à la base, une conviction jamais démentie :
quelque chose de mystérieux existe .
Quelque chose dans lequel nous sommes connectés, tous.
Un infini en perpetuel expansion, avec du sens.
Nous avons notre rôle à jouer.
Notre vie, notre mort même à du sens.
Avec des sortes de règles immuables, souvent incompréhensibles.
Pourquoi une belle jeune femme talentueuse et aimée de tous,
comme cette jeune biennoise disparue récemment, doit-elle mourir
tandis que d’autres, qui n’ont pas cette lumière qu’elle avait, doivent continuer de vivre ?
Pourquoi encore cette vie semble si pénible à traverser, et pleines d’épreuves pour certains, tandis que d’autres semblent épargnés ?
Pourquoi est-ce qu’il pleut quand on oublie son parapluie ?
Pourquoi certains humains s’acharnent à en détruire d’autres ?
Le monde est rempli de questions.
Et on ne sait rien ou pas grand chose, malgré les milliards d’années, 4,543 milliards d’années , que notre planète existe.
Bon, on n’a pas été là tout-de-suite.
Peut-être qu’avant on était ailleurs.
Ou peut-être que vraiment, on est une sorte de bactérie qui s’est développé, qui sorti de l’océan , et avec le temps, en passant par toutes sortes d’états on est devenu des êtres humains ?
Comme quand on laisse de l’eau croupir au soleil, la vie s’y créé toute seule.
Ou quand on range la chambre de son ado après un certain temps, la aussi on retrouve des formes de vies inconnues.
Ou alors, c’est un copain oublié sous une pile de vêtements sales….
La personne qui me déteste au point de m’écrire pour me dire comme elle me trouve bête, doit se régaler aujourd’hui.
Mais voyons, un peu d’humour !
L’humour sauve.
L’humour peut aider à guérir.
Et comme l’amour, il grandit quand on le partage.
Demain , j’ai une shooting avec deux belles personnes dont c’est le travail.
Coachs en humour.
Je fais les photos pour leur site.
Au parc de la Ville.
Je me réjouie énormément.
Est-ce que vous avez vu le reportage hier soir sur la télé française dans la série médicale : les pouvoirs extraordinaires du corps humain ?
Ou alors le reportage sur Netflix intitulé « voyage au confins de l’esprit ? ».
Il semble que la Suisse est en avance dans la recherche sur les bienfaits des substances psychédéliques.
On à constaté que grâce à leur effet, le cerveau pouvait réparer les connexions entre ses neirones.
Voir EN RECREER !
Vous vous rendez compte de ce que ça signifie pour les maladies comme Parkinson ou Alzheimer ?
Pour les dépressifs ?
Pour les personnes dépendants ?
Pour les troubles post-traumatiques ?
Pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ?
Parce que, par erreur, en 1971, de nombreux pays ont signé un accord international concernant les drogues, et certaines substances, comme la psilocybines n’avaient rien à y faire.
D’abord parce qu’elles ne crée pas de dépendances.
Mais voilà, Nixon avait déclaré la guerre aux drogue et ne faisait pas dans le détail.
Nixon.. un mec sur.. qui savait ce qu’il faisait… ( humour noir, je précise pour les trois qui n’auraient pas compris ).
Ce qui a stoppé les recherches en cours, qui étaient prometteuses.
Heureusement, certains ont continué,
Dont la Suisse qui est avance dans la recherche, au point d’affirmer que l’usage contrôlé médicalement des substances dites psychédéliques est la prochaine révolution dans la médecine.
Si vous avez l’occasion regardez ces émissions.
Mais je me suis égarée.
Je parlais de mon projet.
Celui qui m’est venu ce matin, suite à une conversation avec un ami.
Dans la liste des règles mystérieuses de l’Univers, il y a celle qui dit de ne pas trop parler d’un projet avant de le réaliser.
Alors je ne dirai rien.
Sauf qu’il concerne le monde paysan.
Ca sa du sens pour moi.
Je suis petite -fille de paysan.
Mon grand-père élevait des taureaux.
Je ne sais pas grand chose là-dessus, il faudra que je me renseigne auprès de ma famille du Prévoux.
C’est mes racines, le Prévoux, même i je n’y suis pas née, c’est le que je viens, aussi sure que je connais l’odeur des sapins en été , mêlée à celle des foins.
On ne ressort pas indemne d’une expérience comme celle que j’ai fait hier.
D’abord on s’attache.
Imanginez une dizaine d’enfants, venus de nos villages.
Des touts petits et des plus grands.
De beaux enfants, avec des regards intenses et différents.
Qui jouent et qui ne jouent pas.
Je vous explique.
Mon amie Gisèle, qui est une femme remarquable, comme toutes mes amies, à fondé un endroit entièrement dédiés aux enfants.
Avec toute son expérience professionnelle, et ses recherches pour se maintenir à la pointe des connaissances en matière de thérapies guérisseuses,
elle mets à leur disposition des tas de jeux, d’instruments de musiques etc…
Avec tout ça, elle identifie les manières , à travers nos sens, qui lui permettent d’aider les enfants .
Elle leur raconte des histoires aussi, et les enfant, l’écoutent même quand elle murmure.
Elle a du talent Gisèle.
Une intelligence brillante entièrement mise au service de l’aide à l’enfant.
C’est ce que j’ai compris.
C’est ce que j’ai constaté plutôt.
Et les enfants l’adorent.
Bien sûr, Gisèle définirait peut-être autrement son travail, qui est très complexe.
Mais c’est ce que j’ai ressenti en tant que visiteuse.
Savoir qu’il existe dans nos villages, un lieu destiné aux enfants, dans le sens noble du terme, ça me fait un bien fou.
Ca donne de l’espoir.
C’est un travail indispensable .
Dans ce petit groupe, ou ils se savent en sécurité, aimé aussi,
les enfants ,quel que soit leur difficultés ,comprennent que les adultes peuvent aussi les aider.Prendre soin de leurs différences.
D’ailleurs les parents peuvent rester si ils le souhaitent.
Participer à leurs jeux.
Ou, quand, épuisés par leurs tâches, il leur faut décompresser, ils peuvent laisser un instant leur enfant dans des mains sures.
Des mains responsables et capables.
Celles de Gisèle.
Je me suis attachée à ces enfants en l’espace d’un après-midi.
La photographie à ceci d’extraordinaire, qu’elle me force à regarder vraiment.
A regarder des expressions, des regards, des intentions.
Et ça m’empreigne.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Dans cet espace que Gisèle a créé, tout vient d’elle.
Les jeux, la décoration, ce sont ses affaires qu’elle offre aux enfants.
Mais surtout, c’est sa personne.
Je suis impressionnée.
Perturbée dans le bon sens.
Moi qui ai passé ma vie à m’occuper de mes enfants, à faire le parcours du combattant de la mère d’un gamin autiste, je vois Gisèle qui en prends une dizaine sous son aile, et je mesure le travail que ça représente.
Plus qu’un travail, une vocation.
ce ne sont pas ses enfants, elle ne se les approprie pas.
Elle se met à disposition.
Je vais m’occuper de ses photos.
J’ai adoré faire ce travail, mais j’avoue, après 1h 30, j’étais déjà morte de fatigue émotionnelle.
D’où mon admiration pour Gisèle qui fait ça pratiquement tout les jours.
Je pourrais ne parler pendant des heures.
Quand à moi, j’ai adoré le moment ou j’ai proposé aux enfants de se mettre dans la fontaine vide..
C’était la fin de la séance.
Au début, ils étaient un peu chacun de leur côté.
Avec une sorte de poids que seuls ceux qui sont sensibles peuvent ressentir.
A la fin, ils formaient un groupe.
Léger.
Rempli d’une bonne énergie qu’ils se transmettaient.
C’était magique.
Je crois bien, mais ne le dites à personne que Gisèle est une sorte de fée, en vrai.
Quand j’étais petite, je passais mes vacances d’été avec mes parents.
En camping, au bord de la mer.
On entassait nos affaires dans Titine, la R16 blanche.
On prenait nos gros coussins avec, et, avec ma soeur, on se faisait un nid confortable à l’arrière.
Pendant le trajet, on chantait les aventures de l’Ours Colargol, qu’on connaissait par coeur.
Ou on jouait, à « et moi je vois… »
Un jeux inventé maison, qui consistait à dire,en chantant ,encore, ce qu’on voyait.
Il arrivait aussi qu’on se batte.
Mais, ave la chaleur, et l’idée de voir la mer, ça arrivait moins souvent.
La Mer Méditerranée.
Avec ses couleurs, son odeur.
Le camping de la Plage, immense.
La vieille tente bleue qui sentait le caoutchouc de nos matelas.
Les sanitaires, déserts ou bondés suivant l’heure.
Et du sable partout.
Jusque dans nos assiettes de frites qu’on allait chercher pour le souper.
Les batailles d’eau de vaisselle, les concours de pétanque, le ciné en plein-air avec Louis de Funes…
Je passais des vacances inoubliables, et j’en reparlerai.
Mais depuis quelques années, mes vacances, c’est à Bienne que je les passe.
Et franchement, en été, Bienne, c’est l’endroit parfait pour passer ses vacances.
Je ne suis pas totalement en vacances.
J’y suis par intermittence
J’aime trop mon boulot pour ça.
Et mon jardin, et mes chats.
Et tes enfants ?
Ah oui .. c’est vrai, j’ai aussi des enfants. 🙂
Et même une petite fille.
C’est pour elle que j’ai décidé d’investir dans une petite piscine, pas gonflable, que je dois encore installer sur ma terrasse.
En espérant que le voisin du dessous ne la remarque pas.
Vu qu ‘il à peur que le poids ne la fasse s’effondrer…
Bon.
Vacances à Bienne, c’est ma journée, qui commence avec du travail et fini avec du travail.
Je prépare mes shootings, je fais mes colliers, je travaille mes photos.
Je veux recommencer une série de cartes et investir.
Ou plutôt le contraire.
L’ encre coute cher.
Etv les vacances ?
c’est par exemple, un glace au Beachtown, voir photo, avec ma copine Isa et sa petite chienne d’amour : Bimba.
Hier, Bimba m’a fait la fête pour la première fois.
Rien que d’y penser, j’ai les larmes aux yeux.
Vous me direz que faire la fête, c’est un peu normal pour un chien.
Ben non.
Pas quand le chien en question à été multi-traumatisé.
A vécu dehors, eu des bébés seule et sans aucun soin.
Sans nourriture.
Qu’elle, toute petite qu’elle est à du se défendre contre les autres chiens errants, contre les rats surement, et laaméchanceté des humains qui l’ont abandonnée.
Courageuse petite Bimba, qui à perdu un œil, qui était vraiment dans un sale état psychologique et physique quand elle est arrivée.
Jusqu’à ce qu’une humaine décide de la sauver.
Une Isa qui s’y connaissait en chien comme moi en macramé..
Mais qui s’est renseignée.
Qui a cherché les meilleurs soins.
Qui l’a fait opérer.
Qui à eut une patience infinie devant la méfiance de la petit bête qui avait perdu foi en l’humanité.
Qui à compris que l’amour ne suffit pas pour sauver un animal.
Il faut du temps, beaucoup de temps, de l’argent aussi… quitte à faire fondre ses économies.
Et de la patience.. toujours de la patience.
Du courage aussi et une espèce de foi.
Quand le découragement guette.
C’est tout une histoire.
Une belle histoire.
Parce qu’elle à réussi.
Maintenant Bimba et Isa sont indissociables.
Cette petite l’aime et lui montre.
Moi , par contre, comme les grosses roues des motos, les autres chiens dont elle se méfie encore.. c’est autre chose.
Il lui faudra encore du temps.
Et elle n’est plus toute jeune.
Om ne peut pas la récupérer, en lui faisant une part de vie plus grande et meilleure que celle qu’elle à déjà vécu.
Ou survécu plutôt.
Mais hier…
Hier, Bimba m’a fait la fête.
Avant même que j’apparaisse.
Elle savait, devant ma porte, qu’une autre humaine, copine de la sienne,
allait probablement l’emmener dans un endroit tranquille ou elle pourrait, comble du bonheur ,lécher un peu de glace.
Le premier qui me dit que la glace est mauvaise pour les chiens, je lui dirait qu’elle n’est pas au chocolat, et que ce sera juste un petit peu.
Nous les humains, on s’accorde beaucoup de ces petits peu.
Alors, une petite chienne miraculée y a droit aussi,
à ce petit peu.
Ces petits moments de vacances que je prends pendant ma journée me comblent.
Autant que les moments de travail.
Ma ville de Bienne est belle, propre,
Elle sent bon.
Dans ses rues, des gens de toutes les couleurs se promènent.
De belles jeunes filles aux cheveux longs avec juste ce qu’il faut de tissus pour être habillées, et leurs amies couvertes d’un foulard.
Des garçons main dans la main.
des filles main dans la main.
Des groupes d’alternatifs multi-tatoués en t-shirt noir,
des mamies et des papis en course d’école,
des scouts.
Des papas avec poussettes.
Des grands parents en route pour la plage avec leurs petits-enfants.
Des hommes d’affaires en trottinette.
Des marginaux en route pour la plage des pauvres, avec leurs six-pac de bière et les chiens.
Tout ce monde, en même temps , circule dans la même rue.
Et c’est normal.
Je regarde par la fenêtre, je vois des mamans et l’une d’elle avec une poussette ancienne, comme la mienne.
Dedans, un enfant ravi d’avoir autant de place.
Je vois des vélos aussi.
Beaucoup de vélo.
Quand mes bras seront remis, je vais me retrouver un vélo.
Pédaler jusqu’à l’Ile St-Pierre.
Bientôt, le Lakelive qui est juste derrière chez moi drainera des milliers de visiteurs.
J’espère qu’ils respecteront la nature.
Le bord de la Thièle qui est sacré pour moi.
Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, je puisse autant aimer ma ville.
Bien sûr, elle n’est pas parfaite.
Bien sur, ici comme partout, il y a des gens aigris par les difficultés de leurs vies.
Quand on souffre.. on croit parfois qu’on est les seuls à souffrir.
Quand on a des difficultés, on se renferme.
On devient maladroit.
J’en sais quelques choses.
On n’ose pas en parler, alors que ça fait tellement de bien.
Et si on le fait, on tombe parfois sur des mauvaises surprises.
Quand on demande juste un peu d’espoir et qu’on se heurte à un mur.
Mais, heureusement pour moi, j’ai des amies, dont une fantastique, je ne sais pas si elle me lit, mais, elle le sait, elle m’a sauvée.Pourtant, on ne se voit pratiquement jamais, mais elle m’a montré comme je compte pour elle.
Je pouvais aussi compter sur ma chère cousine, qui à su trouver les mots pour me réconforter.
On dit que c’est dans la m….. que l’on reconnait ses amis.
Et c’est vrai.
Mais ce n’est pas facile de parler.
C’est aussi important d’écouter.
Vraiment écouter.
Vous avez remarqué ceux qui croient savoir écouter, mais qui ne s’intéresse à la conversation que si ça parle d’eux, ou si ils peuvent donner leur avis.
Nais quand vous vous exprimez, ils entendent distraitement, s’occupent d’autre chose, s’agacent sur un rien, pour que vous arrêtiez.
Comme si ils ne supportaient pas, en plus de leurs soucis, que vous risquiez d’apporter les vôtres.
Pourtant, et c’est ce que j’ai appris de plus beau cette année :