Vacances à Bienne et un peu en France

Orangina…

C’est ma madeleine de Proust.-C’est qui cette Madeleine ?

Pas une femme, la pâtisserie que le petit Marcel adorait.

Plus tard dans sa vie,  l’odeur sucrée des madeleines, lui rappelait celles que sa tante Léonie lui offrait, et son enfance, ses souvenirs lui revenaient.

L’Orangina  n’a pas vraiment d’odeur.

C’est son gout, sa couleur, ses petits morceaux de pulpes.

Sa bouteille ronde, en verre. qui me ramène en France.

On allait au bord de la mer avec mes parents et ma soeur.

A cette époque, on ne trouvait pas d’Orangina en Suisse .

Arrivés en France,

dès que j’en avait l’occasion, je commandais ma première bouteille.

Il faisait chaud, et ce truc, spécial, rond et rafraichissant, je le savourais gorgée après gorgée.

C’est tout petit, mas tellement bon.

Avec des glaçons, c’est l’extase.

Ai il ne restait plus au monde qu’une seule bouteille .

Entre un St-Emilion est un Orangina, je n’hésiterais pas une seconde.

Un Orangina.

Une Orangina ?

C’est égal.Pourvu qu’il soit dans sa bouteille de verre.

Avec le temps, la formule a un peu changé.

Moins de pulpe aussi il me semble.

Il parait que c’est toujours la formule initiale.

Sauf si on le prends en canette ou en plastiques.

Jus d’agrumes, et huile essentielle.

Pasteurisée.

Pas d’additif, ni de colorant.

Du sucre, mais pas tant que ça.

J’adore l’Orangina.

A la gare de Bienne, Coop du haut, il y en a.

Alors hier soir, il faisait si chaud encore,

c’était presque minuit, mais tant pis.

Sur le chemin, la place Walser, les pétanqueurs jouent encore.

Une boule roule presque jusqu’à moi.

Manque plus que l’accent et les cigales., et c’est mes vacances en France qui reviennent.

 

 

le premier aout à Bienne et une mésaventure.

31 juillet.

A Bienne c’est à cette date qu’on fête le 1er aout.

Ou plutôt, on le fête les deux jours.

Pourquoi se priver ?

 

Cette année pour cause de sécheresse principalement le canton de Berne à interdit les engins pyrotechnique et autres feux .

J’avoue que , même si je trouve très jolis les feux d’artifices, j’ai pu voir comme ils perturbaient nos animaux.

Sauvage ou pas.

Exception faite pour Tin.Hinan, un des rares chat de la ville capable de s’en foutre  de tout ce qui ne concerne pas sa dose de croquette habituelle.

Je rigole, mais c’est un sujet à prendre en considération sérieusement.

Je suis contente que ça soit le cas.

Ensuite, uand je vois le nombre de canette et autre détritus laissé par certains  festivaliers du Lake-live dans et au bord de la rivière et du lac,

j’espère de tout mon coeur qu’ils seront dans leur prochaine vie, réincarné en canards.

J’aimerais bien y aller, quand même , au Lake-live.

A cause des Battle de breack qui auront lieu aujourd’hui.

J’adore voir les jeunes s’affronter dans la danse.

Problème, ma petite fille, avec son bras dans le plâtre.. la trainer dans la foule n’est pas vraiment une bonne idée.

Quand à moi, mes fractures me font encore mal.

Alors, nous allons rester sur la terrasse, avec les chats, se faire une petite grillade.

Et éviter les effets de la foule.

Ca me semble plus raisonnable.

Hier après-midi, c’est aussi ce que nous avons essayé de faire.

Eviter la foule.

Contourner le Lake-live ou tout est bruyant et payant.

Eviter la foule, mais malheureusement,  il suffit d’une seule personne pour vous déranger.

Alors qu’on prenait de quoi lire dans l’armoire du Shronk, j’ai remarqué un type.

la quarantaine, basané, mal rasé, avec des lunettes de soleil et une casquette à l’envers.

Immobile, il semblait observer.

Quelque chose dans son attitude m’a alerté.

Ma petite fille voulait rester à lire, mais  je sentais que nous devions partir.

Ce que nous avons fait.

Juste avant de rentrer chez nous, je vois le même type à l’angle de la rue.

Coïncidence ?

Oh  non.

J’ai eu la preuve qu’il nous suivait , deux minutes après.

Quand nous sommes rentré chez nous., grimpé les escalier jusqu’au premier,

j’entends la porte qui s’ouvre à nouveau.

Très doucement.

Je fais signe à ma petite fille de se taire.

Et je redescends pour regarder dans le corridor.

Il était là, appuyé contre le mur, de profil.

A l’évidence, une partie de lui montrait sa motivation de pervers.

Nous ne sommes que 4 à habiter dans cette maison.

Ce type là, était là pour nous.

Ca m’horrifie de la dire, mais je pense que vu  mon âge et ma tenue, c’est davantage ma petite fille avec l’insouciance de ses 11 ans, en short, qui le motivait.

J’avoue que j’ai eu peur, une demi-seconde.

J’ai ouvert la porte pour mettre ma petite fille en sécurité.

Réfléchi à ce que je pourrais prendre comme arme pour l’intimider.

Mais je n’avais rien sous la main

Ni personne à appeler.

 

Alord, j’ai gueulé, pour tenter de le faire dégager.

Il restait là, comme si mes paroles n’avaient aucun effet.

Ca faisait bizarre.. je sentais une boule de peur au ventre qui s’accentuait.

Alors j’ai gueulé plus fort.

Et là, il est parti.

Je l’ai vu par la fenêtre s’en aller tranquillement de l’autre côté de la rue.

Qu’est-ce que je pouvais faire ?

Appeler la police ?

Et dire quoi ?

Il est entré et il est parti.

J’ai mis un moment à me calmer.

Ma petite fille m’a dit que j’avais gueulé sur lui comme je le fais sur les chats quand ils essaient de me piquer mon assiette..

Mais je voyais dans ses yeux, quelque chose de nouveau, une sorte de respect.

Quelque part, je suis contente de lui avoir montré comment réagir.

De surmonter sa peur et de ne pas subir.

Nos toilettes sont sur le pallier.

chaque fois que j’ai du y aller, j’ai surveillé pour voir si il était revenu.

 

Et je sentais la rage monter quand je regardais par la fenêtre.

C’est un peu passé aujourd’hui, mais pas tout-à-fait.

Je me demande si ce type est conscient de ce qu’il inspire ?

Alors, j’ai eu affaire à pire dans ma vie, la peur était moins grande cette fois, mais elle reste la même.

J’espère qu’il ne reviendra pas.

dans ce cas, je porterai plainte sans hésiter.

Si je le vois trainer autour de chez moi, je le signalerai.

Je ne veux pas subir.

Ca m’inspire out un ras de reflexion.

Mais c’est la fête aujourd’hui, j’en parlerai une autre fois.

Bonne fête nationale !

Grillades avec les amis,

retraite à la maison.

Quelle que soit votre façon de la  passer, je vous souhaite une bonne soirée

 

Shooting avec Fabienne et Gabriela

Quelle belle et spéciale journée j’ai vécu.

Belle parce que je me réjouissais beaucoup de notre shooting avec Gabriela et Fabienne.

Elles sont coachs en humour.

Qu’est-ce que c’est ?

Si ça vous intéresse, voici l’adresse de leur site. :

 

https://www.realisaction.ch/de

C’est notre deuxième shooting.

Les photos serviront à rafraichir leur site et nourrir leur communication.

Nous avions décidé de le faire au Parc de la Ville.

Ah.. le parc de la Ville.

Pour les biennois c’est un endroit important, où nous avons des souvenirs.

Les miens c’est un petit tricycle rouge.

Quand j’étais toute petite, on pouvait louer des petits vélos, devant le papillon.

Avec ma soeur, on adorait y aller.

Et la balançoire spéciale, à deux places, qui semblait prête à lâcher, tant on l’utilisait.

Le bim-bam , avec ses demi-pneus, qui nous faisaient décoller,

Le tourniquet… et le bassin.

Avec ses petits jets.

Plus tard, comme ado, ce sont les parties de ping-pong à l’américaine, à 4, en tournant autour de la table.

Les premières cigarettes dans les maisonnettes en bois.

Encore plus tard, avec mes enfants , dans le sable.

Avec le même tourniquet et d’autres jeux.

Avec ses grands arbres, son herbe tendre ou l’on peut s’étendre,

le parc de la Ville est un peu comme une vieille dame,

un membre de la famille que l’on visite  à volonté.

La grande fontaine est couverte de mousse, mais les fleurs autour sont chaque année renouvelées,

Il à du charme ce parc.

C’est un délice d’aller y écouter des concerts de musique classique,

couché dans le gazon.

Avec son chien. si on en a un.

Ma Prisca, mon merveilleux chien.

Elle m’a accompagné, protégé.

Je lui en serai toujours reconnaissante.

Revenons au shooting.

Les filles étaient super-bien préparées.

Elles avaient apportés des accessoires, tous rouges, parce que c’était le thème.

Et les photos sont supers !

Il faisait chaud, comme il fait en ce moment, mais tant que je suis en shooting, je ne sens pas grand chose.

Je me concentre.

C’est allé relativement vite et bien.

Parce qu’elles avaient réfléchi à ce qu’elles voulaient.

Parce qu’elles savent poser maintenant.

L’élégance de Fabienne, la drôlerie de Gabriela, elles ont des personnalités très différentes, mais surtout elles sont vraies.

Leur travail est important.

Elles font partie des gens qui se consacrent aux autres, sans s’oublier elles-mêmes.

Ca aussi c’est important.

A mon avis ;

il faut savoir se faire passer en premier, si on veut s’occuper correctement des autres.

Une fois le shooting fini, je suis pratiquement toujours, épuisée.

Parce que je me suis concentrée, parce que ça prends de l’énergie de créer.

Je suis vraiment contente de mon travail.

Dans tout les sens du terme.

J’aime ce que je fais, et je progresse.

Je suis plus directe, plus sure de moi.

Ca fait plus de 10 ans que je fais de la photo.

Je suis passée par toutes sortes d’étapes,

J’ai eu des épreuves.

J’ai eu des succès.

Et ce satané Covid qui a tout ralenti.

Sans compter mon accident.

Mais ce n’est pas grave.

C’est drôle, je remarque qu’en ralentissant, je suis plus efficace.

Plus rapide, même.

-En ralentissant, t’es plus rapide ???

Oui.

Je me comprends.

Je vous explique :

Mon accident de trottinette m’a fracturé l’humérus.

Deux fois.

La douleur était insoutenable quand je voulais lever mon bras ou si je trébuchais et que j’essayais de me rattraper.

Du coup, je devais faire attention à tout mes gestes.

Aller plus lentement.

Et voilà, quand on fait attention, on doit se concentrer.

Du coup, on ne perds plus son temps , on l’utilise mieux.

Et on est plus efficace.

Du coup, quand ça va mieux, quand j’ai pu réutiliser mes deux bras normalement, j’étais plus rapide.

Tout en ayant ralenti.

Mais surtout, c’est génial quand on a l’occasion de travailler pour des personnes qui se rendent compte de la valeur de mon travail.

C’est très motivant.

 

 

Un merveilleux projet

Les projets… vaste thème.

Ils vont ils viennent.

Certains ne se réalisent pas, comme si l’Univers faisait tout pour les empêcher,

parce que ce n’était pas le bon moment-

Chez moi, ça débute souvent par une étincelle.

Quelqu’un, quelque chose, provoque le déclic et ça part dans tout les sens.

Ca grossit. grossit, et c’est là qu’il faut faire attention.

De ne pas aller trop vite.

Quand j’avais un projet, avant, je m’excitait comme une puce.

Je remuais ciel et terre pour le réaliser.

Je m’épuisais dans des détails inutiles.

Et ça retombait comme un soufflé raté.

Avec le temps, j’ai appris.

Un projet c’est un béb qu’il faut protéger.

Qui a besoin de temps pour grandir,

et l’accord de l’Univers.

On à beau croire qu’on dirige sa vie, l’Univers à des plans pour nous.

Je précise, si il le faut, que je ne fais partie d’aucune secte à base d’Univers :), ni de rien d’autre d’ailleurs.

Je crois.. enfin, j’ai une espèce de croyance personnelle, reste de mes années de cathé , nettoyées par mes soins, d’observations, et de remise en question.

Avec à la base, une conviction jamais démentie :

quelque chose de mystérieux  existe .

Quelque chose dans lequel nous sommes connectés, tous.

Un infini en perpetuel expansion, avec du sens.

Nous avons notre rôle à jouer.

Notre vie, notre mort même à du sens.

Avec des sortes de règles immuables, souvent incompréhensibles.

Pourquoi une belle jeune femme talentueuse et aimée de tous,

comme cette jeune biennoise disparue récemment, doit-elle mourir

tandis que d’autres, qui n’ont pas cette lumière qu’elle avait, doivent continuer de vivre ?

Pourquoi encore cette vie semble si pénible à traverser, et pleines d’épreuves pour certains, tandis que d’autres semblent épargnés ?

Pourquoi est-ce qu’il pleut quand on oublie son parapluie ?

Pourquoi certains humains s’acharnent à en détruire d’autres ?

Le monde est rempli de questions.

Et on ne sait rien ou pas grand chose, malgré les milliards d’années, 4,543 milliards d’années , que notre planète existe.

Bon, on n’a pas été là tout-de-suite.

Peut-être qu’avant on était ailleurs.

Ou peut-être que vraiment, on est une sorte de bactérie qui s’est développé, qui sorti de l’océan , et avec le temps, en passant par toutes sortes d’états on est devenu des êtres humains ?

Comme quand on laisse de l’eau croupir au soleil, la vie s’y créé toute seule.

Ou quand on range la chambre de son ado après un certain temps, la aussi on retrouve des formes de vies inconnues.

Ou alors, c’est un copain oublié sous une pile de vêtements sales….

La personne qui me déteste au point de m’écrire pour me dire comme elle me trouve bête, doit se régaler aujourd’hui.

Mais voyons, un peu d’humour !

L’humour sauve.

L’humour peut aider à guérir.

Et comme l’amour, il grandit quand on le partage.

Demain , j’ai une shooting avec deux belles personnes dont  c’est le travail.

Coachs en humour.

Je fais les photos pour leur site.

Au parc de la Ville.

Je me réjouie énormément.

Est-ce que vous avez vu le reportage hier soir sur la télé française dans la série médicale : les pouvoirs extraordinaires du corps humain ?

Ou alors le reportage sur Netflix intitulé « voyage au confins de l’esprit ? ».

Il semble que la Suisse est en avance dans la recherche sur les bienfaits des substances psychédéliques.

On à constaté que grâce à leur effet, le cerveau pouvait réparer les connexions entre ses neirones.

Voir EN RECREER !

Vous vous rendez compte de ce que ça signifie pour les maladies comme Parkinson ou Alzheimer ?

Pour les dépressifs ?

Pour les personnes dépendants ?

Pour les troubles post-traumatiques ?

Pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ?

Parce que, par erreur, en 1971, de nombreux pays ont signé un accord international concernant les drogues, et certaines substances, comme la psilocybines n’avaient rien à y faire.

D’abord parce qu’elles ne crée pas de dépendances.

Mais voilà, Nixon avait déclaré la guerre aux drogue et ne faisait pas dans le détail.

Nixon.. un mec sur.. qui savait ce qu’il faisait… ( humour noir, je précise pour les trois qui n’auraient pas compris ).

Ce qui a stoppé les recherches en cours, qui étaient prometteuses.

Heureusement, certains ont continué,

Dont la Suisse qui est avance dans la recherche, au point d’affirmer que l’usage contrôlé médicalement des substances dites psychédéliques est la prochaine révolution dans la médecine.

Si vous avez l’occasion regardez ces émissions.

Mais je me suis égarée.

Je parlais de mon projet.

Celui qui m’est venu ce matin, suite à une conversation avec un ami.

Dans la liste des règles mystérieuses de l’Univers, il y a celle qui dit de ne pas trop parler d’un projet avant de le réaliser.

Alors je ne dirai rien.

Sauf qu’il concerne le monde paysan.

Ca sa du sens pour moi.

Je suis petite -fille de paysan.

Mon grand-père élevait des taureaux.

Je ne sais pas grand chose là-dessus, il faudra que je me renseigne auprès de ma famille du Prévoux.

C’est mes racines, le Prévoux, même i je n’y suis pas née, c’est le que je viens, aussi sure que je connais l’odeur des sapins en été , mêlée à celle des foins.

Ca ne veut rien dire mais je me comprends.

 

Le sens de la fête à Bienne

Le biennois, la biennoise, aime la fête.

La semaine ne sert qu’à récupérer.

Et on travaille, pour payer la prochaine fête.

Ce qu’on va boire, . ce qu’on va fumer, ce qu’on va porter.

Ca semble bien futile.

Mais non.

Il y a du sens à tout ça.

La fête est indispensable-

On décompresse, on se rencontre, on se réjoui.

On danse, avec toute l’énergie que donne le désespoir.

On se dépense, on dépense.

On fait fonctionner la société biennoise.

En été, nos fêtes , celles qui ont lieu dehors en particulier, sont ouvertes à tous.

Elles sont souvent gratuites.

C’est la chance pour des jeunes musiciens d’avoir un public.

Les organisations locales se font connaitre.

Ces jours , sur la place Walser, on se fabrique des souvenirs aussi.

Comme l’autre soir, quand le ciel se déchaînait, et qu’en même temps, ce groupe de rock accompagnait la tempête.

C’était magistral.

Je n’y étais pas, mais j’habite suffisamment près pour en profiter.

Hier soir, au programme, c’était rock et techno.

D.J. et groupe live.

On n’a pas peur du mélange des genres.

Beaucoup de jeunes, des enfants même.

Dans une atmosphère cool.

Parce que, le biennois, quand il a la chance d’avoir des parents alternatifs, commence tôt.

Il participe à la fête.

C’est ce que j’aime chez nous.

J’ai fait un tour avec ma petite fille, mais mademoiselle n’aime pas quand la musique est trop forte.

Alors, on est pas resté.

J’ai eu le temps de faire quelques photos en passant.

vite fait.

Celles que je mets dans cet article.

A présent, c’est ma place ; je témoigne de la fête.

C’est aussi une façon de participer.

On à besoin de la fête.

Même si le virus tente encore nus en empêcher, il n’a pas gagné.

La vie reprends.

On se relève.

Et on danse pour célébrer la vie.

 

 

Si bien à Bienne ( vacances à Bienne suite)

Pourquoi partir ?

Quand on peut tout faire dans la même journée ?

Travailler, aller se promener, découvrir des lieux , des gens,  des animaux, des activités exotiques…..

et des émotions-

Je vous raconte.

Je n’attendais rien de spécial de ma ballade.

Mais en rentrant de mes commis à la Coop, j’ai vu qu’il se passait quelque chose, sous le pont, vers chez moi.

Le pont qui passe sur la Thièle.

Près du lac.

Je ne savais pas ce que c’était.

simplement je voyais, des curieux, photographier et regarder vers le bas.

Peut.être une famille de cygne ?

Rien n’est plus beau que des parents cygnes entourant leurs poussins.

Alorss, je me dépêche, mais pas asser.

Qunad j’arrive au pont, il n’y a plus rien.

Plus rien ?

Je me retourne de l’autre côté, et je vois la Thièle, qui est si belle.

Avec des éclats de diamants.

Je vous montre :

Je n’ai pas besoin qu’il se passe quelque chose de spécial, pour me sentir bien, quand je fais ma promenade au bord de la Thièle.

Arrivée au lac, j’entends des notes de salsa.

Je sais ce que ça veut dire.

Sur la place , devant le port de plaisance, ils sont là.

Les amoureux de la danse.

Ils s’éclatent , et ça m’a permis de faire des photos pleines d’énergie et d’émotions.

Quand on y pense, ce n’est pas forcément logique, dans une petite ville de Suisse, de voir tant de gens danser sur une musique qui vient de si loin.

Mais pas à Bienne.

Bienne est une ville remplie de gens venant de plus d’une centaine de pays différents.

On à la rythme dans le sang.

Et rien ne me semble plus naturel que ça ;  entendre de la salsa au bord du lac de Bienne et que les gens dansent sur cette musique.

Juste à côté, l’armoire à livre est de retour.

Pas encore très remplie, mais j’ai quand même trouvé 2-3 ouvrages intéressants à emporter.

En rentrant, j’ai vu un goéland, perché sur un bateau.

J’étais fixée dessus, et déçue , un instant quand il s’est envolé,

jusqu’à ce qu’il se pose, un peu plus loin sur un poteau.

Parce que juste ne dessous, dans un buisson de mûrier sauvage, se cachait un jeune et magnifique héron.

Quand ils deviennent grands, ils prennent de l’assurance.

Mais celui-ci était encore timide.

J’ai pu l’avoir de loin, et il s’est envolé dès qu’il s’est aperçu de ma présence.

Du coup, je n’ai qu’une photo de loin.

Il me reste l’émotion de cette brève rencontre.

 

 

Quand l’apparence compte

Merci Aurore de m’avoir fait une jolie pédicure.

Ca me rends plus sure de moi.

Au point que l’autre jour, quand j’ai acheté des sandales Sneackers qui me sciaient le dessus des pieds, je les ai rapporté.

Au magasin.

Dosenbach.

Sans le ticket.

Et je suis certaine d’une chose.

Si j’avais montré mes pieds,  blessés , sans cette ravissante couleur si bien posée,

ça n’aurait pas fait le même effet.

Je ne peux pas affirmer à 100 pour cent que j’aurais aussi été remboursée.

Aussi aimablement.

Peut-être que si.

En tout cas, pour moi, obtenir ce que je veux, avec une robe et mon beau chapeau, c’est plus facile qu’en t-shirt et en crane rasé.

Pourtant, je me sens moi, et aussi bien dans toutes les tenues.

Est-ce que c’est moi qui change, ou le regard des gens ?

Un peu des deux surement.

Et puis il y a l’attitude.

Avoir confiance en soi.

Ce que je déteste le plus au monde, ce sont les gens qui brisent la confiance en soi des autres.

Par abus de pouvoir, par mépris, par tout les sentiments négatifs qui existent dans notre palette de possibilités humaines.

Alors, je suis d’accord, l’apparence ne devrait pas compter.

En aucun cas on ne devrait juger quelqu’un sur son apparence.

L’habit ne fait pas le moine dit la culture populaire.

Alors, pourquoi ne peut-on pas s’en empêcher ?

Parce que ça nous donne des indications sur comment se comporter peut-être ?

Franchement, ça ne me convainc pas non plus.

Si on était aveugle, est-ce qu’on ne percevrais pas mieux?

Certainement.

J’ai déjà parlé de 4a , et j’en suis toujours au même point.

Je n’ai pas changé et le monde non plus.

Et puis on peut faire du bien avec des images.

Je le vois dans mon boulot de photographe.

Demain , Gisèle vient chercher ses photos.

J’espère qu’elle en sera contente.

 

Perturbée (en bien)

On ne ressort pas indemne d’une expérience comme celle que j’ai fait hier.

D’abord on s’attache.

Imanginez une dizaine d’enfants, venus de nos villages.

Des touts petits et des plus grands.

De beaux enfants, avec des regards intenses et différents.

Qui jouent et qui ne jouent pas.

Je vous explique.

Mon amie Gisèle, qui est une femme remarquable, comme toutes mes amies, à fondé un endroit entièrement dédiés aux enfants.

Avec toute son expérience professionnelle, et ses recherches pour se maintenir à la pointe des connaissances en matière de thérapies guérisseuses,

elle mets à leur disposition des tas de jeux, d’instruments de musiques etc…

Avec tout ça, elle identifie les manières , à travers nos sens, qui lui permettent d’aider les enfants .

Elle leur raconte des histoires aussi, et les enfant,  l’écoutent même quand elle murmure.

Elle a du talent Gisèle.

Une intelligence brillante entièrement mise au service de l’aide à l’enfant.

C’est ce que j’ai compris.

C’est ce que j’ai constaté plutôt.

Et les enfants l’adorent.

Bien sûr, Gisèle définirait peut-être autrement son travail, qui est très complexe.

Mais c’est ce que j’ai ressenti en tant que visiteuse.

Savoir qu’il existe dans nos villages, un lieu destiné aux enfants, dans le sens noble du terme, ça me fait un bien fou.

Ca donne de l’espoir.

C’est un travail indispensable .

Dans ce petit groupe, ou ils se savent en sécurité, aimé aussi,

les enfants ,quel que soit leur difficultés ,comprennent que les adultes peuvent aussi les aider.Prendre soin de leurs différences.

D’ailleurs les parents peuvent rester si ils le souhaitent.

Participer à leurs jeux.

Ou, quand, épuisés par leurs tâches, il leur faut décompresser, ils peuvent laisser un instant leur enfant dans des mains sures.

Des mains responsables et capables.

Celles de Gisèle.

Je me  suis attachée à ces enfants en l’espace d’un après-midi.

La photographie à ceci d’extraordinaire, qu’elle me force à regarder vraiment.

A regarder des expressions, des regards, des intentions.

Et ça m’empreigne.

Je pourrais en parler pendant des heures.

 

Dans cet espace que Gisèle a créé, tout vient d’elle.

Les jeux, la décoration, ce sont ses affaires qu’elle offre aux enfants.

Mais surtout, c’est sa personne.

Je suis impressionnée.

Perturbée dans le bon sens.

Moi qui ai passé ma vie à m’occuper de mes enfants, à faire le parcours du combattant de la mère d’un gamin autiste, je vois Gisèle qui en prends une dizaine sous son aile,  et je mesure le travail que ça  représente.

Plus qu’un travail, une vocation.

ce ne sont pas ses enfants, elle ne se les approprie pas.

Elle se met à disposition.

Je vais m’occuper de ses photos.

J’ai adoré faire ce travail, mais j’avoue, après 1h 30, j’étais déjà morte de fatigue émotionnelle.

D’où mon admiration pour Gisèle qui fait ça pratiquement tout les jours.

Je pourrais ne parler pendant des heures.

Quand à moi, j’ai adoré le moment ou j’ai proposé aux enfants de se mettre dans la fontaine vide..

C’était la fin de la séance.

Au début, ils étaient un peu chacun de leur côté.

Avec une sorte de poids que seuls ceux qui sont sensibles peuvent ressentir.

 

A la fin, ils formaient un groupe.

Léger.

Rempli d’une bonne énergie qu’ils se transmettaient.

C’était magique.

 

Je crois bien, mais ne le dites à personne que Gisèle est une sorte de fée, en vrai.

Vacances à Bienne

Quand j’étais petite, je passais mes vacances  d’été avec mes parents.

En camping, au bord de la mer.

On entassait nos affaires dans Titine, la R16 blanche.

On prenait nos gros coussins avec, et, avec ma soeur, on se faisait un nid confortable à l’arrière.

Pendant le trajet, on chantait les aventures de l’Ours Colargol, qu’on connaissait par coeur.

Ou on jouait, à « et moi je vois… »

Un jeux inventé maison, qui consistait à dire,en chantant ,encore, ce qu’on voyait.

Il arrivait aussi qu’on se batte.

Mais, ave la chaleur, et l’idée de voir la mer, ça arrivait moins souvent.

La Mer Méditerranée.

Avec ses couleurs, son odeur.

Le camping de la Plage, immense.

La vieille tente bleue qui sentait le caoutchouc de nos matelas.

Les sanitaires, déserts ou bondés suivant l’heure.

Et du sable partout.

Jusque dans nos assiettes de frites qu’on allait chercher pour le souper.

Les batailles d’eau de vaisselle, les concours de pétanque, le ciné en plein-air avec Louis de Funes…

Je passais des vacances inoubliables, et j’en reparlerai.

Mais depuis quelques années, mes vacances, c’est à Bienne que je les passe.

 

Et franchement, en été, Bienne, c’est l’endroit parfait pour passer ses vacances.

Je ne suis pas totalement en vacances.

J’y suis par intermittence

J’aime  trop mon boulot pour ça.

Et mon jardin, et mes chats.

Et tes enfants ?

Ah oui .. c’est vrai, j’ai aussi des enfants. 🙂

Et même une petite fille.

C’est pour elle que j’ai décidé d’investir dans une petite piscine, pas gonflable, que je dois encore installer sur ma terrasse.

En espérant que le voisin du dessous ne la remarque pas.

Vu qu ‘il à peur que le poids ne la fasse s’effondrer…

Bon.

Vacances à Bienne, c’est ma journée, qui commence avec du travail et fini avec du travail.

Je prépare mes shootings, je fais mes colliers, je travaille mes photos.

Je veux recommencer une série de cartes et investir.

Ou plutôt le contraire.

L’ encre coute cher.

Etv les vacances ?

c’est par exemple, un glace au Beachtown, voir photo, avec ma copine Isa et sa petite chienne d’amour : Bimba.

Hier, Bimba m’a fait la fête pour la première fois.

Rien que d’y penser, j’ai les larmes aux yeux.

Vous me direz que faire la fête, c’est un peu normal pour un chien.

Ben non.

Pas quand le chien en question à été multi-traumatisé.

A vécu dehors, eu des bébés seule et sans aucun soin.

Sans nourriture.

Qu’elle, toute petite qu’elle est à du se défendre contre les autres chiens errants, contre les rats surement, et laaméchanceté des humains qui l’ont abandonnée.

Courageuse petite Bimba, qui à perdu un œil, qui était vraiment dans un sale état psychologique et physique quand elle est arrivée.

Jusqu’à ce qu’une humaine décide de la sauver.

Une Isa qui s’y connaissait en chien comme moi en macramé..

Mais qui s’est renseignée.

Qui a cherché les meilleurs soins.

Qui l’a fait opérer.

Qui à eut une patience infinie devant la méfiance de la petit bête qui avait perdu foi en l’humanité.

Qui à compris que l’amour ne suffit pas pour sauver un animal.

Il faut du temps, beaucoup de temps, de l’argent aussi… quitte à faire fondre ses économies.

Et de la patience.. toujours de la patience.

Du courage aussi et une espèce de foi.

Quand le découragement guette.

C’est tout une histoire.

Une belle histoire.

Parce qu’elle à réussi.

Maintenant Bimba et Isa sont indissociables.

Cette petite l’aime et lui montre.

Moi , par contre, comme les grosses roues des motos, les autres chiens dont elle se méfie encore.. c’est autre chose.

Il lui faudra encore du temps.

Et elle n’est plus toute jeune.

Om ne peut pas la récupérer, en lui faisant une part de vie plus grande et meilleure que celle qu’elle à déjà vécu.

Ou survécu plutôt.

Mais hier…

Hier, Bimba m’a fait la fête.

Avant même que j’apparaisse.

Elle savait, devant ma porte, qu’une autre humaine, copine de la sienne,

allait probablement l’emmener dans un endroit tranquille ou elle pourrait, comble du bonheur ,lécher un peu de glace.

Le premier qui me dit que la glace est mauvaise pour les chiens, je lui dirait qu’elle n’est pas au chocolat, et que ce sera juste un petit peu.

Nous les humains, on s’accorde beaucoup de ces petits peu.

Alors, une petite chienne miraculée y a droit aussi,

à ce petit peu.

Ces petits moments de vacances que je prends pendant ma journée me comblent.

Autant que les moments de travail.

Ma ville de Bienne est belle, propre,

Elle sent bon.

Dans ses rues, des gens de toutes les couleurs se promènent.

De belles jeunes filles aux cheveux longs avec juste ce qu’il faut de tissus pour être habillées, et leurs amies couvertes d’un foulard.

Des garçons main dans la main.

des filles main dans la main.

Des groupes d’alternatifs multi-tatoués en t-shirt noir,

des mamies et des papis en course d’école,

des scouts.

Des papas avec poussettes.

Des grands parents en route pour la plage avec leurs petits-enfants.

Des hommes d’affaires en trottinette.

Des marginaux en route pour la plage des pauvres, avec leurs six-pac de bière et les chiens.

Tout ce monde, en même temps , circule dans la même rue.

Et c’est normal.

Je regarde par la fenêtre, je vois des mamans et l’une d’elle avec une poussette ancienne, comme la mienne.

Dedans, un enfant ravi d’avoir autant de place.

Je vois des vélos aussi.

Beaucoup de vélo.

Quand mes bras seront remis, je vais me retrouver un vélo.

Pédaler jusqu’à l’Ile St-Pierre.

Bientôt, le Lakelive qui est juste derrière chez moi  drainera des milliers de visiteurs.

J’espère qu’ils respecteront la nature.

Le bord de la Thièle qui est sacré pour moi.

Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, je puisse autant aimer ma ville.

Bien sûr, elle n’est pas parfaite.

Bien sur, ici comme partout, il y a des gens aigris par les difficultés de leurs vies.

Quand on souffre.. on croit parfois qu’on est les seuls à souffrir.

Quand on a des difficultés, on se renferme.

On devient maladroit.

J’en sais quelques choses.

On n’ose pas en parler, alors que ça fait tellement de bien.

Et si on le fait, on tombe parfois sur des mauvaises surprises.

Quand on demande juste un peu d’espoir et qu’on se heurte à un mur.

Mais, heureusement pour moi, j’ai des amies, dont une fantastique, je ne sais pas si elle me lit, mais, elle le sait, elle m’a sauvée.Pourtant, on ne se voit pratiquement jamais, mais elle m’a montré comme je compte pour elle.

Je pouvais aussi compter sur ma chère cousine, qui à su trouver les mots pour me réconforter.

On dit que c’est dans la m….. que l’on reconnait ses amis.

Et c’est vrai.

Mais ce n’est pas facile de parler.

C’est aussi important d’écouter.

Vraiment écouter.

Vous avez remarqué ceux qui croient savoir écouter, mais qui ne s’intéresse à la conversation que si ça parle d’eux, ou si ils peuvent donner leur avis.

Nais quand vous vous exprimez, ils entendent distraitement, s’occupent d’autre chose, s’agacent sur un rien, pour que vous arrêtiez.

Comme si ils ne supportaient pas, en plus de leurs soucis, que vous risquiez d’apporter les vôtres.

Pourtant, et c’est ce que j’ai appris de plus beau cette année :

les soucis diminuent quand on les partage.

Contrairement à l’amour qui grandit.

Bimba avant après., par Isa merci Isa !

 

Fière et optimiste

Quelque chose à changé.

En bien.

Si,si !

Conséquences du virus : nous ne serons plus jamais comme avant.

Exit les citations 100 fois repostées.

Les blagues à 2frs 50.

Les recopie si t’es vraiment mon ami.

Et surtout, le pire du pire : les chaîne pour sauver des petites filles qui n’ont jamais existé.

Bon, ç et là quelques dinosaures essaient encore de pondre leurs oeufs à base de copié-collé-

Mais de plus en plus sur mon Facebook adoré, je vois du bien.

Reste encore des progrès à faire en matière d’orthographe.je me compte dans le lot.

Mes yeux saignent chaque fois que je vois un « sa » au lieu de « ça ».

A remarquer que ce ne sont pas forcément les plus jeunes qui massacrent la grammaire.

Mais je chipote.

Je remarque surtout des choses qui me font plaisir.

Des choses simples.

Des photos de ballades, de jardin et de fleurs, d’animaux.

D’insectes pris en macro qui révèle leur beauté

des grands enfants qui passent leurs examens.

Des photos de fierté.

Ca fait plaisir.

De belles photos en plus.

Nous devenons peu à peu un peuple qui partage des images de ce qui est important.

Ce qui me fait plaisir, c’est que cet important, n’est pas de vouloir épater la galerie avec des objets.

Mais de revenir à ce qui à vraiment de la valeur.

La nature, nos proches.

Je crois, je vois que nous avons changé en bien.

Et ça suffit pour me rendre heureuse.

En plus, j’ai du boulot, et ça, c’est la cerise sur le gâteau.

des shootings pour des sites, un album d’un endroit merveilleux en perspective, des bijoux… que demande le peuple ?

Des grenades toute l’année.

Ca aussi.