Shooting avec Fabienne et Gabriela

Quelle belle et spéciale journée j’ai vécu.

Belle parce que je me réjouissais beaucoup de notre shooting avec Gabriela et Fabienne.

Elles sont coachs en humour.

Qu’est-ce que c’est ?

Si ça vous intéresse, voici l’adresse de leur site. :

 

https://www.realisaction.ch/de

C’est notre deuxième shooting.

Les photos serviront à rafraichir leur site et nourrir leur communication.

Nous avions décidé de le faire au Parc de la Ville.

Ah.. le parc de la Ville.

Pour les biennois c’est un endroit important, où nous avons des souvenirs.

Les miens c’est un petit tricycle rouge.

Quand j’étais toute petite, on pouvait louer des petits vélos, devant le papillon.

Avec ma soeur, on adorait y aller.

Et la balançoire spéciale, à deux places, qui semblait prête à lâcher, tant on l’utilisait.

Le bim-bam , avec ses demi-pneus, qui nous faisaient décoller,

Le tourniquet… et le bassin.

Avec ses petits jets.

Plus tard, comme ado, ce sont les parties de ping-pong à l’américaine, à 4, en tournant autour de la table.

Les premières cigarettes dans les maisonnettes en bois.

Encore plus tard, avec mes enfants , dans le sable.

Avec le même tourniquet et d’autres jeux.

Avec ses grands arbres, son herbe tendre ou l’on peut s’étendre,

le parc de la Ville est un peu comme une vieille dame,

un membre de la famille que l’on visite  à volonté.

La grande fontaine est couverte de mousse, mais les fleurs autour sont chaque année renouvelées,

Il à du charme ce parc.

C’est un délice d’aller y écouter des concerts de musique classique,

couché dans le gazon.

Avec son chien. si on en a un.

Ma Prisca, mon merveilleux chien.

Elle m’a accompagné, protégé.

Je lui en serai toujours reconnaissante.

Revenons au shooting.

Les filles étaient super-bien préparées.

Elles avaient apportés des accessoires, tous rouges, parce que c’était le thème.

Et les photos sont supers !

Il faisait chaud, comme il fait en ce moment, mais tant que je suis en shooting, je ne sens pas grand chose.

Je me concentre.

C’est allé relativement vite et bien.

Parce qu’elles avaient réfléchi à ce qu’elles voulaient.

Parce qu’elles savent poser maintenant.

L’élégance de Fabienne, la drôlerie de Gabriela, elles ont des personnalités très différentes, mais surtout elles sont vraies.

Leur travail est important.

Elles font partie des gens qui se consacrent aux autres, sans s’oublier elles-mêmes.

Ca aussi c’est important.

A mon avis ;

il faut savoir se faire passer en premier, si on veut s’occuper correctement des autres.

Une fois le shooting fini, je suis pratiquement toujours, épuisée.

Parce que je me suis concentrée, parce que ça prends de l’énergie de créer.

Je suis vraiment contente de mon travail.

Dans tout les sens du terme.

J’aime ce que je fais, et je progresse.

Je suis plus directe, plus sure de moi.

Ca fait plus de 10 ans que je fais de la photo.

Je suis passée par toutes sortes d’étapes,

J’ai eu des épreuves.

J’ai eu des succès.

Et ce satané Covid qui a tout ralenti.

Sans compter mon accident.

Mais ce n’est pas grave.

C’est drôle, je remarque qu’en ralentissant, je suis plus efficace.

Plus rapide, même.

-En ralentissant, t’es plus rapide ???

Oui.

Je me comprends.

Je vous explique :

Mon accident de trottinette m’a fracturé l’humérus.

Deux fois.

La douleur était insoutenable quand je voulais lever mon bras ou si je trébuchais et que j’essayais de me rattraper.

Du coup, je devais faire attention à tout mes gestes.

Aller plus lentement.

Et voilà, quand on fait attention, on doit se concentrer.

Du coup, on ne perds plus son temps , on l’utilise mieux.

Et on est plus efficace.

Du coup, quand ça va mieux, quand j’ai pu réutiliser mes deux bras normalement, j’étais plus rapide.

Tout en ayant ralenti.

Mais surtout, c’est génial quand on a l’occasion de travailler pour des personnes qui se rendent compte de la valeur de mon travail.

C’est très motivant.

 

 

Un merveilleux projet

Les projets… vaste thème.

Ils vont ils viennent.

Certains ne se réalisent pas, comme si l’Univers faisait tout pour les empêcher,

parce que ce n’était pas le bon moment-

Chez moi, ça débute souvent par une étincelle.

Quelqu’un, quelque chose, provoque le déclic et ça part dans tout les sens.

Ca grossit. grossit, et c’est là qu’il faut faire attention.

De ne pas aller trop vite.

Quand j’avais un projet, avant, je m’excitait comme une puce.

Je remuais ciel et terre pour le réaliser.

Je m’épuisais dans des détails inutiles.

Et ça retombait comme un soufflé raté.

Avec le temps, j’ai appris.

Un projet c’est un béb qu’il faut protéger.

Qui a besoin de temps pour grandir,

et l’accord de l’Univers.

On à beau croire qu’on dirige sa vie, l’Univers à des plans pour nous.

Je précise, si il le faut, que je ne fais partie d’aucune secte à base d’Univers :), ni de rien d’autre d’ailleurs.

Je crois.. enfin, j’ai une espèce de croyance personnelle, reste de mes années de cathé , nettoyées par mes soins, d’observations, et de remise en question.

Avec à la base, une conviction jamais démentie :

quelque chose de mystérieux  existe .

Quelque chose dans lequel nous sommes connectés, tous.

Un infini en perpetuel expansion, avec du sens.

Nous avons notre rôle à jouer.

Notre vie, notre mort même à du sens.

Avec des sortes de règles immuables, souvent incompréhensibles.

Pourquoi une belle jeune femme talentueuse et aimée de tous,

comme cette jeune biennoise disparue récemment, doit-elle mourir

tandis que d’autres, qui n’ont pas cette lumière qu’elle avait, doivent continuer de vivre ?

Pourquoi encore cette vie semble si pénible à traverser, et pleines d’épreuves pour certains, tandis que d’autres semblent épargnés ?

Pourquoi est-ce qu’il pleut quand on oublie son parapluie ?

Pourquoi certains humains s’acharnent à en détruire d’autres ?

Le monde est rempli de questions.

Et on ne sait rien ou pas grand chose, malgré les milliards d’années, 4,543 milliards d’années , que notre planète existe.

Bon, on n’a pas été là tout-de-suite.

Peut-être qu’avant on était ailleurs.

Ou peut-être que vraiment, on est une sorte de bactérie qui s’est développé, qui sorti de l’océan , et avec le temps, en passant par toutes sortes d’états on est devenu des êtres humains ?

Comme quand on laisse de l’eau croupir au soleil, la vie s’y créé toute seule.

Ou quand on range la chambre de son ado après un certain temps, la aussi on retrouve des formes de vies inconnues.

Ou alors, c’est un copain oublié sous une pile de vêtements sales….

La personne qui me déteste au point de m’écrire pour me dire comme elle me trouve bête, doit se régaler aujourd’hui.

Mais voyons, un peu d’humour !

L’humour sauve.

L’humour peut aider à guérir.

Et comme l’amour, il grandit quand on le partage.

Demain , j’ai une shooting avec deux belles personnes dont  c’est le travail.

Coachs en humour.

Je fais les photos pour leur site.

Au parc de la Ville.

Je me réjouie énormément.

Est-ce que vous avez vu le reportage hier soir sur la télé française dans la série médicale : les pouvoirs extraordinaires du corps humain ?

Ou alors le reportage sur Netflix intitulé « voyage au confins de l’esprit ? ».

Il semble que la Suisse est en avance dans la recherche sur les bienfaits des substances psychédéliques.

On à constaté que grâce à leur effet, le cerveau pouvait réparer les connexions entre ses neirones.

Voir EN RECREER !

Vous vous rendez compte de ce que ça signifie pour les maladies comme Parkinson ou Alzheimer ?

Pour les dépressifs ?

Pour les personnes dépendants ?

Pour les troubles post-traumatiques ?

Pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ?

Parce que, par erreur, en 1971, de nombreux pays ont signé un accord international concernant les drogues, et certaines substances, comme la psilocybines n’avaient rien à y faire.

D’abord parce qu’elles ne crée pas de dépendances.

Mais voilà, Nixon avait déclaré la guerre aux drogue et ne faisait pas dans le détail.

Nixon.. un mec sur.. qui savait ce qu’il faisait… ( humour noir, je précise pour les trois qui n’auraient pas compris ).

Ce qui a stoppé les recherches en cours, qui étaient prometteuses.

Heureusement, certains ont continué,

Dont la Suisse qui est avance dans la recherche, au point d’affirmer que l’usage contrôlé médicalement des substances dites psychédéliques est la prochaine révolution dans la médecine.

Si vous avez l’occasion regardez ces émissions.

Mais je me suis égarée.

Je parlais de mon projet.

Celui qui m’est venu ce matin, suite à une conversation avec un ami.

Dans la liste des règles mystérieuses de l’Univers, il y a celle qui dit de ne pas trop parler d’un projet avant de le réaliser.

Alors je ne dirai rien.

Sauf qu’il concerne le monde paysan.

Ca sa du sens pour moi.

Je suis petite -fille de paysan.

Mon grand-père élevait des taureaux.

Je ne sais pas grand chose là-dessus, il faudra que je me renseigne auprès de ma famille du Prévoux.

C’est mes racines, le Prévoux, même i je n’y suis pas née, c’est le que je viens, aussi sure que je connais l’odeur des sapins en été , mêlée à celle des foins.

Ca ne veut rien dire mais je me comprends.

 

Le sens de la fête à Bienne

Le biennois, la biennoise, aime la fête.

La semaine ne sert qu’à récupérer.

Et on travaille, pour payer la prochaine fête.

Ce qu’on va boire, . ce qu’on va fumer, ce qu’on va porter.

Ca semble bien futile.

Mais non.

Il y a du sens à tout ça.

La fête est indispensable-

On décompresse, on se rencontre, on se réjoui.

On danse, avec toute l’énergie que donne le désespoir.

On se dépense, on dépense.

On fait fonctionner la société biennoise.

En été, nos fêtes , celles qui ont lieu dehors en particulier, sont ouvertes à tous.

Elles sont souvent gratuites.

C’est la chance pour des jeunes musiciens d’avoir un public.

Les organisations locales se font connaitre.

Ces jours , sur la place Walser, on se fabrique des souvenirs aussi.

Comme l’autre soir, quand le ciel se déchaînait, et qu’en même temps, ce groupe de rock accompagnait la tempête.

C’était magistral.

Je n’y étais pas, mais j’habite suffisamment près pour en profiter.

Hier soir, au programme, c’était rock et techno.

D.J. et groupe live.

On n’a pas peur du mélange des genres.

Beaucoup de jeunes, des enfants même.

Dans une atmosphère cool.

Parce que, le biennois, quand il a la chance d’avoir des parents alternatifs, commence tôt.

Il participe à la fête.

C’est ce que j’aime chez nous.

J’ai fait un tour avec ma petite fille, mais mademoiselle n’aime pas quand la musique est trop forte.

Alors, on est pas resté.

J’ai eu le temps de faire quelques photos en passant.

vite fait.

Celles que je mets dans cet article.

A présent, c’est ma place ; je témoigne de la fête.

C’est aussi une façon de participer.

On à besoin de la fête.

Même si le virus tente encore nus en empêcher, il n’a pas gagné.

La vie reprends.

On se relève.

Et on danse pour célébrer la vie.

 

 

Si bien à Bienne ( vacances à Bienne suite)

Pourquoi partir ?

Quand on peut tout faire dans la même journée ?

Travailler, aller se promener, découvrir des lieux , des gens,  des animaux, des activités exotiques…..

et des émotions-

Je vous raconte.

Je n’attendais rien de spécial de ma ballade.

Mais en rentrant de mes commis à la Coop, j’ai vu qu’il se passait quelque chose, sous le pont, vers chez moi.

Le pont qui passe sur la Thièle.

Près du lac.

Je ne savais pas ce que c’était.

simplement je voyais, des curieux, photographier et regarder vers le bas.

Peut.être une famille de cygne ?

Rien n’est plus beau que des parents cygnes entourant leurs poussins.

Alorss, je me dépêche, mais pas asser.

Qunad j’arrive au pont, il n’y a plus rien.

Plus rien ?

Je me retourne de l’autre côté, et je vois la Thièle, qui est si belle.

Avec des éclats de diamants.

Je vous montre :

Je n’ai pas besoin qu’il se passe quelque chose de spécial, pour me sentir bien, quand je fais ma promenade au bord de la Thièle.

Arrivée au lac, j’entends des notes de salsa.

Je sais ce que ça veut dire.

Sur la place , devant le port de plaisance, ils sont là.

Les amoureux de la danse.

Ils s’éclatent , et ça m’a permis de faire des photos pleines d’énergie et d’émotions.

Quand on y pense, ce n’est pas forcément logique, dans une petite ville de Suisse, de voir tant de gens danser sur une musique qui vient de si loin.

Mais pas à Bienne.

Bienne est une ville remplie de gens venant de plus d’une centaine de pays différents.

On à la rythme dans le sang.

Et rien ne me semble plus naturel que ça ;  entendre de la salsa au bord du lac de Bienne et que les gens dansent sur cette musique.

Juste à côté, l’armoire à livre est de retour.

Pas encore très remplie, mais j’ai quand même trouvé 2-3 ouvrages intéressants à emporter.

En rentrant, j’ai vu un goéland, perché sur un bateau.

J’étais fixée dessus, et déçue , un instant quand il s’est envolé,

jusqu’à ce qu’il se pose, un peu plus loin sur un poteau.

Parce que juste ne dessous, dans un buisson de mûrier sauvage, se cachait un jeune et magnifique héron.

Quand ils deviennent grands, ils prennent de l’assurance.

Mais celui-ci était encore timide.

J’ai pu l’avoir de loin, et il s’est envolé dès qu’il s’est aperçu de ma présence.

Du coup, je n’ai qu’une photo de loin.

Il me reste l’émotion de cette brève rencontre.

 

 

Quand l’apparence compte

Merci Aurore de m’avoir fait une jolie pédicure.

Ca me rends plus sure de moi.

Au point que l’autre jour, quand j’ai acheté des sandales Sneackers qui me sciaient le dessus des pieds, je les ai rapporté.

Au magasin.

Dosenbach.

Sans le ticket.

Et je suis certaine d’une chose.

Si j’avais montré mes pieds,  blessés , sans cette ravissante couleur si bien posée,

ça n’aurait pas fait le même effet.

Je ne peux pas affirmer à 100 pour cent que j’aurais aussi été remboursée.

Aussi aimablement.

Peut-être que si.

En tout cas, pour moi, obtenir ce que je veux, avec une robe et mon beau chapeau, c’est plus facile qu’en t-shirt et en crane rasé.

Pourtant, je me sens moi, et aussi bien dans toutes les tenues.

Est-ce que c’est moi qui change, ou le regard des gens ?

Un peu des deux surement.

Et puis il y a l’attitude.

Avoir confiance en soi.

Ce que je déteste le plus au monde, ce sont les gens qui brisent la confiance en soi des autres.

Par abus de pouvoir, par mépris, par tout les sentiments négatifs qui existent dans notre palette de possibilités humaines.

Alors, je suis d’accord, l’apparence ne devrait pas compter.

En aucun cas on ne devrait juger quelqu’un sur son apparence.

L’habit ne fait pas le moine dit la culture populaire.

Alors, pourquoi ne peut-on pas s’en empêcher ?

Parce que ça nous donne des indications sur comment se comporter peut-être ?

Franchement, ça ne me convainc pas non plus.

Si on était aveugle, est-ce qu’on ne percevrais pas mieux?

Certainement.

J’ai déjà parlé de 4a , et j’en suis toujours au même point.

Je n’ai pas changé et le monde non plus.

Et puis on peut faire du bien avec des images.

Je le vois dans mon boulot de photographe.

Demain , Gisèle vient chercher ses photos.

J’espère qu’elle en sera contente.

 

Perturbée (en bien)

On ne ressort pas indemne d’une expérience comme celle que j’ai fait hier.

D’abord on s’attache.

Imanginez une dizaine d’enfants, venus de nos villages.

Des touts petits et des plus grands.

De beaux enfants, avec des regards intenses et différents.

Qui jouent et qui ne jouent pas.

Je vous explique.

Mon amie Gisèle, qui est une femme remarquable, comme toutes mes amies, à fondé un endroit entièrement dédiés aux enfants.

Avec toute son expérience professionnelle, et ses recherches pour se maintenir à la pointe des connaissances en matière de thérapies guérisseuses,

elle mets à leur disposition des tas de jeux, d’instruments de musiques etc…

Avec tout ça, elle identifie les manières , à travers nos sens, qui lui permettent d’aider les enfants .

Elle leur raconte des histoires aussi, et les enfant,  l’écoutent même quand elle murmure.

Elle a du talent Gisèle.

Une intelligence brillante entièrement mise au service de l’aide à l’enfant.

C’est ce que j’ai compris.

C’est ce que j’ai constaté plutôt.

Et les enfants l’adorent.

Bien sûr, Gisèle définirait peut-être autrement son travail, qui est très complexe.

Mais c’est ce que j’ai ressenti en tant que visiteuse.

Savoir qu’il existe dans nos villages, un lieu destiné aux enfants, dans le sens noble du terme, ça me fait un bien fou.

Ca donne de l’espoir.

C’est un travail indispensable .

Dans ce petit groupe, ou ils se savent en sécurité, aimé aussi,

les enfants ,quel que soit leur difficultés ,comprennent que les adultes peuvent aussi les aider.Prendre soin de leurs différences.

D’ailleurs les parents peuvent rester si ils le souhaitent.

Participer à leurs jeux.

Ou, quand, épuisés par leurs tâches, il leur faut décompresser, ils peuvent laisser un instant leur enfant dans des mains sures.

Des mains responsables et capables.

Celles de Gisèle.

Je me  suis attachée à ces enfants en l’espace d’un après-midi.

La photographie à ceci d’extraordinaire, qu’elle me force à regarder vraiment.

A regarder des expressions, des regards, des intentions.

Et ça m’empreigne.

Je pourrais en parler pendant des heures.

 

Dans cet espace que Gisèle a créé, tout vient d’elle.

Les jeux, la décoration, ce sont ses affaires qu’elle offre aux enfants.

Mais surtout, c’est sa personne.

Je suis impressionnée.

Perturbée dans le bon sens.

Moi qui ai passé ma vie à m’occuper de mes enfants, à faire le parcours du combattant de la mère d’un gamin autiste, je vois Gisèle qui en prends une dizaine sous son aile,  et je mesure le travail que ça  représente.

Plus qu’un travail, une vocation.

ce ne sont pas ses enfants, elle ne se les approprie pas.

Elle se met à disposition.

Je vais m’occuper de ses photos.

J’ai adoré faire ce travail, mais j’avoue, après 1h 30, j’étais déjà morte de fatigue émotionnelle.

D’où mon admiration pour Gisèle qui fait ça pratiquement tout les jours.

Je pourrais ne parler pendant des heures.

Quand à moi, j’ai adoré le moment ou j’ai proposé aux enfants de se mettre dans la fontaine vide..

C’était la fin de la séance.

Au début, ils étaient un peu chacun de leur côté.

Avec une sorte de poids que seuls ceux qui sont sensibles peuvent ressentir.

 

A la fin, ils formaient un groupe.

Léger.

Rempli d’une bonne énergie qu’ils se transmettaient.

C’était magique.

 

Je crois bien, mais ne le dites à personne que Gisèle est une sorte de fée, en vrai.

Vacances à Bienne

Quand j’étais petite, je passais mes vacances  d’été avec mes parents.

En camping, au bord de la mer.

On entassait nos affaires dans Titine, la R16 blanche.

On prenait nos gros coussins avec, et, avec ma soeur, on se faisait un nid confortable à l’arrière.

Pendant le trajet, on chantait les aventures de l’Ours Colargol, qu’on connaissait par coeur.

Ou on jouait, à « et moi je vois… »

Un jeux inventé maison, qui consistait à dire,en chantant ,encore, ce qu’on voyait.

Il arrivait aussi qu’on se batte.

Mais, ave la chaleur, et l’idée de voir la mer, ça arrivait moins souvent.

La Mer Méditerranée.

Avec ses couleurs, son odeur.

Le camping de la Plage, immense.

La vieille tente bleue qui sentait le caoutchouc de nos matelas.

Les sanitaires, déserts ou bondés suivant l’heure.

Et du sable partout.

Jusque dans nos assiettes de frites qu’on allait chercher pour le souper.

Les batailles d’eau de vaisselle, les concours de pétanque, le ciné en plein-air avec Louis de Funes…

Je passais des vacances inoubliables, et j’en reparlerai.

Mais depuis quelques années, mes vacances, c’est à Bienne que je les passe.

 

Et franchement, en été, Bienne, c’est l’endroit parfait pour passer ses vacances.

Je ne suis pas totalement en vacances.

J’y suis par intermittence

J’aime  trop mon boulot pour ça.

Et mon jardin, et mes chats.

Et tes enfants ?

Ah oui .. c’est vrai, j’ai aussi des enfants. 🙂

Et même une petite fille.

C’est pour elle que j’ai décidé d’investir dans une petite piscine, pas gonflable, que je dois encore installer sur ma terrasse.

En espérant que le voisin du dessous ne la remarque pas.

Vu qu ‘il à peur que le poids ne la fasse s’effondrer…

Bon.

Vacances à Bienne, c’est ma journée, qui commence avec du travail et fini avec du travail.

Je prépare mes shootings, je fais mes colliers, je travaille mes photos.

Je veux recommencer une série de cartes et investir.

Ou plutôt le contraire.

L’ encre coute cher.

Etv les vacances ?

c’est par exemple, un glace au Beachtown, voir photo, avec ma copine Isa et sa petite chienne d’amour : Bimba.

Hier, Bimba m’a fait la fête pour la première fois.

Rien que d’y penser, j’ai les larmes aux yeux.

Vous me direz que faire la fête, c’est un peu normal pour un chien.

Ben non.

Pas quand le chien en question à été multi-traumatisé.

A vécu dehors, eu des bébés seule et sans aucun soin.

Sans nourriture.

Qu’elle, toute petite qu’elle est à du se défendre contre les autres chiens errants, contre les rats surement, et laaméchanceté des humains qui l’ont abandonnée.

Courageuse petite Bimba, qui à perdu un œil, qui était vraiment dans un sale état psychologique et physique quand elle est arrivée.

Jusqu’à ce qu’une humaine décide de la sauver.

Une Isa qui s’y connaissait en chien comme moi en macramé..

Mais qui s’est renseignée.

Qui a cherché les meilleurs soins.

Qui l’a fait opérer.

Qui à eut une patience infinie devant la méfiance de la petit bête qui avait perdu foi en l’humanité.

Qui à compris que l’amour ne suffit pas pour sauver un animal.

Il faut du temps, beaucoup de temps, de l’argent aussi… quitte à faire fondre ses économies.

Et de la patience.. toujours de la patience.

Du courage aussi et une espèce de foi.

Quand le découragement guette.

C’est tout une histoire.

Une belle histoire.

Parce qu’elle à réussi.

Maintenant Bimba et Isa sont indissociables.

Cette petite l’aime et lui montre.

Moi , par contre, comme les grosses roues des motos, les autres chiens dont elle se méfie encore.. c’est autre chose.

Il lui faudra encore du temps.

Et elle n’est plus toute jeune.

Om ne peut pas la récupérer, en lui faisant une part de vie plus grande et meilleure que celle qu’elle à déjà vécu.

Ou survécu plutôt.

Mais hier…

Hier, Bimba m’a fait la fête.

Avant même que j’apparaisse.

Elle savait, devant ma porte, qu’une autre humaine, copine de la sienne,

allait probablement l’emmener dans un endroit tranquille ou elle pourrait, comble du bonheur ,lécher un peu de glace.

Le premier qui me dit que la glace est mauvaise pour les chiens, je lui dirait qu’elle n’est pas au chocolat, et que ce sera juste un petit peu.

Nous les humains, on s’accorde beaucoup de ces petits peu.

Alors, une petite chienne miraculée y a droit aussi,

à ce petit peu.

Ces petits moments de vacances que je prends pendant ma journée me comblent.

Autant que les moments de travail.

Ma ville de Bienne est belle, propre,

Elle sent bon.

Dans ses rues, des gens de toutes les couleurs se promènent.

De belles jeunes filles aux cheveux longs avec juste ce qu’il faut de tissus pour être habillées, et leurs amies couvertes d’un foulard.

Des garçons main dans la main.

des filles main dans la main.

Des groupes d’alternatifs multi-tatoués en t-shirt noir,

des mamies et des papis en course d’école,

des scouts.

Des papas avec poussettes.

Des grands parents en route pour la plage avec leurs petits-enfants.

Des hommes d’affaires en trottinette.

Des marginaux en route pour la plage des pauvres, avec leurs six-pac de bière et les chiens.

Tout ce monde, en même temps , circule dans la même rue.

Et c’est normal.

Je regarde par la fenêtre, je vois des mamans et l’une d’elle avec une poussette ancienne, comme la mienne.

Dedans, un enfant ravi d’avoir autant de place.

Je vois des vélos aussi.

Beaucoup de vélo.

Quand mes bras seront remis, je vais me retrouver un vélo.

Pédaler jusqu’à l’Ile St-Pierre.

Bientôt, le Lakelive qui est juste derrière chez moi  drainera des milliers de visiteurs.

J’espère qu’ils respecteront la nature.

Le bord de la Thièle qui est sacré pour moi.

Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, je puisse autant aimer ma ville.

Bien sûr, elle n’est pas parfaite.

Bien sur, ici comme partout, il y a des gens aigris par les difficultés de leurs vies.

Quand on souffre.. on croit parfois qu’on est les seuls à souffrir.

Quand on a des difficultés, on se renferme.

On devient maladroit.

J’en sais quelques choses.

On n’ose pas en parler, alors que ça fait tellement de bien.

Et si on le fait, on tombe parfois sur des mauvaises surprises.

Quand on demande juste un peu d’espoir et qu’on se heurte à un mur.

Mais, heureusement pour moi, j’ai des amies, dont une fantastique, je ne sais pas si elle me lit, mais, elle le sait, elle m’a sauvée.Pourtant, on ne se voit pratiquement jamais, mais elle m’a montré comme je compte pour elle.

Je pouvais aussi compter sur ma chère cousine, qui à su trouver les mots pour me réconforter.

On dit que c’est dans la m….. que l’on reconnait ses amis.

Et c’est vrai.

Mais ce n’est pas facile de parler.

C’est aussi important d’écouter.

Vraiment écouter.

Vous avez remarqué ceux qui croient savoir écouter, mais qui ne s’intéresse à la conversation que si ça parle d’eux, ou si ils peuvent donner leur avis.

Nais quand vous vous exprimez, ils entendent distraitement, s’occupent d’autre chose, s’agacent sur un rien, pour que vous arrêtiez.

Comme si ils ne supportaient pas, en plus de leurs soucis, que vous risquiez d’apporter les vôtres.

Pourtant, et c’est ce que j’ai appris de plus beau cette année :

les soucis diminuent quand on les partage.

Contrairement à l’amour qui grandit.

Bimba avant après., par Isa merci Isa !

 

Fière et optimiste

Quelque chose à changé.

En bien.

Si,si !

Conséquences du virus : nous ne serons plus jamais comme avant.

Exit les citations 100 fois repostées.

Les blagues à 2frs 50.

Les recopie si t’es vraiment mon ami.

Et surtout, le pire du pire : les chaîne pour sauver des petites filles qui n’ont jamais existé.

Bon, ç et là quelques dinosaures essaient encore de pondre leurs oeufs à base de copié-collé-

Mais de plus en plus sur mon Facebook adoré, je vois du bien.

Reste encore des progrès à faire en matière d’orthographe.je me compte dans le lot.

Mes yeux saignent chaque fois que je vois un « sa » au lieu de « ça ».

A remarquer que ce ne sont pas forcément les plus jeunes qui massacrent la grammaire.

Mais je chipote.

Je remarque surtout des choses qui me font plaisir.

Des choses simples.

Des photos de ballades, de jardin et de fleurs, d’animaux.

D’insectes pris en macro qui révèle leur beauté

des grands enfants qui passent leurs examens.

Des photos de fierté.

Ca fait plaisir.

De belles photos en plus.

Nous devenons peu à peu un peuple qui partage des images de ce qui est important.

Ce qui me fait plaisir, c’est que cet important, n’est pas de vouloir épater la galerie avec des objets.

Mais de revenir à ce qui à vraiment de la valeur.

La nature, nos proches.

Je crois, je vois que nous avons changé en bien.

Et ça suffit pour me rendre heureuse.

En plus, j’ai du boulot, et ça, c’est la cerise sur le gâteau.

des shootings pour des sites, un album d’un endroit merveilleux en perspective, des bijoux… que demande le peuple ?

Des grenades toute l’année.

Ca aussi.

Voyage à St-Imier

St-Imier est une commune suisse qui compte dans les 5000 habitants.

Je la situerais entre Bienne et la Chaux-de-fonds.

Mais dans l’esprit, St-Imier est plus proche de Bienne.

Je n’ai jamais su si c’était un grand village ou une petite ville.

Parce que j’y ai habité.. il y a 35 ans.

Une période de ma vie, assez particulière, ou je fréquentais occasionnellement Espace Noir, papotais avec Jacques Fasel,

et vivait avec un habitant du coin.

Voilà pourquoi je me suis arrêtée un moment devant Espace Noir, pour discuter avec un jeune homme charmant qui m’a offert un thé froid.

Et là, mon passé est arrivé avec son présent.

Une belle compagne. Et ça m’a fait tellement plaisir de les rencontrer tout les deux.

Il y avait très peu de chance pour que ça arrive.

Mais cette rencontre et la conversation qui à suivi, l’impression que j’en ai eu, m’a fait comprendre que j’étais à ma place.

Exactement à l’endroit ou je devais être.

J’étais à St-Imier pour faire des photos de l’Imériale.

La fête traditionnelle locale.

Mandatée par l’organisation.

Pourquoi moi ?

Parce que je m’étais proposé en 2019.

Mes petites videos avaient eu beaucoup de succès.

Puis, le Virus a imposé son status quo.

Et cette année, quand Sarah de l’organisation m’a demandé si j’étais partante… j’y suis retourné avec plaisir.

J’ai constaté que St-Imier est plus vivante que jamais.

Féminine.

Avec ses entrepreneuses, ses jolies boutiques, aux décos  classes et soignées.

Avec ses anciens, et sa jeunesse.

Mais surtout, imaginez :

Vous ne connaissez personne, mais vous décidez de photographier tout le monde.

Chaque stand.

Avec votre petite carte autour du coup.

Vous y allez, direct, avec un « bonjour » et un sourire.

A Bienne, je suis sûre que je n’aurais pas reçu d’accueil aussi chaleureux.

Bon, rien ne remplacera jamais Bienne, dans  mon coeur.

C’est ma ville, la plus belle et la plus intéressante au  monde.

Mais soyons réaliste.. chez nous, on est.. comment dire,  différent.

Déjà, j’aurais du  sortir mon suisse-allemand.

En parlant de suisse-allemand, je fais des progrès. ces derniers temps.

Preuve qu’il est jamais trop tard pour bien faire !

Revenons à nos Imériens

Mais je m’endors.

Donc ça sera pour demain : mais quand même, je veux le dire.

Tout les stands, absolument tous, ont été aimable, sympathiques, ouverts .

Tout le monde  a joué le jeux et posé pour la photo.

Ca méritait d’être dit.

Encore une dernière chose, mais peut-être la plus importante.

Les 11 organisateurs n’ont eu que deux mois pour préparer la fête.

Et elle était parfaite.

Pendant ce temps… à Bienne

Les éco-ambassadeurs sillonnent les rues, pénètrent dans nos habitations et nous prodiguent d’excellents conseils pour baisser notre consommation d’énergie.

Je trouve que c’est une initiative tellement intelligente !

Mon amie Isabelle m’avait déjà parlé de son travail, mais la voir à l’oeuvre dans le reportage de télé-Bielingue consacré à cette belle action, m’a fait réaliser à quel point ça me rends fière.

Doublement.

D’être dans une ville qui agit concrètement pour notre planète.

Et d’avoir une amie dans cette action, ultra-compétente.

Bon, Isabelle est ultra-compétente, quoi qu’elle fasse.

C’est une espèce de don chez elle.

Quoi  qu’elle fasse, elle le fait bien.

C’est normal.. pour elle.

Elle ne peut pas faire autrement.

C’est bien ou rien.

Exigeante envers elle-même.

Notre ville à de la chance d’avoir une personne comme elle.

Si elle faisait de la politique, je voterais pour elle, parce que je suis sûre qu’avec elle, notre ville serait entre de bonnes mains.

J’aime beaucoup Isabelle.

Je suis très fière de la compter parmi mes amies.

Mes amies sont toutes extraordinaires.

Pour continuer sur cette action , je la cite :

C’est juste à Bienne… en l’occurrence. Mais le modèle est repris des SIG de Genève. Services industriels de GE.
Nous on a commencé en juin 2021.
On a déjà visité 218 appartements.
Avec 6 opérations (6 quartier/gérances).
Et ils sont 5 éco-ambassadeurs.
Pour en bénéficier, il faut que votre gérance en fasse la demande, si j’ai bien compris.
Entre autres , l’éco-ambassadeur remplacera gratuitement vos ampoules dévoreuse d’énergie par d’autres plus éco-responsables.
Elle est pas belle la vie?
Je vais en parler  à mes voisins.
Histoire que notre maison aussi, passe à l’éco-loupe !
Le programme est décrit sur le site :
Autre opération intelligente
Les bennes remplies de terre,et plantées d’espèces locales,
dont un thym citronné à tomber par terre.
Récemment  repeintes en vert,  les bennes font une oasis de verdure,
avec des petites étiquettes qui permettent de savoir à qui on à affaire-
Et comme ça pousse bien , les mamies comme moi qui aiment la tisane, peuvent se servir au passage.
Toutes ces bonnes actions nous poussent aussi à faire mieux.
Mon fils et moi avons investi  dans un appareil de musculation.
Histoire de prendre sojn de nous-mêmes.
On peut faire des tas d’exercices différents.
J’ai hâte qu’on l’installe.
Ce qui est chouette,c’est qui’ls coutent bien moins cher qu’avant, et qu’un postier musclé et sympa l’a mis devant notre porte.
Et sinon, miracle !
Mon poignet qui refusait obstinément de fonctionner depuis des semaines,
accepte à nouveau de se lever!!!
Péniblement,et de quelques centimètres, mais ma main se lève à nouveau !
Je vais pouvoir me remettre au dessin!!!!!
J’ai eu tellement peur au début que ça reste comme ça, ou que ça nécessite une opération.
J’ai l’impression que le travail m’ai aidé.
Pour la mobilité fine, mettre des mini-perles sur un fil de nylon.
pa rexemple.
Quand à mon bras multifracturé, je continue de faire attention.
Ensuite, les exercices aideront.
Je veux prendre soin de moi , mieux que jamais.
J’aimerais  vivre jusqu’à 120 ans !
Ce qui signifie que  n’en suis même pas à la moitié de ma vie.
J’ai des projets, de quoi remplir le reste de ma vie.
Travailler,travailler, travailler.
Je veux continuer d’aller de l’avant.
Dans mon développement personnel aussi.
Assumer mes choix de vie.
Accepter enfin d’être une adulte.
Et l’amour dans tout ça ?
Je me sens suffisamment aimée.
Est-ce que j’aurais envie d’un cataclysme qui bouleverse mon coeur, et mets en péril mon équilibre ?
Je ne crois pas être prête.
 Dans la communauté
LGBTQIA+ je suis le A.
Sur mon lit, il y a 4 chats.
Je précise que ça n’a aucun rapport :)-
J’avais juste envie de le dire.
J’aime mes chats, j’aime mes plantes,
mais pas au point de les épouser !!
Quand à Nelson…
pendant ce temps, ce chat, qui est le seul à aimer être peigné, attends que je veuille bien m’y remettre.
Regardez son expression ,c’est exactement ce que ça veut dire.