Shooting -day

Aujourd’hui, j’avais un shooting avec deux coach en humour.
Comme souvent, le soir quand je découvre mes photos, j’en fais déjà une ou deux.
Pour celle-ci, le choix des couleurs me semblait évident.
Je suis contente de pouvoir la publier en prime.
Mais la fat que j’aille me coucher.va fait 5 fois que je m’endors.
Je continuerai demain.
Demain
Enfin Aujourd’hui plutôt.
Je suis ravie.
Hier soir, j’étais crevée.
Il faut savoir une chose, pour ceux qui s’intéressent la moindre à la vie d’artiste,
c’est que « ça prends ».
A la fin d’un shooting, je suis sur les genoux.
Je suis tellement vidée que je suis pas loin d’être à bout de nerfs.
Ensuite, autre phénomène, je crée.
Le soir , quand j’ai un peu récupéré, je regarde mes photos, et là, l’inspiration reviens.
Pendant le shooting, je suis hyper concentrée.
Et là, je l’étais doublement, parce qu’elles étaient deux.
Fabienne, que je connais un peu et Gabriela que je ne connais pas du tout.
C’est toujours une épreuve pour moi d’accueillir des gens dans mon appartement.
Que je les connaisse ou pas d’ailleurs.
Je vis tellement simplement, et le ménage n’est pas du tout une priorité dans ma vie.
Ma priorité c’est ma petite-fille, mon fils et mon travail.
Il me faut une sacré dose de courage pour assumer ma vie d’artiste aux yeux des gens.
Regard qui commence dans les escaliers de ma maison délabrée.
Avec la pile de linge à laver qui est devant à côté du recyclage.
Mais bon, je lave et je recycle, c’est déjà ça.
En fait, le seul regard qui compte vraiment est le mien.
Je me juge durement.
Un jour, j’aurai une piscine à débordement. et un employé pour servir des cocktails bien frais à mes invités.
En attendant, c’est mes chats qui accueillent le monde, et je leur fais du thé aux herbes de mon jardin.
C’est très bien aussi.
Donc, pour tout vous raconter je regarde mes photos.
Et aussitôt j’en ai deux qui m’inspirent.
La première c’est celle qui est au-dessus.
Qui saisit la complicité de ces deux amies qui ont choisi de mettre leurs capacités en commun
dans leur travail de coaching en humour..
On sent dans le regard la confiance mutuelle. et le nez rouge est mis pour accentuer la part
de leur « clown » intérieur.
J’en ai fait ma vision artistique.
La deuxième est sur ma page.
C’est Gabriela avec leur mascotte Herbert, le crapaud roi.
Ce qu’il y a de magique avec la photo, c’est que chaque prise a sa propre âme.
Je ne sais pas comment le dire autrement.
Sur celle-ci je voyais de la lumière.
Alors je l’ai accentué.
De la couleur aussi.
Et cette relation entre un humain et une marionnette qui prends vie, au point qu’on le voit sur la photo.
Herbert a des choses à dire.
J’avais un peu peur. de l’envoyer…
Parce que c’est ainsi.. j’ai beau avoir confiance en mon travail, je sais qu’il ne plait pas à tout le monde.
Alors, quand je passe deux heures à travailler une photo et qu’on me dit : je peux avoir la même pas travaillée…
je suis proche de l’anéantissement.
Et ce matin, bonheur !
Gabriela aime ma photo.
Je suis aux anges.
J’aimerais encore les remercier :
Fabienne d’abord, qui me soutient dans mon travail de bijoux aussi, qui est une personne très généreuse et humaine.
Et Gabriela que j’ai découvert hier, avec toute sa bienveillance.
Je fais un métier formidable !

Facebook
Twitter
Email
WhatsApp

Laisser un commentaire