Mythes et réalité

Les mythes et légendes contiennent toujours une part de vérité.
J’ai appris à l’école, que nos ancêtres étaient des lacustres.
Que leurs habitations étaient construites sur des pilotis.
« Pilotis » quel drôle de mot.
Tout les enfants suisses de mon époque savent ce qu’est un pilotis.
Et puis, je les imagine bien, ces lacustres, pêchant et chassant.
S’endormant dans leurs cabanes, en regardant le coucher de soleil,
au-delà des montagnes.
Je les vois, beaux et musclés par la vie au-dehors.
-Sexy les lacustres ?
Vu comme ça, oui.
Ensuite, j’ai appris qu’ils étaient aussi guerriers.
Je ne suis pas étonnée.
Ils vivaient en tribu, et l’homme, quand il n’a pas de ballon sous le pied, cherche toujours autre chose à taper.
On a retrouvé des armes.
J’essaie vraiment d’imaginer leur vie.
Les femmes qui fabriquent la bière de l’époque, à base de baies fermentées,
et cousent des habits qui tiennent avec une fistule…
-Ahahah… non, pas une fistule, une fibule.
Heureusement que j’ai vérifié.
C’est très joli, une fibule, enfin, y’en a des magnifiques.
C’est l’ancêtre de l’épingle de nourrice.
Et tout les écoliers suisses qui..etc.. etc..
Eh bien il parait qu’on a tout faux.
Que c’est un mythe cette histoire.
Que la vérité serait ailleurs…
Comme les pyramides qui seraient bien plus vieilles qu’on ne le pensait.
Mais c’est logique tout ça.
Logique dans sa paradoxalité :
Plus on avance et plus on en sait.
La science fait des progrès.
On invente des nouvelles méthodes de datation.
Mais plus on en sait et plus on doute.
du coup on ne sait plus rien.
Les mythes ont la vie dure…
Est-ce qu’on enseigne encore dans les écoles que nos ançêtres étaient lacustres ?
Est-ce que ce n’était que leurs cabanes de pêche..?
Là où`ils se rendaient le dimanche, après une dure semaine de boulot?
A chasser le cerf, et tanner les peau pour se faire des jolis gilets?
(tenu par une fibule).
C’est peut-être le seul truc dont on est sur… la fibule.
Franchement, est ce que c’est important ?
Bien sûr que c’est important.
On doit savoir d’où on vient, qui on était pour savoir qui on est.
Et rien ne nous empêche d’imaginer.
Alors, je les vois.
Bien sûr qu’ils n’habitaient près du lac, il fait bien trop froid.
Le vent souffle tellement que les arbres qui ont la force de résister,
ont les branches qui prennent des formes fantastiques.
C’est l’hiver , qu’on le voit le mieux, quand les feuilles disparaissent.
quand leurs silhouettes se détachent sur le lac.
Chaque arbre à sa personnalité
A force de les photographier, je serais capable de dire exactement ou ils
se trouvent, en ne voyant que quelques branches.
Donc, je disais, ils ne pouvaient pas vivre si près du lac.
Plutôt au bord des rivières
Ou du moins, pas toute l’année.
Mais l’été, oui.
L’été, le bord du lac vibre.
Comment pourrais-je les voir autrement ?
Se livrant à des rituels païens, des choses que la morale d’aujourd’hui, tellement hyppocrite, réprouverait.
Cachés ou pas , derrière les arbres.
Chantant et dansant autour des grands feux, ou cuisent les gibiers chassés dans la journée.
Et buvant la bière de l’époque ( voir plus haut).
J’ai fait une dissertation sur la bière, pour mon copain , quand il était au tech…
Donc, je n’en bois pas, mais j’en connais un rayon sur le sujet.
-Bon, t’as fini d’étaler ta science ?
Mais quoi… c’est toujours bon d’apprendre un truc ou deux , en passant.
Et puis le lac, c’est chez moi.

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