Mariage très très pluvieux

Mariage très très heureux.

 

-Prends ta doudounne, il pleut des seilles !

Sur internet, Maryvonne me renseigne sur le temps à Porrentruy.

Avant mon départ pour le mariage de Laura et John.

A Bienne c’est pas mieux.

Du coup, je m’équipe, et je prends mon train.

Porrentruy.. c’est pas tout près.

Sur le chemin, passage par Moutier, grand soleil.

Incroyable.

Quelques kilomètres plus tard, repluie à verse.

Arrivée à la gare de Porrentruy, accalmie.

Petit miracle de la journée, il fait beau le temps d’entrer à l’état civil, quand on sortira pour les photos, et ensuite, toute la journée, pour tout les moments importants, il fera beau, et ensuite, il pleuvra encore, comme si le ciel voulait

montrer quelque chose.

Une métaphore de la vie.

Des instants de larmes et des instants de bonheur.

Cette famille que j’ai découvert, je ne la connaissais pas.

C’est Nicole, notre Nicole à tous, celle de la gare et des Tschauppi,

qui m’a connectée avec Tante Céline qui mariait sa nièce.

Au point d’être la maîtresse de cérémonie.

Je ne vais pas vous raconter la vie de ces gens, ça leur appartient.

Mais je ne trahirai personne en disant que c’est une famille à l’esprit ouvert, une famille solidaire et forte.

Le genre de famille que les épreuves consolide, et rends compréhensive.

Qui s’intéresse aux autres.

Une famille capable d’intégrer une sauvage comme moi, pour qu’elle soit à l’aise.

C’est rare.

Je dois dire cependant, que jusqu’à présent, il faut croire que j’ai bien choisi mes mariages, parce que j’en fait peu, mais je suis toujours bien accueillie.

J’en fait peu, parce qu’il y a eu ce satané virus, mais pas que.

C’est épuisant un mariage.

Il faut se concentrer à fonds pendant des heures, pour ne rien louper, d’important, entre état civil et cérémonie.

J’ai fait 500 photos, il devrait bien y en avoir quelques unes de bonnes là-dedans :).

Je rigole, elles seront bonnes, parce que j’avais matière à ce qu’elles le soit.

Rentrée à la maison, accueillie à nouveau, par mon fiston aimant, heureux que je sois de retour.

C’était une belle journeé.

Pleine d’émotions.

Aujourd’hui c’est dimanche.

Il pleut à verse encore.

J’adore ce temps, quand j’ai du bois pour le feu.

C’est le cas.

Je laisse encore mes photos dans mes appareils, bien au chaud sur leur carte-mémoire.

J’avais pris deux appareils.

Parce que le nouveau, c’est la première fois que je l’utilisais pour un mariage, je voulais être sure de bien maitriser.

Au final, je n’ai utilisé pratiquement que lui.

Signe que je sois me faire confiance.

Je maîtrise.

C’est un immense travail qui m’attends.

Trier 500 photos, recadrer les meilleures,, ajouter un peu de lumière par-ci, enlever ce qui gêne par -là.

Mais je me réjouie.

Ca me fera revivre cette journée.

Tout ce que je n’ai pas capté avec mon oeil, mon appareil l’aura pris, lui.

Je reverrai tout ces beaux sourires de femmes.

La grand-maman de Laura,, les tantes de Laura, la grand-maman de John.

Et tant d’autres qui étaient là, et m’ont parlé avec tant de gentillesse et de simplicité.

A la fin de la journée, j’avais envie de les prendre dans mes bras, comme si j’étais de la famille.

Ca n’a pas de prix.

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