L’étape supérieure

Merci. MERCI et remerci.

Je vais vous raconter le bonheur que j’ai d’avoir un clavier, où

les touches à peine effleurées réagissent.

L’ancien me donnait l’impression de taper à la machine.

Et ça, dès le début.

A la fin, c’était un vrai calvaire.

Même en pressant de toutes mes forces,  certaines touches faisaient la grève.

Le pire, c’était l’écran.

Le pauvre… un tragique accident l’avait rendu très artistique, visuellement parlant, et très très chiant à utiliser.

Pour voir mes paramètres photoshop, je devais réduire et déplacer la fenêtre…

par exemple, parce que tout le haut de la dalle ressemblait à un virus agrandi au microscope.

Je m’arrête deux secondes, pour faire un truc impensable, jusqu’à hier : éteindre la lumière.

La grande clarté de l’écran, le rétro-éclairage, la rends inutile.

C’est juste le bonheur.

L’extase informatique et virtuelle.

Le confort d’usage poussé au maximum.

Le rêve réalisé.

Mais comment ais-je fait pour tenir le coup si longtemps avec des contraintes pareilles ?

En fait c’est l’histoire de ma vie.

J’ai l’habitude de vivre des situations difficiles.

Et je tiens le coup.

Parce que je suis assez courageuse, disons-le.

Mais surtout, parce que j’ai confiance en la vie.

Je sais que ça va s’améliorer.

Ces dernières semaines tiennent de l’état de grâce :

la ville a refait mes fenêtres cassées.

Rien que ça… c’est déjà formidable.

Fini le froid et les courants d’airs.

Et voilà que maintenant, le ciel, qui croit en moi, m’envoie un ange pour m’aider dans mon travail.

Je découvre des tas de choses.

Mon vieux photoshop est mort.

Le DVD aussi.

Désormais les ordinateurs portables n’ont plus de compartiment pour eux.

Reste la carte mémoire, ce qui m’arrange bien, puisque j’en ai une dans mon appareil photo.

Photoshop est en ligne.

Il faut s’abonner.

Ce que j’ai fait pour la modique somme de 23 francs.

Un tout nouveau photoshop, que je vais devoir étudier, pour découvrir toutes ses nouvelles fonctionalités.

Mais surtout, progresser encore dans mon métier.

Ca sera aussi bien plus pratique pour présenter mes petites créations.

J’ai deux boutiques en lignes à terminer.

Je ne sais pas comment j’aurais fait, avec l’autre.

Et Window ? parlons-en deux minutes.

Window 10 que je détestais est à présent bien remis à jour.

J’ai eu la surprise de retrouver mon fonds d’écran précédent, et même ma photo de profil, qui se sont remis tout seul, m’évitant du boulot supplémentaire.

C’est pas grand chose, vous me direz… mais gagner un temps précieux…

… c’est précieux, justement.

Ca m’épuisait tellement toutes ces manipulations pour arracher un maigre résultat à mon ancien portable, que j’en perdais le plaisir de créer.

Le voilà, de retour, intact, renouvelé, le plaisir, la joie de travailler, de créer,

de s’inspirer.

Quel étrange effet, que cet outil qui fonctionne à la perfection , me fait.

Je mérite, il paraît.

Je coirs que nous méritons tous d’avoir de bons outils.

Il faut , cependant, avoir connu la difficulté, pour vraiment apprécier.

Et là, même si il est bientôt 6h du matin,

même si j’ai passer toute ma soirée et une bonne partie de la nuit à travailler, je

suis fatiguée, mais pas épuisée.

Vous voyez la nuance ?

Alors merci, Merci, MERCI.

Un milliard de Merci,.

Ce n’est pas que mon ordi, qui va bien, c’est mon cerveau aussi.

La vie est trop courte pour perdre son temps en difficultés inutiles.

Mais persévérer, malgré elles, pour atteindre son but, est le chemin du succès.

Voilà.

Le soleil se lève.

Je vais promener  Prisca.

Et ensuite je pourrai dormir toute la matinée.

Ca aussi, je l’ai bien mérité.

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