L’Alchimiste

A ma façon je suis une sorte d’alchimiste.

Je transforme le négatif en positif.

C’est le « Jeux du contentement » de Pollyanna.

Un livre que j’ai lu quand j’étais petite,, qui m’a marqué par son message ;

quoi qu’il nous arrive dans le vie, on peut trouver un côté positif.

Dans absolument tout.

 

Hier soir, j’ai regardé un film allemand très poignant, tiré du fameux livre : A l’Ouest rien de nouveau. De Erich Maria Remarque.

Ca parle de l’horreur de la guerre, vue par un jeune allemand.

Transformer ça en positif, ça semble impossible.

Ca le devient qund on comprends le message.

Et les nazis l’ont bien compris puisqu’ils ont brûlé le livre et destitué Erich Maria de la nationalité allemande…

Erich Maria qui a vécu chez nous, en Suisse est devenu symbole de pacifisme et son livre, encore aujourd’hui, une oeuvre indispensable.

Mais je m’égare, même si j’adorerais traiter le sujet.

Sujet qui est plus que jamais d’actualité.

Revenons à Bienne et à mon humble personne.

Bien entendu , aucune comparaison, mais si j’ai pu vous donner envie de lire le livre, ou de voir le film, sur Netflix,  J’en serais contente.

Aujourd’hui, j’ai du faire appel à mon sens de la positivité, histoire de transformer ma journée… qui pourtant commençait bien,

mais qui aurait pu mal tourner, si je n’avais pas ce talent pour changer la m… en or.

Je suis sur un chemin important.

Comme je vous ai expliqué l’autre jour, j’ai une grosse phobie administrative qui me pourri la vie depuis des années.

Ce qui est très simple pour la plupart des gens est pour moi un véritable calvaire.

Depuis le jour ou je me suis fait voler ma carte d’identité, je n’a pas pu la remplacer.

Conséquences ; je ne peux ps ouvrir de compte, ni prendre un numero de telephone.,

Et je vais vous dire ; sans téléphone aujourd’hui … on est rien.

Ou presque.

Pas grand chose.

La preuve fans mon histoire du jour.

Ca commençait bien pourtant :

Grande nouvelle : j’ai enfin une carte d’identité.

Avec une photo tout-à-fait acceptable.

Je suis si heureuse que je l’ai exposé sur ma bibliothèque pour pouvoir la contempler.

J’allais enfin pouvoir prendre un compte.

A l Poste.

J’y vais et tout semble bien se passer, jusqu’à ce que l’employé me pose la question fatale :

-Numéro de téléphone ?

Révélation : si vous n’avez pas de téléphone, vous n’avez pas droit à un compte postale.

Je trouve ça injuste,

mais que faire d’autre que me rendre à l’évidence :

il m’en faut un, de toutes façons, de téléphone.

Donc, j’aurais du commencer par là.

On ne va pas s’énerver pour si peu.

C’est le secret d’une vie équilibrée : Re-La-Ti-Vi -Ser.

En se posant les questions :

C’est injuste, oui, mais est-ce que ça vaut la peine que je perde mon énergie pour cette injustice ?

Est-une injustice vitale ?

Rèponse : non.

J’ai un marché à préparer, et il me faut ce compte et ce  foutu téléphone.

Histoire de connecter mon terminal de paiement  à mon compte.

Donc pas de temps à perdre.

J’espérais recevoir mon matériel à bijoux ce matin, mais il n’est pas encore là, donc, je dois avancer dans tout ce qui me reste à faire.

Et il m’en reste !

La série spéciale Genolier, photos  à choisir, photos à travailler, cartes à fabriquer.

Bijoux, à terminer, à trier-

Déco transportable à concevoir.

Pas le temps pour les injustices non vitales.

Ze décide donc de m’occuper du téléphone.

Là encore, ça ne se passe pas comme je veux.

Je comptais aller chez Swisscom me renseigner, et prendre abo et natel dans la foulée.

Sauf que, une fois mon numero pris, pour attendre mon tour…

Encore un numero…

je vis , assise dans un coin, une belle dame blonde.

Avec un beau regard triste.

Limite désespéré.

Je comprends vite pourquoi.

D’ailleurs pour être sure, je vais lui demander.

45 minutes qu’elle attends.

Elle balaie du regard l’espace , et ajoute.

« C’est vraiment du foutage de gueule.*

Elle est plutôt classe cette dame, en plus d’être très jolie.

Pour parler comme ça, elle doit vraiment être à bout.

Je remarque autre chose.

Les employés, apparemment en bon nombre, mais pas superbien organisés.

En tout, il y a bien une dizaine de personnes qui attendent.

Je vois aussi que quelques clients sont en train d’être servi.

Mais ça papote, et ça se fiche royalement que d’autres patientent aussi longtemps.

Ma décision est vite prise.

Ce n’est pas la première fois que je vais chez Swisscom.

C’est l’opérateur de mon fils.

J’essaie d’imaginer, si je n’étais pas lé pour y aller à sa place.

Il péterait un plomb.

Il faut savoir un truc sur les autistes : ils ne supportent pas l’injustice.

L’incompétence non plus.

Le manque de respect.

Entre autre

Et  ils sont très susceptible, en prime.

Là, je redeviens un peu sérieuse.

Si je repose mes deux questions ;

-Est-ce injuste ?

-Est-ce que ça vaut la peine que je me batte pour ça?

Oui, certainement.

Le problème n’est pas  seulement d’attendre 45 minutes, quoi que…

Le problème c’est que Swisscom, avec toute la publicité qu’ils font

sur la qualité de leurs services, soit incapable de résoudre le problème

dans leur magasin de Bienne.

Je réfléchis, et l’évidence s’impose.

Il y a un autre endroit, susceptible de me donner tout ce que je veux  : le temps, le respect, les bons conseils.

Ce magasin, c’est Interdiscount.

La filiale de la Gare.

Ca fait des années que j’y vais, mon fils y va parfois, et nous sommes toujours bien servis.

Parfois, j’y vais juste pour poser une question, sur un truc ou l’autre.

Chaque fois, j’ai devant moi, un jeune motivé, souriant, et qui , quand il ne sait pas, se renseigne auprès de ses collègues.

Le gérant aussi est toujours à l’écoute, je pense que c’est en grande partie due à sa façon de gérer son équipe que l’ambiance est si bonne.

Là, si vous avez suivi, vous vous dites peut-être  : mais pourquoi tu n’y est pas allé directement ?

Bonne question !

Donc j’y vais, et j’ai bien fait.

Parce que le charmant jeune homme qui s’est bien occupé de moi, ne m’a rien vendu.

Pour une bonne raison : si je reviens dans quelques jours, l’abonnement qui m’intéresse passera de 59 à 29 frs.

30 frs de moins, c’est pas rien.

Voilà le genre de conseil que j’apprécie !

Merci jeune employé de mon Interdiscount place Walser.

C’est ce que j’appelle de la compétence :

quand l’intérêt du client passe avant celui du magasin.

Apparemment, parce que c’est justement pour ça que j’achète tout mes appareils là.

Maintenant, c’est la fin de la journée.

Je suis un peu déçue.

Je n’ai pas avancé autant que j’aurais voulu.

Mais après tout, ça fait tant d’années que j’attends de récupérer ma carte d’identité, et elle est là, maintenant.

Je la regarde avec tendresse.

Comme le symbole précieux  de mon avancée.

Je veux en profiter encore de ce bonheur.

Pas question que je le gâche.

J’ai assez à faire pendant ces jours ou j’attendrai mon téléphone et mon compte.

Un petit détail me reviens en mémoire.

Quand l’employé de la poste m’a demandé si j’avais  déjà eu un compte, j’ai menti.

J’ai dis non, parce que c’était il y a 30 ans… autre vie, mauvais souvenir.

Mais ça n’a pas eu d’importance.

Par contre, quand il a parlé de mon numero de téléphone, j’ai dis la vérité  : celui qu’il avait ne correspondait plus.

Et c’est là que ça a coincé….

Comme quoi.. toutes les vérité ne sont pas bonnes à dire :).

Je vais vous dire encore ; pourquoi je vous raconte tout ça :

simplement ,  je vois que je suis enfiin capable de prendre les choses moins à coeur.

Personne ne m’en veut, ni les êtres humains, ni les entreprises , ni le cosmos tout entier.

Pour chaque action, il y a une raison.

Je me sens pleine de cette énergie que j’ai gardé pour moi.

Je vais l’utiliser pour faire avancer le dossier photos .

 

 

 

 

 

 

 

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