La vie est drôle

Aujourd’hui avant de sortir me suis demandé si quelqu’un allait me reconnaître, suite à ma photo en couverture du Biel-Bienne.

Et puis, non.. allez allez.

J’ai donc pris ma trottinette, et  juste longé  ma rue sur 50 mètres.

J’arrive vers un feu.

Un couple est là, a attendre pour traverser.

Les premières personnes que je croise.

L^homme me regarde, me dit  : « Bonjour ».

Je ne le connais pas, mais je suis polie, je le salue aussi.

Et là, il me dit cette phrase hallucinante :

« Je vous ai vu dans le journal. »

Je cherche quelque chose d’intelligent à dire.

Mais je ne trouve pas.

Je réponds : *c’était bien moi. »

Et comme je suis en trottinette, me voilà déjà 10 mètres plus loin à me taper la tête contre le mur, tellement je me trouve bête.

La vie continue.

Plus tard à la Coop, rebelote, avec une copine cette fois.

Ca fait plaisir.

Le Biel-Bienne, c’est une institution, le reflet de la vie biennoise.

Etre dedans , en première page, tout en haut, en plus, c’est signe qu’on est acteur de la vie culturelle, ou sportive, ou politique de la ville.

C’est ça. Ni plus, ni moins.

La vie continue.

J’ai beaucoup, beaucoup de travail devant moi.

Je me donne le droit de savourer un peu de ma petite gloire.

Pas longtemps, juste ce week-end.bien sur, je continue de travailler.

J’ai plus de 500 photos de mariage à trier et arranger.

C’est un boulot qui demande beaucoup de concentration.

Je suis une personne extrêmement sensible.

tout ce que je vis, ce que je vois me façonne directement.

J’ai appris, avec le temps, à me donner le droit de respirer.

Ma vie change en permanence, de toutes façons.

Je regarde derrière parfois, mais c’est pour mieux affronter le moment présent.

En général, je regarde devant.

Sur ma table de travail, j’ai commencé à trier les centaines de petits symboles métalliques que je vais mettre dans mes bijoux.

Dans mon carnet d’idées , j’ai noté des concepts pour ma collection automne hiver.

Reste plus qu’à trouver les bonnes perles dans mon assortiment, et à créer quelque chose de nouveau.

Un ami est venu fixer mon établi au mur, dans la petite pièce qui me sert d’atelier.

J’ai rentré les Aloe Vera de Katia qui n’aimaient pas trop toute cette pluie.

Par contre, mon flamboyant bleu du Chili adore ça.

 

Le bois que j’ai commandé à la Coop n’est toujours pas arrivé.

J’ai encore pris deux sacs, dans la pauvre pile  qui fonds à vue d’oeil.

En rayon on ne trouve plus que du bois d’allumage, tout fin, qui brûlerait en quelques minutes dans ma cheminée.

J’ai de la réserve pour deux semaines, en faisant attention.

Ma petite-fille est là, c’est les vacances.

La vie continue.

 

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