Journal biennois d’une pandémie. Jour 5 Esprits contraires

Gros contrastes, petits problèmes, gros problèmes et confinement forcé

Contrastes … deux exemples

1) Je vais promener mon chien plusieurs fois par jour.

J’en profite pour faire des photos

 

J’y vais seule, je ne m’approche pas des gens, mais j’ai été étonnée de voir, qu’au bord du lac, mis à part le restaurant fermé, les gens ne semblent pas conscients qu’il y a un soucis.

Je suis presque gênée de prendre des gens en photo, comme je fais d’habitude.

De loin, en silhouette.

Parce qu’elles sont proches, ces silhouettes, trop. Et j’ai l’impression de les dénoncer.

Après la vague d’habitants pillant les magasins pour faire des réserves, sage décision, je trouve une Coop quasi déserte.

Ca fait bizarre.

Alors que les rayons sont bourrés à craquer de marchandises, nous ne sommes que quelques-un à flâner dans les rayons.

Je me demande que va devenir toute la marchandise fraîche.

Il n’y a pas si longtemps, la direction avait donné ordre d’arrêter de faire les poulets rôtis à 50 %.

Pas très sympas pour les pauvres…

Maintenant, ils vont nous les jeter à la figure, leurs poulets.

Poursuivre les trois clients éventuels pour les forcer à les acheter à 1 franc…

les deux pièces…

Ca me laisse comme un gout de justice divine….

Ca a quel gout la justice divine ?

En tout cas pas le gout amer ressenti par ceux qui vont perdre leur travail ou leur entreprise.

Tandis que j’écris je vois le message du conseil fédéral qui demande à ce qu’on reste chez nous.

Qu’on ne sorte que si on va travailler , faire ses commis ou aider quelqu’un.

Et promener son chien ?

Et tout ces gens qui continuent comme si de rien n’était ?

Ils ne regardent pas la télé ?

Depuis le début, je me demande ce qui leur passe par la tête.

A cause d’eux, on va se retrouver en confinement, avec l’armée pour nous ramener chez nous,

voir la police pour nous amender.

Tellement d’énergie et d’argent gaspillé.. que de ressources gaspillées.

Quand on y réfléchi, c’est comme ça pour tout.

Parce qu’une petite partie se  comporte mal ,  c’est la majorité qui va payer.

Faire des provisions, c’était une bonne idée par contre.

Pas parce qu’on risque la pénurie, mais pour éviter de devoir sortir, tout simplement.

Aujourd’hui, je me suis retrouvé face à un petit problème qui révèle bien comme ce virus nous complique la vie.

Ma petite fille  a cassé une de ses bottes.

Elle est en pleine croissance,   et il était temps d’y racheter des baskets…

L’Enfer en temps normal,.déjà. Il faut faire tout les magasins, essayer 50 paires…

jusqu’à ce que Cendrillon retrouve sa pantoufle de vair…

Alors quand tout est fermé ? on fait quoi ?

J’appelle parmi mes copines, j’en trouve rapidement  une  qui peut me filer une ancienne paire de sa fille.

Et finalement c’est la mienne qui résout le problème de la sienne.

Vous me suivez ?

Ma fille ,qui arrive à la rescousse depuis chez elle, en profte pour la ramener à la maison ou elle à tout ce qu’il lui faut, puisque leurs pointures se rejoignent..

Petit probléme certes.

Mis à part ça ?

J’ai passé une très bonne journée.

Le soleil fait du bien.

J’ai travaillé mes photos, préparer mes commandes.

Heureusement, on trouve du papier photo à la Coop !

Ce beau temps me mets de bonne humeur.

Je regarde la  soirée spécial Corona sur  la TSR et je m’endors.

C’est tellement soporifique..

Je vais m’endormir là….

C’est très intéressant, mais ils se donnent tellement                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                peine pour  ne pas nous faire trop flipper.. que je m’endors carrément.

Je vais aller me coucher.

 

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