Dans le silence de la nuit…

j’entends des oiseaux qui chantent.
Comme le matin, très tôt, en été.
Ce qui est plutôt curieux vu que nous sommes en hiver.
Je mets ça sur le compte du Covid.
4 jours déjà et mes oreilles sont toujours en mode télévision sur aucune chaîne.
Les vieilles télévisions, celles que l’on pouvait régler en tournant un bouton.
Avec ce bruit particulier entre les canaux.
Pchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh…
Ca n’arrête pas.
Ca couvre tout et je suis obligée de faire répéter les phrases des gens qui parlent trop doucement.
Ca fait déjà longtemps que ma chambre est trop glacée pour y dormir.
Alors je squatte le salon, là où se trouve le poêle.
Je fais du feux.
Des bûches , encore des bûches, je passe mon temps à remettre des bûches.
Je suis bien contente d’avoir assez de bois, cette année.
J’ai envie d’écrire, mas j’ai de la peine à me concentrer.
Toujours le Covid.
Il modifie les sens.
Tout les sens.
Subtilement.
Au début, on ne se rends compte de rien.
Ensuite, on perds ses forces.

Et puis ça commence, la nuit souvent.
Comme si le monstre devait sortir par tout les pores de notre peau.
Ca s’amplifie, et on se réveille dans la peau d’une autre version de soi.
J’entends plein de choses sur le virus maudit.
Enfin, j’entends plus ou moins, comme je peux.
J’i juste envie de dormir, dormir, dormir…
D’ailleurs c’est ce que je vais faire.
Mon nez semble à peu près apte à l’emploi.
Je vais en profiter.

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