Concentré de positivité

Liberté, joie de vivre , confiance en soi, entraide, bonheur et bonne bouffe.
Art, partage, réalité redécorée, animaux gentils , famille et amis.
Compassion, gentillesse, amour, amitié.
Coeur, chaleur, univers mystérieux , état de grâce.
Sens de la vie, coïncidences favorables, plaisirs.
Merci, pardon et encore un peu d’amour.
Différences, imperfection, acceptation, tolérance.
Beaucoup de tolérance et de compréhension.
De la curiosité , bien placée, de l’intérêt pour apprendre, s’instruire, évoluer.
Avancer !
Librement, joyeusement, confiant, ensemble,
heureux et bien nourris.
Courageux,se fort,e et déterminé,e
Créatif, ve rêveur,se détendu,e et reposé,e.
Et de l’amour, encore, pour se recharger.
Qu’est-ce que je fais, là ?
Une sorte de slam,
une ode à la positivité.
A tout ce que j’aime, à tout ce qui me fait du bien dans la vie.
La Nature, la musique ,le soleil, l’odeur des fleurs au printemps,
le chant des oiseaux le matin, juste avant le lever su soleil.
La nuit aussi, quand elle est encore tiède, après un jour d’été, et que la Thièle ressemble à du vinyl liquide, noir et brillant.
Quand soudain , un gros plouf signale un castor qui plonge.
Bonheur quand il revient, sans peur, grignoter sa petite branche juste à côté de moi.
Et je tremble tellement que je ne suis pas foutu d’en faire une bonne photo.
Je tremble d’émotion.
Quand on voit un animal sauvage, qui à confiance, qui est si près que vous pourriez le toucher, ça fait, si on est un peu sensible, une émotion rare.
Et moi je suis très très sensible.
Du coup je tremble comme une feuille.
Drôle d’expression d’ailleurs.. vous avez déjà vu une feuille trembler, vous ?
Mais bon, on se comprends.
J’ai peut-être, tout au fonds de moi, un reflexe primitif de peur.
Celle de l’homme des cavernes, qui découvre son environnement et tombe sur
un bestiau qu’il n’a jamais vu.
C’était pas mon premier celui-là, par contre.
Mon premier c’était un jeune, presque un bébé.
Mais déjà un sacré gros bébé, qui me regardait, aussi étonné que moi, a travers les planches du ponton.
Quand j’ai vu cet espèce de queue noir et écailleuse qui le prolongeait, j’ai compris à qui j’avais affaire.
Mais pas tout-de -suite.
C’est adorable, un castor.
Il me regardait avec ses grands yeux, et sa tête de cochon d’Inde géant.
C’était m première pensée dans cette rencontre inattendue,
une fin d’après-midi d’été.
A 50 mètres de chez moi :
-Mais qu’est-ce qu’il fait là ? ce cochon d’Inde géant ?
La suite est encore plus dingue.
Il m’a présenté à ses parents.
Si, si, je vous jure.
Ils sont tous venus, l’un après l’autre.
Nageant en silence, avec juste un bout de tête qui dépasse.
Le père, la mère.
Et enfin, comble de l’émotion, certainement le grand-père.
Il était immense.
Aussi gros qu’un ours.
Vous voyez ça ?
Une énorme bête, un mix entre un cochon d’Inde et un ours, avec une appendice
tout aussi grand.
Je pouvais à peine respirer.
Je ne les ai pas vu, mais ça a aussi de grandes dents oranges, les castors.
Alors, il c’est glissé sous le ponton, pour s’installer dans un creux de la rivière.
Il y est resté assez longtemps pour que je puisse le prendre en phot.
D’ailleurs j’en ai retrouvé une.
J’avais envie de vous raconter cette rencontre.

Toutes les rencontres avec les
personnes importantes de ma vie, je m’en souviens aussi, précisément, de chaque détail.
J’ai tant de souvenirs merveilleux ,dans ma maison, dans mon quartier.
Et pourtant, quand je suis arrivée dans cet appartment, il était prévu une démolition totale dans deux ans.
Ca en fait 10.
Il était prévu de démolir tout e quartier pour faire passer une autoroute,
de construire une école…
Mais on a trouvé un village lacustre qui s’élevait sous mes pieds, il y a 6000 ans.
D’abord les archéologues, ensuite Les oppositions et le virus ont stoppé tout ça.
Maintenant il reste un trou béant en face de chez moi.
Et j’ai une idée.
Je sais , de source sure, que des politiciens bien engagés et bien placés lisent mon blog.
Ce qui est curieux, et plutôt flatteur, c’est qu’ils ne sont pas du tout du même bord.
Alors voilà.
La ville cherche un projet pour ce trou… puisque la construction est stoppée pour des années.
J’ai deux idées.
D’abord, il faudrait sonder le terrain pour voir si il n’y aurait ps encore des découvertes à faire au niveau du village lacustre. Si oui, ce ui est probablement le cas, continuer de creuser, avec des bénévoles.
Je vous assure, moi j’irais tout les jours creuser mes deux heures, si on m’apprenait à le faire.
Et ensuite, délimiter des parcelles pour les habitants du quartier, et nous laisser planter nos jardins.
Des fleurs, des herbes aromatiques, des carottes et des salades.
Tout ce qu’on aurait envie de faire pousser.
Et même des petites cabanes pour mettre nos outils à l’abri.
J’imagine déjà les soirées épatantes qu’on y passerait, à faire des grillades.
Entre voisins, avec les enfants qui jouent dans une bel espace amménagé pour eux.
Ca couterait des sous ?
Mais pas tant que ça.
On pourrait déjà utiliser le bois flottant qu’on sort du lac chaque années, pour construire des tas de choses.
Avec des palettes aussi et des matériaux recyclés issu du chantier d’à côté.
Ils ne liquident des bennes entières.
Et je ne vous parle pas de ce que je vois dans les bennes de la Coop….
Vous imaginez tout ce bonheur, toutes ces rencontres.
Toutes ces expériences partagées ?
Uniques règles : RC Respect et communication.
Priorités aux voisins immédiats qui ont souffert pendant que les ouvriers creusaient àet qu’une énorme machine enfonçait des tôles gigantesques pour encadrer tout ça.
Il y a l’eau, l’éléctricité.
De la bonne terre.
Je sais déjà ce que je ferais de mon coin.
Une cabane avec un auvent pour me protéger de la pluie et du soleil, un coin pour le persil la ciboulette, la menthe et le basilique.
Un coin carottes , salade, patates douces.
Je mettrais aussi un arbre à grenades, un actinidier, un citronnier aussi, et tout autour, des gogis et des fleurs.
Cerise sur le gâteau, je me creuserais un jacuzzi, qui servirait à me détendre l’été et de cave à légumes l’hiver.
Je mettrais un beau banc de jardin avec une table, pour recevoir des amis.
Et un coin avec une chaise longue, pour lire, ou juste regarder les papillons se poser sur mes fleurs.
Il est hyper grand ce terrain, et on est pas tant que ça, à habiter juste au bord.
Donc priorité pour nous.
Et pour que tout le monde soit content, on mettrait une chouette buvette avec des bancs
pour que tout le monde puisse en profiter.
On demanderait à tout les grands magasins de la ville de nous sponsoriser en nous donnant des surplus.
Et on ferait un coin de paradis, ou les enfants pourraient voir comme ça pousse.
Ca serait une sorte d’expérience.
Moi je suis certaine qu’on pourrait bien s’entendre.
Parce que ça aussi ça caractérise les vrais biennois : on ne parle pas forcément l la même langue, mais quand on veut se faire comprendre, on y arrive toujours.
On serait autonomes.
Pas de chef ! surtout pas de chef!
Chacun sa voix, et si il y a de grandes décisions on vote.
Une utopie ? pourquoi pas …
En attendant, ce grand trou est le royaume des martres.
Des fouines plus exactement, contrairement à sa cousine la martre des pins qui lui ressemble beaucoup, la fouine s’adapte très bien à la vie en ville, surtout quand cette ville est comme dans mon quartier, proche d’une petite forêt et d’une rivière-

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