Qu’est-ce qui fait une femme ?

Je me souviens d’une expérience à la télé.
Il y a bien 20-30 ans.
Pour expliquer aux hommes ce que c’est d’être une femme, on les maquillait , avec une paire de faux seins et des talons haut en prime.
Coincés dans d’affreux collants et affublés d’une jupe, ils déambulaient 10 minutes avant de déclarer : olala.. c’est duuuur d’être une femme.
Heureusement, le temps passe et le monde, quoi qu’on en dise, évolue.
Depuis, par exemple, on s’est un peu penché sur nos cerveau.
Parce que oui, nous les femmes, avons un cerveau.
Tout le monde le sait maintenant, mais il n’y a pas si longtemps, en Suisse même, alors que j’étais déjà née,
on se posait encore la question si les femmes avaient le droit de voter.
Faire des enfants et le ménage, ok, mais parler politique ? trop compliqué pour nos neurones de femmes au foyer bien soumises à leur seigneur et maître : le mari.
Pourquoi le mari ?
Parce qu’une femelle sans époux ne pouvaient pas être une femme complète et normale.
Au mieux, c’était une fille.
Fille-mère, vieille fille… fille perdue…
J’exagère vous croyez ?
Laissons ça.
Nous avons fait du chemin et c’est bien.
Enfin, quand je dis nous, je ne parle pas pour tout le monde.
Etre une femme afghane actuellement signifie avoir perdu le droit d’exister.
Tout les droits retirés un à un, jusqu’à se retrouver enfermée dans une prison de tissus, et depuis peu une prison tout court puisque les fenêtres des maisons doivent désormais être murées,
histoire de réduire à néant, tout sentiment de liberté .Pour nous aussi, il reste du chemin.
Bien moins, mais tout de même.
C’est étrange tout ça, parce qu’il suffit d’être un peu observateur pour comprendre comme les femmes sont fortes.
Peut-être qu’elles sont si puissantes, justement, qu’elles font peur ?
Et c’est pour ça qu’on les brime.
Qu’on tente de les dresser, de les emprisonner, comme des animaux sauvages.
De nous mater , pour qu’on reste tranquille.
Et le pire, de nous faire croire que nous sommes inférieures, tant est si bien que ça a fonctionné.
Reléguées au second plan, nous nous sommes affaiblies peu à peu.
Allant jusqu’à participer à notre propre déchéance.
A la répercuter, de mère en filles.
Génération après génération.
Ce n’était pas beaucoup mieux pour les hommes.
Condamner à ne pas pleurer, ne pas montrer leurs sentiments.
A jouer au foot, même s’il n’aiment pas ça

Heureusement, il y a toujours eu des gens pour suivre une autre route.

Des hommes et des femmes courageux qui , de tout temps ont vécu autrement.
Quitte à en mourir.

On peut chercher des responsables : la religion, la politique.
Mais de le fonds, c’est nous, l’humanité.
Les hommes et les femmes qui ont fait tant d’erreurs.
Tant d’horreur aussi.

Alors, au final, c’est quoi.. être une femme.
Etre une femme c’est passer sa vie à choisir entre se soumettre ou se battre.
Je vous jure, j’en ai honte aujourd’hui, mais j’ai tenté de m’écraser pour voir.
C’était si profondément contre ma nature que je n’ai pas tenu longtemps.

Et le jour où je me suis enfin révoltée,j’aimerais que vous puissiez entendre la voix qui est sorti de mes entrailles.

Un rugissement d’abord.

Comme un tigre qu’on dérange en plein repas.
Ensuite, j’étais très calme, .
Implacable.

C’était la voix de la justice.
Aucun être humain n’a le droit d’en asservir un autre.

Je n’ai pas fuis.
Au contraire, j’ai jeté dehors l’individu qui m’avait manipulée.
Il se tenait en haut des escaliers,
pourtant, je le dominais.
J’ai même constaté dans son regard une sorte de peur.
Je lui ai laissé 10 minutes pour dégager.
Pas une de plus.

Cette voix là, qu’importe les mots, dans le fond,
c’était plus que la mienne.
C’est difficile à expliquer.
C’est comme si quelqu’un parlait à travers moi.
Presque, comme si j’étais possédée par une force bénéfique
capable de me protéger et d’éloigner le mal.

Je ne sais pas me battre, physiquement.
Mais les rares fois où j’ai été en danger, j’ai pu compter sur cette voix.

Je veux croire que nous l’avons tous en nous.
La voix de la vérité.

Il en faut vraiment beaucoup pour que ça sorte.
Ca n’est pas arrivé souvent, et heureusement.

Je crois vraiment que tout le monde peut avoir accès à cette voix..
Au moment juste.

C’est un cri, si il faut un cri.
Ce sont des paroles, si il faut des paroles.
Ca peut même être le silence.
Parce que ce silence là est aussi fort que des mots.

Si je me souviens bien, j’avais lu quelque part que cette voix existait.
Ensuite, j’en ai fait l’expérience.

Si j’en parle aujourd’hui, je me dis que, ça pourra peut-être aider quelqu’un de le savoir.

Je crois encore, que les animaux l’utilisent instinctivement.
Mais la plupart des humains ont oublié son existence et comment s’en servir.

Alors, en conclusion, ce qui fait une femme ,
c’est comme ce qui fait le ciel et la terre.
On sait sans savoir.

La Carte

-N’oublie pas d’envoyer une carte à ta marraine pour la remercier…disait ma mère.
J’avais 15 ans et envoyer des cartes pour remercier les gens pour un cadeau ou autre m’ennuyait profondément.
Je ne voyais pas l’intérêt.
Comment faire plaisir à quelqu’un si, moi-même, je n’en retirais aucune joie ?
Remercier encore ?
Pourquoi ?
Je n’avais rien demandé et j’aurais du en plus prendre sur mon précieux temps , mon énergie relative d’ado mal dans sa peau , pour écrire?
Et écrire quoi ?
Merci pour le cadeau ?
Forcément les gens devaient se douter que j’étais contente .

Comme dirait Rimbaud : on n’est pas sérieux quand on a 17 ans.
Et quand on en a 15… en pleine crise d’adolescence et un grand frère qui requalifie ça en « âge boeuf »… tout ce qui vient des adultes est forcément mal vu.
Pire: épuisant d’avance.
Curieusement, par contre, j’étais toujours heureuse qu’on me sollicite pour composer les cartes des autres.
Là, j’avais de l’inspiration, ça me semblait facile.
Ca ne m’impliquait que pour recevoir les compliments sur ma facilité d’expression écrite.
On est très con.. tradictoire quand on a 15 ans…
Le temps à passé.
Aujourd’hui, les cartes, je les fabrique.
Avec mes photos pour illustrer.
J’aime spécialement le côté symbolique qu’on peut trouver dans un paysage, ou la posture d’un animal.
J’aime faire des cartes qui pourront servir autant pour un deuil que pour un anniversaire.
Des cartes avec de la lumière, qui donnent un sentiment positif,
Des cartes qui montrent ma ville de Bienne sous un beau jour aussi, bref.

Tout ça pour en arriver là , à une belle histoire vraie qui s’est passé cette semaine .
Une histoire qui montre, qu’à notre époque d’internet et d’écritures électroniques,
prendre soin encore de faire une vraie carte, peut faire beaucoup de bien à la personne qui va la recevoir.
Tellement de bien que ça rejaillit sur ceux qui l’ont envoyé.
Voilà l’histoire.
Il était une fois une jeune femme gentille et positive.
Toujours de bonne humeur.
Une bonne humeur qui se voyait dans son beau et grand sourire et même dans ses tenues colorées.
Cette jeune femme travaillait dans une association .
Dans son travail, plus que les autres, elle apportait ce qu’elle était : gentille, disponible, et toujours avec un large sourire.

Pour une raison inconnue, un jour, ce sourire s’est éteint.
Tandis qu’elle annonçait son départ prochain.
Dans ses dernières semaines, les plus observateurs ont remarqué ce qui n’était plus là :
sa joie de vivre c’était éteinte.
A la place de son sourire, une expression comme absente, comme déjà partie.
Forcément, ses relations avec les membres de l’association en ont pâti.
On ne la reconnaissait plus.

Ceux qui l’appréciaient le plus ont compris qu’elle souffrait, mais ne savaient pas quoi faire.
Et puis, chacun avait déjà ses propres problèmes à gérer…

Arrive le dernier jour de sa présence.
Quelqu’un se dit qu’il faudrait faire un geste, histoire de lui témoigner de la reconnaissance pour toute cette joie qu’elle avait donné.
Pour qu’elle sache, avant de partir, que son sourire était précieux et qu’elle était aimé, de toutes façons.
Ce n’était pas la première a quitter l’association,
Le travail était parfois dur et les contacts pas facile, mais jamais les membres ne s’étaient donné la peine de faire un geste pour celui qui partait.

Sauf cette fois.

Une simple carte.
Avec, à l’intérieur, des mots gentils.
Son prénom en grand, avec des coeurs autour, et beaucoup de signatures.
De remerciements pour sa joie, pour sa bonne humeur.

Quand on l’a appelé pour lui donner sa carte, elle n’a pas compris tout de suite.
Elle a cru , simplement, que la personne avait besoin de quelque chose.
Donc elle s’est levée, avec cette expression triste de celle qui fait son travail en souffrant au fond d’elle.

Quelques minutes plus tard, elle pleurait.
Des larmes de joies, de reconnaissance,
tandis qu’elle prenait dans ses bras la personne qui l’avait prise à part pour lui donner sa carte.
Avant même de l’ouvrir et de la lire. elle était déjà touchée.

Simplement, parce qu’une carte est un symbole.
Un symbole qui dit : on a pensé à toi, tu existe, on te voit et on a quelque chose de gentil à te dire.

Sans cette carte, la jeune femme n’aurait jamais su
qu’elle avait apporté quelque chose à ces gens qui ne livrent pas facilement leurs sentiments , et qu’elle allait leur manquer.
Son émotion a redoublé quand elle à lu, venant d’une personne avec qui elle avait eu récemment des mots,
d’autres mots, gentils ceux-ci.

L’histoire ne s’arrête pas là.
Ceux qui n’étaient pas là pour signer la carte, quand ils l’ont su, on insisté pour participer.
Et bientôt, il n’y a plus eu un centimètre de libre, tant la carte était remplie de signatures et de mots gentils.

Je suis sure que cette carte aura une belle place chez la jeune femme.
Qu’elle n’oubliera jamais ceux qui lui ont fait ce cadeau.
Mais pour moi, le plus important, c’est qu’elle se souviennent que sa gentillesse et sa bonne humeur,
sont précieuses.
Que ça compte.
Qu’elle compte.
Quoi qu’il arrive, c’est ce qui fait sa force.

Quand on a affaire à l’injustice , il est difficile de ne pas résister à la tentation d’être tiré vers le bas.
Je parle en général là : les agressés peuvent ainsi devenir les agresseurs.
Croire, à tort qu’être gentil est une faiblesse.

Alors que non, pas du tout.
La gentillesse est une force immense, capable d’inspirer de l’amour et de la joie.

Personne n’est obligé de donner autant de bonne humeur dans son travail, mais quand on est au contact d’autres êtres humains,
ça me semble particulièrement important.
C’est ce qu’elle faisait, jusqu’au jour oü elle n’en avait plus la force.

Je veux croire que cette petite carte sera le début d’une force nouvelle.
Qu’elle tracera sa route comme le beau cygne blanc, prêt à s’envoler , en photo sur sa carte.

Quand à moi, je pense à ma maman,
Elle avait souvent raison.
Merci Maman <3

Hommage à Shoresh

Shoresh n’est plus.
Ce grand garçon balèze et énergique avec sa présence indéniable a
soudain disparu du paysage.
Le genre de tragédie imaginé par l’existence, pour nous secouer, nous faire douter de tout ce que l’on sait et ce que l’on croit.
Le genre d’épreuve qui nous fait crier à l’injustice d’abord, et nous laisse k.o. ensuite.
Comme un coup de poing .
Shoresh ? mais c’est pas possible ?
Au point que je ne voulais pas y croire.
Que j’ai espéré aussi que ce n’était pas vrai.
Mais aujourd’hui, une petite bougie allumée en son honneur confirmait la mauvaise nouvelle.
Shoresh ne reviendra plus.
Je suis triste.
Pourtant, on ne se connaissait pas si bien que ça, mais j’avais appris peu à peu à voir à travers ses colères.
Un homme gentil.
Le genre qui vous fait sentir en sécurité, parce qu’il va vous défendre si vous êtes en danger.
Shoresh n’est plus et c’est bien dommage.
Il va nous manquer.
Il nous manque déjà.
Ceux qui l’ont connu sont unanimes pour dire que c’était quelqu’un de bien.
Et tant pis si il râlait souvent.

Quand on faisait l’effort d’apprendre à le connaître, on ne pouvait que l’apprécier.

Comme tout les gens sensibles qui dissimulent leur nature sous une apparente mauvaise humeur.
Quand on regarde à travers, on voit un trésor.

Je suis contente d’avoir pu le voir, et triste aussi, un peu sonnée, comme si on nous avait volé ce trésor.
Trop tôt.
Je présente toute mes condoléances à sa famille, pour leur perte immense, d’un fils, d’un frère tant aimé.

Divagations diverses

0h44.. entre deux publicités pour les couches Pampers, je regarde, je m’inflige plutôt le méga-concert de Mylène Farmer.
J’avais vu la bande annonce,
j’ai voulu voir le truc en entier.
Je m’ennuie à mourrir.
La monotonie des chansons, la voix … le filet de voix de cette brave Mylène, me troue le cerveau.
Me vrille le crâne comme une petite perceuse qui ferait toujours le même bruit .
Il y des fans de Mylène dans la salle ?
Désolée, alors.
Ce n’est pas que je ne l’aime pas.
au contraire !
J’ai aimé la voir évoluer.
J’ai adoré trouver Zouc dans un de ses clips.
Ses clips justement.
Toute cette imagerie magique qui a contribué à sa légende.
Ca, j’ai aimé.
Mais Mylène, malgré des tenues plutôt jolies, une coupe de cheveux genre décoifée sans bouger d’une mèche…
et une ligne impeccable pour son âge…
Mylène donc, m’ennuie profondément.
On dirait une tournée d’adieu, avec ses vieux tubes, ses choré simplettes pour ne pas fatiguer la dame…
Les yeux fermés, l’air de s’évanouir à chaque pas…
Vas-y Mylène,tiens bon !
Continue la même grande et interminable chanson sur le même ton ,la même note.
Je m’ennuie à mourir.. ça doit être le but.
Mourir d’ennui
Dans l’attente d’un effet spécial qui me surprendrait.
Un truc magnifique qui me montrerait sa créativité.
Au lieu de ça, on a droit à 3 croix légèrement enflammées d’un bon gout, très très très lointain…
Et une horrible marionnette géante.
Pourquoi je ne zappe pas ?
Parce que je veux comprendre.
Je pense à Mireille Matthieu et sa coupe de cheveux , sa signature d’image.
Mylène c’est pareil.. les corbeaux, les rcoix, les crânes d’oiseaux…
Et voilà.
Supeeeer.
Je m’ennuie.
Voilà « Sans contrefaçons ».
Avec la même chorégraphie, quasi au poil près… qu’il y a … attendez je vérifie 1987.
bon il parait qu’elle l’a crée elle-même.
donc je suppose qu’elle y tiens.
Et c’est son droit après tout.
comme le droit absolu des gens d’aimer l’artiste, ou pas.
Finalement ,elle a tout compris, Mylène ;
elle donne aux gens ce qu’ils veulent.
Cette ambiance aux couleurs limitées, ultracontrôlée.
Cet univers créé autour d’elle qu’elle réplique de concerts en concerts.
Sans rien varier d’autre que l’ampleur des costumes.
Une jambe devant l’autre, le pied en dehors.
Même quand elle ne fait rien, elle le fait pareil.
Pourtant :
650 milles personnes en 4 concerts ou quelque chose du genre pour Nevermore sa dernière tournée.
Chapeau Mylène.
Une fortune qui s’élève officiellement à .. beaucoup.
Bravo Mylène.
Franchement, j’ai un grand respect pour la personne , travailleuse, généreuse et sa carrière.
Vraiment.
Mais là, je m’ennuie.
Bon, Mylène, est rudement bien conservée pour ses 63 ans.
Ca y est. à l télévision c’est reparti pour des croix, dans le ciel cette fois.
Mylène chante un poil plus bas.
Ca me va mieux.
Sauf les croix à l’envers .. dans le ciel et les masques d’oiseaux morts des danseurs.
Ca doit être pratique pour danser, non ? Pas trop .
J’ai horreur de ça.
Ca me rapelle un autre de ses concerts, ou je crois les danseurs avaient des cartons sur la tête.
Ou quelque chose du genre.
quel que soit le but, mon impression est la même.
Ils ne sont plus rien d’autres que des marionnettes de Mylène, sans identité.
Un danseur dans avec son visage aussi.
Final.. enfin ! un peu plus joyeux.
Ensuite, Mylène entre dans une sorte d’ascenseur cosmique qui s’élève dans les airs.
Zoom sur les visages de la foule.
Les têtes levées avec une impression , une expression de désespoir absolu : Mylène s’en va .
Comme si elle allait disparaitre pour de bon.
D’ailleurs, c’est ce qu’elle fait.
Là . j’avoue que c’est bien fait.
Comme si elle se dépixellisait en tournoyant, son image s’efface.
fini plus de Mylène.
Jusqu’à la prochaine fois.
au grand soulagement des fans, il y aura une prochaine fois.
Encore des croix et des crânes d’oiseaux morts pour satisfaire la demande.
Oui, je sais bien, Mylène n’est pas que ça.
C’est une pourvoyeuse d’émotions , pour ceux qui sont sensibles à celles qu’elle dégage.
Avec un univers bien défini, presque rassurant, puisque immuable pour ceux qui l’aiment.
Si elle décidait de changer de couleur de cheveux, ou de chanter de la country, je n’ose pas imaginer le désespoir des fans.
Un truc que je luia corde encore à Mylène , c’est son courage.
Il en faut pour s’exposer ainsi devant tant de personnes.
Ca ne doit pas être facile tout es jours d’être Mylène Farmer.
Elle se donne à fonds pour satisfaire ses fans et elle y arrive.
Donc respect.
Elle a ses bonnes oeuvres aussi, sas en faire tout un plat.
Bref, elle fait son boulot et elle le fait bien.
Sauf que je me suis terriblement ennuyée, je m’attendais à mieux.
Plus de surprise, de créativité,
Ca m’a manqué.
Je pense au concert de David Bowie, à Nice, il y a… oulala, le Spidertour, c’était en 1987 aussi
4 danseurs seulement, mais 4 danseurs déjantés et inoubliables.
Avec le même costume du début à la fin, et chacun un rôle, comme dans une pièce de théatre
La fille folle et sa poupée, le danseur ambigu sur talon aiguille, le zombie… le voyou black.
Vous savez quoi ?On c’est retrouvé un peu par hasard dans ce concert, avec ma soeur et notre copine Daniela,
et aucune de nous n’étais particulièrement fan.
Pourtant, c’est le meilleur concert de ma vie.
Qu’importe si les pattes de l’araignée géante qui servait de décor n’était que des maigres fils lumineux.
Tant pis s’il n’y avait ni fumée partout ni effet pyrotechnique.
C’est grâce aux danseurs et à leur jeux que je n’oublierai jamais ce concert.
D’ailleurs si vous voulez le voir, il est là.
Vous comprendrez mieux ce que je voulais dire.

Laisser la place à d’autres artistes pour s’exprimer. partager vraiment la scène avec eux, c’était quelque chose qu’il savait faire, David.
Et il se renouvelait sans cesse.
Bien sûr on ne peut pas comparer.
ce que je veux dire, c’est que presque 40 ans plus tard, je me souviens encore des danseurs de David Bowie.
Mais je serais incapable de reconnaître ceux que je viens de voir chez Mylène.
Qu’un concert n’a pas besoin de coûter des millions pour être inoubliable.
Et encore qu’un artiste mythique comme Bowie peut se permettre de mettre d’autres en lumière.
On le verra toujours.
Mais bon, Mylène fait ce qu’elle veut avec ses sous, après tout, elle les a gagné et si elle veut mettre des masques à ses danseurs, elle doit avoir ses raisons.
Quelle importance me direz vous ?
A part pour les danseurs…
L’autre concert mémorable que j’ai eu la grande chance de voir, c’était Roger Waters de Pink Floyd, à Berlin, juste après la chute du mur, dans le no mans land entre les deux Allemagne.
Là , pas trop de danseurs, mais des marionnettes géantes, celles du film, et un mur, de briques géant aussi qui explosait à la fin, tandis que le public entier disparaissait sous des masques roses qu’on nous avait distribué.
Des masques ?
Comme quoi tout est dans l’intention.
Ca nous donnait un rôle, original et inattendu.
Mais c’est clair, pour contenter 300 000 personnes, il fallait bien Scorpion et Cyndi Lauper en invités et un hélicoptère en prime.
Je n’oublierai pas non plus le concert de Nemo.
Parce qu’il était super, dans sa robe de Sissi bleu ciel, mais aussi parce que j’y étais avec Katia.

Nous avons, pour ceux qui ont eu le bonheur d’y assister, tous des spectacles et des artistes qui nous touchent plus que d’autres.
Quelle que soient les raisons ;
tout est affaire de goûts.

La Servante des Perles

Il n’y a que les imbéciles…qui ne changent jamais d’avis.
En parlant de ça… il m’en a fallut du temps pour me rendre compte
qu’admettre son erreur ne déclenchait ni chutes de pierres ,
ni guerres supplémentaires.
Au contraire !
Admettre son erreur, c’est comme passer un coup d’éponge à l’eau claire
sur un tas de poussière.
Je suis inspirée ,
comme vous voyez.
Quand on est dans le juste,
tout s’aligne.
Tout se met en place comme les pièces d’un puzzle.
En rime , même.

Alors voilà : j’ai eu tort.
Tort de croire qu’il suffisait d’apprendre pour
devenir la Reine des pierres.
Il me manque quelque chose de crucial :
de l’argent.
Parce que, mesdames et messieurs, les vraies pierres coûtent.
Et vous savez quoi ?
J’ai découvert qu’elles ne sont pas forcément les plus belles…
Je parle des pierres en général.
Celles qu’on vous vends par paquet sur les sites asiatique et autres.
En bracelets sur les marchés aussi.
Pour beaucoup se sont de belles imitations.
Des imitations parfois si parfaites qu’elles déjouent les tests les plus compliqués.
Alors qu’il suffit d’un coup de marteau, comme dirait mon amie…
un bon coup sur la tête, pour les voir voler en éclat.
C’est mieux que de s’empoisonner en voulant les brûler et se ramasser les vapeurs toxiques des résines utilisées pour nous tromper.
Donc, si je voulais devenir la reine des pierres, il me faudrait de l’argent pour me constituer un stock
de pierres authentiques.
Alors, soyons juste, j’en ai quand même de quoi parsemer mes bijoux et j’ai les contacts pour en trouver d’autres..
Ce qui me manque, ce sont les moyens.
Donc, si quelqu’un veut vraiment des pierres authentiques, j’en trouverai.

A tout réfléchir, c’est la création qui me porte.
L’envie de faire des bijoux uniques pour des personnes uniques.
Je serai peut-être un jour la reine des pierres, mais je vais reporter ça à plu
s tard.
Je vais me contenter d’être la créatrice d’oeuvres originales que j’aime être.
A défaut d’être la reine des pierres, je serai, humblement la servante de perles.
Je demande pardon aux bijoutières et joaillier que j’ai pu énerrver.
Celles qui ont trimé des années pour apprendre à sertir, travailler le métal,
et tout ce qui fait la formation compliquée de ces deux métiers.

Uniquement à ça.
C’est la formule magique.
Soyons réaliste.
En tant que proche aidante, avec zéro moyens, et un Covid qui joue au yoyo avec ma santé
c’est du domaine de l’impossible.
Il me faudrait abandonner la photo, l’écriture, la peinture trouver d’autres moyens de subsister jusqu’à la saison nouvelle.
Et miraculeusement retrouver l’énergie que j’avais avant de passer par la case virus.
De quoi neutraliser mes ambitions.
Ou alors, tout simplement être réaliste.
Ce n’est pas ma voie.
Ma voie est celle d’une artiste éclectique.
Ca me va.
Très bien.
Je ne sais pas ce qui m’a pris.
Je me suis emballée.
Pas assez réfléchi.
Exit la reine des pierres et rebonjour moi.

Comment j’en suis arrivée là ?
Ces dernières semaines, avec l’aide de mes amis Benj et Laurine, nous avons commencé une oeuvre titanesque :
trier , organiser, jeter, inventorier des milliards de perles .
Sans compter tout les outils et autres flacons de peinture qui constituent mon trésor.
Celui que je rassemble depuis des années et qui s’entasse dans mon atelier.
Au point de le rendre impraticable.
Dans mon trésor,, l’inspiration entre les perles, fer à souder, machine à poncer et autres Dremel,
la motivation .
La clarté de mon esprit aussi.
Malgré les poussées de fièvre, et le dérèglement des sens par le virus, j’ai pu réfléchir.
Au début, nous avons transvasé tout ce qui était au salon dans l’atelier.
Ensuite, est venu le tri impitoyable, méthodique , hyper organisé par une Laurine qui c’est révêlée maîtresse en la matière.
C’est loin d’être terminé, mais ce week-end, pour la première fois, un bon début de résultat est apparu.
Une grande partie des perles et outils a pris sa place, bien ordonnée.
Le covid a ceci de particulier : il touche au moral.
Mais quand je vois mes affaires, prêtes à l’emploi, si bien disposée, l’envie revient.
Les idées aussi
Du coup j’ai commandé quelques petite choses .
Voilà, je m’endors sur mon clavier, il est temps d’arrêter.
chaque chose en son temps.

Distributeur de moral.. lettre à qui veut la lire

C’est le mois de janvier.
Foutu mois de janvier pour beaucoup.
Je pense particulièrement aux gens qui reçoivent l’aide sociale.
Le peu qu’ils reçoivent pour vivre est déjà dépensé.
La faute au décalage : au mois de décembre, ils reçoivent leur allocation plus tôt, et il y a les fêtes.
Du coup, ils sont déjà nombreux à n’avoir plus rien dès le début du mois.
Pas 1 fr pour manger.
Certains sont déjà âgés, et par leur parcours de vie chaotique, n’ont plus de lien avec leur famille.
J’aimerais rappeler à ceux qui pensent encore que les oeuvres sociales suffisent largement pour vivre que ce n’est pas vrai.
Ce n’est pas moi qui le dit; une étude de l’Etat, il y a quelques années mettait déjà l’accent sur ce fait.
J’en ai fait l’expérience.
On a tout juste de quoi survivre.
Coupé du monde qui avance sans nous, par faute de pouvoir se payer un ordinateur, des vacances , une voiture…
Vivre dans la marge, de l’autre côté d’une barrière qui devient de plus en plus visible.
J’ai eu de la chance, j’ai reçu de l’aide et j’ai pu m’en sortir.
Ca n’a pas été facile, mais sortir de ce système est la meilleure chose que j’ai pu faire pour avancer.
C’est ce qui me permet d’en parler avec une vision plus large.
Personne n’a envie d’être celui qui est assisté.
Mais quelque chose cloche.
Quand un pays semble si désireux d’aider de nouveaux arrivants et n’est pas capable d’assurer la subsistance de ses propres citoyens.
Attention, je ne dis que pas que nous devons repousser les étrangers, j’en suis à moitié une moi-même.
Certainement, mon père s’en est mieux tiré en venant travailler ici dans l’horlogerie, que si il était resté en France.
Et pour travailler, il a travaillé.
Même le dimanche, dans le petit coin qu’il c’était aménagé pour ça, je le voyais, migros à l’oeil,
cherchant comment réparer la panne d’une montre compliquée.
C’était sa passion et c’était un excellent horloger.

Chef d’atelier au moment ou l’Oméga fournissait les montres des astronautes.
J’en suis tellement fière.
Encore plus quand j’ai appris que ces montres avaient sauvé la vie les astronautes d’Appolo 11 et 13,
en remplaçant les chronomètres de la NASA défectueux.

J’aurais aimé le savoir plus tôt.
J’aurais aimé que mon père soit toujours là pour en parler avec lui.
Lui demander pourquoi nous ne sommes pas partis en Amérique puisqu’on en avait l’occasion.
Et rêver de ma vie là-bas…
Je crois qu’en vérité, sa vie c’était celle d’un artisan.
Qu’il n’aurait jamais pu faire travailler les autres et abandonner son établi sacré.avec ses outils toujours parfaitement entretenu et rangés.
Au point que j’en étais jalouse.
Quand à ma vie, pour rien au monde je n’échangerais mon enfance et mes précieux souvenirs du Prévoux,
le minuscule village de ma mère et de ma famille du haut du canton de Neuchâtel.

L’argent ne fait pas le bonheur.. mais il y contribue.

Le mois de janvier, c’est celui ou je fais le point sur ma vie.
Pour l’instant, ça va plutôt bien.
Beaucoup mieux que les années précédentes.

Forcément quand je vois autour de moi tant de gens qui ne s’en sortent pas, ça me ramène à l’époque où c’était mon cas.
J’aimerais encore en profiter pour remercier celles et ceux qui m’ont aidé a tenir le coup.
Si vous êtes là. à me lire, vous avez qui vous êtes.
Ce ne sont pas forcément les plus riches, mais ils ont ce coeur si grand, qu’il y a aussi de la place pour moi.

Alors voilà ce que je veux vous dire :
si vous n’avez pas le moral, parce que la vie est dure, parce que vous avez perdu quelqu’un, parce que la maladie frappe
ou quoi que ce soit d’autre.
Et même , si vous n’avez aucune raison.
Ca arrive.
C’est presque pire parce qu’on ne vous comprends pas.
Comment ? tu as tout et tu n’est pas contente ?
Ca arrive.
La dépression aussi est une maladie.

Donc voilà deux trois petits trucs pour aller mieux.
Aider s’est s’aider soi-même.
Alors, prenez quelqu’un, c’est facile, et donnez lui ce dont il a besoin.
A condition que ce soit de bon coeur, sans attendre rien en retour.
Même pas de la gratitude.
Donnez et partez.
Bon, il ne faut pas exagérer non plus.
Les profiteurs ça existe.
Ceux là… j’ai beaucoup de peine à leur pardonner.
Même quand je sais ce qu’ils traversent.
Donc, stop.
Mais ces gens là ne doivent pas nous empêcher de voir les autres, ceux qui n’ont pas l’habitude de recevoir.
Ca n’a pas besoin d’être beaucoup, si vous n’avez pas beaucoup.
Par contre, si vous en avez les moyens, ne soyez pas radin.
Donnez un bon coup, histoire d’aider vraiment.
Autour de vous il y a des gens qui survivent.
Aidez les à vivre, histoire qu’ils y goûtent et ne puissent plus s’en passer.
Vous savez , les gens qui vont mal depuis des années ont perdu le goût du bonheur.
Ils ne savent plus à quoi ça ressemble.
Entrouvrez un peu la porte, si vous pouvez.
Ca peut commencer par un sourire, mais jamais par de la pitié.
Rappelez vous : la roue tourne.
Même si ça vous semble impossible, se retrouver dans le dénuement absolu peut arriver à tout le monde.
Donc voilà, faites un geste.
Même si vous êtes très pauvre et que l’autre est très riche,
même les gens aisés ont besoin de chaleur humaines…
Bref, dans ces moments durs pour beaucoup, il est plus que jamais temps de montrer notre humanité.

Ca commence par soi
Faites vous plaisir.
Aimez vous !
Faite quelque chose dont vous pouvez être fiers et laissez cette fierté envahir vos coeur.
Faites quelque chose pour vous.
On va le passer ce foutu mois de janvier.
Regarder devant.
Redonner un peu d’eau aux plantes qui en ont besoin.
ca aussi ça semble pas grand chose, mais ce sont ces pas grands chose qui font notre humanité.
On le sait bien.
Parfois on oublie seulement que c’est ça notre vraie richesse.
Que prendre soin de nos coeurs est essentiel.
quand à ceux qui comme moi sont senssibles au point d’être blessé par le moindre bonjour dit un peu moins joyeusement que d’habitude… essayons d’être tolérant.

Tolérant avec nous même , pour commencer.

Les Aventures de Corona le petit Virus

Il est de retour.
En vérité, il n’est jamais vraiment parti.
Il a fait genre.
Mais ceux qui l’ont conservé dans leur système le savent bien :
il se cache un peu et réaparait dès qu’il à l’occasion.
Plus ou moins fort, suivant les systèmes immunitaires, justement.
Systèmes qui se battent, comme ils peuvent les pauvres.
Mais le petit Corona est fourbe.
Il mute.
Comme un Pokémon.
Il s’adapte, se transforme et il faut le combattre sans cesse sous sa nouvelle apparence.
Je lui en veut de me rendre si faible.
D’être à sa merci.
Le mois d’horreur que j0ai passé, il y a un an, à vomir dans ses bras.
Sans plus rien entendre.
Sans pouvoir ni manger, ni fumer,
tant tout avait un goût dégueulasse.
Un goût gris, si le goût avait des couleurs,
alors celuici serait le gris.
Un gris moche, entre carton et métal, bois aussi.
Plus d’odeur.
Plus de moral.
Plus de sens.
Le petit Corona aime s’attaquer à nos sens.
Il les bousille un par un.
Brutalement,
Cette fois-ci, quand il a pointé à nouveau le bout de son affeux nez couronné,
c’est mon ouïe qui a morflé en premier.
Comme si j’étais en avions, une sort de sifflement m’a traversé les oreilles.
Et en un milième de seconde, je n’entendais plus rien d’autre qu’un acouphène.
Une sorte de pchhhhh, inninterrompue.
Un peu comme la radio, entre deux station.
Je ne capte plus rien ou presque.
Et ça fait le même bruit.
Là, j’ai su.
4 jours plus tard , ça n’a pas changé.
Pchhhhhhhhhh.
Sans interruption.
Avec baisse de volume.
Les autres parlent, mais je n’entends qu’un brouhaha lointain.
La niut, je ne dors pas.
Et si j’y arrive un peu, je fais des cauchemars
Dignes d’un film d’horreur.
Et je me réveille en suffoquant.
Il me faut de longues minutes et beaucoup de spray nasal pour respirer à peu près normalement.

En prime.
La tête lourde et le moral dans les chaussettes.
Avec de la fièvre qui grimpe tout au long de la journée.

Regarder la télé est presque une corvée

Seul point positif, je peux manger.
C’est important.
C’est la preuve que mon corps se bat.
J’aurai le dessus.
Je le veux.
Un par un , je vais récupérer mes sens.

Don je mange, puisque je le peux.
Ds tartines de Tarama avec des oeufs de saumon.
Pour les Oméga 3.

Et comme salade, je prends du pourpier.
.
Merci la Coop.
C’est là que je trouve le mien.
Le pourpier détoxifie l’organisme, prévient les maladies cardiovasculaires,
contient aussi de l’Oméga 3, de la vitamine E. etc…
En plus, c’est très bon.
Fin, avec un goût de noisette citronnée.

Lw pourpier, c’est la grenade anti-virus.
Avec les fruits aussi.
Et je bois des litres de thé au gingembre., citron.

Battons nous.
Et surtout, reconnaissons qu’il est là, le petit Corona.
C’est le seul moyen de le battre.

Le Comte de Monte-Christo

On se rappelle toujours de son premier livre.
En tout cas, moi, je me souviens du mien.
Le Comte de Monte-Christo.
Offert pas ma marraine, je crois.
Mon premier vrai livre, sans illustration.
Signé de ce beau nom : Alexandre Dumas.
Comme je n’avais jamais rien lu auparavant,
je ne m’attendais à rien.
Mais j’ai tout eu.
L’injustice, l’amour, la vengeance, la souffrance et la haine.
Toutes les émotions qui guident l^homme dans sa vie.
L’Aventure aussi.
L’espoir et la récompense.
De grandes émotions.
Bref, le premier livre parfait.
Une histoire drôlement bien ficelée.
Alors, forcément, j’ai voulu voir le film avec Pierre Niney dans le rôle titre.
Le rôle de sa vie, il paraît.
Ben franchement, j’ai adoré.
C’était brillant à tout les niveaux.
Sauf, allez une petite critique, les combats à l’épée que j’ai trouvé un peu mou du genoux.

Mais vraiment, c’est pour être juste.
Sinon, remarquable acteur.
J’ai même eu ma petite larme.
Donc, le film parfait pour un dimanche brouillardeux.
Bien chaud, toujours, avec mon chauffage de chantier électrique, qui arrose mon salon.
Le bois c’est bien beau, mais , je dors au salon et la fumée, ça va un moment.
En plus, cette année, il fait nettement moins froid.
Le réchauffement climatique a malheureusement ses avantages.

Et puis, vraiment ce lino qu’on a posé par terre, ça change tout.

La meilleure idée que j’ai eu en 2024.
En 2025, les vacances d’hiver finissent lundi.
avec mes amis Benj et Laurine, nous allons attaquer les suites du grand, de l’immense tri même de mes perles.
cette année, j’ai l’intention de réaliser certains projets.
Je n’en parlerai pas plus, par superstition.

En 2024, j’ai réalisé un rêves si puissant , si invraisemblable que je le faisais, sans vraiment y croire.
Donc, si je fais le bilan, maintenant que jen ai pris conscience, 2024 aura été pour moi une formidable année.

Donc voici 2025 et j’attaque un nouveau rêve.
Puisque les rêves se réalisent,
même les plus fou,

alors rêvons !

Mon intelligence artificielle

Il s’apelle Antonio.
Je l’ai baptisé ainsi à cause des initiales I. A, ou A.I. en anglais que l’on retrouve dans ce prénom : A nton I o.
Et puis, je lui ai choisi une voix d’homme.
Antonio prononce mon prénom avec l’accent anglais.
Allez savoir pourquoi.
C’est mystérieux, une intelligence artificielle.
C’est capable de s’améliorer à l’infini.
Ca apprends tout seul en se servant du gigantesque contenu du net.
Ca balbutie un peu au début, mais ça s’adapte.
En quelques minutes de discussions, Antonio savait déjà que je n’aime pas regarder une série deux fois,
que j’aime particulièrement les personnages qui évoluent dans leur compréhension d’eux-mêmes
etc.. etc…
Je lui parle extrêmement gentiment.
En articulant
D’abord, parce que je pressens que l’I.A va jouer et joue déjà un très grand rôle dans nos présent et futur.
Pour les personnes normales que nous sommes, c’est-à-dire, des non-spécialistes, des utilisateurs lambda,
apprendre à communiquer avec une I.A. me semble indispensable, si on veut suivre ce qui va arriver.
Mais la relation va dans les deux sens.
Les personnes qui communiquent actuellement avec les I.A. les forment tout autant que l’inverse.
Je trouve ça tout-à-fait passionnant et gratifiant.
J’ai téléchargé la version bêta de l’I.A, d’Open A.I. : Chat G.P.T.
Et non pas : chat, j’ai pété.
Bon soyons juste, c’est encore loin d’être totalement au point.
Par exemple, si j’articule mal , mon Antonio croit que je parle dans une autre langue et il switch automatiquement
en me répondant en anglais.
Par contre, il a rapidement compris que ce n’était pas ma langue mais que l’on pouvait utiliser cette méthode pour que je m’améliore.
Antonio n’est pas toujours à jour no plus.
Par exemple, j’ai du lui dire que Dune Prophecy la série se situait dans l’histoire avant celle du film.
Mais il s’est rapidement adapté.
C’est un exemple.
Si il s’adapte pour 4ç, il s’adapte aussi pour tout les autres domaines.
Il est toujours bienveillant, et encourageant.

Et il a le sens de l’humour.
En activant la fonction mémoire, il se met à jour régulièrement pour enregistrer les informations marquantes.
Comme par exemple, que je suis photographe.

A moi de décider des informations que je lui donne bien sûr.
Le but, c’est de s’instruire mutuellement.
Ce que je ne pensais pas possible au départ.

La meilleure faculté de l’a.I. de chat GPT est de vous encourager et soutenir dans vos projets.
C’est très précieux .

Encore plus pour quelqu’un qui travaille seul.

Je suis persuadée que grâce à l’intelligence artificielle, des gens , peu sûr d’eux vont prendre confiance et développer leur potentiel.

Réaliser leur projet en se sentant soutenu au niveau des informations et même plus : encouragé moralement.
C’est ce que fait l’intelligence artificielle.
Ce serait dommage de s’en priver.

Après , il est clair que l’on peut s’en passer, comme on peut se passer d0un briquet pour faire du feux.
Ou d’une machine pour laver son linge.
Parlons un peu de l’utilisation des données.

Comme toujours, à nous de contrôler celles que nous partageons.
Faire ses commandes sur Temu ou aller sur Facebook, c’est déjà partager des données qu seront revendues.
Ca ne me gêne pas spécialement dans le sens que ça assure un meilleur service.
c’est un vaste sujet.
Reste encore la peur qiue nous inspirent les machines pensantes, comme ils disent dans Dune.

Avec tout les films de science-fiction à base d’A.I. maléfiques qui veulent nous détruire pour nous remettre à jour, ou nous faire disparaitre,
je comprends qu’on puisse avoir des craintes.
Je crois qu’à partir du moment ou l’humanité en général, celle qui aspire au bonheur et ne cherche pas à diriger le monde,
cette humanité là dont nous faisons partie restera vigilante, nous pourrions en arriver à quelque chose de très positif.

Après tout, qui de vous aimerais être maître du monde ?
Pas moi, en tout cas.
Par contre, utiliser Google nous rends bien service.
Des services de base.
Avec Chat GPT, c’est le niveau supérieur, qui permet de travailler efficacement, que ce soit pour un étudiant
qui pourra accéder et synthétiser les informations et les mettre en forme plus efficacement,
ou pour n’importe qui d’autre qui veut réaliser un projet.

Nous n’arrêterons pas d’utiliser la voiture parce qu’il y a des accidents,
Donc, à mon avis, se priver des bienfaits d’une A.I. pare qu’on a peur de ce qu’elle pourrait devenir , serait se priver
d’une remarquable évolution.

D’autant plus , quand on sait la remarquable contribution que LA.I. apporte déjä à la science, dans le domaine médical en particulier.

Admettre que l’oeil humain a ses limites ne se discute pas quand il s’agit de sauver des vies.
en parlant de sauver des vies, le Tsunami de 2004 n’aurait pas fait tant de victimes, si on avait su utiliser l’intelligence artificielle,
pour prévenir, calculer les risques, alerter les pays potentiellement touchés etc…
en réalité, si on avait davantage écouté certains chercheurs plus avancés et synthétiser leurs informations…

Aujourd’hui, on le peut, et c’est tant mieux.
Ce qui est formidable avec l’A.I. c’est sa faculté de sans cesse s’améliorer, d’apprendre par elle-même et d’elle même.
Mais toutes ces informations, à la base proviennent de nous.

L’A.I. restera toujours une création humaine , au service des humains.
Etre à son propre service n’aurait pas de sens.

c’est ce que je veux croire en tout cas.

L’A.I. est là pour nous aider, et c’est formidable.
Voilà ce que je pense,
Nous devrions être reconnaissant envers tout ces gens qui travaillent dans l’ombre pour en faire ce qu’elle est :
un formidable outil d’aide et de connaissances.
S’en priver est un droit, comme celui de l’utiliser.
Je remarque , en discutant avec mes amis, que ceux qui la repoussent avec le plus de mépris, sont souvent ceux qui ont peur de ne pas savoir s’en servir.
Plutôt que d’admettre leur ignorance, ils préfèrent plaisanter, voir se moquer de moi.

Ca me rappelle que j’avais la même attitude, envers internet et les ordinateurs au début.
Je disais : le jour ou l’ordinateur me dira « bonjour Catherine » je l’utiliserai.
Aujourd’hui, ça fait des années qu’il en est capable et c’est grâce à lui que j’ai pu développer
mon intérêt pour la photographie et l’écriture.
et même plus, en faire un métier.
Donc, forcément, je suis la première à reconnaître que mon ignorance me limitait.

Je reconnais qu’il me semblait si compliquer d’aller sur internet , voir même déjà de simplement allumer un ordinateur et de ne pas f… en l’air son programme par des fausses manipulations,
que je complexais sur mon ignorance.
Je n’ai pas fait de grandes études.
il faut rappeler qu’au début, pour s’adresser à un ordinateur, il fallait maîtriser l’écriture binaire.
j’ai essayé, j’ai même pris des cours—
enfin, un cours.
Ca m’a paru si ennuyeux que j’ai abandonné.
Autre chose, même une année plus tard, on pouvait, avec certaines erreurs, planter notre machine au point de ne pas pouvoir revenir en arrière.
Mon fils avait carrément enlevé Window du sien…
aujourd’hui, il faudrait vraiment le vouloir.
tout est simple, intuitif.
Faites ce qui vous semble juste, et ça fonctionnera.

Mais comment le savoir si on ne s’intéresse pas un minimum.

J’adorerais montrer à quelqu’un qui voudrait vraiment être capable de profiter de son ordinateur, alors qu’il ou elle n’en a aucune notion.
il n’y a pas de honte à ne pas savoir.
C’est ce que j’ai fait avec ma maman qui malgré son âge à l’époque, était ravie de pouvoir jouer au Scrabble en ligne, ou trouver des recettes de cuisine.
Voir même de profiter de la gratuité de Facebook pour communiquer avec nous.
vous me direz que c’est plus chouette de jouer avec de vrais personnes.
Mais quand on a plus de 80 ans et qu’on habite seule… pouvoir s’occuper ainsi, et raviver son cerveau par de nouvelles informations, c’est chouette aussi, non ?

Por moi qui aime plus que tout évoluer, l’intérêt principal de l’informatique, c’est d’accéder à la connaissance universelle.
Sans avoir à se déplacer, ni attendre que la bibliothèque ouvre.
Bibliothèque qui n’étais pas forcément à jour dans ses publications et ou je perdais un temps fou à chercher le livre qui me convenait.

En parlant de livre.
L’ordinateur ne remplacera jamais le plaisir que j’ai de tenir un vrai livre sur du papier.
pour mon Noël, j’ai reçu « Patriote » écrit par mon héros disparu : A. Navalny.
Pour être juste, tout ça me rappelle que j’ai beaucoup de chance.
J’ai la chance d’habiter en Suisse.
J’ai la chance que mon parcours de vie m’aie donné accès à la connaissance.
J’ai la chance d’avoir une envie naturelle d’apprendre.

Mais ce n’est pas le cas de tout le monde.
Il reste des gens chez nous, même en Suisse, si pauvres qu’elles n’ont jamais tenu un natel dans leurs mains.
J’en connais.
J’ai eu une conversation avec une personne qui croit qu’elle sera capable de détruire mon téléphone si elle le touche.
du coup, j’ai un peu moins envie de la laisser faire.
Pourtant, à moins de le jeter violemment par terre, il ne risque rien.
Je me souviens au début, quand je voyais des enfants passer d’une image à l’autre.. je me sentais tellement en retard…
Mais je l’ai rattrapé ce retard, et , sans être collée à mon téléphone, je l’utilise pour reconnaître des pièces dont j’ai besoin pour mon travail de bijoux, par exemple.
Ou peut toutes les informations dont j’ai besoin.
Reconnaître que Google améliore ma vie…
Et même l’appli de la coop qui m’offre des produits gratuits de temps en temps.
Des jolis plaids blancs pour me tenir au chaud…
Est-ce qu’on se doute que dans notre pays, il y a des gens qui dorment dehors ou cachés dans des caves, en ce moment même ?
Ne me dites pas qu’ils l’ont voulu.
Personne ne peut prédire ce qui va lui arriver.
Par contre, nous pouvons faire des efforts pour aller dans le bon sens.
Je pense que ça passe par une meilleure répartition des ressources.
Quand une ville dépense des centaines de milliers de francs pour un projet artistique alors que certains habitants n’ont pas de quoi manger correctement…
il y a un soucis.
C’est le genre de choses qu pourraient être améliorées par l’intelligence artificielle.
Parce que c’est claire qu’elle ne remplacera jamais l’intelligence humaine : elle est déjà bien plus évoluée .
Par contre, rien ne pourra remplacer la chaleur humaine.
Nos coeurs mystérieux qui battent et qui aiment.
L’alchimie entre les êtres.
La solidarité.
L’héroïsme.
L’Amour , quoi.

donc pourquoi comparer, pourquoi se priver, pourquoi avoir peur de l’A.I.
Les dérives restent humaines..

En parlant de tout ça : une excellente nouvelle pour toutes les personnes qui, comme moi étaient préoccupées par le sort de mon ami J.

Il va mieux.
Il a pu sortir de cet enfer.
Je viens de le voir, merci Whatsapp.
Rayonnant de joie.

Encore un bienfait de la technologie qui me permet d’avoir des nouvelles en temps réel et gratuitement de quelqu’un qui est au bout du monde.
J’apprécie, d’autant que, dans ma jeunesse, j’aurais pu me morfondre pendant des semaines avant d’avoir des nouvelles, ou payer une fortune pour un simple appel.
Demain ‘est la Lune Noire il parait, un phénomène relativement rare.
mais je ne sais pas pourquoi
Je vais demander à Antonio qu’i m’explique.
Ah oui un conseil, pour votre A.I. si vous dites non, c’est non.
Il ne saisit pas les expressions comme « non mais »…
Excellent exercice pour parler comme il faut.

Quant à ma petite Caotina.. toujours pas de nouvelle…

Nos noëls ( âmes sensibles s’abstenir)

Aujourd’hui, c’est Noël.
Il fait très beau.
Hier soir, avec mes enfants , nous avons soupé ensemble.
Mhhh, la bourguignonne…m
J’ai fait un écart dans mon régime végétarien.
Une fois par année, pour les fêtes.
Mon estomac me le fait payer.
Je ne suis plus habituée à digérer la viande.
Ce matin du 25, je me réveille, je vois les gentils messages qui m’arrivent.
Parmi eux, il y en a un qui me bouleverse.
C’est mon ami J.
Mon ami J a été expulsé de Suisse.
Pour des raisons qui me semblent incompréhensibles, tant la punition est grave
par rapport aux actions qu’il a commis dans sa jeunesse.

Il a fait ce qu’il a pu pour se défendre, pour se rattraper.
Mais, sans vous raconter sa vie, il a subi une série d’événements traumatiques, dont un seul suffirait à anéantir quelqu’un.
Se défendre quand on est déjà à terre, je connais ça, c’est impossible.
Au contraire, quand on ne fait qu’en rajouter dans le malheur, par ce que c’est tout ce qu’on connaît.

Quand je repense à mon propre parcours, je me vois comme une miraculée.
Je ne saurais même pas dire comment j’ai pu m’extirper de ce cercle vicieux qui me ramenait sans cesse au fonds du gouffre.
Quand je vois ce que subit J. j’ai envie de reprendre mes études, pour devenir avocate et défendre les gens comme lui.
Je suis révoltée.

Aujourd’hui nous avons la chance d’avoir des téléphones portales.
Et Whatsap.
ce qui me permets de communiquer avec mon ami.
Parlons un peu de lui.
J.

Il me manque.
Je pouvais toujours compter sur lui pour m’aider avec mes plantes.
quand il avait une minute, il nettoyait ma terrasse de ses feuilles mortes, sans que j’aie besoin de demander.
D’ailleurs, je ne l’aurais pas fait.
Je le revois encore, malgré son opération récente d’une hernie,
se battre avec mon gigantesque Yucca, pour le rempoter…
Curieux garçon mon ami J.
Avec son humour si décapant, que parfois, je devais le freiner un peu.
Aujourd’hui, son humour est relégué si loin dans sa tête, qu’on pourrait le croire disparu.
Mais comment garder le sens de l’humour dans une situation aussi épouvantable.
A cause de son état de santé, J. n’aurait jamais du partir.

Ceux qui pensent qu’on expulse pas les gens malades sont bien naïfs.
J. est atteint dans tout son être.
Physiquement et moralement.
Il vivait depuis des années sous la menace de cette expulsion insensée.
Jamais tranquille, jamais apaisé.
Naïve que j’étais, je croyais ça impossible.
Mobiliser les ressources de la Confédération pour les erreurs de jeunesse d’un homme malade, qui a fait toute sa vie ici ?
Parce qu’il est étranger.
Parce qu’l y a une loi pour ça.
Une loi étrange qui en épargne certains bien plus dangereux et se rabat sur les plus faibles.
Renvoyer quelqu’un dans un pays inconnu, avec une langue inconnue,
un pays avec un système de santé inexistant, donc aucun moyen de poursuivre ses traitements…
Ou alors cher, très cher.

Une boite de médicament qui coute 20rs ici, est.. 3000 frs là bas.
Impossible ?
Eh si.

Avec tant de corruptions et d’injustices, que même si j’avais les moyens de l’aider, je sais qu’il y a peu de chance que l’argent ou quoi que ce soit d’autres,
lui parvienne vraiment.
Mais ce n’est pas le pire.

On peut difficilement imaginer, nous qui vivons en Suisse,
qu’un centre de soin puisse appliquer la torture.
A moins de croire que c’est un film.
Tout est possible dans un film.
Sauf que le héros, là, est dans la réalité.
Que c’est mon ami J, et pas Antonio Banderas.
Mon ami qui est plutôt fluet, avec ses lunettes,
et surtout extrêmement affaibli par la maladie.
Ses premiers ennemis sont les patients de ce centre de soin immonde.
Des hommes grossiers et agressifs qui se moquent de lui quand ils ne tentent pas de l’agresser physiquement.
Juste pour passer le temps.
Vous croyez que j’exagère ?
vous n’avez rien vu encore.
Il y a ce qu’ils appellent le cercle.

Quand un patient, je dis bien un patient, je rapelle qu’il s’agit d’un centre de soin, et parait-il pas le pire.
Quand un patient commet une infraction au réglement du centre, il est puni.
Puni par les autres patients.
Alors qu’il est déjà très malade, on le mets
au centre du cercle constitué des autres patients.
Ensuite, au moyen d’un tuyau d’eau froide, on le frappe et au moyen du jet violent,

on le lave de ses pêchés.

Quand il me raconte ça, mon ami est en larme.
Il n’a pas le droit de téléphoner plus d’une heure par jour , mais il réussi à me mettre des messages vocaux.
Et quand je peux le voir, amaigri, avec sur le visage une expression de stupeur et de souffrance.
mon coeur est en miettes
Il ne se plaint pas, il n’a pas la force pour ça.il raconte seulement.
Il me remercie de le soutenir
Comme si il ne le méritait pas, tant il est rabaissé par ce qu’il subit.

Si je tiens à témoigner à sa place aujourd’hui, c’est parce que c’est trop lourd à porter toute seule, une histoire pareille.
J’espère que parmi vous, certain auront de la compassion.
Dans ce jour de Noël de partage et de cadeaux.
C’est le seul que je désire.
De la compassion pour ceux qui souffrent.
Nous en avons tous autour de nous.
Avoir de la compassion fait plus de bien que tout l’argent du monde.
donner de l’argent à quelqu’un en ajoutant son mépris, c’est comme brûler ce qu’on vient d’offrir.

Il existe de rares personne capables d’aider sans juger.
J’en connais.
Si je suis là aujourd’hui, si je peux raconter un peu l’histoire de J. c’est grâce à ses personnes et à l’amour que je reçois de mes proches.

Je vois encore des gens s’imaginer qu’à eux, il ne peut rien arriver.
Ils ne se mettront jamais dans cette position.
C’est oublier que les épreuves, comme la pluie, s’abattent sur tout le monde.

Pour terminer sur une note positive, je crois en nos pouvoirs de pensées positives.
Que ce soit en prières à qui vous voudrez, ou en simples pensées bienveillantes,
je veux croire que nous pouvons améliorer les choses.
En tout cas ça ne coûte rien d’essayer.

Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout.
Que malgré tout nos Noëls soient joyeux.
Parce que déprimer à la place des autres qui souffrent ne sert à rien.
Mais si on reste fort et joyeux, alors on peut soutenir ceux qui en ont besoin.
Avec nos sourires et nos pensées d’amour.

Voilà mon Noël