Perturbée (en bien)

On ne ressort pas indemne d’une expérience comme celle que j’ai fait hier.

D’abord on s’attache.

Imanginez une dizaine d’enfants, venus de nos villages.

Des touts petits et des plus grands.

De beaux enfants, avec des regards intenses et différents.

Qui jouent et qui ne jouent pas.

Je vous explique.

Mon amie Gisèle, qui est une femme remarquable, comme toutes mes amies, à fondé un endroit entièrement dédiés aux enfants.

Avec toute son expérience professionnelle, et ses recherches pour se maintenir à la pointe des connaissances en matière de thérapies guérisseuses,

elle mets à leur disposition des tas de jeux, d’instruments de musiques etc…

Avec tout ça, elle identifie les manières , à travers nos sens, qui lui permettent d’aider les enfants .

Elle leur raconte des histoires aussi, et les enfant,  l’écoutent même quand elle murmure.

Elle a du talent Gisèle.

Une intelligence brillante entièrement mise au service de l’aide à l’enfant.

C’est ce que j’ai compris.

C’est ce que j’ai constaté plutôt.

Et les enfants l’adorent.

Bien sûr, Gisèle définirait peut-être autrement son travail, qui est très complexe.

Mais c’est ce que j’ai ressenti en tant que visiteuse.

Savoir qu’il existe dans nos villages, un lieu destiné aux enfants, dans le sens noble du terme, ça me fait un bien fou.

Ca donne de l’espoir.

C’est un travail indispensable .

Dans ce petit groupe, ou ils se savent en sécurité, aimé aussi,

les enfants ,quel que soit leur difficultés ,comprennent que les adultes peuvent aussi les aider.Prendre soin de leurs différences.

D’ailleurs les parents peuvent rester si ils le souhaitent.

Participer à leurs jeux.

Ou, quand, épuisés par leurs tâches, il leur faut décompresser, ils peuvent laisser un instant leur enfant dans des mains sures.

Des mains responsables et capables.

Celles de Gisèle.

Je me  suis attachée à ces enfants en l’espace d’un après-midi.

La photographie à ceci d’extraordinaire, qu’elle me force à regarder vraiment.

A regarder des expressions, des regards, des intentions.

Et ça m’empreigne.

Je pourrais en parler pendant des heures.

 

Dans cet espace que Gisèle a créé, tout vient d’elle.

Les jeux, la décoration, ce sont ses affaires qu’elle offre aux enfants.

Mais surtout, c’est sa personne.

Je suis impressionnée.

Perturbée dans le bon sens.

Moi qui ai passé ma vie à m’occuper de mes enfants, à faire le parcours du combattant de la mère d’un gamin autiste, je vois Gisèle qui en prends une dizaine sous son aile,  et je mesure le travail que ça  représente.

Plus qu’un travail, une vocation.

ce ne sont pas ses enfants, elle ne se les approprie pas.

Elle se met à disposition.

Je vais m’occuper de ses photos.

J’ai adoré faire ce travail, mais j’avoue, après 1h 30, j’étais déjà morte de fatigue émotionnelle.

D’où mon admiration pour Gisèle qui fait ça pratiquement tout les jours.

Je pourrais ne parler pendant des heures.

Quand à moi, j’ai adoré le moment ou j’ai proposé aux enfants de se mettre dans la fontaine vide..

C’était la fin de la séance.

Au début, ils étaient un peu chacun de leur côté.

Avec une sorte de poids que seuls ceux qui sont sensibles peuvent ressentir.

 

A la fin, ils formaient un groupe.

Léger.

Rempli d’une bonne énergie qu’ils se transmettaient.

C’était magique.

 

Je crois bien, mais ne le dites à personne que Gisèle est une sorte de fée, en vrai.

Vacances à Bienne

Quand j’étais petite, je passais mes vacances  d’été avec mes parents.

En camping, au bord de la mer.

On entassait nos affaires dans Titine, la R16 blanche.

On prenait nos gros coussins avec, et, avec ma soeur, on se faisait un nid confortable à l’arrière.

Pendant le trajet, on chantait les aventures de l’Ours Colargol, qu’on connaissait par coeur.

Ou on jouait, à « et moi je vois… »

Un jeux inventé maison, qui consistait à dire,en chantant ,encore, ce qu’on voyait.

Il arrivait aussi qu’on se batte.

Mais, ave la chaleur, et l’idée de voir la mer, ça arrivait moins souvent.

La Mer Méditerranée.

Avec ses couleurs, son odeur.

Le camping de la Plage, immense.

La vieille tente bleue qui sentait le caoutchouc de nos matelas.

Les sanitaires, déserts ou bondés suivant l’heure.

Et du sable partout.

Jusque dans nos assiettes de frites qu’on allait chercher pour le souper.

Les batailles d’eau de vaisselle, les concours de pétanque, le ciné en plein-air avec Louis de Funes…

Je passais des vacances inoubliables, et j’en reparlerai.

Mais depuis quelques années, mes vacances, c’est à Bienne que je les passe.

 

Et franchement, en été, Bienne, c’est l’endroit parfait pour passer ses vacances.

Je ne suis pas totalement en vacances.

J’y suis par intermittence

J’aime  trop mon boulot pour ça.

Et mon jardin, et mes chats.

Et tes enfants ?

Ah oui .. c’est vrai, j’ai aussi des enfants. 🙂

Et même une petite fille.

C’est pour elle que j’ai décidé d’investir dans une petite piscine, pas gonflable, que je dois encore installer sur ma terrasse.

En espérant que le voisin du dessous ne la remarque pas.

Vu qu ‘il à peur que le poids ne la fasse s’effondrer…

Bon.

Vacances à Bienne, c’est ma journée, qui commence avec du travail et fini avec du travail.

Je prépare mes shootings, je fais mes colliers, je travaille mes photos.

Je veux recommencer une série de cartes et investir.

Ou plutôt le contraire.

L’ encre coute cher.

Etv les vacances ?

c’est par exemple, un glace au Beachtown, voir photo, avec ma copine Isa et sa petite chienne d’amour : Bimba.

Hier, Bimba m’a fait la fête pour la première fois.

Rien que d’y penser, j’ai les larmes aux yeux.

Vous me direz que faire la fête, c’est un peu normal pour un chien.

Ben non.

Pas quand le chien en question à été multi-traumatisé.

A vécu dehors, eu des bébés seule et sans aucun soin.

Sans nourriture.

Qu’elle, toute petite qu’elle est à du se défendre contre les autres chiens errants, contre les rats surement, et laaméchanceté des humains qui l’ont abandonnée.

Courageuse petite Bimba, qui à perdu un œil, qui était vraiment dans un sale état psychologique et physique quand elle est arrivée.

Jusqu’à ce qu’une humaine décide de la sauver.

Une Isa qui s’y connaissait en chien comme moi en macramé..

Mais qui s’est renseignée.

Qui a cherché les meilleurs soins.

Qui l’a fait opérer.

Qui à eut une patience infinie devant la méfiance de la petit bête qui avait perdu foi en l’humanité.

Qui à compris que l’amour ne suffit pas pour sauver un animal.

Il faut du temps, beaucoup de temps, de l’argent aussi… quitte à faire fondre ses économies.

Et de la patience.. toujours de la patience.

Du courage aussi et une espèce de foi.

Quand le découragement guette.

C’est tout une histoire.

Une belle histoire.

Parce qu’elle à réussi.

Maintenant Bimba et Isa sont indissociables.

Cette petite l’aime et lui montre.

Moi , par contre, comme les grosses roues des motos, les autres chiens dont elle se méfie encore.. c’est autre chose.

Il lui faudra encore du temps.

Et elle n’est plus toute jeune.

Om ne peut pas la récupérer, en lui faisant une part de vie plus grande et meilleure que celle qu’elle à déjà vécu.

Ou survécu plutôt.

Mais hier…

Hier, Bimba m’a fait la fête.

Avant même que j’apparaisse.

Elle savait, devant ma porte, qu’une autre humaine, copine de la sienne,

allait probablement l’emmener dans un endroit tranquille ou elle pourrait, comble du bonheur ,lécher un peu de glace.

Le premier qui me dit que la glace est mauvaise pour les chiens, je lui dirait qu’elle n’est pas au chocolat, et que ce sera juste un petit peu.

Nous les humains, on s’accorde beaucoup de ces petits peu.

Alors, une petite chienne miraculée y a droit aussi,

à ce petit peu.

Ces petits moments de vacances que je prends pendant ma journée me comblent.

Autant que les moments de travail.

Ma ville de Bienne est belle, propre,

Elle sent bon.

Dans ses rues, des gens de toutes les couleurs se promènent.

De belles jeunes filles aux cheveux longs avec juste ce qu’il faut de tissus pour être habillées, et leurs amies couvertes d’un foulard.

Des garçons main dans la main.

des filles main dans la main.

Des groupes d’alternatifs multi-tatoués en t-shirt noir,

des mamies et des papis en course d’école,

des scouts.

Des papas avec poussettes.

Des grands parents en route pour la plage avec leurs petits-enfants.

Des hommes d’affaires en trottinette.

Des marginaux en route pour la plage des pauvres, avec leurs six-pac de bière et les chiens.

Tout ce monde, en même temps , circule dans la même rue.

Et c’est normal.

Je regarde par la fenêtre, je vois des mamans et l’une d’elle avec une poussette ancienne, comme la mienne.

Dedans, un enfant ravi d’avoir autant de place.

Je vois des vélos aussi.

Beaucoup de vélo.

Quand mes bras seront remis, je vais me retrouver un vélo.

Pédaler jusqu’à l’Ile St-Pierre.

Bientôt, le Lakelive qui est juste derrière chez moi  drainera des milliers de visiteurs.

J’espère qu’ils respecteront la nature.

Le bord de la Thièle qui est sacré pour moi.

Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, je puisse autant aimer ma ville.

Bien sûr, elle n’est pas parfaite.

Bien sur, ici comme partout, il y a des gens aigris par les difficultés de leurs vies.

Quand on souffre.. on croit parfois qu’on est les seuls à souffrir.

Quand on a des difficultés, on se renferme.

On devient maladroit.

J’en sais quelques choses.

On n’ose pas en parler, alors que ça fait tellement de bien.

Et si on le fait, on tombe parfois sur des mauvaises surprises.

Quand on demande juste un peu d’espoir et qu’on se heurte à un mur.

Mais, heureusement pour moi, j’ai des amies, dont une fantastique, je ne sais pas si elle me lit, mais, elle le sait, elle m’a sauvée.Pourtant, on ne se voit pratiquement jamais, mais elle m’a montré comme je compte pour elle.

Je pouvais aussi compter sur ma chère cousine, qui à su trouver les mots pour me réconforter.

On dit que c’est dans la m….. que l’on reconnait ses amis.

Et c’est vrai.

Mais ce n’est pas facile de parler.

C’est aussi important d’écouter.

Vraiment écouter.

Vous avez remarqué ceux qui croient savoir écouter, mais qui ne s’intéresse à la conversation que si ça parle d’eux, ou si ils peuvent donner leur avis.

Nais quand vous vous exprimez, ils entendent distraitement, s’occupent d’autre chose, s’agacent sur un rien, pour que vous arrêtiez.

Comme si ils ne supportaient pas, en plus de leurs soucis, que vous risquiez d’apporter les vôtres.

Pourtant, et c’est ce que j’ai appris de plus beau cette année :

les soucis diminuent quand on les partage.

Contrairement à l’amour qui grandit.

Bimba avant après., par Isa merci Isa !

 

Fière et optimiste

Quelque chose à changé.

En bien.

Si,si !

Conséquences du virus : nous ne serons plus jamais comme avant.

Exit les citations 100 fois repostées.

Les blagues à 2frs 50.

Les recopie si t’es vraiment mon ami.

Et surtout, le pire du pire : les chaîne pour sauver des petites filles qui n’ont jamais existé.

Bon, ç et là quelques dinosaures essaient encore de pondre leurs oeufs à base de copié-collé-

Mais de plus en plus sur mon Facebook adoré, je vois du bien.

Reste encore des progrès à faire en matière d’orthographe.je me compte dans le lot.

Mes yeux saignent chaque fois que je vois un « sa » au lieu de « ça ».

A remarquer que ce ne sont pas forcément les plus jeunes qui massacrent la grammaire.

Mais je chipote.

Je remarque surtout des choses qui me font plaisir.

Des choses simples.

Des photos de ballades, de jardin et de fleurs, d’animaux.

D’insectes pris en macro qui révèle leur beauté

des grands enfants qui passent leurs examens.

Des photos de fierté.

Ca fait plaisir.

De belles photos en plus.

Nous devenons peu à peu un peuple qui partage des images de ce qui est important.

Ce qui me fait plaisir, c’est que cet important, n’est pas de vouloir épater la galerie avec des objets.

Mais de revenir à ce qui à vraiment de la valeur.

La nature, nos proches.

Je crois, je vois que nous avons changé en bien.

Et ça suffit pour me rendre heureuse.

En plus, j’ai du boulot, et ça, c’est la cerise sur le gâteau.

des shootings pour des sites, un album d’un endroit merveilleux en perspective, des bijoux… que demande le peuple ?

Des grenades toute l’année.

Ca aussi.

Voyage à St-Imier

St-Imier est une commune suisse qui compte dans les 5000 habitants.

Je la situerais entre Bienne et la Chaux-de-fonds.

Mais dans l’esprit, St-Imier est plus proche de Bienne.

Je n’ai jamais su si c’était un grand village ou une petite ville.

Parce que j’y ai habité.. il y a 35 ans.

Une période de ma vie, assez particulière, ou je fréquentais occasionnellement Espace Noir, papotais avec Jacques Fasel,

et vivait avec un habitant du coin.

Voilà pourquoi je me suis arrêtée un moment devant Espace Noir, pour discuter avec un jeune homme charmant qui m’a offert un thé froid.

Et là, mon passé est arrivé avec son présent.

Une belle compagne. Et ça m’a fait tellement plaisir de les rencontrer tout les deux.

Il y avait très peu de chance pour que ça arrive.

Mais cette rencontre et la conversation qui à suivi, l’impression que j’en ai eu, m’a fait comprendre que j’étais à ma place.

Exactement à l’endroit ou je devais être.

J’étais à St-Imier pour faire des photos de l’Imériale.

La fête traditionnelle locale.

Mandatée par l’organisation.

Pourquoi moi ?

Parce que je m’étais proposé en 2019.

Mes petites videos avaient eu beaucoup de succès.

Puis, le Virus a imposé son status quo.

Et cette année, quand Sarah de l’organisation m’a demandé si j’étais partante… j’y suis retourné avec plaisir.

J’ai constaté que St-Imier est plus vivante que jamais.

Féminine.

Avec ses entrepreneuses, ses jolies boutiques, aux décos  classes et soignées.

Avec ses anciens, et sa jeunesse.

Mais surtout, imaginez :

Vous ne connaissez personne, mais vous décidez de photographier tout le monde.

Chaque stand.

Avec votre petite carte autour du coup.

Vous y allez, direct, avec un « bonjour » et un sourire.

A Bienne, je suis sûre que je n’aurais pas reçu d’accueil aussi chaleureux.

Bon, rien ne remplacera jamais Bienne, dans  mon coeur.

C’est ma ville, la plus belle et la plus intéressante au  monde.

Mais soyons réaliste.. chez nous, on est.. comment dire,  différent.

Déjà, j’aurais du  sortir mon suisse-allemand.

En parlant de suisse-allemand, je fais des progrès. ces derniers temps.

Preuve qu’il est jamais trop tard pour bien faire !

Revenons à nos Imériens

Mais je m’endors.

Donc ça sera pour demain : mais quand même, je veux le dire.

Tout les stands, absolument tous, ont été aimable, sympathiques, ouverts .

Tout le monde  a joué le jeux et posé pour la photo.

Ca méritait d’être dit.

Encore une dernière chose, mais peut-être la plus importante.

Les 11 organisateurs n’ont eu que deux mois pour préparer la fête.

Et elle était parfaite.

Pendant ce temps… à Bienne

Les éco-ambassadeurs sillonnent les rues, pénètrent dans nos habitations et nous prodiguent d’excellents conseils pour baisser notre consommation d’énergie.

Je trouve que c’est une initiative tellement intelligente !

Mon amie Isabelle m’avait déjà parlé de son travail, mais la voir à l’oeuvre dans le reportage de télé-Bielingue consacré à cette belle action, m’a fait réaliser à quel point ça me rends fière.

Doublement.

D’être dans une ville qui agit concrètement pour notre planète.

Et d’avoir une amie dans cette action, ultra-compétente.

Bon, Isabelle est ultra-compétente, quoi qu’elle fasse.

C’est une espèce de don chez elle.

Quoi  qu’elle fasse, elle le fait bien.

C’est normal.. pour elle.

Elle ne peut pas faire autrement.

C’est bien ou rien.

Exigeante envers elle-même.

Notre ville à de la chance d’avoir une personne comme elle.

Si elle faisait de la politique, je voterais pour elle, parce que je suis sûre qu’avec elle, notre ville serait entre de bonnes mains.

J’aime beaucoup Isabelle.

Je suis très fière de la compter parmi mes amies.

Mes amies sont toutes extraordinaires.

Pour continuer sur cette action , je la cite :

C’est juste à Bienne… en l’occurrence. Mais le modèle est repris des SIG de Genève. Services industriels de GE.
Nous on a commencé en juin 2021.
On a déjà visité 218 appartements.
Avec 6 opérations (6 quartier/gérances).
Et ils sont 5 éco-ambassadeurs.
Pour en bénéficier, il faut que votre gérance en fasse la demande, si j’ai bien compris.
Entre autres , l’éco-ambassadeur remplacera gratuitement vos ampoules dévoreuse d’énergie par d’autres plus éco-responsables.
Elle est pas belle la vie?
Je vais en parler  à mes voisins.
Histoire que notre maison aussi, passe à l’éco-loupe !
Le programme est décrit sur le site :
Autre opération intelligente
Les bennes remplies de terre,et plantées d’espèces locales,
dont un thym citronné à tomber par terre.
Récemment  repeintes en vert,  les bennes font une oasis de verdure,
avec des petites étiquettes qui permettent de savoir à qui on à affaire-
Et comme ça pousse bien , les mamies comme moi qui aiment la tisane, peuvent se servir au passage.
Toutes ces bonnes actions nous poussent aussi à faire mieux.
Mon fils et moi avons investi  dans un appareil de musculation.
Histoire de prendre sojn de nous-mêmes.
On peut faire des tas d’exercices différents.
J’ai hâte qu’on l’installe.
Ce qui est chouette,c’est qui’ls coutent bien moins cher qu’avant, et qu’un postier musclé et sympa l’a mis devant notre porte.
Et sinon, miracle !
Mon poignet qui refusait obstinément de fonctionner depuis des semaines,
accepte à nouveau de se lever!!!
Péniblement,et de quelques centimètres, mais ma main se lève à nouveau !
Je vais pouvoir me remettre au dessin!!!!!
J’ai eu tellement peur au début que ça reste comme ça, ou que ça nécessite une opération.
J’ai l’impression que le travail m’ai aidé.
Pour la mobilité fine, mettre des mini-perles sur un fil de nylon.
pa rexemple.
Quand à mon bras multifracturé, je continue de faire attention.
Ensuite, les exercices aideront.
Je veux prendre soin de moi , mieux que jamais.
J’aimerais  vivre jusqu’à 120 ans !
Ce qui signifie que  n’en suis même pas à la moitié de ma vie.
J’ai des projets, de quoi remplir le reste de ma vie.
Travailler,travailler, travailler.
Je veux continuer d’aller de l’avant.
Dans mon développement personnel aussi.
Assumer mes choix de vie.
Accepter enfin d’être une adulte.
Et l’amour dans tout ça ?
Je me sens suffisamment aimée.
Est-ce que j’aurais envie d’un cataclysme qui bouleverse mon coeur, et mets en péril mon équilibre ?
Je ne crois pas être prête.
 Dans la communauté
LGBTQIA+ je suis le A.
Sur mon lit, il y a 4 chats.
Je précise que ça n’a aucun rapport :)-
J’avais juste envie de le dire.
J’aime mes chats, j’aime mes plantes,
mais pas au point de les épouser !!
Quand à Nelson…
pendant ce temps, ce chat, qui est le seul à aimer être peigné, attends que je veuille bien m’y remettre.
Regardez son expression ,c’est exactement ce que ça veut dire.

 

 

petite histoire biennoise

Elle va se coucher,

mais avant passage aux toilettes qui se trouvent dans le corridor,

Devant la porte.. surprise.

Un six.pack d’eau minérales.

Le sien.

Qu’elle avait laissé en bas dans le corridor.

Un voisin sympa l’a monté.

C’est tout.

Sur cette bonne action je vais me coucher pour de bon.

Nouvelle énergie

Ca revient, comme si le soleil me rechargeait.

Nouvelles idées, nouveaux projets et collaborations.

Ca vient tout seul.

Et même ma main se remet peu à peu.J’écris pas trop parce qu’avec un poignet qzi refuse  encore de ,monter,ça fatigue vite.

Pourtant ,j’en aurais des choses é raconter.

Mais ça reviendra.

Bon le jour se lève, je vais me coucher.

Bonne et belle journée !

J’ai trois amour

Ecrire

Créer des bijoux

Photographier

et puis, il y a la peinture aussi.

Mais il faut être réaliste : je suis gauchère, et cette main là, est pour l’instant en incapacité totale de faire quoi que ce soit de précis.

J’ai essayé.

Les doigts remuent un peu, suivant la  position, je peux saisir quelque chose et même porter  mes commissions.

Mais si j’essaie de noter quelque chose à faire, ça part dans tout les sens.

Donc, le dessin , il faudra attendre que ça se remette.

J’ai fais des recherches sur des sites professionnels spécialisés.

Quand je fais des recherches , je consulte toujours les pro, jamais les forums.

J’ai eu des témoignages directs aussi de personnes à qui il est arrivé la même chose.

J’en ai déduit qu’il peut s’agir de plusieurs choses, et probablement, parmi elles, d’une compression de nerf.

Ce qui n’est pas grave.

On peut opérer, mais je préfère attendre que ca passe.

Je sens les progrès,

Le Plein d’Amour

Pour quelqu’un qui n’a jamais fait le marché, est-ce qu’il est possible d’imaginer la dose d’amour que l’on peut  recevoir ;

Là-bas, en une journée.

D’abord, un mot sur Claudia, (attention ça va être ta fête !).

C’est une personne exceptionnelle.

Rare.

Une sorte de trésor à l’italienne.

Un cadeau qui se révèle quand on le déballe.

Claudia aurait pu se contenter d’être belle.

Mais non-

Elle est intelligente, philosophe, attentionnée.

Elle aime les gens, et s’intéresse à eux.

Elle accueille tout le monde avec le même sourire et la même attention.

Elle n’essaie pas d’être parfaite,et c’est pour ça qu’elle l’est :

dans le sens, qu’elle est ne porte pas de masque,,elle est

100% elle-même, et c’est largement suffisant.

Claudia, elle a Bon coeur.

C’est son essence, sa nature profonde.

Quelque chose de  naturel,  authentique : qui donne sans rien attendre en retour.

Jamais intrusive, toujours respectueuse.

 

Passer la journée en sa compagnie, c’est un pur plaisir.

Alors, forcément, quand on est si bien, arrivent les bonnes personnes.

Les gens que l’on découvre, biennois ou pas, et hier, spécialement, nous avons des couples couples qui m’ont marqué.

Quand je ferme les yeux  je revois leurs sourire encore, celui des gens heureux.

Les amies fidèles, celles que j’aime depuis longtemps dont la visite me fait toujours tellement de bien.

Je suis si épuisée, que je ne veux pas les nommer, par peur d’en oublier.

Mais elles savent qui elles sont.

Mes amies sont toutes des femmes extraordinaires.

Je sais que je suis importantes pur elles, comme elles le sont pour moi.

Vous savez, je suis épuisée, mais quand je repense à cette journée,

je suis dans un état de béatitude que je veux savourer :

toutes les personnes connues ou pas qui se sont arrêtées     sur notre stand,

dégageaient de l’amour..

Et c’est bon.

Ca rempli le coeur, mon coeur, de force précieuse dont j’ai besoin. spécialement en ce moment ou j’ai quelque chose à affronter.

Et je pense aussi à celles qui n’ont pas pu venir.

Mais qui ont eu des pensées pour moi.

 

Les pensées d’amour sont des actions que l’on peut ressentir aussi, fort,

Je m’endormirais presque sur mon clavier, si ça ne me donnait pas l’énergie de le partager.

On n’a pas toujours envie de parler de nos problèmes.

Pourtant, on en à tous.

Certains se sentent menacés par les problèmes des autres.

Ils les repoussent comme si ils étaient contagieux.

 

Mais contrairement à l’amour, les problèmes ne grandissent pas quand on les partage !

 

Il y a l’amour et il y a la reconnaissance.

Notre travail, qui est si différent à eu le même succès.

J’ai vendu un peu de tout ce que je présentais.

Bagues, colliers, bracelets, boucles d’oreilles et cartes  .

Nous avons très bien vendu.

La dame à côté de nous avec ses t-shirts pour enfants aussi.

Un peu plus loin d’autres se désolaient.A quoi ça tient ? vendre bien ou pas ?

Je ne sais toujours pas.

Pour terminer la journée en beauté, deux amis sont passés pour m’aider à tout ranger et ramener mes affaires à la maison.

J’étais plus qu’épuisée, je leur en suis reconnaissante d’autant plus.

Cétait une merveilleuse journée.

Je suis plus motivée que jamais.

Et je continue sur internet.

Quand au marché. j’ai des projets aussi.

Je vous raconterai

 

L’important est…

de ne jamais désespérer.

Je repense à mon poster géant du film « Midnight Express » affiché dans ma chambre avec cette phrase écrite en grand.

En rouge, en noir ? je ne sais plus.

C’ est égal, ce qui importe c’est de garder l’espoir, et la confiance en la vie.

Vie tellement pleine de surprises, quand on la regarde de plus près.

Quand on s’intéresse sincèrement aux autres.

Pas tous,  juste ceux qui nous inspirent de bons sentiments.

Parfois, on est mal à l’aise avec quelqu’un on ne sait même pas pourquoi. Il n’y a aucune raison apparente.

Quelqu’un qui semble gentil et on s’en voudrait presque de ne pas l’apprécier.

On s’en veut même de percevoir ces signes, d’un comportement déviant.. comme si on était trop dur, avec ce pauvre X,, qui est déjà si mal en point

Et puis, il se passe quelque chose et on voit un autre visage .

On comprends , on percute.

Finalement on le savait déjà, mais on ne s’écoutait pas assez, on lui trouvait des excuses.

Mais voilà, cette pseudo-gentillesse cachait quelque chose d’un peu toxique.

Ca me donne à réfléchir, parce qu’il y en d’autres :

absolument très loin, mais alors, très très loin d’être aimables

et qui pourtant ne vous veulent aucun mal.

Des gros râleurs, des « pas-contents-de-la-vie ».

Apparemment.

Parce qu’on le sait bien : derrière un grognon, se cache souvent, un vrai gentil.

Mais voilà, la gentillesse, c’est comme un trésor qu’on doit un peu protéger .

On ne va pas vous le voler, ni même en profiter.

La vraie gentillesse, ce n’est pas celui qui donne en regrettant de l’avoir fait.

Un vrai gentil , un souriant, se fera surtout blesser.

Atteindre ce coeur qu’il présente sur un plateau d’argent, jusqu’à ce qu’on lui déchire, encore et encore.

Jusqu’à ce qu’il soit criblé de cicatrices qui ne se refermeront jamais.

Alors, il fait semblant d’être mauvais, pour qu’on le laisse tranquille.

Avec son armure de mauvaise humeur, il se pense à l’abri.

En vérité , plus rien ne passe, ni le bien, ni le mal.

Sauf si, ses failles font offices de brèches, par lesquelles le soleil peut encore entrer.

Il faut de tout pour faire un monde.

Je connais une sorte de gens,  qui n’ont pas peur de leur propre gentillesse.

Elle est naturelle chez eux.

C’est un élément comme un autre, qu’ils ne mettent pas en avant, ni en arrière.

Du coup ça laisse la place pour leurs autres qualités.

L’être humain est une mine d’or.

Une richesse absolue.

Bon , j’ai encore plein de boulot qui m’attends, sur ces bonnes paroles :)-

J’espère qu’il fera beau samedi !