Accros aux séries ( suite )

Comme ça me fait plalsir ! vu le nombre de commentaires, je vois que les séries, c’est un sujet qui nous touche.

Vous allez voir que j’avais oublié des séries très importantes et le rapport étonnant d’une très ancienne série avec une toute nouvelle.

Le sujet qui est bien moins superficiel qu’on pourrait le penser.

Tout d’abord, parce que ces séries ont accompagné notre enfance.

Merci Véronique de m’avoir rappelé toutes celles  à base d’animaux  de compagnie exceptionnels.

Quel enfant de mon époque n’a pas rêvé d’avoir un chien comme Lassie, Rintintin ou la Belle de Sébastien?

J’en connais même une ( Coucou Corinne) qui a réalisé son rêve.

Il y en avait pour tout les gouts . de Skippy le kangourou à Flipper le dauphin.

Comme ça me faisait rêver, ces enfants qui plongeaient dans l’océan tout en résolvant des affaires, avec ce dauphin qui  sortait joyeusement sa tête de l’eau pour faire son cri si spécial qu’aucun mot ne peut le décrire.

A propos vous connaissez le nom qu’on donne aux cris du dauphin ?

Déjà, même le mot « cri » me semble inapproprié : Flipper ne criait pas, il s’exprimait joyeusement.

D’après internet le dauphin : cliquette, glousse, grince, siffle.

Je l’ai encore en tête ce son typique. mais aucun de ces mots ne semblent vraiment le décrire correctement.

D’ailleurs les enfants le comprenaient.

Pour moi, Flipper parlait dans sa langue.

 

Chaque série m’en rapelle une autre.

Belle et Sébastien , c’est aussi le jeune Fabre, toujours avec Mehdi , fils de la réalisatrice  Cécile Aubry et petit fils du pacha de Marrakech .

Avec ses pantalons patte-defs et son plo blaanc hyper serré, il n’avait plus rien du petit Sébastien. Et j’ai détesté au début, le voir en ado maladroit.

Mais je regardais quand même.

J’avais oublié que c’est aussi Cécile Aubry qui a réalisé, et toujours Mehdi qui jouait le rôle de Pascal dans un feuilleton…. FEUILLETON ? !!!! mais oui c’est comme ça qu’on appelait les séries avant !!! dans le feuilleton donc que j’adorais : Poly.

Le poney avec sa belle crinière, en mèche sur le côté à la Justin Bieber version poney,  qui trottait courageusement, avalant les kilomètres pour aider tout le monde.

Genre poney libre.

J’ai supplié mes parents, participé au concours Yakari qui offrait un poney comme premier prix ! .. mais où l’aurait-on mis ce poney, dans notre appartement au quatrième étage sans ascenseur ?

Ma cousine avait un cousin à Fleurier, si ma mémoire est bonne, dont la mère avait un restaurant, et le gamin un poney. Ca me rendait verte de jalousie, et en même temps ça me montrait que c’était possible ! Mais voilà… je ne pouvais pas l’installer sur le balcon.

De Poly, je passe à Davy, Davy Crockett et son générique chanté en français, par Jacques Helian, aux paroles écrites par… Francis Blanche.

L’homme qui n’a jamais peur…

Quand on est petit on prends tout au premier degré.

Pour moi, il existait réellement, avec son chapeau en poil de raton laveur et qu’il n’aie jamais peur m’épatait au plus haut point.

Eh bien figurez.vous qu’il existait réellement. Je viens de l’apprendre là ( Merci internet). Au point que son histoire est enseigné aux petits américains.

Mais vous le saviez peut-être ?

Je vous avais promis de vous révéler le curieux lien entre une autre série ,mythique de notre enfance et une sortie.. aujourd’hui.

La première c’est… La petite maison dans la prairie.

Comment oublier cette longue série écrite d’après les souvenirs du livre de Laura Ingalls elle-même ?

Je la regardais avec ma soeur.

On savait d’avance qu’on allait pleurer à un moment ou un autre.

Autant on détestait Laura qui se mettait toujours dans des situations pas possible, autant on admirait sa grande soeur Mary , si belle avec ses cheveux blonds et ses grands yeux bleus.

Quand au père , toujours prêt à voler au secours de tout le monde en général et de Laura en particulier, on l’adorait.

La mère m’énervait avec son côté gnan-gnan, sauf la fois ou elle est allé vendre ses oeufs  à l’horrible épicière, la mère de Nelly la peste, et o`elle ne s’est pas laissé faire.

Les acteurs ont été tellement marqués par cette série qu’aucun d’eux n’a vraiment fait  carrière à la télé ou au cinéma.

Quelques téléfilms par-ci par là, mais rien de très marquant.

Sauf pour deux d’entre eux .

La première c’est Shannenn Doherty, qu’on a vu dans deux séries pour ado à grand succès : Beverly Hlls 9010 et en sorcière dans Charmed.

Là une parenthèse : comment ais-je pu oublier Buffy contre les vampires, une série créative, originale et tellement bien jouée !!

Fin de la parenthése ,retour dans la prairie :

 

Le second à faire une grande carrière après les 9 saisons de la Petite Maison réponds  au curieux nom de Lindwood Boomer.

Ca vous dit quelque chose ?

Oui, si vous êtes un fan de Malcolm , ce nom apparait au générique, c’est le créateur de la série.

Mais avant ça, c’était le beau mari de Mary Ingalls, aveugle comme elle.

C’est assez drôle de penser que Malcolm est exactement l’inverse de la petite Maison.

A se demander si ça n’a pas inspiré Lindwood ?

Dans Malcolm le père est aussi irresponsable que Charles Ingalls est  sérieux.

La mère est une vraie terreur, tandis que Caroline dégouline de douceur.

Les parents  de Malcolm n’ont que des fils, les Ingalls que des filles… etc…

Nouvelle parenthèse la maman de Malcolm est doublée en français  par.. Marion Game , vous savez la femme de Richard Hernandez dans le format court Scènes de ménage :).

Bref, et le rapport avec une série sortie aujourd’hui ?

C’est le géniale père de Malcolm, le grand , le seul, l’unique Brian Cranston.

Celui qui a épaté tout le monde dans Breacking Bad. Là déjà c’était du lourd.

Il récidive dans un autre registre de père dans Your Honor.

Je viens de me rendre compte qu’en plus du rôle principal, il a aussi réalisé Brian a gagné un Golden Globe pour son interprêtation dans cette série.

Un prix totalement mérité.

J’ai lu les critiques, car curieusement ( j’ai ma théorie là-dessus) le grand public n’a pas accordé à Your Honor le succès que cette brillante série mérite.

Voilà ma théorie.

Ceux qui ont adoré Breacking Bad en redemandaient.

Mais Your Honor n’a rien à voir.

C’est un drame réaliste qui aborde des sujets sensibles comme la relation père-fils, la manière injuste dont les noirs sont traités par la justice entre autres.

Brian Cranston est bouleversant de justesse dans ses états d’âmes.

La série aurait pu se terminer tout aussi bien en saison 1.

Mais on en redemande, nous qui avons adoré, et j’espère, je veux bien croire même que ce sera à la hauteur.

Je vous dirai, et si vous regardez aussi votre avis m’intéresse ! n’hésitez pas à commenter ici ou sur Facebook.

En attendant, bravo Brian de ne pas jouer sur la facilité.

C’est à ça qu’on reconnait les grands.

Pour conclure, malgré ma furieuse envie d’aller engueuler les skinheads de l’étage en-dessus qui ont mis la musique à plein tube ( il est 4h du matin… un jeudi je me passerais bien d’avoir les Sex Pistols dans mon salon.. ),

malgré ça donc, je vais encore continuer mon petit article.

Replonger dans l’univers des séries de mon enfance, revoir la bonne bouille de Sonny, le petit garçon de Skippy..  fait remonter des sentiments oubliés.

J’avais envie d’être son amie, d’être lui, de vivre ses aventures, d’avoir un animal à moi, n’importe lequel, puisque nos n’en avions pas quand nous étions petites , ma soeur et moi, à cette époque.

Il y avait encore *Les Robinsons Suisse » série mystérieuse dont Lost serait inspirée.

J’ai envie de comparer les séries aux chansons qui accompagnent nos vies.

Elles sont reliées à des périodes de nos existences. Elles mous transportent dans d’autres monde …

Fifi Brindacier !!    Le rêve ultime de la fillette forte et libre, qui avait un cheval ET un singe…

L’autobus à impériales !!

L’entrain de ces enfants qui chantaient et dansaient dans le générique était communicatif .

Ca me fait penser à mes voisins du dessus, sauf que là, j’ai l’impression qu’ils sont vraiment en train de danser joyeusement dans mon salon.

J’hésite à y aller…

Purée ! est 5h, dans une heure, je me prépare et  j’accompagne ma petite fille à l’école.

Qu’est-ce que je fais…

J’hésite à interrompre tant de joie.

Je voulais me reposer quand même..

Monter là-haut et jouer le rôle de la voisine intolérante$$$$$$$$$$$$$$$$$, dans sa robe de chambre léopard.. ça ne me tente pas trop.

Bon, ils y ont pensé tout seul, Le niveau de décibel baisse.un peu.

Mais de toutes façons je m’endors…

Je me relirai et je corrigerai les fautes demain.

En attendant ‘hésitez pas à donner vos avis ici ou su Facebook et à me parler des séries que vous aimez !!!

P.S.  Happy Days !! Quel bonheur à midi de se régaler des aventures de cette joyeuse bande.  Ricci Cunningham et Fonzzie.

Par la suite  Ricci- Ron Howard à réalisé ,entre autres,  le Da Vinci Code et reçu l’oscar du meilleur réalisateur.

 

A la lettre H, dans ma tête, on trouve aussi Heidi, avec ses ravissantes boucles brunes, qui aimait tellement son grand-papa.

Tandis que je détestais la méchante gouvernante  ,depuis , j’ai compris qu’un bon méchant est avant tout un bon acteur. :).

Et Michel Stroggof ?

J’avais perdu le nom , mais je l’ai retrouvé en mettant  * serie ou le héros se fait bruler les yeux.*.

Cette scène traumatisante m’avais beaucoup impressionnée.

Je compatissais à fonds avec le pauvre Michel tellement courageux.

C’était une p… de belle série quand même !

 

 

Les meilleures séries de tous les temps

Bon, pour ceux que ça intéresse, je suis accro aux séries.

Mini.séries, séries sur plusieurs saisons, j’aime les séries et je les aime de plus en plus.

Pour deux raisons.

Quand j’étais plus jeunes, il y avait ce fait adhérant : les séries étaient rarement diffusées dans l’ordre.

Particulièrement les séries américaines.

J’adorais Starski et Hutch, beaucoup moins Miami Vice, particulièrement, parce qu’il était clair  que soudain après deux ou trois épisodes qui se suivaient si on avait de la chance, on nous diffusait des épisodes tournés bien avant.

Je crois que Dallas fut la première série qui nous permettait de suivre les personnages dans le temps.

Et, il faut l’avouer, tout le monde adorait ça.

Détester J.R. plaindre Sue Ellen et essayer de supporter Bobby.

Tout de même, certaines séries comme Arpad le tzigane, série germano -française en 26 épisodes faisait le bonheur de nos fins d’après-midi, à ma soeur et moi.

Qu’il était beau, cet Arpad !

Qui se souvient des « Faucheurs de marguerites »  ? qui racontait l’histoire de l’aviation en France?

J’avais 7 an-8 ans, il n’y avait que 7 épisodes que je n’ai jamais revu,

mais 50 ans plus tard, je connais encore la mélodie du générique-

C’est ça, une bonne série.

C’est Arsène Lupin avec un Georges Descrière si classe, et son générique qu’on chantait avec Jacques Dutronc.

Je vais en oublier, mais les séries de mon enfance m’ont marquée à vie,

Dans un autre style, j’aimais aussi beaucoup Zorro-Don Diego de la Vega .

Comme tout les films de cap et d’épée, avec Jean Marais en d’Artagnan, en Bossu ou Masque de fer.

Ca nous donnait tellement d’énergie.

Mais revenons aux séries.

Lundi j’ai regardé The Last of us, qui vient de commencer sur la TSR.

C’est mon fils qui m’en a parlé, parce que c’est aussi un jeux auquel il joue.

J’ai pas reconnu tout de suite Anna Torv, tellement elle était amochée au premier épisode.

Pourtant j’adore cette actrice australienne, la fameuse Olivia du mythique Fringe.

Avec son scénario tellement original, sa réalisation rythmée et ses acteurs épatants.

Il y avait les trois premier épisodes. Je me suis endormie au deuxième, et j’ai failli passer à côté du magnifique troisième qui abordait l’histoire de deux hommes se rencontrant dans cette vision dystopique et champignonesque ,

avec originalité et tendresse. Le contraste m’a beaucoup plu et donné envie de voir la suite.

On en arrive aux autres raisons qui me font aimer une série.

D’abord, parce qu’elle développe mieux qu’un film le caractère et l’histoire des personnages.

Ensuite, parce qu’il yen a tant que ça redonne du travail à des excellents acteurs qu’on ne voyait plus ou moins pour cause d’âge avancé.

Mes préférés sont les acteurs anglais qui viennent souvent du théâtre et ont une manière de jouer plus subtile que leurs confrères américains

C’est comme une recette de cuisine, une bonne série.

De bon acteurs, un bon réalisateur, un bon monteur, chef de la photographie, et très important : un scénario captivant.

Borgia ,Dark, True Blood, Your Honor, Malcolm ,Game of Throne,the Tourist, Big

Little Lies,

Vickings, True Detective, This is us, The Haunting of Hill House. Berlin, Bahaus.

Dexter. Skin (version anglaise), Squid Games , Soprano,Six Feet under, Millenium,La servante écarlate. Walking Dead et sa petite soeur Fears of walking dead. Westworld, Fargo, LWorld ( première époque) Peacky Blinders, Penny Dreadful, The American, Years and Years, Homeland, The O.A.  Watchmen, Trust. Lost ( sauf la fin).Sharp Object, avec la sublime Amy Adams.

Nip Tuck, le jeu de la Dame. j’en oublie , en 40 ans, j’en ai vu des bonnes séries.

Vous pouvez regarder celles-ci les yeux fermés ( façon de parler bien sur) elles apportent toutes quelque chose de semblable au niveau de la qualité.

Et surtout, elles m’ont procuré des émotions.

Bien sur, elles ont aussi leurs défauts. Quoi que, pour certaines, il faut chercher la petite bête.

Je peux aimer des séries comme Karaté Kid, parce qu’il y a quelque chose de jouissif à revoir, adulte ces personnages qu’on a aimé dans notre enfance, et l’idée de le faire avec un côté comique, m’a fait passer de bons moments.

Récemment j’ai adoré La nuit ou Laurier Gaudreault s’est réveillé.

Première série du réalisateur précoce et ultra doué Xavier Dolan.

Vous vous souvenez peut-être du très controversé clip d’Indochine, en noir blanc sur le harcèlement ? C’était déjà lui.

Les allemands, les belges, les espagnols, les italiens , les anglais et les polonais font aussi d’excellentes séries.

Je pense à Marcella par exemple, quand à cette série polonaise que j’ai adoré son nom m’échappe.

Ca fait partie de la masse de choses à voir sur Netflix, que j’overconsomme au point d’en oublier les titres, qui sont souvent bizarrement traduit.

Et puis, il y a les suédois, les norvégiens, avec leurs séries nordiques à base de personnages torturés, de sectes sanglantes, et autres sérials-killers dégénérés.

J’aime particulièrement toutes les saisons de Bordertown, qu je recommande vivement pour son originalité et la profondeur des personnages.

Il est tard et je suis fatiguée, du coup les noms m’échappent surtout quand ils sont, mal, traduits en français.

Je regarde toujours une série dans sa version originale sous-titrée. afin de ne pas perdre le jeu d’acteur et l’intention première.

Parce que ça change tout.

Récemment je découvre les nouvelles séries Western, actuelle ou du temps passé, je citerais Yellowstone avec Kevin Kostner, et j’ai adoré Godless, avec Jack O’Donnel ( le James Cook de Skin qui à très bien vieilli ).

Ca me fait penser aux Mystères de l’ Ouest, qui surgissent dans ma mémoire, et par extension, la fameuse série à base d’aviateur qui tiraient sur les chinois en les traitants de *bol de riz … * Les têtes brûlées » qui commençaient toujours par la sirène de la caserne.. et l’Homme qui valait 3 milliards.

Je ne sais pas si elles ont aussi bien vieilli que Jack O’Donnel, ces séries, je préfère les garder dans ma mémoire, bien rangées à côté de Magnum et des Brigades du tigre ( encore un générique inoubliable ! M’sieur Clémenceau…).

En parlant de génériques, ils deviennent de petits bijoux à eux seuls, comme celui de True Detective.

Voilà, je sais j’en ai oublié, mais chaque année ce sont des centaines de nouvelles séries qui voient le jour.

En parlant de jours, dans quelques uns, j’aurai … 56 ans….

Iiiiiiiiiiiiii !

Qu’est.ce que c’est que ce chiffre qui ne veut rien dire Je vais rajouter ici au fur et à mesure celles que j’ai oublié

Comme la géniale : Euphoria avec l’épatante Zendaya.

Real Humans. l’anxiogène Dahmer,

et  ma chouchoute American Horror Story.

American Crimes.

Et tout les épisodes de New-York section criminelle avec Vincent d’Onofrio.

From ( vivement la saison 2 !!!).

Esprits criminels .

Et Heroes, marqué par la performance de Zachary Quinto inoubliable avec son physique particulier, dans le rôle du méchant. La encore, une suite digne de ce nom m’a manqué.

Zachary Quinto qu’on retrouve dans la toute dernière saison D’A.H.S.

Ma liste ne sera jamais complête…

J’en rajouterai encore au fur et à mesure que ça me revient.

Dans la gamme des Bonnes séries, je pourrrais en rajouter tellement.

Ou mais j’allais oublier la magnifique performance d’Andrew Garfield , dans « Under the Banner of Heaven

 

Etat de grâce biennois

 

J’aime beaucoup faire plusieurs choses en même temps,

j’appelle ça « rentabiliser mon temps ».

Donc j’attends la tombée de la nuit pour avoir, en même temps, un beau coucher de soleil, j’espère, à photographier,

et apporter mon alu à

recycler.

En attendant, je nettoie ma terrasse.

Quand on a 7 chats et une terrasse . la nettoyer régulièrement est indispensable.

Je mets une lessive en route.

Et j’en ai des lessives en retard.. qui sèchent péniblement dans un appartement glacé, mais la bonne nouvelle, c’est que la température augmente.

Je constate que mes forces attaquées par le virus reviennent peu à peu-

Il y a quelques semaines, simplement me relever quand je me baissais pour ramasser quelque chose était une petite épreuve.

La semaine suivante, ça allait un peu mieux.

Ce qui m’a motivée.

Je n’ai pas encore récupéré toutes mes forces, mais je vois que je suis sur le bon chemin.

J’ai terminé la plupart de mes commandes en cours : pour les autres, je laisse l’inspiration monter

Mais revenons à mon alu.

J’ai constaté un truc :

chaque fois que je fais une action positive pour avancer, je suis récompensée.

A peine arrivée vers les grosses bennes à récupérer l’alu, que vois-je ?

Délicatement posé dessus deux plaques à gâteaux, oranges, et surtout toutes neuves.

Merci à la personne qui  pensé, bien pensé, que ça pouvait servir à quelqu’un.

Premières récompenses.

Ca me mets de très bonne humeur.

Je regarde le ciel au-dessus des arbres qui masquent le lac à cet endroit.Depuis là, je suis tout près.

Mais je ne vois pas de couleur particulière, alors je rentre.

Une intuition me fais faire un détour.

J’arrive à la plage de Bienne.

Et là, une émotion intense me submerge.

D’un coup.

Presque brutalement.

Un orange à couper le souffle.

Toute une bande orange intense, surmontée d’un dégradé d’un jaune puissant.

juste au-dessus, le bleu de ce ciel que j’avais cru sans intérêt

Alors jee lâche tout, même ma trottinette, que je cache dans un coin sombre, derrière le bâtiment de la plage.

 

Cette construction magnifique, avec son architecture avant-gardiste.

Ce petit bijoux tout blanc avec son plongeoir et ses douches, leurs silhouettes

intemporelles si particulières, qui se dressent au bord du lac depuis 1932.

Un bijoux inscrit a notre patrimoine des monuments historiques.

Une oeuvre que l’on doit au génial architecte Ernst Berger.

A ce propos, saviez-vous que c’est aussi lui qui à dessiné plusieurs de nos arrêts de bus, ainsi que les  abris place Centrale, et place Guisan.

C’est le style Bahaus. que l’on retrouve encore partout dans notre ville.

Instinctivement, j’ai toujours été attirée par ces bâtiments aux formes mixtes.

Larges et carrées, avec  aussi des courbes douces

Quand j’en ai appris plus sur cette école d’art, j’ai compris pourquoi.

Un de ses directeurs, et fondateur Walter Gropius, disait qu’il n’existe aucune différence essentielle entre l’artiste et l’artisan.

Comment ne pourrais-je pas adorer un mouvement ou toutes les formes d’expression, de l’art à la danse en passant par la peinture, la gravure sur bois, se marient dans la création?

Bon je vous ferai un l’histoire du Bahaus une autre fois.

Mais je crois, il faut savoir encore que l’école a été fermée par les nazis qui voyait ça comme un courant « dégénéré ».

Savoir que Hitler le détestait me fait aimer aimer davantage le Bahaus.

 

Je crois que si Bienne est Bienne,

c’est beaucoup à cause du Bahaus.

Que sans le vouloir, nous sommes influencés par  l’esprit de ses constructions que nous voyons tout les jours.

 

Donc, je laisse ma trotinette, et je fonce en courant pour immortaliser ce paysage fantastique.

D’un seul regard, je vois le lac , les villages de l’autre côté qui se reflêtent dans l’eau, et ces couleurs offertes par le ciel qui magnifie tout.

Je fonce , parce que je sais que ça ne va pas durer.

Ce ne sont que quelques minutes où l’intensité  du ciel est si forte.

Je m’arrête vers les toboggans métalliques  qui semblent surgir de l’eau.

Je fonce parce que je connais par coeur les prises de vues qui m’intéressent.

 

Plus on se dirige vers l’été , plus la lumière est intense et plus l’arrière plan est net.

J’avance encore et j’arrive à l’endroit parfait.

A ce moment précis, je vois un silhouette, en contre-jour qui s’avance dans le paysage.

 

J’adore qu’il y ait des silhouettes à contre-jour dans mes photos.

C’est un homme.

J’attends qu’il arrive au bon endroit, celui ou son corps se détachera bien sur ma photo que je visualise à l’avance.

Et là, il se passe quelque chose d’unique.

Ca ne m’est jamais arrivé.

Nous sommes assez éloignés, je ne vois absolument pas son visage et je doute qu’il voie le mien.

Mais il comprends, je suis sûre qu’il comprends ,ce que je suis en train de faire.

 

Souvent quand les gens voient que je vais prendre une photo, ils s’arrêtent pour ne pas *gêner*.

Ou alors ils passent indifférents.

Lui, j’en suis sure, il sait que je le veux sur ma photo.

Il me sourit.

Je ne le vois toujours pas mais je sens qu’il me sourit.

Il lève le bras et dit ses mots : « God bless you ».

 

C’est ce que vous voyez sur ma photo ci-dessus.

Ce moment précis.

Je réponds un peu maladroitement : « God bless you to ».

 

Comme j’aime vivre dans cette ville ou dans la même heure, je trouve

au-dehors des objets utiles qu’un inconnu a laissé et un autre qui me béni

devant un fabuleux coucher de soleil

 

 

 

 

‘Belle Bienne »

J’ai trouvé comment écrire depuis mon canapé!

Et même comment dessiner !

Ce qui est vraiment cool !

… c’est là qu’il fait le plus chaud.. et franchement, que c’est le plus confortable.

J’aurais du y penser plus tôt !

Je croyais que c’était impossible, mais vive la technologie ! Mon clavier nâ pas besoin de fil et ma fablette graphique a le sien assez long.

Donc j’écrirai et je dessinerai désormais, confortablement installée .

Ca change tout.

Combien de fois j’ai renoncé à écrire, à dessiner

En regardant la télé.

Hannibal. Lecter.. vous savez , celui du « Silence des agneaux ».

Je savais vaguement qu’il y avait une série dérivée mais pas à quel point elle était excellente.

Différente.

Mégacruelle et terriblement raffinée..

Comme souvent le sous-titrage prévaut-

J’ai essayé

la version française, mais, entre autre, la voix d’Hannibal, qui est quand même un peu importante, n’a pas la profondeur de l’acteur original.

C’est étrange, parce qu’à certain moment, j’ai trouvé ça magnifique, au point de vue sw la beauté de l’image, et à d’autres, furieusement chiant

Sûrement, parce que plus on avance et plus les personnages se mettent à parler lentement

Dans la série, Gillian Anderaon  (X-Files) joue le rôle de la psyxhiatre Bédélia du Maurier.

Elle est d’une beauté saisissante.

Lumineuse et sombre à la fois.

Lumineuse par sa blondeur, sa peau.

Sombre par son rôle.

Elle s’exprime particulièrement lentement, sensuellement presque.

Comme si c’était contagieux, il me semble, tout les autres personnages s^y mettent aussi.

Comme les dialogues sont souvent abscons , voir carrément ésotériques, avec des citations qui surgissent comme ça, entre deux phrases.. le tout prononcé, que dis-je   : susurrés … si  on ne suit pas et même si on suit d’ailleurs…

on oscille entre la fascination et l’endormissement..

Je crois aussi, vu que comme souvent dans les séries, presque toujours, les épisodes sont réalisés par des personnes différentes, forcément ça joue aussi sur notre perception.

Vous avez déjà remarqué ça ?

Dans toutes les séries pratiquement, et parfois de manière très évidentes, les épisodes sont réalisé par des personnes différentes… qui n’ont pas toutes le même talent.

C’est mon explication, elle me semble logique.

Mais quand j’y pense, ça peut aussi être une question de perception.

Tenez, *Friends*…. les premiers épisodes , particulièrement, je les trouve d’une nullité absolue, sauvée uniquement par la coupe de cheveux de Rachel, voir le sourire de Monica.

Quand aux autres épisodes, avec les rires pré-enregistrés… soupir… les rires pré.enregistrés…. franchement.

Genre, on nous dit quand c’est drôle… enfin quand c’est supposé être drôle.

Phoebe est tellement débile qu’on se pose des questions sur sa santé mentale.

Ross… no comment.

Chandler… euh, je cherche encore, et l’autre, là,  j’ai oublié son nom, semble devenir de plus en plus abruti au fil des saisons.

A croire que les  scénaristes avaient une dent contre lui. Joey c’est ça.

Depuis 1994., on nous passe et repasse ce vieux truc, au point que je me demande pourquoi ça a eu tant de succès.

Tandis que je me tape la tête contre les murs, mon fils et ma petite-fille rigolent. aux blagues réchauffées de ce groupe de faux jeunes.

Soyons honnête, ça m’arrive aussi , mais c’est si rare que je me demande si ça compte.

Si vous aimez ne m’en veuillez pas.

Je ne supporte que deux épisodes, ce sont les souvenirs de Monica du temps ou elle était en surpoids.

Finalement je m’y connais plutôt bien pour quelqu’un qui n’aime pas Friends.

Flemme de changer de chaîne ?

Possible.

Bon le soleil se lève, je vais me coucher, je vous souhaite un bon début de semaine

Gros

Pourquoi ces 4 lettres se sont transformées en insulte ?

Même chose au féminin.

Bon, je peux comprendre, quand on dit que quelqu’un est un gros con…

pourtant je ne devrais pas, puisque con.. déjà ne devrait pas non plus être utilisé comme insulte.

Mais c’est la première qui me vient.

Quand gros est utilisé comme quantité, comme dans * un gros gâteau » on ne voit pas ça en mal.

Au contraire…

Le problème dont j’ai envie de parler, c’est cette sorte de racisme , d’exclusion , d’incompréhension envers les personnes qui ont plus de poids que la moyenne.

Au point que dès qu’on prends un peu de poids, on flippe ?

Je dois avouer quelque chose : quand j’étais plus jeune, j’avais de la peine avec les personnes en surpoids.

Je croyais, bêtement je le sais maintenant, que c’était leur faute.

Qu’ils n’avaient qu’à moins bouffer et faire du sport.

Quand je me suis retrouvé confronté  au sujet, j’ai continué longtemps de penser comme ça.

Je vous passe les détails, mais je n’étais pas la seule.

Ce manque d’information a fait beaucoup souffrir la personne que je devais soutenir.

Aujourd’hui je sais.

L ‘obésité dépends d’une masse de facteurs.

Biologique, génétique, moral etc…

Les cellules ont une mémoire.

On a beau essayé de les modifier, elle reviennent toujours à leur état premier.

Et c’est une lutte constante, si on veut conserver un poids inférieur.

En gros (!) il ne suffit pas d’affamer quelqu’un tout en le faisant bouger.

Ca marche un temps, mais irrémédiablement, ça détraque l’organisme.

Enfin bref, je résume, mais si on se renseigne on se rends compte qu’on peut sculpter sa silhouette par le sport, perdre quelques kilos en surveillant son alimentation..

. mais pas tout le monde.

Pour certains ça ne marche pas.

Je le sais, parce que, pendant des années, j’ai tout essayé, pour aider mon enfant.

J’ai eu le temps de me renseigner aussi.

J’ai été très choquée d’apprendre aujourd’hui qu’il existe une jeune fille aux Etats -Unis qui focalise à elle seule la haine de milliers de personnes.

Il y a des dizaines de chaînes youtube qui lui sont exclusivement consacrées, dans un seul but ; se moquer d’elle, l’insulter et la rabaisser, scruter ses moindres mouvements et répandre les pires accusations sur elle.

Une jeune fille dont le seul crime est d’être en surpoids, de publier des videos sur youtube ou elle en parle.

Il faut l’avoir vu pour s’en rendre compte.

Ces personnes là l’insultent à visage découvert, et Youtube ne fait rien, absolument rien.

Pourtant tout ce qui est formellement interdit , normalement dans  les statuts de Youtube est étalé au grand jour, par dizaines de chaînes qui publient exclusivement du contenu haineux envers cette jeune fille, en la discréditant par tout les moyens possibles. Et sur chacune de ces chaînes, suivies par des milliers de personnes, d’autres milliers de commentaires tous aussi répugnants les uns que les autres.

Cette jeune fille supporte mal ces torrents de haine, mais malgré tout, elle tient bon. Elle n’est pas parfaite c’est sûr, mais qui l’est ?

Heureusement, il reste quelques personnes, assez peu en comparaison des autres, capables de la soutenir, d’essayer de contrer ces torrents de haine, par un peu d’amour.

Vous me direz peut-être , j’ai vu ça aussi dans les commentaires, qu’elle n’a qu’à pas s’exposer sur internet.

On me l’a dit aussi quand je me suis plaint de messages méchants.

Je ne suis pas d’accord.

S’il faut devenir invisible pour éviter la haine, autant disparaître pour de bon.

Chacun à le droit de s’exprimer et d’être imparfait , tant qu’îl n’y a ni insulte ni haine.

Ni même de moquerie.

Quand à moi, je préfère regarder des sites, des vidéos ou des séries qui m’apportent quelque chose.

Et même qui ne m’apporte que le plaisir de me moquer de ce qui m’énerve.

Mais je le fais  pour moi.

Le monde entier n’a pas besoin de le savoir.

Le bon moment

Je suis arrivée.. juste au bon moment.

Le soleil était parfaitement posé sur la montagne, avant de disparaître derrière.

J’ai cadré, pris la photo.

Je n’avais même pas remarqué les arbres de chaque côté qui l’entouraient parfaitement.

J’adore cette photo.

Elle représente bien ce que je voyais, l’arbre au premier plan, les roseaux, le lac ( j’allais dire la mer 🙂 ). ce beau solell , la montagne, et le ciel habillé par les arbres nus.

C’est chezmoi, chez nous.

C’est la petite crique, juste avant la plage des pauvres, au bord du lac de Bienne

En été l’endroit est toujours remplis de jeunes qui font des feux et des grillades.

Avec des bières, de la musique.

Du tam-tam.

Des slak-lines pour faire le funambule entre les arbres.

Toutes sortes de gens  très différents.

Des familles aussi, avec pleins d’enfants qui jouent autour.

Des chiens, des tas de chiens.

Parfois, c’est carrément bondé.

Et tout se passe bien en général.

Je suis passé par là des centaines de fois, je n’ai jamais rien vu d’agressif.

C’est un endroit un peu magique, un peu spécial ou l’on aime se retrouver.

Il n’y a rien.

Pas d’éclairage, ou si peu, pas de stand, ni de buvette.

Et surtout ! Surtout ! Personne pour diriger ou contrôler.

Parce qu’il n’y a pas besoin.

Nous sommes adultes. ou presque.

Cet endroit c’est le nôtre, on l’aime et on a envie d’y retourner souvent.

Alors, au moment de plier sa couverture, on ramasse ses ordures.

La majorité des gens e font.

quand aux autres, ils apprendront.

Au final, c’est une question de respect.

Ce n’est pas un endroit pour se faire voir.

On s’assied par terre.

Et à la fin c’est comme un grand tapis humain.

Avec des feux, par-ci par là.

Il y a quelques endroits prévus pour.

Bref, j’adore cet endroit.

Au tout début, il y a un groupe toujours le même , qui semble avoir réservé le coin, parce qu’ils y sont toujours.

Comme si ils dormaient là.

C’est aussi l’endroit qu’on utilise pour rendre hommage à nos amis disparu.

Il y a même de petits autels parfois, avec une photo, des cailloux décorés, des fleurs, une bougie…

Mais ce qu’on a fait pour Pierrot, je ne l’ai vu qu’une fois dans ma vie.

Il y avait bien 200 personnes tout le lieux n’était rempli que de personnes qui l’avaient connu et venaient lui rendre hommage.

Je n’oublierai jamais cette cérémonie.

Personne,

C’est impossible.

Le genre de chose qu’un ne vit qu’une fois dans sa vie.

On ne peut plus se rendre là sans y penser.

C’est gravé-

Jamais dans ma vie, je n’ai ressenti une communion pareille avec des gens dont les trois quart m’étaient étrangers.

Parce que c’était sincère.

Nous sommes venus pour Pierrot.

Parce qu’il était notre amis.

Quel homme peut se vanter d’avoir autant d’amis qui lui rendent hommage?

Autant d’amis qui l’aimaient ?

Je crois que, même lui aurait été étonné.

 

Tchüss Petra

L’histoire.

un jour Petra, dont j’ignorais le nom à l’époque, est passé devant mon stand.

Elle s’est arrêté un instant devant le tourniquet des cartes postales.

Celles que je fabrique avec mes photos.

Ca m’a marqué.

Elle n’avait pas l’argent pour la payer.

Mais elle était tellement enthousiaste.

Surtout, elle à instantanément compris le sens de mon travail.

Je fais ces photos pour montrer la beauté de ma , de notre ville.

Du coup, elle en à choisi une et m’a demandé de la garder jusqu’à ce qu’elle aie assez pour venir la chercher.

Quand  j’y pense, j’aurais pu lui offrir.

Mais ça aurait perdu de la valeur,

Ca, son geste d’acheter cette carte, malgré son peu de moyen,

parce qu’elle représentait sa ville, montré d’une façon qui lui plaisait.

Je suppose, en tout cas.

Donc, j’ai attendu et elle est revenu la chercher.

Il y a des gens pour qui, 5 francs, c’est déjà beaucoup.

Et quand ils les ont, ils ne s’achètent pas de superflu, ils comblent leurs besoins essentiels, d’abord.

Mais Petra, ce jour là, a choisi de se faire ce plalsir.

Ca m’a touché.

Ensuite, chaque fois que je la croisais, elle me reparlais de cette carte.

Des autres aussi, de mon travail qu’elle admirait.

C’est tout ce que je connais d’elle.

Mais Bienne est une petite ville.

J’ai su que, l’autre nuit, Petra s’en est allé.

Comme une bougie qui s’éteint, elle n’illuminera plus ma journée, par son enthousiasme.

Quand on est aussi sensible que moi, un bonjour un peu sec peut vous foudroyer.

Je préfère parler des mots qui font du bien.

Même si je ne la voyais que de loin, je repensais toujours à cet instant.

C’était tellement sincère, et gratifiant.

On n’a presque pas parlé.

ni ce jour là , ni les autres.

Parce que Petra est suisse-allemande .. était suisse-allemande et c’est une langue…disons un dialecte que j’avais, j’ai encore de la peine à maîtriser.

Sauf que, après presque 55 ans de stupide obstination, j’ai décidé de m’y mettre.

Chaque jour, je sors pour retrouver des amis qui s’expriment dans cette langue.

Des amis qui ne se moquent pas, des amis qui m’intègrent à leur conversation et ne sont pas rebuté par mes erreurs.

Et, vous savez quoi ? des amis qui constatent mes progrès, et m’encouragent.

Comme quoi, ma devise, ma vieille devise, est toujours d’actualité :

il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Je ne dis pas que j’aurais pu être amie avec Petra, je ne peux pas le dire, et je ne le saurais jamais.

Mais j’aurais pu, au moins lui dire, le plaisir qu’elle me faisait, la motivation qu’elle me donnait.

 

Personne n’est parfait,

certaines personnes vivent derrière une sorte de barrière invisible que je connais bien.

Quand on a peu de moyens, quand on choisi, ou subi, une vie différente, on se retrouve derrière cette barrière.

Pas seulement éjecté dans la marge.

Cette barrière nous accompagne partout ou on va.

On prends l’habitude des regards méprisants, ou pire, indifférents.

Comme si on était pas tout-à-fait un être humain.

Comme si, il y avait de l’autre côté, une perfection que l’on atteindra jamais.

A tout réfléchir, cette barrière n’est pas forcément une question de moyens.

Les personnes que l’on a rabaissé, celles qui ont subit des épreuves si nombreuses, qu’elles en gardent des cicatrices insupportables.

Pour les autres, mais aussi pour eux-mêmes.

Cette barrière, je l’ai franchie.

Mieux, je l’ai démolie.

J’ai pu, j’en avais le droit, parce que c’était MA barrière.

Personne ne vous juge aussi durement qu’on le fait soi-même.

Maintenant je sais : il n’y a pas de raison.

Nous sommes de toutes façons différents.

Cela fait notre force, notre intérêt.

Glorifions nos différences, assumons les et acceptons celles des autres.

Le monde ne pourra que mieux se porter.

Tant que ça fait du bien, tant que ça permet de se sentir mieux, dans le partage, dans la richesse des relations avec les autres.

 

Voilà, Petra est partie.

Je lui souhaite tout le bien qu’elle était capable d’ apporter.

Dans la lumière d’un endroit qui n’a plus ni ombre, ni obscurité.

 

 

 

Le feu

Rien ne me réconforte autant que le feu.

Les flammes qui ondulent par poussées, sans cesse changeantes et toujours les mêmes.

Les couleurs du feu, cet orange lumineux, a le don de me mettre en joie.

Je peux l’observer pendant des heures.

Ca m’hypnotise.

Ca me calme, et je m’endors en le regardant devenir flou-

La chaleur du feu, spéciale, enrobante, naturelle.

Son odeur,  promesse de grillades.

Le mystère du feu.

Et du bois.

 

Artistes

Je ne sais pas comment c’est ailleurs, mais ici, à Bienne, on  à l’âme artistique.

Ou alors, c’est une déformation qui me fait voir des artistes partout, parsemant notre bonne citée de leurs talents divers ?

Artiste cuisinier ?

Artiste sur verre, sur cuir, sur glaise , sur bois,,, que sais-je ?

Artiste sur photo.

Je connais des gens qui ont un talent fou et je ne sais mème pas si ils le savent.

Tenez, mon amie Véronique, qui fait -ça, pour s’amuser.

A force de prendre des photos tout les jours, elle à acquis une virtuosité, dans le cadrage et dans l’expérience de la photographie.

En particulier au sujet des paysages et des chiens.

Cette photo, ci-dessus, n’est pas un montage.

Sauf pour installer le chien sur le rondin de bois.

Je trouve que l’effet est génial.

Pas seulement au niveau de l’idée, mais surtout à cause de l’émotion que me provoque cette photo.

la pose de Lovely, c’est son nom, elle est typique du chien qui attends son humain.

Qui regarde avec un espoir déchirant, quand ils sont devant les magasins, pour qu’il ne l’oublie pas.

Ca me troue le coeur à chaque fois, tant d’amour.

Ca me rappelle ma Prisca.

Et puis, il y a le bois.

Le bois, c’est la vie.

La mienne en tout cas , qui se maintient au chaud grâce aux buches, pendant l’hiver.

Associer les deux, ajoutez-y la  grande sensibilité de Véronique et.. touché coulé, vous avez une oeuvre qui me plait.

C’est ma définition de l’Art.

Une création faite avec amour, qui provoque une émotion.

Même si, je pense qu’à la base, ce n’était pas forcément son but,

mais plutôt une idée sans arrière pensée, d’amuser ses followers, c’est bien d’art qu’il s’agit.

Je prédis, j’aime bien les prédictions ,que si Véronique se reconvertit un jour dans la photo, elle aura du succès.

Surtout si elle se spécialise dans les chiens et les paysages.

Ca ferait un poster génial cette photo..

Tout ça pour dire que nous avons tous notre talent.

Sans le savoir, parfois.

Il est important de le dire, de le savoir.

Sinon, c’est du gaspillage !

Fin de semaine , début d’une autre

Parle doucement, maman !

Dans la cuisine, mon fils plaisante à moitié.

Est-ce que le Kremlin va m’entendre m’énerver contre son… comment dire ça poliment… le monstre qui  l’habite ?

Je suis révoltée.

Révoltée par l’inaction du monde.

Révoltée par  les actions,d’un seul homme et de ses répercussions sur son peuple, sur l’Ukraine  et par extensions sur le monde entier.

Alors c’est clair, un type capable de tant d’horreurs, d’un mépris absolu envers les siens, de tant de mensonges aussi.. doublé d’un pouvoir atomique… ça fait peur.

Alors bien sur, ce n’est pas à moi de dire aux russes ce qu’ils doivent faire.

Ce n’est pas mon enfant non plus qui est envoyé faire une guerre qui n’est pas la sienne.

Je peux dormir tranquille.

Si ça lui plait à ce guguss de faire construire un palais , avec des canapés à plusieurs centaines de milliers de francs dans tout les coins, une piscine discothèque et une patinoire, entre autre.. grand bien lui fasse.

C’est son argent après tout.

Son argent ? pas tout à fait.

Mais là encore, c’est au peuple russe de se révolter, pas à moi.

Qu’est-ce qu’on ferait, nous, si un type du genre se présentait chez nous… ?

Mais ce n’est pas là que je veux en venir.

J’ai eu une intuition.

En général, mes intuitions sont plutôt bonnes.Alors, je vais vous en faire profiter.

C’est presque une prédiction.

Rien n’est capable d’arrêter Poutine ?

Si, il y a la mort.

La mort qui viendra d’une manière inattendu, ridicule pour un grand dirigeant comme lui .Genre une maladie du … enfin vous voyez quoi.

Un truc contre lequel on ne peut rien.

Un minuscule microbe qui mettra la pagaille dans son organisme jusqu’à ce qu’il meurt dans d’atroces souffrances.

Là, vous avez peur ?

Et si  les russes avaient créé un système qui repère tout les gens qui disent du mal de leur chef chéri sur internet ?

Vous êtes en train de me lire, donc, par extensions, dans le système poutinesque, vous êtes coupables aussi.

Bientôt, une armée de tueurs aux gueules patibulaires va débarquer à Bienne, avec des caisses de Novitchok.

Vous ne connaissez pas le Novitchok ?

C’est son arme fétiche pour se débarrasser de ses opposants.

Un truc qui s’infiltre par la peau, et débranche vos connexions nerveuses, une à une.

L’horreur absolue.

C’est ce qu’il mériterait, Poutine.

Mais ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien.Nous sommes énormément à détester ce type, d’ici à ce qu’il nous élimine tous, on a de la marge.

D’autant que je prédis qu’il va disparaitre.

Je vais vous dire pourquoi.

Il suffit de se rappeler quelques faits historiques.

Le Mur de Berlin.

Si vous avez vécu à l’époque de cette construction maudite, rien ne laissait croire qu’un jour elle soit détruite

Et pourtant .

Tout peut changer.

Après l’effroi vient toujours l’espoir

L’apartheid… ce système effroyable qui séparait les noirs des blancs, avec Nelson Mandela en prison.

Qui aurait cru qu’il devienne président du même pays qui l’avait condamné ?

Barak Obama président ? Un noir à la Maison Blanche ? .. et pourtant.

Lech Walesa, cet humble ouvriez devenu président de la Pologne.

Plus près de nous l’actuel président de l’Ukraine.

Après l’effroi, vient toujours l’espoir.

Tandis que ceux qui voulaient conquérir le monde entier,  d’Alexandre le Grand à Hitler, malgré leurs armées, personne n’a jamais réussi.

Dans le cas d’Alexandre, c’est, déjà, un tout petit microbe qui l’a terrassé à l’âge de 32 ans.  Quand à Hitler, d’après les dernières découvertes, lui aussi était atteint au niveau de  ce qui pendouillait entre ses jambes .

Il se serait suicidé, à ce qu’on sait, mais il y serait passé de toutes façons.

De toutes façons !

Et ce sera pareil pour Poutine.

Le microbe ou le temps, il périra.

Et le monde s’en portera mieux.

La nature sera toujours plus puissante que les hommes.

Le bien aura toujours son mot à dire.

En attendant, il serait facile de dire que les russes n’ont qu’à se révolter.

C’est plus compliqué que ça.

Il suffit de voir les interviews réalisées dans les rues russes.

Personne ne veut répondre aux questions.

La terreur, le système de délations de mensonges et de punitions est bien rodés.

Personne ne veut finir en prison ou pires… dans les camps de travail forcés.

Nous vivons dans un pays normal.

J’allais dire.. nous avons la chance de..

Mais non !

C’est normal d’avoir le droit de penser !

C’est normal de d’avoir le droit d’une opinion différente.

Vous vous rendez compte un peu ?

Avoir peur de ses propres pensées ?

Avoir peur des mots qui peuvent sortir de sa propre bouche ?

Avoir peur de opinion de sa famille, de ses amis ?

De peur d’être amalgamé ?A force de vivre, dans un pays comme ça.. ça devient un réflexe– la peur.

Voilà pourquoi, quoi il s’en ira pour de bon… petit microbe fait ton oeuvre, Poutine ne laissera en héritage qu’une immense libération.

J’espère que le palais , (allez visiter le palais! les ouvriers se sont amusés à prendre des photos qui circulent sur le net) sera reconverti .

Que ses immondes canapés seront revendus ou mieux distribués gratuitement  histoire qu’ils servent enfin à quelque chose d’autre que d’être là… dans ces immenses pièces vides.

Vous croyez qu’il a des amis Poutine ?

Seulement un entourage qui a peur aussi, de faire un faux pas.

Eux, seront les premiers à se réjouir de sa disparition.

Jusqu’à ce que la justice leur fasse payer leurs détournements et pot de vin.

Mais c’est une autre histoire.

Je ne suis là pour juger personne.

Nous souffrons à peine des conséquences de la guerre, en apparence.

A condition de ne pas oublier que si les médicaments et autres produits sont en pénurie, que si le prix de l’éléctricité, le bois etc– à tellement augmenté, cêst une conséquence de la guerre contre l’Ukraine.

On à l’air de l’oublier, ou de ne pas s’en rendre compte, mais à travers l’Ukraine , c’est à nous, le reste du monde qu’il s’en prends.

Je ne le hais pas Poutine, ce serait trop d^honneur.

Il me dérange, comme un vieux chewing gum , comme un peu de crotte sous ma chaussure, ça colle, ça pue, c’est désagréable, mais ça ne m’empêche pas de vivre.

Je me sens un peu lâche quand même.

Comme tout le monde, j’ai fait mon petit geste pour l’Ukraine.

J’ai donné des habits, acheté des biscuits.. mais bon.

On répare les conséquences, on accueille les réfugiés  et on fait bien.

Mais est-ce que ça suffit ?Bon, il y en a qui font plus, et finalement c’est comme ça que ça doit être, chacun fait ce qu’il peut.

L’essentiel c’est de ne pas rester indifférent.

Forcément, on se dit, ou on devrait se dire ; et si ça nous arrivait ?

Est-ce qu’on aimerait pas que le monde entier viennent à notre secours ?

Je ne veux pas vivre dans la peur.

Nous avons tous nos soucis grands ou petits, personne ne veut se retrouver à trembler pour ce qui pourrait arriver.

Alors qu’il suffit d’un tout petit microbe…