Ecrire pour vivre

et non pas vivre pour écrire.

Ecrire c’est à la porté de tous.

Il suffit de s’exprimer comme si on parlait avec un ami.

Qu’on lui raconte les choses de notre vie.

Ce qui nous passe par la tête.

Surtout , surtout pas essayer de faire de la littérature.

Là, vous pouvez être sûr que ça deviendra chiant.

Regardez le plus grand de tout les écrivains français, à mon gout, Victor Hugo.

Il raconte les choses, comme si il les vivait, au fur et à mesure.

J’ai lu les Misérables 3 x.

1000 pages d’une épopée tellement réaliste, aux personnages si forts, que tout , absolument tout est encore terriblement actuel.

Que ce soit le destin des plus pauvres, aux tourments d’une âme coupable, rien à changé.

Les êtres humains restent ce qu’ils sont.

Humains, justement.

Remplis des mêmes qualités et des mêmes défauts, mais dans des proportions différentes.

C’est la fin du week-end.

Comme chaque fois, l’appartement  semble traversé par un ouragan.

Une tornade adolescente bouffeuse de chips.

Qui me saute dessus quand je  ne m’y attends pas.

Je fini en compote de grand-maman.

Mais une fois la tempête passée, l’énergie revient.

J’ai tellement à faire.

Mais les cartes sont prêtes, et ça, c’est une très bonne chose.

Maintenant, je vais attaquer une commande qui doit être prête pour mercredi.

Faire le ménage aussi.

La commande d’abord.

Un collier violet en tour de cou.

Ensuite, un autre collier que je fais faire en bleu.

J’hésite, entre turquoise pétant et bleu pastel…

On verra.

Quand je dois prendre une décision, les petites comme les grandes, et que j’hésite, alors… je fais un petit pile ou face.

J’adore écrire, je ne sais même pas pourquoi.

Je pourrais passer toute la nuit à bla-blater, et peut-être même que quelques fulgurances sortiraient de mon chapeau.

Ca arrive parfois.

La encore, je ne fais pas exprès, c’est comme si j’écrivais sous la dictée.

On appelle ça : inspiration.

Pour moi l’inspiration est comme un lieu magique qui diffuse de la musique, des écrits, et même des recettes de cuisine.

 

Ceux qui aiment ce qu’ils font peuvent entendre ce que l’inspiration a à dire.

Elle diffuse bizarrement, l’inspiration.

Ce n’est pas toujours très clair, ni même dans le bon sens.

Sinon, ce serait trop facile.

Mais je suis persuadée, que tout le monde,

absolument tout le monde

peut accéder à l’inspiration.

Alchimiste en continu

Il va falloir que je passe à l’étape supérieure, concernant le froid.

Histoire de pouvoir passer des nuits complètes

Au lieu de remettre une buche toutes les deux heures..

C’est bien beau de faire des économies,

Mon appartement est glacé.

Pourtant, j’ai vu que du fioul  à été livré.

Mais les radiateurs restent aussi  désemparement froid qu’un fonctionnaire biennois de la période pré-Covid.

Pour l’instant, il reste dans sa cuve,  le fioul, ce qui est vraiment pas cool du tout.

Le problème quand il fait froid comme ça, c’est que l’appartement ne peut pas se réchauffer simplement avec le fourneau à bois.

Et dès qu’il s’éteint, il fait glacial.

Mais bonne nouvelle, j’ai un super chauffage à gaz que m’a prêté Myriam.

Avec des roulettes, comme ça il me suit partout.

Je n’ai plus qu’à attendre un homme assez baraqué pour porter le bidon de gaz vide jusqu’en bas, dans ma poussette,

Et de remonter celui que j’aurai échangé

Mais non, je suis bête, vu qu’il est vide, il devrait être plus léger !

J’ai résolu la moitié du problème :).

Par contre, je vais devoir y aller mollo, le gaz part vite.

J’ai passé la journée à faire le ménage.

Ca réchauffe un peu.

Le ménage c’est aussi une excellente façon de faire du sport, tout en rentabilisant son temps.

Il parait que le froid conserve…. c’est ce que je me dis pour me consoler, .

Je fais des économies par la force des choses…

Et puis, j’ai du bois, quand même, j’ai assez râlé que je n’en avais pas.

Donc sois heureuse Catherine, tu as du bois, un toit sur la tête et même du ménage à faire histoire de te bouger un peu.

Et du travail, plein de travail.

Des cartes et des bijoux.

Je suis très contente de ma collection de sautoir.

Encore deux ou trois à faire et elle sera complète.

Ensuite, je vais trier ce que j’ai déjà pour amener ce que j’ai de mieux à Genolier.

Le marché approche.

Ca me motive, me donne de l’énergie.

Alchimiste 2

Stutz, c’est le nom d’un film étonnant proposé par Netflix.

Réalisé par Jonah Hill.

C’est plus un documentaire.

Le Stutz en question, c’est le thérapeute de Jonah, dans sa vraie vie.

Il l’a tellement aidé, que  l’acteur-réalisateur, à décidé de nous en faire profiter.

J’avoue, la voix chaleureuse et un peu monotone de ce vieux monsieur malade (Parkinson) m’a endormie.

Mais j’ai relevé le début, et rien que pour lui, ça vaut la peine de rester réveillée.

Je vous fais un petit résumé.

C’est de saison, parce qu’en fin d’année, quand il fait froid, que la lumière diminue et la nature semble mourir, beaucoup sont en dépression.

La dépression est une saleté qui peut durer des années.

Je le sais, par expérience.

J’en suis sortie, mais j’aurais aimé avoir cette méthode, au lieu de la chercher moi même.

Les psys que j’ai consulté ne m’ont pas tous aidé.

Certains oui, d’autres au contraire m’ont rendu encore plus malheureuse.

Passons.

La méthode est simple.

Imaginez une pyramide qui représente votre force vitale.

C’est ce que nous devons réactiver.

C’est assez contradictoire, parce que c’est vrai, un dépressif  sait qu’il devrait se bouger, et si on lui dit de le faire, simplement parce qu’on est inquiet et qu’on veut l’aider, ça fait l’effet inverse.

Il culpabilise de ne pas y arriver et déprime encore plus.

Mais peut.être qu’en lui expliquant le rôle de la force vitale, sa composition, et le résultat si positif dans sa vie, alors, on peut arriver à l’aider.

On peut arriver à s’aider soi-même.

Pour activer la  force vitale, revenons à la pyramide.

Tout en bas, la base, la plus large partie, 85% c’est prendre soin de son corps : faire un peu de sport,  par exemple, simplement des marches dans la forêt, quelque chose qui vous fait bouger avec plaisir. Manger plus sainement, diminuer les excès de clopes ou de chocolat , etc…

En deux , l’étage suivant de la pyramide c’est soigner les relations avec les autres.

Les personnes qu’on aime et qui sont positives dans nos vies.

En trois, tout en haut de la pyramide, vient la relation avec soi-même.

Prendre soin de son esprit. Etre plus indulgent avec soi.

De qui on est.

Ecrire une sorte de journal.

Je connais cette méthode, elle fonctionne.

Corps, autres, esprit.

Je vous garanti qu’en faisant ça, vous irez tout-de-suite bien mieux !

C’est la formule magique pour que la force vitale s’active.

Et cette force vitale , elle vous conduit sur votre bon chemin.

Elle révèle la personne que vous êtes.

Votre place dans la vie.

Quand on sait qui on est, la motivation revient au galop.

Bon, je pourrais en parler pendant des heures, mais le sommeil  me gagne là.

Je voulais transmettre  cette méthode, parce qu’elle fonctionne.

C’est comme ça.

Regardez  le documentaire  pour mieux comprendre si ça vous intéresse.

Mine de rien, cette pyramide, c’est le secret du bonheur.

 

Comment avoir un abonnement de téléphone quand on a des dettes.

J’ai cherché, sur internet, mais je n’ai pas trouvé.

Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres pays, mais en Suisse c’est ainsi.

Si tu as des dettes, tu ne peux pas avoir d’abo , de de natel dernier cri à payer en plusieurs fois.

Ta seule solution, acheter un natel de base et utiliser le prepay, ce qui à la longue, te reviens cher, surtout si tu veux streamer en particulier et utiliser internet en général.

Tu es un paria, un rejeté de la société.

Enfin, c’est un peu comme ça que je me sentais.

Jusqu’à hier.

En même temps, je voyais autour de moi des gens qui  ont des dettes aussi et bénéficient  quand même de l’abo, et du Graal : l’i-phone 14 ou le Flip de Samsung.

Je m’étais promis de résoudre ce problème, coute que coute et j’ai trouvé une solution.

En fait, il y en a plusieurs.

Je vais commencer par la plus difficile en finissant par celle que j’ai choisi.

1) vous payez vos dettes.

Ou si vous avez de la chance, si vous êtes aux ouvres sociales, par exemple ( j’appelle pas ça avoir de la  chance, mais je sais qu’il est possible de se faire aider sur ce coup là.

2) j’ai entendu qu’en payant une caution, une sorte de garantie, certains opérateur acceptent de vous faire un abonnement.

Chez Swisscom, en payant 500 frs ( qui seront déduis par la suite) un de mes amis a pu faire un abo.

Curieusement, moi je n’ai pas pu.

Et on me l’a dit plutôt sèchement au téléphone.

Chez Sunrise aussi, c’est possible, je ne connait pas le montant, mais il est aussi relativement élevé.

500 francs, c’est une somme !

Et puis, il y a Salt, classé troisième dans la liste des meilleurs opérateurs.

Chez Salt, contrairement à Swisscom, on ne doit pas attendre deux heures pour être servi.

Et quand on l’est, c’est avec respect et compétence.

Ailleurs, c est partout pareil, quand vous vous inscrivez, l’ordinateur vous recherche pour savoir si vous êtes dans la liste noire des dangereux criminels qui ne paient par leurs dettes.

Et là, une énorme croix rouge s’inscrit sur l’écran.

Le visage de la vendeuse change, et on en reste là.

En une minute vus passez de client à contenter, à vermine qui salit le plancher par sa présence.

J’avoue que j’ai été très déçue par Interdiscount, qui m’a fait le coup, et qui aurait pu me proposer l’option qui va suivre.

Revenons chez Salt.

J’aime Salt, parce la ravissante et délicate vendeuse, quand est arrivé le message *attention dettes » ne m’a absolument pas fait ressentir que ça posait un problème.

Au contraire, elle m’a dit :

Vous pouvez avoir un abo en payant une avance de 300francs.

Ce qui fait déjà 200 de moins qu’ailleurs.

Dit comme ça, je me suis senti respectée.

Comme c’est pile poil la somme que j’avais économisé ,j’étais ravie.

J’ai pu choisir le téléphone de mes rêves, faire l’abo qui me convient, et les 30francs seront déduits dans les prochaines factures.

Elle est pas belle la vie ?

Si vous avez déjà un téléphone, il y a une possibilité chez Yallo : vous prenez un prepay et ensuite, l’abo prepay par mois à 49 frs au début, et ensuite, ça baisse.

Voilà les résultats de mes recherches.

Si ça peut aider quelqu’un j’en serais ravie, et si vous connaissez d’autres options n’hésitez pas !

Hommage à Maude

De longs cheveux bouclés et au-dessous, une femme, magnifique.

Au port altier, aussi droite dans sa tenue, dans sa mise que dans son attitude envers moi.

Fidèle jusqu’au bout de ses mains qui servent avant tout à soigner.

Soigner les plaies, soigner les coeurs.

Maude est mon indéfectible amie.

Ma meilleures amie pour la vie.

Celle avec qui j’ai traversé le pire comme le meilleur.

Celle avec qui j’ai passé tout les tests.

Elle me connait par coeur, je la connais par coeur.

Pas besoin de se parler, on connait nos pensées les plus secrètes.

Nous sommes faites de la même matière.

L’autre jour, Maud m’a écris un texte, que je n’ai pas vu .

Noyé qu’il était dans  l’amplitude de mes pages.

Maude écrit bien, très bien.

Contrairement à moi, elle ne fait jamais de fautes d’orthographes, ni n’invente de mots improbable.

Elle à un vocabulaire Laroussien.

Une grande culture, qu’elle ne cesse d’enrichir.

Elle est toutes les femmes ou presque, trop jeune pour être grand-mère.

Ca viendra un jour.

Avec ses petits enfants, elle fera des gâteaux, reprendra un chien pour se balader avec eux.

Elle sera toujours aussi belle.

Pilou est son chat préféré dans  les miens.

Avec sa petite barbichette, .

Elle l’appelle d’Artagnan.

Ca me plait.

Je l’aime fot, Maude, et parfois, je dois lui rappeler.

On dirait presque , pas qu’elle l’oubli, mais qu’elle  voit cet amour comme une flamme qu’il faut entretenir, pour qu’il ne s’éteigne pas.

Mon amour  pour elle,

comme pour les autres personnes entrées dans mon coeur

n’est pas une flamme,

il est le cosmos

infini et éternel.

L’Alchimiste

A ma façon je suis une sorte d’alchimiste.

Je transforme le négatif en positif.

C’est le « Jeux du contentement » de Pollyanna.

Un livre que j’ai lu quand j’étais petite,, qui m’a marqué par son message ;

quoi qu’il nous arrive dans le vie, on peut trouver un côté positif.

Dans absolument tout.

 

Hier soir, j’ai regardé un film allemand très poignant, tiré du fameux livre : A l’Ouest rien de nouveau. De Erich Maria Remarque.

Ca parle de l’horreur de la guerre, vue par un jeune allemand.

Transformer ça en positif, ça semble impossible.

Ca le devient qund on comprends le message.

Et les nazis l’ont bien compris puisqu’ils ont brûlé le livre et destitué Erich Maria de la nationalité allemande…

Erich Maria qui a vécu chez nous, en Suisse est devenu symbole de pacifisme et son livre, encore aujourd’hui, une oeuvre indispensable.

Mais je m’égare, même si j’adorerais traiter le sujet.

Sujet qui est plus que jamais d’actualité.

Revenons à Bienne et à mon humble personne.

Bien entendu , aucune comparaison, mais si j’ai pu vous donner envie de lire le livre, ou de voir le film, sur Netflix,  J’en serais contente.

Aujourd’hui, j’ai du faire appel à mon sens de la positivité, histoire de transformer ma journée… qui pourtant commençait bien,

mais qui aurait pu mal tourner, si je n’avais pas ce talent pour changer la m… en or.

Je suis sur un chemin important.

Comme je vous ai expliqué l’autre jour, j’ai une grosse phobie administrative qui me pourri la vie depuis des années.

Ce qui est très simple pour la plupart des gens est pour moi un véritable calvaire.

Depuis le jour ou je me suis fait voler ma carte d’identité, je n’a pas pu la remplacer.

Conséquences ; je ne peux ps ouvrir de compte, ni prendre un numero de telephone.,

Et je vais vous dire ; sans téléphone aujourd’hui … on est rien.

Ou presque.

Pas grand chose.

La preuve fans mon histoire du jour.

Ca commençait bien pourtant :

Grande nouvelle : j’ai enfin une carte d’identité.

Avec une photo tout-à-fait acceptable.

Je suis si heureuse que je l’ai exposé sur ma bibliothèque pour pouvoir la contempler.

J’allais enfin pouvoir prendre un compte.

A l Poste.

J’y vais et tout semble bien se passer, jusqu’à ce que l’employé me pose la question fatale :

-Numéro de téléphone ?

Révélation : si vous n’avez pas de téléphone, vous n’avez pas droit à un compte postale.

Je trouve ça injuste,

mais que faire d’autre que me rendre à l’évidence :

il m’en faut un, de toutes façons, de téléphone.

Donc, j’aurais du commencer par là.

On ne va pas s’énerver pour si peu.

C’est le secret d’une vie équilibrée : Re-La-Ti-Vi -Ser.

En se posant les questions :

C’est injuste, oui, mais est-ce que ça vaut la peine que je perde mon énergie pour cette injustice ?

Est-une injustice vitale ?

Rèponse : non.

J’ai un marché à préparer, et il me faut ce compte et ce  foutu téléphone.

Histoire de connecter mon terminal de paiement  à mon compte.

Donc pas de temps à perdre.

J’espérais recevoir mon matériel à bijoux ce matin, mais il n’est pas encore là, donc, je dois avancer dans tout ce qui me reste à faire.

Et il m’en reste !

La série spéciale Genolier, photos  à choisir, photos à travailler, cartes à fabriquer.

Bijoux, à terminer, à trier-

Déco transportable à concevoir.

Pas le temps pour les injustices non vitales.

Ze décide donc de m’occuper du téléphone.

Là encore, ça ne se passe pas comme je veux.

Je comptais aller chez Swisscom me renseigner, et prendre abo et natel dans la foulée.

Sauf que, une fois mon numero pris, pour attendre mon tour…

Encore un numero…

je vis , assise dans un coin, une belle dame blonde.

Avec un beau regard triste.

Limite désespéré.

Je comprends vite pourquoi.

D’ailleurs pour être sure, je vais lui demander.

45 minutes qu’elle attends.

Elle balaie du regard l’espace , et ajoute.

« C’est vraiment du foutage de gueule.*

Elle est plutôt classe cette dame, en plus d’être très jolie.

Pour parler comme ça, elle doit vraiment être à bout.

Je remarque autre chose.

Les employés, apparemment en bon nombre, mais pas superbien organisés.

En tout, il y a bien une dizaine de personnes qui attendent.

Je vois aussi que quelques clients sont en train d’être servi.

Mais ça papote, et ça se fiche royalement que d’autres patientent aussi longtemps.

Ma décision est vite prise.

Ce n’est pas la première fois que je vais chez Swisscom.

C’est l’opérateur de mon fils.

J’essaie d’imaginer, si je n’étais pas lé pour y aller à sa place.

Il péterait un plomb.

Il faut savoir un truc sur les autistes : ils ne supportent pas l’injustice.

L’incompétence non plus.

Le manque de respect.

Entre autre

Et  ils sont très susceptible, en prime.

Là, je redeviens un peu sérieuse.

Si je repose mes deux questions ;

-Est-ce injuste ?

-Est-ce que ça vaut la peine que je me batte pour ça?

Oui, certainement.

Le problème n’est pas  seulement d’attendre 45 minutes, quoi que…

Le problème c’est que Swisscom, avec toute la publicité qu’ils font

sur la qualité de leurs services, soit incapable de résoudre le problème

dans leur magasin de Bienne.

Je réfléchis, et l’évidence s’impose.

Il y a un autre endroit, susceptible de me donner tout ce que je veux  : le temps, le respect, les bons conseils.

Ce magasin, c’est Interdiscount.

La filiale de la Gare.

Ca fait des années que j’y vais, mon fils y va parfois, et nous sommes toujours bien servis.

Parfois, j’y vais juste pour poser une question, sur un truc ou l’autre.

Chaque fois, j’ai devant moi, un jeune motivé, souriant, et qui , quand il ne sait pas, se renseigne auprès de ses collègues.

Le gérant aussi est toujours à l’écoute, je pense que c’est en grande partie due à sa façon de gérer son équipe que l’ambiance est si bonne.

Là, si vous avez suivi, vous vous dites peut-être  : mais pourquoi tu n’y est pas allé directement ?

Bonne question !

Donc j’y vais, et j’ai bien fait.

Parce que le charmant jeune homme qui s’est bien occupé de moi, ne m’a rien vendu.

Pour une bonne raison : si je reviens dans quelques jours, l’abonnement qui m’intéresse passera de 59 à 29 frs.

30 frs de moins, c’est pas rien.

Voilà le genre de conseil que j’apprécie !

Merci jeune employé de mon Interdiscount place Walser.

C’est ce que j’appelle de la compétence :

quand l’intérêt du client passe avant celui du magasin.

Apparemment, parce que c’est justement pour ça que j’achète tout mes appareils là.

Maintenant, c’est la fin de la journée.

Je suis un peu déçue.

Je n’ai pas avancé autant que j’aurais voulu.

Mais après tout, ça fait tant d’années que j’attends de récupérer ma carte d’identité, et elle est là, maintenant.

Je la regarde avec tendresse.

Comme le symbole précieux  de mon avancée.

Je veux en profiter encore de ce bonheur.

Pas question que je le gâche.

J’ai assez à faire pendant ces jours ou j’attendrai mon téléphone et mon compte.

Un petit détail me reviens en mémoire.

Quand l’employé de la poste m’a demandé si j’avais  déjà eu un compte, j’ai menti.

J’ai dis non, parce que c’était il y a 30 ans… autre vie, mauvais souvenir.

Mais ça n’a pas eu d’importance.

Par contre, quand il a parlé de mon numero de téléphone, j’ai dis la vérité  : celui qu’il avait ne correspondait plus.

Et c’est là que ça a coincé….

Comme quoi.. toutes les vérité ne sont pas bonnes à dire :).

Je vais vous dire encore ; pourquoi je vous raconte tout ça :

simplement ,  je vois que je suis enfiin capable de prendre les choses moins à coeur.

Personne ne m’en veut, ni les êtres humains, ni les entreprises , ni le cosmos tout entier.

Pour chaque action, il y a une raison.

Je me sens pleine de cette énergie que j’ai gardé pour moi.

Je vais l’utiliser pour faire avancer le dossier photos .

 

 

 

 

 

 

 

Comme un chat sur un tas de bois

Dans mon corridor récemment repeint en rose,

les chats apprécient les tas de bois que mes amis Laurine, Benjamin et Raphaël, Christophe aussi, ont transporté depuis la Coop jusqu’ici.

Dans mon corridor récemment repeint en rose,

les chats prennent la pose.

Les chats se reposent.

Ils aiment la hauteur qui leur permet de surveiller les environs.

Comme si ils montaient la garde.

J’ai tendance à croire qu’ils veillent sur moi.

Sur la photo c’est Nelson, un des deux mâles, mais juste avant c’était Artas,

J’aime cette image qui symbolise  en partie ma vie d’aujourd’hui.

Au mur, une oeuvre d’art, venue d’Amérique du Sud.

Le thème est sensée porter-bonheur dans le foyer..

Je progresse dans mon travail,

Et ça c’est génial.

Je ressens des émotions nouvelles.

Celles d’être plus sure de moi dans mon travail pratique,

et aussi dans la personne que je suis.

C’est formidable.

A 55 ans, après presque toute une vie passée à douter,

je deviens enfin adulte dans le bons sens du terme.

Au point d’affronter des *géants*  comme le caissier de la Coop de la gare,

qui a prétendu que je n’avais pas payé à la caisse automatique.

Non seulement j’avais payé, mais en plus, j’avais laissé 10 centime en plus.

J’avais simplement oublié de presser un bouton pour finaliser la transaction.

Au lieu de m’écraser , morte de honte, et remplie de doutes,

je l’ai forcé à regarder l’écran jjusqu’à ce qu’il constate que j’avais bien payé, par lui-même.

Du coup, il s’est excusé.

C’est pas grand chose,.

Ca change tout.

Cette sale habitude que j’avais de me sentir d’avance en tort, quoi qu’il se passe s’est envolée pour de bon .C’est difficile à expliquer, ce que je ressens,

L’impression d’être au tout début de quelque chose qui va m’amener loin.

A réaliser d’autres rêves.

Tout mes rêves.

Faire de nouvelles rencontres miraculeuses, qui m’amèneront là ou j’ai toujours  voulu aller.

Parce qu’il n’est jamais,

jamais trop tard,

pour bien faire.

C’est ma devise.

Je me planterai encore, bien sur,

et j’apprendrai encore aussi.

J’ai cette impression nouvelle que je fait partie du monde.

Que ce monde me sourit.

Que je peux , que je lui apporte quelque chose.

Mes cheveux repoussent.

Les gens sont tellement gentils avec moi, que je vais garder cette tête là, encore un moment.

Je vous souhaite un tout bon début de semaine !

 

 

 

Ausweiszentrum

Pour un phobique administrative comme moi, rien que le mot fait peur.

Ausweiszentrum.

Pourtant, il fallait bien que j’y aille, histoire de récupérer enfin mon identité administrative.

Croyez moi ou pas, cette expérience, fut tout simplement géniale.

Si,si.

Je n’exagère pas.

Compétence, sourire, bonne humeur et efficacité,

voilà ce que j’ai pu constater ce matin au centre des passeports biennois.

Je ne m’attendais pas à ça.

Déjà, il faut que je vous explique ; qu’est-ce que la phobie administrative.

Tout est dans les mots : phobie. administrative.

Phobie, c’est une peur, démesurée, qui va jusqu’à des attaques de panique.

Même si on sait que cette peur n’est pas forcément rationelle, elle se manifeste quand même.

En particulier quand le phobogène ( l’objet de la peur) est présent.

Mais, en vérité, la peur est là en permanence.

Dans mon cas, ça commence par la boîte aux lettres, chaque fois que je relève le courrier, je flippe à l’idée d’y trouver un courrier aux couleurs de la ville, ou avec l’écriture caractéristique de la Confédération.

Au point que souvent j’attends d’avoir le courage de le faire.

Ce qui me mets dans des situations de retards préjudiciables.

Ensuite, il y a le pire , pour moi, c’est la confrontation avec un fonctionnaire , en direct.

J’en fais des cauchemars,.

Je connais parfaitement les raisons de cette phobie.

Si je vous les explique, vous comprendrez très bien ce qui l’a engendré.

Mais ce serait long et fastidueux.

D’abord.

Après, ce n’est pas le sujet de mon article.

Non. non.

Aujourd’hui, je voudrais parler des deux personnes qui m’ont reçu ce matin,

au guichet et à la caisse de l’Ausweiszentrum biennois.

Je vais en parler, et aussi les remercier.

Elles ne le savent peut-être pas, ou alors, elles  en sont conscientes et c’est tout aussi beau, mais leur attitude positive va m’accompagner sur le chemin de la guérison.

Tout nos actes ont des impacts sur la vie des autres.

Même si c’est une souffrance inutile, la phobie administrative génère une réelle souffrance qui peut aller loin.

Très loin.

En particulier lorsqu’elle est aggravée par le ton d’une lettre, l’attitude méprisante d’un.e fonctionnaire,

voir pire : l’incompétence qui conduit à des injustices ..

injustices qui conduisent parfois sous les rails d’un train..

Aujourd’hui, pas de train, au contraire.

Récupérer encore un peu plus de confiance en soi,

quand on est déjà sur ce merveilleux chemin,

c’est précieux, très.

La bonne humeur, l’amabilité,

l’efficacité, la patience d’une fonctionnaire qui refait 5 fois la photo pour vous satisfaire, m’a boosté comme si je recevais

une dose de de médicament contre la phobie administrative.

Un truc si efficace qu’il dure toute la journée, et même davantage.

Alors, encore, grand MERCI , mesdames, pour votre joie de vivre.

Pour votre gentillesse.

Ce soir, je me sens un peu plus forée, grâce à vous,

Ce qui était prévu comme une épreuve c’est changé en récompense.

 

Encore un rêve qui se réalise

2022, je le savais sera l’année de mes rêves réalisés.

En voilà un de plus.

Ca fait longtemps que je cherchais un moyen de m’en sortir en tant qu’artiste.

Je ne vais pas dire que je ne suis pas née à la bonne époque.

J’adore notre époque, avec ses avancées technologique et son ouverture d’esprit grandissante.

Mais si j’étais née un peu plus tôt, à l’époque des rois et des reines, quand les artistes étaient reconnu à leur juste valeur et leur présence requise auprès des nobles qui pouvaient se payer leurs services…

si j’étais un homme , ça c’est l’inconvénient,  j’aurais pu beaucoup plus facilement trouver du travail .

Voir un mécène pour soutenir mes oeuvres.

Nous sommes en 2022, mes amies sont à l’aise, mais loin d’être riches, par contre leur noblesse de coeur n’a rien à envier à la noblesse de titre.

Mes amies, mes cleintes,  sont mes mécènes.

chacune suivant ses possibilités.

Parce que , lorsqu’elles peuvent, elles font plus.

En me laissant publier leurs photos avec mon travail autour de leur cou.

Sur les réseaux sociaux.

En faisant la promotion de mes cartes, par leurs partages, leurs commandes leurs envois.

Ou simplement par un gentil commentaire, qui me motive toujours beaucoup.

Je suis reconnaissante, à tout ce monde qui pendant des années m’ont aidé à sortir de l’ombre.

Jusqu’à ce que j’apparaisse, triomphante en première page du Biel-Bienne ( je n’en reviens toujours pas.).

Par ma soeur qui m’a poussée sur internet

Je n’oublie pas Pierre, qui ma également poussée,  à faire des cartes , et le marché.

Moi, tellement timide que l’idée de rencontrer des inconnus terrorisait par avance.

J’ai fini par aimer ça.

Sans Véronique, qui fut une des premières à me commander moultes shootings, pour me faire travailler, je n’aurais pas connu Katia et Paul, et Nathalie.

C’est grâce à son papa photographe que j’ai connu Christelle, et à leur fiston multi-talentueux que j’ai rencontré Jasmine et Jacques.

C’est par son officière d’état civil que j’ai rencontré ma chère Maude, parAbdallah que j’ai connu Mohamed. par son mari que j’ai rencontré Doris . par Aurélia que j’ai connu Yolande.

Et Isabelle!

Grace à Renaud que j’ai connu la meilleure vétérinaire du monde qui  utilise mes cartes animalières pour réconforter ses clients qui ont perdu leur compagnon.

Bien sur, il y a tout ces gens que je connaissais déjà, Eliane, Nicole, entre autres. Aurore, bien sûr,

Danielle et Danièle, et Daniela. Josiane.

Et tant d’autres  , Fran, Gisèle Eli, Christine, Christiane, Patricia, et les nouvelles comme Maryvonne.

Carmella,

Et celles que je connais depuis toujours : Clémentie,  Shante,Arlette,

Karine, Pascale, Fanny.

Qui j’oublie ?

Michelle ? et Michèle..

Jacqueline Valérie, Florence.. Fabienne.

Céline, Nico, Gabriela, et ReFabienne.

Guillaume !!

Daniela, Nora…

J’en oublie, j’en suis sure !

Si ça peut vous consoler, mon esprit est ainsi fait que j’oublie les anniversaires de mes meilleures amies, donc forcément je vais oublier des noms importants.

Claudia !!! ma Marraine des perles.

Melanie, ma première Star, Deborah,  mon artistique kopine.

Voyez comme je suis…

Donc pardon, mille pardons à celles que je vais fatalement ,,, pas oublier..mon coeur n’oublie personne, mais que je ne mentionnerai pas pour cause de mémoire de poisson rouge.,,,

Bettie, Monica ,Sara, Tatiana… qui m’a tellement aidé.

Jacques et Pierrot, à leur façons.

Le frère dAlain qui m’apporte un poêle et Alain lui-même qui m’amène à toute vitesse à un baptême un jour ou j’ai manqué mon train.

Je n’oublie personne, même si je n’écrit pas tout.

Je mets tout ce monde pour vous montrer qu’il en faut des gens pour faire avancer une personne.

Valérie, Andy, Corineli.

tout ceux qui étaient présents à un moment ou un autre pour m’encourager.

Sabrine, Chantal, Maurice…

Certain,e n’ont fait que passer, d’autres sont restés.

En tout cas, dans mon coeur, personne n’a bougé.

Emily , Daniel, Christian…

Tout le monde est là.

De quoi remplir une grande salle.

Marina, Maria, Cléo…

etc…

Pitié soyez indulgente

toutes ,mes Nathalies, mes Isabelles, mes Fabiennes et mes Florences,

je sais qu’on ne mets pas de s aux noms propres, mais je les ai en plusieurs exemplaires.

Dans ma collection de gens à qui j’adresse ma reconnaissance aujourd’hui.

Si vous avez pris un instant pour regarder mon travail, alors vous êtes dedans.

Pascal, Christine.Cailloux.

Vous êtes dedans.

Carol, tu es dedans.

César. Alabama

Deant tout ces noms, vous pouvez rajouter un cher, ou une chère.

Chère Massaï qui me donne de l’énergie chaque fois que je la croise.

Cher Antonio qui a toujours le sourire.

Chers Laurine, Benjamin, Raphaël, qui m’aident avec mon bois, malgré la pluie.

Chers Tous :

Si dans ma vie, vous êtes passés, et que par votre regard positif vous m’avez illuminé, alors, tous ensemble, je vous doit ma vie.

Pas la vie, mais bien Ma vie, celle que je me suis créé, et dont je me sens fière aujourd’hui.

Je sais que  j’ai fait des fautes, je sais qu’il y a des gens qui ne m’aiment pas.

Je les comprends.

Mon comportement a du et doit encore en agacer.

A ceux-ci, je demande pardon, si j’avais tort.

Nous sommes humains, pétris d’imperfection.

Mais si on se concentre sur ce qui est important, si on partage ce que l’on sait, si on travaille ce pour quoi on est doué, si on s’encourage, les uns les autres,

alors, de ces imperfection nait quelque chose de meilleur.

La joie, le bonheur des instants précieux ou tout semble s’écouler comme sur un tapis volant, magique.

Vous êtes importants, tous et toutes.

Nous sommes importants.

Uniques.

Irremplaçables.

Tout ces gens ont connu des épreuves.

Parfois, je n’étais pas au courant, et je n’ai pas pu les soutenir quand ils en auraient   eu besoin.

Ne serait-ce que pour dire : eh, je suis là,  je pense à toi.

Mais vous savez comment c’est, les gens se renferment quand ils souffrent.

Bon je vais prendre mon courage à deux mains et sortir sous la pluie pour aller chez mon imprimeur commander des affiches, chez mon perleur trouver des perles rares.

Ce qui me donne une idée !

Il me faut trouver un artisan qui fait des perles en verre.

Si possible un jeune qui commence et aurais envie de collaborer avec moi.

Histoire de grandir ensembles.

Elle est pas belle. la vie?

Du chaos nait la créativité

C’est dans le bordel absolu que je crée le mieux.

Ca me donne une bonne excuse pour ne pas faire mon ménage.

Jusqu’à ce que ça ne soit plus possible.

Quand les petites cuillères sont introuvables, recouvertes par tout ce que j’ai de vaisselle utilisable.

Quand mon clavier est cerné par les perles..

Il se rends.

Et là, je réinitialise le tout, à fonds.

Parquet compris.

C’est là que je retrouve tout mes briquets, ce qui me comble de joie.

Je me contente de peu.

J’adore faire tout en même temps, les cartes , les bijoux, écrire.

Parce que tout est lié.

Les idées s’imposent, avec une logique qui m’est propre, pendant que je réponds aaux commentaires de mes copines sur Facebook.

Quand je me mets aux perles, il y a des séries télés qui *ident* mieux que d’autres.

J’en loupe une partie, mais ce n’est pas grave.

En ce moment, je me régale.

Entre Pagan Peak sur la TSR, Inside Man sur Netflix, Yellowstone aussi la TSr.. et mon péché mignon : la France a un incroyable talent.

 

Ce soir, je fais le collier pour ma copine qu veut faire plaisir à sa nièce.

Il restera simple, parce qu’avec les perles, le simple est l’ami du bien.

L’originalité réside dans la forme, la matière, le choix des couleurs.

Le concept du bijoux.

Pour elle j’ai choisi une lanière en cuir de chèvre fin, que je soulignerai par un alignement de perles carrées.

Bref.

L’idée du jour, elle vient de Katia.

Pour le marché de Noël, je vais vendre des cartes.

Mais quelle carte ? des cartes de Bienne ?

J’en prendrai, mais le mieux serait des cartes de Genolier.

Comme je peux difficilement y aller avant, Katia m’a envoyé des photos, que je retouche à ma sauce.

Katia est une excellente photographe.

Elle sait cadrer originalement.

Je suis ravie de cette collaboration inédite et du résultat, j’espère que ça plaira.

Bon c’est pas tout ça, j’ai du boulot.

Mais comme j’aoi perdu mon fil, je vais être obligée de ranger un pez.

Mes chats sont heureux.

Les deux gros tas de bois amenés par mes superscopains, avec les caddys de la Coop ( toute  une expédition) leur servent de perchoirs.

A mes chats, pas à mes copains, bien sûr.

Quoi que.

Un bon truc pour être motivé dans le ménage : recevoir des invités.

Ou alors, mettre du foot, en arrière plan.

Comme il n’y a rien qui me démotive plus que quelqu’un, ou quelqu’une /Ca sent le vécu) affalé.e sur le canapé pendant que je passe l’aspi, alors…

j’ai constaté que l’inverse fonctionne.

Bon, y’a pas trop la place pour une équipe de foot dans mon salon, mais dans ma télé, oui, par contre.

Simplement d’entendre le commentateur  , je me concentre sur mon cheni, donc, je vois pas les 24 sportifs de haut niveau qui suent sur le terrain, mais je sais qu’ils y sont.

Et ça marche.

Je transforme cette énergie sportive en énergie ménagère.

Voilà.

Au boulot.