Perfectionniste et contraditoire

Moi je ne le suis pas tant que ça.

En fait , la perfection m’ennuie.

Elle n’a aucun espoir de changement.

Un côpté immuable qui fait penser à la mort.

La beauté qui me touche réside dans les fêlures.

Les rides en formes de rayons de soleil autour des yeux.

Les vergetures , aussi en forme de soleil (j’adore le soleil) sur le ventre.

Je trouve ça magnifique.

D’autres combattent ce genre de marques…

Moi, je les aime.

Les cicatrices… c’est si sexy une ballafre sur une joue d’homme…

Mes chats sont plutôt sveltes, mais quand j’en vois un bien gras, je craque…

J’aime les défauts.

Un petite bosse qui donne du caractère au nez.

Des épaules de femmes un peu carrées.

Un viasge d’homme  qui tire sur le féminin.

J’aime quand les choses ne sont pas si définies.

Ca leur donne de la liberté. du mystère. la possibilité d’être autre chose que ce que l’on voudrait qu’elles fussent… à la base-

J’ai failli m’étrangler cependant, en attendant ma chère idole, Sarah Bernhardt, déclamer avec emphase, sur un enregistrement d’époque ..

D’époque, justement… en 1900, la tragédie se déclamait.. avec emphase.. et c’est tellement ridicule, qu’il me faut tout e l’affection , toute l’admiration pour la femme si moderne qu’elle était pour ne pas la rejeter totalement.

Ca et là, un mot claque.

Rendant la chose moins détestable.

Les tremblements dans la voix , moins ridicules…

J’imagine les geste, une main sur le coeur, et l’autre tendue vers le public…

Ò, ma chère âme si généreuse, qui soignait les blessés pendant la guerre, qui détestait la peine de mort,  chérissait son fils  tout en entretenant des liaisons avec qui lui plaisait.. perpétuelle révoltée, première étonnée de l’admiration qu’on lui portait.

Ses funérailles nationales, suivies par des milliers de personnes…

La divine…

Comment pouvait tu déclamer de la sorte ?

Youtube te trahit cruellement.

J’aurais préféré, moi qui voulait tant comprendre cette magie de ta voix, ne l’avoir jamais entendu.

Mon tout nouveau blog

Pour la dernière fois, je vais utiliser cette image.

C’était celle de l’ancien blog.

Une image bien sage.

Sage… comme une image.

Ce merveilleux nouveau blog tout neuf,  est un cadeau d’une personne remarquablement douée dans son domaine.

Je lui en suis reconnaissante.

Je me rends compte comme il est important de prendre soin de cet outil, le blog.

Voilà pourquoi j’ai déménagé de l’ancien, qui était pesant  dans sa présentation et peu fiable dans son utilisation.

Vous ne serez plus dérangé par ces publicités  non souhaitée.

La version pour natel sera magnifique.

J’ai hâte !

Et je n’ai qu’un mot, mais c’est le plus important : MERCI !!

Lettre ouverte aux atterrés

LIBERTE lettre ouverte aux atterrés

 

C’est mon blog, j’écris ce que je veux.

Des petites choses qui n’ont pas d’importance.

Parfois, comme ce soir, je suis très fatiguée, mais j’écris quand même.

Parce que les mots servent, parfois aussi, ils peuvent aider, mettre du baume sur des plaies ouvertes, réconforter et redonner espoir.

Je vais essayer, pour quelqu’un en particulier, même si je parlerai en général.

Pour respecter son identité.

Ce message s’adresse à ceux qui un jour ce sont senti comme des merdes.

C’est violent.

On peut difficielement être plus bas.

Pourtant c’est possible, c’est toujours possible.

C’est la première chose importante que j’ai à dire :

Faites attention, vous croyez être au fond du trou ?

Mais vous êtes loin du compte.

La vie à plus d’imagination que vous.

Tout peut arriver, vous pouvez perdre ce que vous croyez acquis à jamais.

Vos derniers rochers peuvent s’effondrer.

Le feux, l’eau peut ravager tout ces petites  et grandes choses que vous aimez et auquel vous tenez.

Du jour au lendemain vous pouvez vous retrouvez en ne possédant plus que les vêtements que vous avez sur vous..

Vos jambes, vos yeux, tout ce que vous utilisez sans y accorder d’importance peuvent être atteint.

Votre toit, vos animaux, votre intégrité même, tout peut être atteint.

Rappelez vous que nous sommes dans un pays ou n’importe qui peut vous dénoncer pour n’importe quoi.

J’en ai fait l’expérience, plusieurs fois.

J’étais innocente, mais j’ai été accusée, je vous épargne les détails et les cicatrices sont loin d’être fermée.

-Ben dis donc, si c’est tout ce que tu as trouvé pour nous remonter le moral..

Non, ce n’est pas tout, patience  🙂

Donc leçon un : relevez vous. Tout de suite.

Remerciez le Ciel pour tout ce que vous avez encore, famille, animaux, toit, tête…. j’en ai vu qui perdais la tête.

Vous l’avez encore, non ?

Alors mettez vous en face du miroir.

Regardez vous et arrêtez de vous apitoyer sur votre sort, tout de suite.

Pendant qu’il en est encore temps.

Alors, c’est vrai, vous avez été victime, d’injustices.

Vous l’êtes encore si ça se trouve.

Mais ce ne sont que des actions.

Menées par des gens qui un jour n’auront absolument plus d’importance, au point que vous oublierez leurs noms.

Au point que vous vous demanderez même comment vous avez pu les laisser prendre autant

d’importance.

Et ceux qui vous ont blessés au point que jamais vous ne pourrez pardonner, ceux là, paieront, croyez moi.

Tout ce que je dis, je le sait, je l’ai vécu et je l’ai vu.

-Mais qui est-tu toi ,pour donner des leçons auxautres ?

Je suis quelqu’un qui , un jour aussi s’est auto-traitée de merde.

Quelqu’un qui a subit les injustices et les épreuves tant de fois que je ne peux plus les compter.

Qui fut jetée aux lions, piétinées par les éléphants, mordue par les serpents.

Ils ont sali mon nom, fait pression, avec du chantage, odieux, le pire de tous.

J’ai subi la haine, la rancune, au quotidien.

Avec la peur au ventre.

Les entrailles nouées au point d’être pliée en deux par la douleur.

Le dos saccagé.

Mon énergie pompée et repompée.

Jetée à terre tant de fois, et si épuisée, qu’à force, je n’en avais plus de forces, justement.

Au point de ne plus pouvoir me déshabiller avant de me coucher.

On dit parfois d’une personne qu’elle se laisse aller.. mais c’est faux.

La vérité est qu’elle n’a plus de force.

La dépression qui l’envahit la mets dans un gouffre si profonds , un trou si noir et glacé, sans aucun espoir, sans rien de solide auquel se raccrocher.

Même pas le vide..

Parce qu’il faut du courage pour mourir et survivre, même dans cet état est un peu moins difficile.

De outes façons , on à plus rien, croit-on.

Mais c’est faux, on a encore tellement.. sauf qu’on ne peut plus le voir et que tout prends la couleur de cette merde que l’on croit être.

Bob…

Alors quand on est là .. qu’est-ce qu’on fait ???

Comment remonter la pente ?

On aimerait bien qu’il y aie un ascenseur au fond de ce précipice.

On aimerait bien sortir sa tête de l’eau sans qu’on nous l’enfonce encore plus profondément.

La bonne nouvelle c’est qu’on peut.

Je le sais , putain !

Et toi qui me connait, tu sais que c’est vrai.

La vie peut être aussi merveilleuse et pleine de bonnes surprises.

Et là, on en arrive au point 2 : rien n’arrive par hasard, et des pires horreurs peut sortir quelque chose de très positif.

Au point que l’on se rendra compte que l’on devait passer par là pour y accéder.

Parce que tout sert à quelque chose.

Un exemple pratique ?

Quand on a vécu la haine au quotidien, alors, sans s’en rendre compte, on devient beaucoup plus courageux,se.

Dans le même genre, il y a l’indifférence, le mobbing.

Se lever tout les matins pour affronter des journées ou personne ne nous dira un mot sympathique, demande un grand courage.

Je trouve ça admirable même-

Renter ensuite chez soi et s’occuper des siens, après ce genre de journée là demande aussi du courage.

Tant on est rabaissé.

Vidé de sa substance humaine.

On devient une sorte de zombie et à force,, on donne à ces autres qui vous aiment si peu, une grande importance, on leur donne le pouvoir de nous anéantir.

Autre bonne nouvelle ; ce qu’on a donné on peut le reprendre.

Il est temps de récupérer cette importance mal distribuée, et de vous la redonner.

A vous et à vos ami,es que vous ne voyez plus.

—————Je publie déjà mon article mais je n’ai pas fini, je le fais pour ne pas le perdre et à cet heure peu de gens liront, mais si vous en êtes là, sachez que je n’ai pas terminé–

———

Leçon 3, un pas après l’autre.

Vos amies justement.

Quand on se sent comme une merde, on a pas envie d’emmerder les autres.

On se replie, on s’enfonce, on se recroqueville en position foetale, et on voudrais n’être jamais née.

Mais, bordel !! les amis, ç’est quoi ?

Des personnes qui ont aussi des problèmes d’accord, mais avant tout ce sont des gens qui vous aiment !!!!!

Capich ?

Et là on en arrive à la SOLUTION, le moteur de tout  : L’AMOUR.

C’est l’aAmour qui vous sauvera.

Le même que celui que vous donnent vos animaux quand ils sentent que vous allez mal.

l’AMOUR est benzine et moteur à la fois.

Il faut le prendre,il faut le rechercher goutte après goutte pour remplir votre réservoir.

Un peu par ci, beaucoup par là.

L ‘ AMOUR

Oubliez vengeance et rancune, ça ne fera que vous détruire.

Prenez plutôt  un café avec une copine!!

Alors c’est clair, dans ces moments là, on est très sensibles, déjà qu’on l’est de toutes ffaçons.

Mais cette sensibilité est une grande force : elle vous permet de détecter qui est ou n’est pas sincére.

De pressentir les choses.

C’est un peut comme si vous aviez le don de prévoir ce qui peut se passer.

A condition de ne pas se laisser polluer par cette négativité que vous avez emmagasiné.

Vidangez vous.

Comment ?

En remplaçant toutes vos pensées mauvaises par des bonnes.

Exemple patique : quand une personne me déçoit, alors je mets toutes mes pensées sur une autre qui m’a fait plaisir.

Et ça passe !!!

Vraiment.

LÂmour gagne toujours.

On vous a fait du mal ? faites du bien et vous guérirez.

Et la première personne à qui vous devez faire plaisir c’est vous.

Prenez soin de vous, gâtez vous, faites vous plaisir.

Offrez vous cette petite folie dont vous rêvez.

Parce que vous etes importante.

Parce que vous le valez bien.

Vous avez passé cette épreuve.

Vous ne comprenez pas encore pourquoi, mais vous aurez un jour vos réponses.

Je vous le garanti.

Dernier point.

Ayez confiance.

Abandonnez cette peur qui vous paralyse, ces certitudes que rien de bien ne vous attends.

La vie à beaucoup d’imagination , je vous disais au début.

Si elle en a pour le mal, elle en a pour le bien aussi !

Et ça.. je l’ai vu et bien vu.

Tout peut se transformer.

Absolument tout.et tout le monde.

Ne précipitez rien.

I est temps de vous remettre en question sur vos choix, vos décisions.

De tirez une , des le$çons de cette épreuve, afin de ne pas replonger dans les mêmes fautes.

Prenez du temps pour vous, vos proches.

Vous ‘etes digne et capable d’Amour.

IMportant,e.

Atteint,e mais pas malade.

Relvez vous et pasaprès pas, marchez vers ce nouvel avenir .

Et vous verrez qu’il vous sourira.

 

Sweet Alabama

Sweet Alabama

 

Il était une fois, une belle jeune femme, à qui tout réussissait.

Un beau job , u nbeau mari, un bel enfant.

Elle partageait sa vie entre son île, ses amies ses bons petits repas en leurs companie, ses lectures, cinéma, télé.

Shopping-

Elle avait les moyens de se faire plaisir et ne se privait pas.

Elle écrivait aussi, avec style et humour.

C’est ainsi que l’on s’était rencontré, virtuellement, et que notre amitié s’est étoffée au fil des ans et des évênements.

Sweet Alabama, qui n’était pas si douce et qui se prénommait Sonia en vérité.

Lorsque le cancer est arrivé, et qu’il l’a bouffé comme un crabe qu’il est… les failles sont apparues, attirant la vermine, comme la peste attire les rats.

Heureusement, parce que dans la vie, tout va par trois, arriva Clara.

C’est une histoire .

Trois femmes, venues d’horizon différents, et elles-mêmes aussi différentes que l’on peut imaginer avec pourtant cette même révolte contre la bêtise et l’injustice.

Ce m^me besoin d’écrire, et ce compréhension.

Clara, avec son niveau de cullture, bien plus élevé que la moyenne des bloggeuse sur ce site.

Même si elle n’.écrivait pas beaucoup, chaque mot était utile, pesé.

Alabama, qui était passé de la description de son prochain bijoux, à celui de ses symptômes de maladie.

Saleté de cancer…

Et moi, qui ramait tellement et m’accrochait à ce blog comme une bouée de sauvetage.

Il ya de quoi faire un roman, un film même.

Alabama, s’est lassé mourir.

Elle à refusé de se battre.

Elle voulait mourrir comme dans les films.

Romantiquement, sur une plage peut-être, on aurait trouvé son corps et ses longs cheveux bercés par la mer.

Mais la vie n’est pas romantique.

Son crâne rasé lui était insupportable.

Dans l’ombre, le mal guettait sous les traits d’un monstre et ses adeptes, un petit groupe de malveillantes, cachées derrière leur écran et qui l’ont persécuté de la manière la plus abjecte.

Je me rends compte que j’aurais pu mieux faire, j’aurais du en tout cas… mais comment aider quelqu’un lorsque soi-même on va mal?

Heureusement, il y avait Clara.

Grâce à elle, nous étions trois, le chiffre d’or, le mouvement perpétuel, et jamais seules

Nous l’avons soutenu, jusqu’à la fin.

Cette fin qui ressemble à un début.

Clara est redevenu Michelle, la même qui est toujours là pour moi.

Nos vie ont changé.

Michelle qui n’acceptait aucun compliment … quand je lui disait comme je la trouvais forte.

Qui n’avait pas d’animaux… et qui maintenant partage avec moi l’amour des chats.

Mais tellement plus que ça.

Michelle qui connaissait déjà la tragédie.. qui m’a ouvert les yeux sur la véritable importance

des choses.

Sans le faire exprès, mais c’est un fait.

Elle l’a fait.

Elle m’impressionne tellement, humble alors qu’elle pourrait se la pêter :), et me soutenant toujours, capable de synthétiser de trois mots, mes bla-blas de 10 pages.

Capable de me comprendre.

Et j’en ai tellement besoin.

Michelle, qui aurait cru que e qui n’était qu’un hobby tiendrait tellement de place dans sa vie?

Elle crée des modèles qui sont copiés, vendus même, sans que ça lui rapporte un centime.

En mémoire de notre chère Alabama, elle a réalisé une petite merveille.

C’est encore une histoire dans l’histoire.

Parce qu’elle est riche, notre histoire!

Michelle, c’est comme une grande soeur, presque une mère sur qui je peux compter en tout temps.

Michelle, c’est le contraire de l’indifférence.

Quelque soit son âge, sa capacité de révolte est intacte.

Elle s’adapte, pas résignée, simplement consciente.

Nous avons tellement transformé nos vies.

Mais dans le fonds, nous sommes toujours les mêmes.

Dans mon salon, la photo de Sonia me regarde, les bras croisés, elle veille sur moi.

Je pense à elle, je pense à Michelle…

Je ne sas pas si on se verra un jour, pour de vrai.

Je crois que je devrai déjà écrire ce livre, et raconter tout.

Parce que c’est une belle histoire, notre histoire.

 

le Tribunal des kilos

LIBEREE (le Tribunal des kilos)

Il ya toujours au moins deux façons de dire les choses.

Ca tombe bien, ça me vient tout seul.

; je laisse mes doigts courir sur les claviers et j’écris ce que me dicte ma pensée.

Je vais vous parler de libération, par la photo, par l’exposition.

Venir chez moi, se déshabiller , se laisser photographier et :

constater, à quel point ça fait du bien, d’avoir osé.

Et qu’en plus les photos sont jolies,

Voir sublimes.

Kilos ou pas kilos.

J’ai testé moi-même et franchement, je ne me suis pas adoré sur toutes les photos, et curieusement c’étaient justement celles que ma photographe préférait…

Allez comprendre.

Mais dans le fonds, c’est plus le chemin qui compte.

Faire cette démarche et constater que le ciel ne vous tombe pas sur la tête.

Que personne ne vous jette des pierres.

Que vos photos ne seront pas salies par des commentaires indécents non plus.

Mais saluées par les félicitations d’autres femmes qui adhérent à votre démarche.

-Tu peux parler, toi qui pèse 14 grammes et demi !

C’est vrai, et justement, c’est mon problème, pensais-je.

Je suis trop maigre, et c’est moche.

Mais on peut toujours faire des photos qui avantagent une personne , quel que soit ses kilos ou pas kilos.

Comme pour un i-phone ou pas i-phone.

Qu’importe le numero, pourvu que ça marche.

Alors, il ne faut pas confondre, même si on les appelle parfois *sexy* ce n’est pas le but de ces photos, d’être un appel au sexe, ni à quoi que ce soit d’autre.

C’est simplement une libération.

Comme sauter à l’élastique.

Prendre un risque calculé qui au final vous sera bénéfique.

Parce que vous avez peur, mais de qui, de quoi ?

Le fameux regard des autres  vous est donc si important ?

Ou est-il ce tribunal de la beauté ?

Trop ceci, pas assez cela, mais STOP!

On s’en tape !

Tellement !!

Ce sont nos corps, temple de nos âmes, et personne n’a le droit de nous dire   à quoi il doit ressembler.

 

Trop c’est trop

 

Vous savez quoi ?quand on dit que le mieux est l’ennemi du bien, on a raison.

Exemple pratique.

Je reçois un nouveau logiciel.

Mieux que l’autre.

Super ?

oui sauf qu’il est pas évident à installer et que , n’y arrivant pas, je perds un temps fou.

Ce que j’avais demandé, ce qui m’aurait vraiment été utile c’est un bête coupe-papier.

Mais voilà, mes chers enfants ont voulu bien faire, et me voila avec un nouveau Photoshop qui nécessite l’aide d’un pro pour fonctionner correctement sur mon vieil ordi.

Bien sur, je peux déjà l’utiliser, je sais quand même installer un logiciel, mais ce sont les plug-in

de l’ancienne version que je n’arrive pas à transferer sur la nouvelle.

Je bute sur ce problème, petit certes mais qui me casse le rythme.

-Ben franchement si c’est ça ton seul problème..

Non. Mais je donne un exemple.

Il suffit aussi d’une seule nouvelle personne dans votre entourage pour remettre en question tout ce qui tenait , apparement debout..

Et là, je prends la mesure de ce qui se passe vraiment.

Je parle de ma vie privée, la, je ne donnerai pas de détail, mais, je le constate.

Et puis, pour finir sur une bonne note, un autre constat, très positif celui-là :

Malgré que j’aie laissé passé qq jours sans écrire, mon blog n’a jamais eu autant de succès.

Je le vois dans mes statistiques, ici et sur Facebook.

Ca fait plaisir !

Ca remotive !

Alors, c’est reparti pour un tour !

Parce que là.. ça ne sera jamais trop !!!

Magic-Mely

Magic-Mely

 

C’est normal d’avoir peur avant un shooting.

Après, j’ai toujours pensé que le travail du photographe était de mettre à l’aise la personne pour qu’elle oublie l’objectif et montre un beau visage.

C’est ça et un peu plus complexe aussi.

Tout le monde a un rapport différent avec son image.

Et puis, à l’heure des « micro-pixels » tout se voit.

Voilà pourquoi les photos d’antant ont un charme particulier, on à droit qu’à ce que les appareils de l’époque étaient capables de montrer.

Avec une toute autre technique.

J’entends parfois que la photo sur pellicule est la seule vraie photo.

Moi je ne crois pas.

Plus on voit les détails et plus c’est compliqué d’obtenir l’émotion que l’on souhaite.

Je suis particulièrement conte de mon shooting avec Mélie.

Elle à assuré, compris le travail , sa part de travail, comme un modèle pro.

Ca n’est pas venu du premier coup, mais j’ai trouvé la façon de procéder, c’était magique.

Comme un déclis.

Nous avons bossé ,sans relache pendant trois bonnes heures.

Je vous montrerai, si j’ose.

La ,elle doit dormir, ma petite Mélie.

Sa confiance, sa bonne humeur, son implication étaient très motivante.

Elle est comme éclairée de l’intérieur.

voleur de vélo

VOLEUR de VELO

Je suis choquée.

Pourtant je devrais avoir l’habitude.

Je suis une biennoise.

Et chez nous, les vélos… on les vole…

Souvent.

Très souvent.

Mais là, je me disais naïvement, qu’un gros vélo comme ça.. en fin d’après-midi, devant la Coop, attaché avec un cadenas réputé inviolable, ( le genre qui ne s’enlève qu’avec une scie circulaire) ça ne pouvait pas arriver.

Et pourtant.

Alors, soit ils se sont mis à deux, pour le porter et l’ouvrir plus loin. Et dans ce cas, quelqu’un les a peut-être vu.

Soit, ils l’ont enlevé avec une camionette.

C’était 18h… et il fait déjà nuit.

Très malin de la part des voleurs.

A cette heure, on trouve encore des beaux vélos dehors, quand les gens vont faire leurs commissions….

Ca me touche, parce que c’est le vélo de mon fils.

Mon fils autiste…

J’ai la rage quand j’y pense.

On est pas vraiment riche, comme la plupart des suisses, malgré ce qu’on peut croire à l’étranger.

Mais disons que nous, on vit vraiment avec le strict minimum.

Ce vélo, on l’avait payé, en prenant sur la rente AI de mon fils, qui n’est pas bien grande.

Mais chaque mois, on mets un peu à côté, pour qu’il puisse s’acheter quelque chose dont il a besoin.

Et ce vélo, c’était plus qu’un simple besoin.

C’était une aide précieuse.

Grâce à lui, il pouvait sortir davantage.

Faire un peu de sport.

Je ne vais pas trop en rajouter sur le sujet, parce qu’il n’aime pas que je parle de lui.

Mais là, je sais que ça va lui faire de la peine.

Plus que ça, il déprime déjà, et jje sais que ça va l’enfoncer.

Voilà pourquoi je suis furieuse.

Devant cet acte banal, qui dans ce cas là devient particulièrement révoltant.

Ce n’est pas juste un vélo.

C’est CE vélo,

Un modèle spécial, qui semblait fait pour lui à tout les points de vue.

A cause des gros pneus, adapté à sa carrure.

A cause de sa couleur, parce qu’il aime le rouge et le noir.

C’était son seul objet qui avait de la valeur.

Et , en parlant de valeur, on l’avait eu à prix réduit, parce que c’était le dernier.

J’ai cherché, mais je n’ai pas trouvé, dans l’assortiment de Coop. il n’y est plus.

Je vais tenter d’aller me renseigner, si on ne pourrait pas en recommander un.

si par chance il en reste un dans une autre succursale.

Mais j’ai des doutes.. à la Coop. ils ne sont pas très débrouilles.

Je vais porter plainte.

Voir si il peut se le faire rembourser.

Mais le mal sera fait.

Et j’en subirai les conséquences.

Je ne sais pas comment lui annoncer.

Je l’entendais rire dans sa chambre hier soir.

Ce n’est pas si fréquent.

Je sais qu’il ne va pas très bien . ces temps-ci.

Mais hier, il allait un peu mieux.

Et je vais devoir le replonger dans  cette vision qu’il a de la vie.. moche.

Voilà pourquoi je n’ai pas dormi.

voilà pourquoi je lutte pour ne pas me dévaster davantage.

J’essaie de me reconstruire, j’y arrive, mais quand ça touche mon fils, c’est une autre histoire

 

Pixel

PIXEL : LE RETOUR : Histoire d’un chat libre

Ce soir, j’ai eu un choc.

Je passe dans mon corridor et , comme par magie, un gros chat est là, que je ne reconnais pas tout de suite.

Il faut savoir que des chats noirs, j’en ai 4 .. alors, au premier regard je ne reconnais pas mes femelles, qui sont plutôt fines, mais , ce chat, musclé, en pleine forme, avec un large poitrail et des oreilles presque parfaites.. ça ne peut pas.. mais si… , mais je rêve ? c’est Pixel.

Il faut savoir encore que cet été, quand Pixel a disparu, il avait déjà l’habitude des longues sorties, mais il revenait toujours, jamais il n’avait été absent aussi longtemps.

Pixel, c’est un chat libre, un chasseur, qui n’a peur de rien.

Il décapite d’énormes rats, mais reste un gentil chat, avec un regard doux.

Un coureur de minettes aussi, c’est le père de mes petits chatons tout noirs.

Et Sora la mère.

Pixel c’est un chaton que j’ai vu naitre, qui avait trouvé une bonne place, mais le chat de la maison n’en avait pas voulu.. alors je l’ai repris.

Depuis, il tenait son rôle de patriarche, qui laissait toujours les femelles et les petits se nourrir avant lui.

Il est capable d’ouvrir la porte d’entrée en sautant sur la poignée, ou de grimper sur la terrasse.

C’est ainsi qu’il est revenu, tout seul.

En pleine forme.

Mais revenons deux mois plus tôt :

Baroudeur comme il est , batailleur, aussi, certainement fouilleur de tout ce qui se fouille, il avait attrapé des espèces de gros boutons blancs, plutôt inquiétants sur le museau.

Avant de courir chez le vétérinaire, j’essaie toujours, dans la mesure du possible de trouver une solution moi-même.

Je l’ai donc soigné avec du teabaum, la panacée pour tout les problèmes de peau. Et ça à marché.

Mais je voyais bien qu’il détestait ça.

Qu’il m’en voulait même.

Et le temps est passé, et il ne revenait plus… des jours des semaines, 1 mois, deux… je me suis inquiétée de plus en plus.

J’ai mis des annonces.

Et là, vous avez été formidables par vos partages, par votre soutien.

Une certaine Fabienne ,que je ne connais pas m’a rappelé qu’il faut penser à lui, positivement.

C’est ce que j’ai fait.

Je lui ai dit par la pensée que je l’aimais et que j’aimerais le revoir, c’était hier.

Je l’ai appelé par la fenêtre.

Au fond de moi je pensais qu’il allait bien.

Et j’avais raison, mais je ne pensais pas à quel point, c’est un magnifique Pixel, plus beau qu’avant, comme le vieux chalet, qui m’est revenu.

Plus un seul bouton, bien nourri, presque rajeunit.

C’est clair, quelqu’un en a pris soin.

Mais il est aussi possible, parce que ça grouille de rats et de petits animaux dans ce quartier de bord du lac, qu’il aie trouvé lui-même sa pitance.

Pixel, c’est un chasseur, le digne descendant de sa grand-mère, chatte des forêts, qui ne venait près des hommes que pour mettre bas.

J’ai voulu le prendre dans mes bras, mais le souvenir des dernières fois ou je l’ai fait pour le soigner à du lui revenir, il s’est dégagé.

Alors j’ai pris quelques croquettes, je lui ai parlé, je lui ai demandé pardon.

Et là, un de ses petits, qu’il ne connaissait pas encore est venu manger avec lui.

Pixel l’a laissé faire.

Il toujours été partageur.

Puis les autres sont venu, et pareil , il les a laissé manger son repas, comme il a toujours fait.

Il m’a laissé le caresser, le gratouiller sur la tête, et il a eu ce regard, ces regards vers moi, comme une acceptation.

Pixel, je l’adore, c’est un animal merveilleux et sensible.

Qui a besoin de sortir.

De sentir sa liberté.

Et c’est justement pour ça, quand j’ai senti qu’il voulait déjà repartir à l’aventure,

que je lui ai ouvert la porte.

mariage d’Elodie et Filipe

Mariage d’Elodie et Filipe

 

Je me réveille.

Hier quand Serge et Lyli m’ont ramenée à la maison, il ne restait plus grand chose de moi.

Quelqu’un m’a dit, que les émotions fatiguaient, je me rends compte que c’est vrai, et que toutes celles que j’ai accumulé hier me remplissent, débordent de mon coeur.

Les émotions ont une autre particularité : une fois intégrées, cette fatigue qu’elles procurent sur l’instant devient force avec le temps.

Une grande force.

Je me sens invincible.

Je suis le témoins privilégié de toute une famille au sens large du terme.

Des gens, des amis, des amis, d’amis qui traversent ensemble toute une époque.

Des jeunes que je côtoyait dans ma jeunesse, pas forcément dans la même bande, mais à la même époque.

Nous qui sommes nés en 1967, qui avons connu la grande époque du Tyff et de la Coupole.

Du Faucon ou du Baron…

Qui avons traversé la vie et ses épreuves.

Qui avons vu les uns partir et nos enfants grandir.

Jusqu’à devenir grands-parents.

Je me sens plus biennoise que jamais.

Des familles que je connais, où que j’apprends à découvrir.

Je parle de ceux qui étaient là hier soir, mais de tout ceux aussi que je rencontre dans ma vie actuelle et qui ont su toucher mes cordes sensibles.

Ca a un rapport étroit avec la musique et les émotions, avec la danse aussi.

C’est si beau de voir un père danser avec ses filles

De voir ce regard qu’il pose sur elles.

Des regards, sans avoir besoin de se parler, c’est le pouvoir des gens qui s’aiment.

Bien sur, nous ne sommes pas parfaits, et c’est tant mieux.

C’est l’acceptation de nos défauts par les autres, qui nous donne la certitude d’être aimé vraiment.

C’est de l’Amour.

J’ai fait des photos, mais j’ai enregistré aussi des images dans ma tête.

Mon niveau d’inspiration est au top.

J’ai envie plus que jamais de raconter leur Histoire à travers mes images.

L’envie d’écrire, de filmer, de témoigner , de partager ces traditions , ces instants volés, ces gens si différents en apparence, mais unis dans une même ville, une même époque.

La plus puissante des raisons qui font que

je suis bien à Bienne.