Biennitude

Oh Bienne, ma ville…

J’ai rêvé une fois, que tu avais disparu,—

Quîl ne restait de toi, plus que l’église de la vieille ville.

Et  que du haut de ses murs d’enceinte, je pouvais voir le lac, tout le reste n’étant plus qu’une immense forêt.

J’ai rêvé encore  de toi, dans le futur, avec des sortes de télésièges ronds, comme les nacelles de la grande-roue, qui parcouraient les vignes et la montagne.

Bienne c’est une part de moi et je suis une part d’elle.

Voilà pourquoi je n’aime pas, quand on critique ma ville.

C’est comme si on me critiquais.

Et pourtant, je l’ai déjà dit, il m’a fallu du temps pour l’aimer.

Pour la comprendre.

Plus je la connais et plus je l’aime.

Je peux la traverser, inlassablement, de rue Dufour , route de Boujean, Place Centrale, et place de la Croix… faubourg du lac…

Je me promène et j’ai l’impression que je n’en connais encore qu’une toute petite partie.

Que tout reste à découvrir.

Et que même en sortant et en m’informant chaque jours, je n’en ferai jamais le tour.

Que je ne saurai jamais tout ces secrets.

Et c’est tant mieux

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