les yeux grands ouverts

Avec mon programme Photoshop, je peux retrouver des détails que la nuit m’empêche

Etde voir.

C’est à dire qu’au moment où je prends la photo, je n’ai aucune idée de ce que 4a va donner.

Mais je la prends quand même.

Parce que je sais qu’il y a des arbres, des détails intéressants, qui vont ressortir au moment ou je traiterai la photo.

Dans la vie, c’est pareil.

Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses, qu’elles ne sont pas là.

C’est difficile d’avoir toujours tout en tête.

Sur une même ligne d’importance.

On ne peut pas tout simplement, il faut faire des choix…

En plus de ça, on est humain.

Même si on a de plus en plus la faculté de penser comme un ordinateur.

Parfois, j’essaie de restaurer une session de pensée…

Enfin bref, j’aimerais revenir  à des choses positives.

C’est ce que je vous souhaite, pour bien commencer la semaine

Sourire à nouveau

Je n’arrive pas à dormir.

Comme quand quelque chose , qui me travaille est arrivé à son point culminant.

Que ce n’est plus possible.

Que je dois faire quelque chose.

J’ai mal aux dents.

Mais pas que…

J’ai mal à mon sourire.

J’avais un dentiste formidable.

-Ah bon, il lui est arrivé quelque chose ?

Non, lui il va bien , j’espère.

Mais moi.. je me suis négligée.

Pendant cette horrible année ou cet ignoble parasite est entré dans ma vie, mon appartement , et mon esprit… il m’a tellement rabaissée, je me suis rabaissée, et du coup, négligée.

Ca c’est une première chose.

La deuxième, c’est que depuis que je ne suis plus aux oeuvres sociales, je n’ai plus droit aux soins dentaires payés par la ville.

Quand c’était le cas, mes dents étaient nickels.

Mon dentiste ,sur d’être payé, me donnait les meilleurs soins.

Mais point un, quand on gagne juste assez pour manger tout les jours, on n’a pas le choix.. on y va pas.

Point deux, je préfère mourir, j’exagère pas, que retourner aux oeuvres sociales.

Point trois. Mes vieux plombages de la clinique dentaire (remember.), ont tous lâchés, en même temps.

normal, ils ont près de 40 ans…

Sans compter que j’aurais vraiment besoin d’un détartrage en règle,, pour enlever ces immondes taches qui me pourrissent le sourire…

j’ai aussi des douleurs qui s’installent.

Et si je ne fais rien, un beau matin, je vais me retrouver avec une rage de dent.

Voilà, ça à l’air superficiel, mais c’est une réelle souffrance, que j’essaie d’oublier.

Mais chaque fois que je suis devant mon miroir.. c’est insupportable.

Donc… je vais  aller voir le Dr. Januth, avec sa tête d’indien, mais en vrai, il vient des Grisons je crois.

Et je vais le supplier de me faire un devis et de me laisser payer petit à petit.

J’ai tellement honte d’avoir bousillé son beau travail.

J’espère qu’il va comprendre.

Parce qu’il y a ça aussi.

Quand on est aux oeuvres sociales, si on ne prends pas soin de ses soins, alors on y a plus  droit.

C’est mon cas et pas mon cas.

La dépression n’a rien arrangé.

j’aurais du…

J’aurais du porter plainte contre ce tout petit erztats de sous-homme qui a squatté ma vie.

Mais avant que je ne puisse me relever, c’est lui qui l’a fait.

Oui, oui, vous avez bien lu!

Quelqu’un qui n’a pas payé son loyer pendant tout le temps ou il avait la plus belle chambre de l’appart, m’obligeant à dormir au salon, et détruisant tout ce que javais d’important en parallèle,….

Quelqu’un qui n’a pas supporté que je l’éjecte de ma vie, est parti en menaçant de me la pourrir.

Mais c’était déjà fait, je croyais.

Cette plainte… m’a occupé la tête, m’a empêché de dormir pendant des mois.

c’était tellement injuste de m’accuser d’avoir garder son vieux chenis, alors qu’il ne venait pas le chercher…

Je vous épargne les détails.

Ces tonnes de cartons remplis de vieux vêtements sales…

Enfin bref, la justice à tranché.

J’ai été acquittée.

Il y a une justice.

Maintenant, j’ai la force de m’occuper de moi.

Je dois le faire.

Lundi, j’y vais, et je vous promets, :

quand j’aurai retrouvé mon sourire, je ne vais pas me gêner pour l’utiliser 🙂