Le syndrome du sauveur : comment retrouver confiance en soi

Moi, j’appelais ça, le complexe de l’infirmière.

Cet espèce de besoin de vouloir à tout prix aider quelqu’un qui au final se révèle incapable d’apprécier, et nous laisse dévasté.

J’ai trouvé un livre très intéressant à ce sujet.

Le Syndrome du sauveur par Mary C.Lamia et Marilyn J.Krieger aux éditions Eyrolles Collection comprendre et agir.

Parce que le problème de base, c’est la confiance en soi.

Le point commun à nous tous , qui avons ce besoin de sauver ou d’être sauvé, voir les deux à la fois.

Sauver quelqu’un étant se sauver soi-même dans ce cas.

Il y a aussi une catégorie de gens que l’on nomme sauveur sain.

Qui sont capables de sauver en temps voulu sans que ça ne devienne un problème.

Mais ne nous égarons pas.

La confiance en soi, ça passe par une bonne estime.

Juste.

Ni trop , ni trop peu.

Simplement, réfléchir à ce que nous aimons faire, à ce qui nous satisfait, nous rends heureux.

De ce que nous savons faire bien, pour nous et les autres.

A notre façon.

Et travailler ce point, pour que ça devienne une force.

Travailler ces points.

Ainsi réunir une sorte de collection de nos capacités, qui mise ensemble sera notre trésor, ce qui fait de nous une personne avec quelque chose de bien à apporter.

Sans pour autant se sentir supérieur ou inférieur.

Simplement différent.

Tel ou telle sera excellent en cuisine, et moins performant en course à pied…

Quelle importance ?

Ce qui importe, c’est que nous arrivions à avoir notre propre reconnaissance de nos valeurs, et que ça nous rende heureux.

Et forcément ce sera apprécié à l’extérieur.

Après, chacun son sens.

Pour certains, il faut que ça passe par les autres pour arriver jusqu’à eux, et pour d’autres, par eux jusqu’aux autres.

C’est pour ça que l’on dit que certains extériorisent et d’autres intériorisent.

Notre éducation, nos croyances, vraies ou fausses font de nous des êtres différents.

Donc il est normal que ce qui est bien pour quelqu’un ne le soit pas forcément pour un autre.

Voilà ce que j’ai compris.

Maintenant j’ajouterais qu’ils est vital de se reposer pour avoir une bonne vison des choses.

Voilà ce que j’ai compris.

Je n’ai plus qu’à l’appliquer.

J’ajouterais encore une chose ou deux :

Ces pervers narcissiques et autres malades sur nos routes ont besoin de notre collaboration pour s’exprimer.

Certains les identifient d’emblée et arrivent à les éviter.

D’autres ont le sentiment de tomber dans un piège.

En vérité, tout ce qui fait de nous une personne particulière influe sur la possibilité d’être à un moment de nos vie confronté avec ce genre de types qui nous détruira si on le laisse faire.

Mais c’est pareil pour lui, il ne peut pas faire autrement que d’être ce qu’il est à ce moment là.

On ne peut pas le changer.

La seule solution est la fuite.

A nous d’identifier quelle croyance erronée nous pousse dans les bras de ces prédateurs.

-Celle que nous ne valons pas la peine d’être aimée, par exemple.

Ou que nous sommes quelqu’un qui mérite de souffrir.

Mais quelle que soit nos fautes passées, elles sont là pour nous construire.

En aucun cas nous n’avons à expier dans une relation sanglante.

J’en connais des personnes qui pensent comme ça.

Elles ont souffert, fait souffrir et souffrent encore.

C’est un mode de fonctionement dont elles ne peuvent pas sortir parce que ça leur provoque de grandes émotions.

Le danger est qu’elles appliquent ce fonctionement dans leur demandes, même en amitié.

Ce ui en fait des personnes souvent seules ou qui ne cherchent et trouvent pour combler leurs besoins , d’autres personnes comme elles.

Moi, clairement, la souffrance, j’ai assez donné.

Quiconque tentera d’exiger de moi que je me sentes mal ou coupable peut passer son chemin.

Aider les autres, c’est possible sans se perdre à condition de le faire sans arrière pensée.

Mais avant tout, l’important, c’est d’avoir une saine estime de soi.

Ce qui n’est pas évident dans un pays ou la modestie est considéré comme une obligation patriotique…

La aussi il y aurait beaucoup à dire…

Mais arriver à mettre des mots sur le moyen de retrouver une bonne estime de soi, pour se libérer de comportements à risque c’est déjà un grand pas !

Et je veux avancer.

Pas après pas.

 

Solidarité

 

L’après-midi s’achève

Il fait doux, ça sent encore les vacances.

A Bienne , comme à Barcelone.

Ils ne le savent pas encore.

Certains vont vivre.

D’autres seront tués.

Il y aura aussi des blessés.

grave, et moins graves.

Une centaine.

Par extensions, des milliers de gens seront touchés, physiquement

ou psychologiquement.

Traumatisés à vie.

Par la folie des hommes.

Des touristes, 18 nationalités, à ce que j’ai lu.

Bien plus certainement.

Un peu comme chez nous, à Bienne.

Place Centrale, les terrasses , les bancs devant les banques,

sont occupés par des personnes venant de tout les points du globe.

C’est ainsi chez nous.

Nous avons l’habitude.

117 nationalités se côtoient sans problème.

Si le but était de terroriser le monde entier, alors,

« ils » auraient tout aussi bien pu commettre leur attentat chez nous.

A Bienne, le soir est tombé.

Ca sent bon ,le parfum des jeunes gens.

Ils  ne sont pas encore rentré chez eux, après le travail.

A Barcelone, ils étaient en vacances.

Maintenant, ils y sont pour toujours.

Une part d’eux, en tout cas

Le ventilateur de mon ordinateur trouble le silence de la nuit.

Alors, on sait bien qu’ils sont partout.

Mais ça donne l’impression qu’ils se rapprochent