Thièle que j’aime

Plus je les observe et plus je les aime,

ces petites foulques.

La nature est bien faites.Pourquoi ces petits poussins , qui,

devenu adultes, n’auront plus que le blanc du bec et le noir du plumage,

ont-ils , enfants, ces têtes rouges entourées de plumes oranges et jaune vif.

La réponse est simple, évidente.

Parce qu’is sont minuscules, justement.

Contrairement aux canetons colverts qui grandissent rapidement et sont assez nombreux pour se faire remarquer.

Les bébés foulques sont encore plus petits qu’un petit canard de baignoire.

Petits, mais rapides. grâce à leurs pattes aux longs doigts articulés.

Leurs ailes, ne font encore pas plus d’un centmétre, et, pour l’instant ne leur servent à rien d’autre que de les rendre mignons quand ils les remuent.

Micro et sa soeur, longent la Thièle avec leurs parents.

Une vraie famille, unie contre l’adversité, qui se nourrit d’algues et de baies.

L’adversité, ce sont les rats,

de petits rats bruns, qui  se régalent des oeufs abandonnés.

Comme je suis heureuse qu’il n’y aie pas e feux, cette année.

Le bruit traumatise les oiseaux du lac.

Chaque fois que j’entends un pétard..

ça me mets en pétard !

Dehors on dirait qu’un batteur invisible tape un morceau répétitif,

mais c’est le vent , qui secoue je ne sais quoi.

Brise fraiche qui annonce l’orage,

bienvenue après cette journée caniculaire.

Je pense aux foulques,  ils sont beaux, ils sont purs.

Virus ou pas, ils continent leur vie,  et cette famille qui s’occupe de ses petits me plait, parce que dans le fonds, c’est tout ce que je veux.

Mais voilà, je ne suis pas un foulque.

Pour nous tous le virus a eu des conséquences.

Conséquences qui demandent de la compréhension.

Des ajustements.

On ne devrait pas pouvoir l’ignorer d’un côté et lui donner de l’importance de l’autre.

Demander à la population de respecter des nouvelles règles,

et en durcir d’autres, comme si de rien ne c’était passé.

Parce que tout a des conséquences.

Je veux bien croire que ce n’est pas facile de trouver un équilibre là-dedans.

Il suffirait peut-être d’avoir du bon sens ?

D’adapter au cas par cas.

D’examiner sa conscience, d’avoir une bonne mémoire .

Je repense à mon petit foulque.

A cette chance rare que j’ai eu de le voir éclore, découvrir la vie,

tout maladroit au point de tomber à l’eau, à peine 3h plus tard.

J’aurais pu le laisser.

Dire que c’est comme ça, la Nature, et ne pas intervenir.

Laisser ce petit rat, tout près en faire son déjeuner.

Après tout, c’était son problème, non ?

Non.

Pas pour moi.

Ni pour vous, j’en suis sure.

Il fallait trouver une solution, qui n’était pas si simple, parce que le père , croyant son petit en danger devant cette pince géante tenu par une humaine bizarre , en équilibre instable sur le bateau d’à côté,

Faisait tout pour m’en empêcher.

Heureusement, Micro-Machin n’avait pas encore appris à avoir peur des hommes, lui,

Et du coup, il ne s’enfuyait pas.

Comme il ne se serait sûrement pas enfui devant le raton qui guettait.

Et comme c’est un aventurier dans l’âme, il a fallut recommencer le jour suivant, avec l’aide d’une jeune suisse-allemande épatante.

Epatant au point de se  jeter à l’eau pour aller le récupérer de l’autre côté de la rivière,

ou il avait suivi son père.

Alors, c’est vrai, c’était de sa faute.

Mais voilà…

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

s.

 

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