Au bord de la Thièle, il y un couple de foulque qui à fait son nid, sur le marchepied d’un bateau.
Ils l’ont bien choisi, il est à vendre.
Du coup, il ne bouge pas, et ils sont tranquille.
Protégé des intempéries et des gros rats qui rôdent.
Plus ou moins, c’est malin un rat et ça grimpe partout.
Je les surveille, parce que j’avais l’espoir d’assister à l’éclosion des oeufs.
Et, chance incroyable, parce que ça peut arriver n’importe quand, je les ai vu sortir.
Les deux premiers petits.
Cet après-midi je repasse.
Toute heureuse de voir qu’un petit est déjà hors du nid.
Jusqu’à ce que je me rende compte du danger.
A peine né, encore tout maladroit et curieux il s’approchait du bord…
et ça n’a pas manqué il est tombé
Comme un canard en plastique.
J’ai pu sentir sa surprise et cette incroyable faculté de la nature à s’adapter, il à su flotter, tout de suite.
Et il à aimé ça.
Jusqu’à ce qu’il réalise la panique de ses parents.
Et qu’il ne pouvait plus rejoindre sa maman.
Le père est arrivé aussi sec et le petit le suivait.
Mais ça n’allait pas, le père était en mode consolidation du nid et pêche, il ne pouvait pas prendre le petit , qui ne sait pas encore se défendre avec lui.
De toutes façons bébé foulque essayait de rejoindre sa mère.
Désespérément.
Et les deux parents ne savaient pas quoi faire, à part tenter de rassurer bébé.
Moi , je suis pour laisser faire la nature.
Normalement.
Mais comment résister à l’envie d’aider cette famille ?
Je connais assez bien les foulques.
Elles viennent tout près du bord, mais avant se montrer teigneuses si on approche du nid.
Donc pas question d’y aller à la nage.
Si seulement un paddleur pouvait passer, et s’approcher assez près.
Mais les seuls passants … passent….
Le seul moyen, grimper sur un autre bateau, et avec un bâton ,choper le petit,
Par chance, j’ai un de ces bâton outil à ramasser les noix.
Je cours à la maison et je le ramène.
L’autre bâteau n’est pas tout près.
Je prends mon courage a deux mains, je lance mon baton sur le toit,
j’agrippe la barre métallique qui longe l’embacation et je grimpe dessus.
J’arrive à la proue.
Mon bâton est parfait.
Le petit à l’air d’avoir compris ma méthode.
Il ne bouge pas.
Mais le père fait une grosse crise de panique,
Avec ses pattes il tente de repousser mon bâton.
Moi j’essaie de choper le petit en maintenant la bonne pression pour ne pas l’écraser avec .
C’est quand même un peu plus gros qu’une noix, un caneton…
J’ai peur de l’écraser.
A la deuxième tentative, j’y arrive, et je le soulève jusqu’au nid,.
Je tremble.
J’ai eu très peur que les conséquences de mon sauvetage soient pire s que celles de cette chute.
D’ailleurs, dans la panique, le deuxième petit sort du nid à son tour.
Manquerait plus que ça qu’il tombe à son tour !
Mais plus discipliné que son frère, il y retourne.
Les foulques ont rarement plus de deux ou trois petits.
La, si ils vivent tous, elle en aura au moins 5.
La nature est si cruelle.
Combien seront capable d’affronter les épreuves qui les attendent ?
Le mauvais temps, les oiseaux carnivores, les rats.
J’en ai vu un tout près, gras et gris.
Ils sont tellement émouvants, les petits , avec leurs têtes rouges et les plumes oranges.
Le petit bec est blanc. Et les ailes toutes petites.
Je tremblais comme une feuille.
La peur de me faire attaquer,
la peur de tomber à l’eau.
De ne pas réussir à sauver ce poussin.
Mais j’ai pu.
Il à intérêt à vivre maintenant, mini-machin! j