Pas le choix.
Même avec un bras en moins il faut assurer.
Bon, je vous rassure, ç’est temporaire.
Il y a quand même des choses que je peux faire.
Tout dépends du muscle utilisé.Par exemple :
Je peux couper une grenade en deux, mais c’est assez résistant, il faut une certaine force pour la tenir, et donc je peux.
Je veux !
Je suis supermotivée-
Pas question de me passer de mes vitamines.
Même su ça fait mal.
Passer l’aspirateur.
Je peux.
Sommairement.
Ca m’épuise vire de devoir faire attention à chaque mouvement.
Je dirais pas que j’y tiens spécialement, mais …
il le faut.
Je suis suisse.
Faire la vaisselle ?
Impossible.
Là. mon côté suisse peut se révolter tout ce qu’il peut,
Par contre, les fourmis son ravies !
Elles ont trouvé un chemin à l’intérieur de mes vieux murs,
qui débouche, ô joie, sur mon évier,
D’habitude, je bouche le chemin avec des pièges à base de bicarbonate.
Mais elles sont malignes¨.
Elles trouvent un nouveau chemin.
En vérité, je déteste tuer les fourmis!
J’aime les fourmis !
Ce sont des insectes admirables, par leur force, leur organisation.
J’ai adoré le livre : Les fourmis de B.Werber, je vous le recommande !
C’est passionnant une fourmi !
Mais qu’est -ce que je peux faire ? les ramasser une à une et les relâcher à l’extérieur ?
Dans mon état ?
Si elle se contentaient de ne pas revenir.
Mais non, dans cette vieille maison, il doit y avoir des milliers d’endroits par
lesquelles une bestiole aussi minuscule qu’une fourmi peut passer.
Avec toutes ses copines.
Quand j’en tue, je n’ai ais l’impression d’éliminer un insecte nuisible.
D’ailleurs, aucun insecte n’est nuisible.
Non, quand je tue une fourmi, je tue un individu.
Voir une famille,
Jeanine, Tony, Edgar, Lili….Sa soeur, sa tante…
Une sorte de génocide. puisque je tue une population. enfin une partie.
Une partie qui vient se coller au moindre grain de sucre.
Bref, je culpabilise.
Mais bon… simplement aller aux toilettes tient de l’exploit en ce moment,
je chasserai la fourmi plus tard.