Moi je ne le suis pas tant que ça.
En fait , la perfection m’ennuie.
Elle n’a aucun espoir de changement.
Un côpté immuable qui fait penser à la mort.
La beauté qui me touche réside dans les fêlures.
Les rides en formes de rayons de soleil autour des yeux.
Les vergetures , aussi en forme de soleil (j’adore le soleil) sur le ventre.
Je trouve ça magnifique.
D’autres combattent ce genre de marques…
Moi, je les aime.
Les cicatrices… c’est si sexy une ballafre sur une joue d’homme…
Mes chats sont plutôt sveltes, mais quand j’en vois un bien gras, je craque…
J’aime les défauts.
Un petite bosse qui donne du caractère au nez.
Des épaules de femmes un peu carrées.
Un viasge d’homme qui tire sur le féminin.
J’aime quand les choses ne sont pas si définies.
Ca leur donne de la liberté. du mystère. la possibilité d’être autre chose que ce que l’on voudrait qu’elles fussent… à la base-
J’ai failli m’étrangler cependant, en attendant ma chère idole, Sarah Bernhardt, déclamer avec emphase, sur un enregistrement d’époque ..
D’époque, justement… en 1900, la tragédie se déclamait.. avec emphase.. et c’est tellement ridicule, qu’il me faut tout e l’affection , toute l’admiration pour la femme si moderne qu’elle était pour ne pas la rejeter totalement.
Ca et là, un mot claque.
Rendant la chose moins détestable.
Les tremblements dans la voix , moins ridicules…
J’imagine les geste, une main sur le coeur, et l’autre tendue vers le public…
Ò, ma chère âme si généreuse, qui soignait les blessés pendant la guerre, qui détestait la peine de mort, chérissait son fils tout en entretenant des liaisons avec qui lui plaisait.. perpétuelle révoltée, première étonnée de l’admiration qu’on lui portait.
Ses funérailles nationales, suivies par des milliers de personnes…
La divine…
Comment pouvait tu déclamer de la sorte ?
Youtube te trahit cruellement.
J’aurais préféré, moi qui voulait tant comprendre cette magie de ta voix, ne l’avoir jamais entendu.