Mes chats sont des….

Je vais rester polie.

Saleté de petits bestiaux…

Hier soir, après une belle journée de labeur,

où les visites se sont succédées, toutes plus adorables les unes que les autres,

j’étais épuisée.

Forcément, avec toutes ces nuits blanches é veiller Prisca, et les émotions qui fatiguent.

Mais c’était une si belle journée, malgré la pluie.

Mon stand a de plus en plus de succès.

Mes cleintes sont fidèles.

Elles apprécient aussi le service après-vente compris dans le prix.

Mais surtout , pour la plupart ce sont de vraies amies,

venu voir comment j’allais.

Je suis super bien entourée.

Et je ne compte pas celle qui auraient envie de venir, mais ne peuvent pas parce qu’elles travaillent aussi, ou doivent se reposer parce qu’elles font des nuits.

Ni celles qui ne savaient pas, et qui passaient simplement me dire bonjour.

Bref, super journée.

Quand je suis si crevée et émotionnée, j’a tendance au repli…

Voir même à être un peu grinche.

En rentrant donc, je me suis préparé un pic-nic avec les commis d’enfer parfaites qu’Eliane m’a apporté.

Parce que je dois manger, il parait.

J’adore manger.

Mais comment faire quand on s’occupe de son pauvre chien qui ne peut plus rien avaler ?

Maintenant, elle est partie, je dois me requinquer.

Elle est partie, mais hier, je la sentais auprès de moi, partout.

J’ai même failli aller la promener.

La laisse est toujours là, même si j’ai déjà rangé le beau harnais offert par Aurore.

Je sentais la présence protectrice de Prisca.

Je la sent encor, il me semble un peu moins, ou alors,

c’est mon état d’énervement  qui m’empêche d’en profiter.

Hier soir sonc, je décide de me remplumer, je pic-nic, regarde the Voice Kid et décide de me faire une des petites entrecôte en action que j’avais trouvé chez Manor.

Deux pour 7francs, de parfaites  minis -entrcôte que je voulais accompagner de patates douces en frites.

Mais voilà, la fatigue…

J’ai essayé de travailler encore un peu et finalement je me suis écroulée au salon , sur le canapé.

Je n’aurais pas du.

Ce matin, ne restait plus de mes entrecôtes que des morceaux d’emballages…

et mon sol de cuisine que javais récuré.. dans un sale état.

J’adore mes chats, mais pas au point de les nourrir avec des entrecôtes !

Du temps de Prisca, ça ne serait jamais arrivés.

Même quand elle était couchée, ils savaient qu’ils n’avaient pas intérêts.

C’était aussi une mission qu’elle c’était donné, ma parfaite Prisca, sans qu’on lui demande : empêcher les chats de piquer notre nourriture.

en échange, elle ne se gênait pas pour aller leur piquer la leur,

Ma parfaite, ma merveilleuse, mon unique au monde.

Mon irremplaçable.

Mes émotions sont dans une sorte de boule ultradure enfermée dans mon coeur.

Une boule qui voyage jusque dans ma gorge et m’étrangle un peu, puis redescends se nicher dans mes entrailles.

Prisca n’a pas pleuré, ni geint une seule fois, pendant toute sa maladie.

Pas le genre de la maison…

Aussi grande qu’elle était, aussi discrète. aussi parfaite.

Je regarde les autres chiens, même si je les aime tous petits ou grand, aucun n’a son regard, sa bonté.

Sa beauté.

Je m’enferme un peu dans mon état.

En temps normal, j’ai déjà de la peine à sortir.

Maintenant qu’elle n’est plus là, pour la promenade, je reste à travailler, sans m’arrêter.

Heureusement que j’ai mes photos, mes bijoux , ma petite-fille pour m’occuper.

Et que le samedi j’aime faire le marché.

J’ai des shootings de prévu, ça aussi c’est bien.

Et ce sale temps qui me rapelle que bientôt, il va falloir chauffer…

Heureusement je sais ou prendre du bon bois pas cher, maintenant.

Je n’ai plus rien à me mettre par contre, pas de bons souliers bien chaud, surtout.

Ni de bonne veste adaptée pour le marché.

Mais je vais trouver.

L’été est passé très vite.

Trop vite.

Moi qui ai tellement de la peine avec les dates, je n’oublierai jamais cet été.

Le dernier été de Prisca.

Alors je lève les yeux au cile.

Je pense à son courage.

Je regarde ce qui va bien et j’avance

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