Samedi prochain je ne serai pas à ma place habituelle au marché.
Non,non.
Pour la bonne raison que je participe, fièrement disons-le, au marché des artisans.
Du côté de Manor et du restaurant avec la grande Terrasse sur la place Centrale.
Je me réjouie beaucoup.
Ce soir, après ma promenade rituelle au bord de la Thièle, je me sens pleine de joie et d’espoir.
La vie me tends les bras, encore, et m’entoure de son amour , quand j’arrive
encore à avoir confiance en elle.
C’est presque un miracle qui se reproduit à chaque fois que je perds patience,
devant les aléas de l’existence qui frappe mon entourage et me mine jusqu’aux tréfonds de mon estomac.
Réduisant mes entrailles en un gros tas de noeuds douloureux.
Dans ces moments là, je sais , maintenant, qu’il faut reprendre pied,
ou plutôt qu’il est possible de reprendre pied, avec un mot :
confiance.
Plus qu’un mot , une philosophie que je me suis créé à force de cycles de misères et de traversée du déserts.
Ce n’esst pas facile, parce que c’est au moment ou tout semble perdu, où je n’en peux plus au point d’avoir envie d’abandonner que je dois m’accrocher
à cette conviction que la confiance me sauvera cette fois encore.
Comme une amie fidèle.
Confiance, ça ne veut pas dire que le destin a fini de s’acharner.
Non, pour ça, je lui fait confiance, son imagination est sans limite.
Confiance, ça signifie que je peux passer les épreuves.
Que je ne suis pas seule.
Qu’il existe des personnes exceptionnelles qui ne veulent pas que je sombre et qui me tendent la main.
La main et le coeur.
L’épaule, l’oreille … tout ce qu’un être humain à dans sa panoplie d’humanité.
alors tant pis pour les autres.
Ils ne sont pas si nombreux et n’ont que la puissance qu’on leur donne.
Ceux qui me donnent de la force, n’ont besoin de personne pour être merveilleux.
Je les aime profondément.
La nature aussi me donne de la force.
Ce soir, la rivière, avec ses ombres d’arbres qui s’y reflètent, avait des airs de dimension parallèle.
D’autre monde inversé, dans le quel on pourrait se perdre.
Des airs de conte de fées.
J’ai fait du thé, avec la menthe de ma terrasse.
J’ai au moins 4 pots qui contiennent tous une menthe différente.
Il y en a à grandes feuilles verte sombre, et une autre à toutes petites têtes, vert clair, c’est la meilleure.
Celle qui embaume et donne du goût.
J’y rajoute une branchette de thym et je mets le tout dans un pingouin.
Un de ces distributeur à deux litres, qui à la forme d’un pingouin et que ma mère appelle comme ça.
En parlant de ma mère, je l’ai vue, à l’hôpital et ça va mieux.
J’ai été frappée par la jeunesse des infirmières et aides soignantes.
On pourrait se poser deux questions : où sont les veilles infirmières d’antan ?
Comme je ne le sais pas, je passe à la deuxième qui est plus une reflexion :
ça fait plaisr qu’il y aie tant de jeune qui ont encore envie de faire ce dur métier.
Ma mère ne taris pas d’loges sur leur gentillesse et compétences.
C’est bon de la savoir en sécurité et de voir qu’elle va mieux.
Sa voisine, une dame charmante dont je savais tout après deux minutes dans la chambre, parc qu’à côté d’elle Bla-bla girl à des airs de muette.
En parlant de Bla-bla girl ,elle à changé de nom du coup .
Perfection, c’es t son nouveau prénom qui rime avec notre nom de famille.
Elle s’amuse beaucoup avec cette nouvelle appellation pas si contrôlée.
Elle fabrque des petits marques pages pour les vendre au marché.
Non seulement ils sont ravissants, mais aussi très pratique.
Et elle va loin, elle à fait un bébé marque page avec ses accessoires.
Je lui ai fait remarquer que les marques pages étaient plutôt destinés aux adultes.
Et elle m’a répondu que justement c’était le marque-page qui était un enfant…
Alors si vous avez envie d’en adopter un, elle les vendra pour 50 cts sur mon stand.
Elle apprends le processus de vente, en même temps.
Puisque tout est occasion d’apprendre, dans la vie.
Elle à perdu une autre dent, et cette fois-ci, je n’ai pas oublié de faire la petite souris.
C’était une belle journée.
Pleine d’espoir.
Je crois que celui qui à dit que l’espoir est la consolation des imbéciles en est un lui -même.
Puique l’espoir fait vivre,
alors vive l’espoir !