Chaque jour, je me fait une liste de choses à faire.
Genre nettoyer la terrasse, ce que je fais ou devrais faire tout les jours,
à envoyer mes commandes.
En parlant de commandes, ça avance bien !
Aujourd’hui c’est 5 de mes bébés qui s’en vont.
Ben oui, mes créations, forcements, sont un peu mes bébés, dans le sens où ,
comme un bébé, je les ai faites moi-même.
Comme un bébé, je me donne de la peine , je m’y attache aussi, et.. au final.. ben.. je les aime, quoi !
J’en suis fière comme , enfin pas autant que de mes enfants en chair et en os, mais il y a quelque chose de semblable dans le sentiment, si ce n’est dans la quantité.
Et puis, quand on aime.. on ne compte pas, n’est-ce pas ?
Quand ils partent, je ne les reverrai sûrement jamais, ou alors, si je rencontre la personne qui les porte.
Je les envoie au Valais, à Neuchâtel, dans le canton de Vaud, et elles partent même jusqu’en Amérique ou au Mexique.
Et ça me fait tellement plaisir de savoir qu’ils vont briller, au cou ou au poignet de es amies, que se soit à Sion, Genolier, ou Acapulco.
Même quand ils restent à Bienne, ça me fait le même effet.
Comme un grand enfant qui part de la maison et qu’on revoit moins souvent.
Tout en étant heureux qu’il prenne son envol.
Parce que c’est dans l’ordre des choses.
Aujourd’hui, donc, justement, mes bébés s’en vont.
5.
Je vais les envelopper dans du papier de soie, les enrober de papier bulle et les amener à la poste.
Chose qu’on fait rarement avec ses vrais enfants.
Donc, ce sont et ce ne sont pas mes bébés.
Mais quelque part, il y a des sentiments et par conséquent, de la vie, dans mon travail,
Sans oublier, la il va falloir me suivre, une forme d’énergie qui se dépose dans les cristaux des pierres , et dans les perles de verre que j’ utilise.
C’est un peu de moi qui s’en va.
Je sais qu’ils seront bien traités et aimé.
D’ailleurs, leur nouveau parents peuvent me les envoyer, si il y a un problème, je les répare avec plalsir.
Ca me touche d’autant plus,, que même si les matériaux que j’utilise sont de plus en plus précieux, ils n’ont pas une immense valeur marchande.
Ca me montre qu’on tient à eux, qu’on les protège , qu’on en veut encore même si ils sont cassés.
Ce qui arrive rarement, mais ça arrive, c’est la vie.
Tout les enfants ont un jour des petits ou de grands accidents.
Ceux que je vais envoyer, j’en suis particulièrement fière.
Je progresse,
J’ai découvert l’existence du cache-noeuds.
Une petite pièce de métal qui donne un aspect fini et professionnel à mon travail.
Avant je cachais les noeuds dans une perle.
Ca allait aussi,
Mais sur certains modèle c’est plus difficile.
maoitenant je sais comment faire.
Bref, je me fais des listes, et il va falloir que je m’y mette.
Liste de commissions aussi, que j’ai tendance à perdre avant d’arriver au magasin, d’oublier sur la table, ou écrit si mal, que je n’arrive pas à me relire.
Là aussi, progresser est facile.
Je n’ai qu’à me donner la même peine pour moi que celle que je donne pour les autres.
J’ai trouvé un super système à base de carton géant, pour entourer le canapé ou je dors, et garder un peu de chaleur de la cheminée tout en coupant les courants d’air de la porte d’entrée.
Et ça fonctionne.
Tellement bien que j’arrive enfin à avoir chaud, la nuit.
A condition de me réveiller toutes les 2-3 heures pour refaire du feu.
J’utilise beaucoup moins le radiateur éléctrique, et vu le prix de l’éléctricité c’est une bonne nouvelle.
Je lève les yeux et je vois que ma liste sera longue.
Mon appartement à un besoin urgent d’être rangé.
Sans oublier la lessive, que je ne sais pas comment faire sécher.
Tiens quand je serai riche, je m’achêterai un sèche -linge :).
Je serai riche un jour.
J’en suis sûre.
La seule chose que je ne sais pas, c’est comment.
Su ces bonnes paroles, je vais me mettre à ma liste.