Quand je traverse la ville sur ma trotinette,, je passe presque toujours par les mêmes endroits.
Quai du bas, je longe la rivière jusqu’à la place Centrale.
Il n’y a qu’à suivre le trottoir, et, mis à part quelques promeneurs avec leurs chiens, on y voit pas grand monde. côté Cinéma Rex.
Exception faites, sur les bancs qui longent la grosse barrière de fer forgé,
décorée tout les 10 mètres par les armoiries de la ville.
Deux haches entre croisées.
A force, on oublierais presque que ce sont des armes redoutables… à moins qu’on les voit simplement comme des outils pour découper les arbres…
Il y en a deux.. alors, une pour chaque activité, ça me semble juste.
On construit et on se bat pour vivre.
Pas survivre, vivre.
Bienne est redevenu une ville vivante.
Je sens son coeur battre.
Alors bien sur, il y a encore des ajustements à faire, pour que tout le monde soit heureux.
Prendre soin les uns des autres.
N’exclure personne.
Avoir conscience que ce qui arrive , en bien ou en mal s’adresse à tous.
Pas seulement parce que l’existence à beaucoup d’imagination quand il s’agit de frapper ce qui semble intouchable,
mais aussi à cause des conséquences, des répercussions .
Comme quand on lâche un tout petit caillou dans l’eau.
Ou qu’un tout petit canard travers la rivière, laissant derrière lui un long sillage .
Ca grandit, et ça finit par disparaitre.
Jusqu’au prochain canard.