Le biennois, la biennoise, aime la fête.
La semaine ne sert qu’à récupérer.
Et on travaille, pour payer la prochaine fête.
Ce qu’on va boire, . ce qu’on va fumer, ce qu’on va porter.
Ca semble bien futile.
Mais non.
Il y a du sens à tout ça.
La fête est indispensable-
On décompresse, on se rencontre, on se réjoui.
On danse, avec toute l’énergie que donne le désespoir.
On se dépense, on dépense.
On fait fonctionner la société biennoise.
En été, nos fêtes , celles qui ont lieu dehors en particulier, sont ouvertes à tous.
Elles sont souvent gratuites.
C’est la chance pour des jeunes musiciens d’avoir un public.
Les organisations locales se font connaitre.
Ces jours , sur la place Walser, on se fabrique des souvenirs aussi.
Comme l’autre soir, quand le ciel se déchaînait, et qu’en même temps, ce groupe de rock accompagnait la tempête.
C’était magistral.
Je n’y étais pas, mais j’habite suffisamment près pour en profiter.
Hier soir, au programme, c’était rock et techno.
D.J. et groupe live.
On n’a pas peur du mélange des genres.
Beaucoup de jeunes, des enfants même.
Dans une atmosphère cool.
Parce que, le biennois, quand il a la chance d’avoir des parents alternatifs, commence tôt.
Il participe à la fête.
C’est ce que j’aime chez nous.
J’ai fait un tour avec ma petite fille, mais mademoiselle n’aime pas quand la musique est trop forte.
Alors, on est pas resté.
J’ai eu le temps de faire quelques photos en passant.
vite fait.
Celles que je mets dans cet article.
A présent, c’est ma place ; je témoigne de la fête.
C’est aussi une façon de participer.
On à besoin de la fête.
Même si le virus tente encore nus en empêcher, il n’a pas gagné.
La vie reprends.
On se relève.
Et on danse pour célébrer la vie.