J’ai mis le temps ! des semaines et des semaines.
J’ai commencé, recommencé, rerecommencé.
Je cherchais du sens, de l’équilibre .. et c’était pas facile :
à la base, c’était un collier créé par une de ses amies, mais il c’était cassé.
La même formidable amie qui au travers de Katia, m’a offert une cargaison de perles et de matériaux.
Je n’avais aucune idée à quoi ressemblait le collier d’origine.
Mais j’avais bien assez de matière pour en refaire un.
Trop même.
Plus on a , plus les possibilités ont grandes, et plus c’est compliqué.
Alors j’ai réduit le nombre de couleurs à trois, et puisé dans mes réserves pour le reste.
Hier soir, enfin, l’équilibre, le sens, tout y étais, et j’ai enfin pu achever le collier pour Katia.
Katia, ma chère amie que j’ai rencontré, il y a de ça quelques années, pour le shooting de sa fille Nathalie.
Katia qui n’a cessé depuis de soutenir mon travail, aussi bien la photo à travers mes cartes , que mes bijoux. Et même mes peintures !
Au point qu’elle csest constitué une véritable collection.
Katia qui connaît si bien mon travail ,qu’elle peut remarquer mon évolution.
C’est vrai, avec les années, j’ai exploré des styles, des techniques.
Tenté des expériences.
Toujours en pure création.
Jamais, ô grand jamais je n’ai suivi de tutoriel.
J’ai toujours cherché la pièce unique.
Katia qui m’a aidé par tout les temps, parce qu’elle estime qu’il faut encourager les artistes d’ici.
Katia est en quelque sorte une mécène, avec cette bienveillance en plus dont elle fait preuve , parce que c’est dans sa nature.
Avec ce collier, c’est sa nature en particulier et la nature en général qui m’a inspiré.
J’ai pensé aux vendanges tardives, quand, sur les grappes il restent des grains encore verts et d’autres qui prennent une couleur mordorée.
Et le vin particulier que l’on fait avec.
A l’automne, puisque c’est la saison.
Quand tout retourne à la terre pour mieux éclater au printemps.
C’est un collier sur la douceur de vivre, sur les bonnes choses de la vie.
Le repos, les bon plats, la lecture enfouie sous une couverture, bien au chaud.
Au retour de ces voyages,
Katia est une hyper-active tournée vers les autres.
Je lui ai fait un sautoir pour elle, avec des couleurs chaudes, comme la chaleur humaine qu’elle dégage.
Derrière chaque grande femme, il y a parfois un homme.
Je ne peux pas parler de Katia sans évoquer Paul, son mari suisse-allemand (eh oui)
avec qui elle forme un de ces rares couples que j’admire.
Par leur belle complicité, par ce genre d’amour qui comme le vin, se bonifie avec l’âge.
Ils me font penser à Jasmine et Jacques.
C’est fou comme ils ont des points communs, et je serai ravie quand ils pourront se rencontrer.
Parce que l’amitié est une richesse qui se partage.