Or donc, mon amie Katia, m’a fait la grande joie de m’inviter , le 31 juillet pour assister, avec elle au concert de notre cher Nemo national.
Et, c’était d’autant plus émouvant, qu’en plus d’être suisse Nemo est biennois.
Un vrai biennois, fier de sa ville et voyageur aussi.
Parce que, ne l’oublions pas, ce qui fait la force de notre ville, c’est son côté international et multi-culturel.
Le biennois est de Bienne avant d’être de Suisse.
Le biennois voyage, ou a voyagé.
Il s’exporte parfaitement à l’étranger.
Quand à l’étranger, lui, si il en a les capacités, il s’intégrera et aimera Bienne, aussi fort, voir plus, que si il y était vraiment né.
Bienne est magique.
D’ailleurs, ma copine Katia, qui est tessinoise mais habite dans le canton de Vaud, s’est senti très à l’aise, chez nous.
Ce qui m’a fait très plaisir.
J’avoue que j’étais fière, spécialement fière, de lui faire découvrir notre si beau festival du Lakelive, et la mentalité de ceux qui l’animent.
Organisateurs et participants.
Aux caisses et à la sécurité, beaucoup de suisses -allemands, qui se donnent la peine de parler en français, en étant cool et accueillants.
Ce qui à étonné notre visiteuse, c’est la diversité des participants présents.
Le nombre d’enfants surtout.
Il faut dire qu’au Lakelive, les enfants ont toute leur place.
Contrairement a beaucoup d’autres, ce Festival les considère comme des personnes à part entière, qui ont le droit d’être de la fête, au lieu de les exclure ou de les parquer dans une garderie.
Tout est fait pour qu’ils se divertissent
sans ruiner leurs parents, puisque l’entrée est gratuite jusqu’à 10 ans.
Comme c’était attendrissant de les voirs acclamer Nemo, danser sur sa musique, et rayonner de joie de partager ça avec leurs parents.
Un souvenir qu’ils garderont sûrement précieusement au fond de leurs coeurs.
Au Lakelive, on voit des gens de tout les âges, de tout les styles.
La place réservée au handicapés en chaise roulante se trouve juste au-dessous de l’espace V.I.P. une large place, surélevée, où ils peuvent profiter du spectacle.
L’espace V.I.P. c’est l’endroit ou nous étions.
Un peu éloigné de la scène, certes, mais avec une belle vue sur l’ensemble, et les écrans géants.
On peut s’installer sur des fauteuils ou s’accouder debout , à la rambarde.
On se sent bien, en sécurité.
Tout est fait pour ça.
Katia, c’est une festivaleuse aguerrie, avec des gouts écléctiques.
Elle à vu Mika à Nyon, elle voulait voir Nemo à Bienne.
Nemo at Home.
C’était le nom du concert.
Celui qui ornait nos bracelets d’entrée, que j’ai précieusement conservé, en souvenir de cette soirée magique avec mon amie Katia.
Comment mieux débuter cette version 2024 du Lakelive, que par un concert de Nemo?
Nemo qui nous a rapporté une victoire inespérée à l’Eurovision, propulsant notre petite ville, dans la galaxie de cette cérémonie mythique.
Nemo qui est né ici, qui a cultivé son jeune talent à l’école de musique de note ville.
Avec l’aide de parents aimants qui l’ont soutenu dans sa vocation.
Contrairement à ce que certaines mauvaises langues s’imaginent.
Nemo n’a pas été fabriqué exprès pour l’occasion.
C’est un artiste ultra-complet, un grand travailleur, qui aime la scène, performer, rendre les gens heureux.
Unir les gens, même, je dirais, dans son monde musical, joyeux. énergique, et surtout tolérant.
Le monde de Nemo est authentique, comme lui, on le sent.
Son seul défaut, ‘est qu’il chante beaucoup en suisse-allemand et que j’aurais bien aimé comprendre les paroles.
Mais en même temps, c’est le signe qu’il ne renie pas son identité.
Qu’il la cultive, au contraire.
J’ai aimé aussi son groupe.
La complicité avec la jeune guitariste à couettes.
Bon, je vais me faire reprendre par les ultra-fans.
Je devrais dire iel, au lieu de il.
Mais j’avoue que ça me fatigue un peu.
Puisque Nemo est non-binaire, c’est à dire qu’il refuse d’être déterminé par un genre ou un autre.
Et il le revendique haut et fort.
Nemo débute le concert en pantalon à paillette.
Et voilà que soudain, après deux ou trois chansons, il surgit sur la scène, en virevoltant dans une splendide robe bleue, pas rose, bleue façon Sissi, avec des cerceaux.
A cet instant, je vous jure, on a tous ressenti un courant d’énergie nouvelle qui s’est répandue comme une trainée de poudre depuis la scène, parcourant tout le public pour arriver jusqu’à nous.
Comme un coup de baguette magique.
A ce moment là, pour tout es enfants présents, spécialement pour tout les petits garçons qui se sentent différents, et pour toutes les petites filles qui adorent ce genre de robe,
voir un artiste qui assume de porter ce qu’il a envie :
ça avait du sens.
Katia et moi, on adore Sissi.
On adore ce genre de robe.
Et Nemo aussi, visiblement.
On le comprends.
Alors, bien sûr qu’il a le droit d’en porter une !
En plus, ça lui va très bien.
Nemo était ravissant, tournoyant dans son splendide costume , heureux d’être là.
Rien ne m’a semblé plus naturel.
Cette image là, cette sensation, rien que d’y penser, je la ressens encore dans mon coeur.
C’était magique.
Quelque chose qu’on ne pourrait pas ressentir, si c’était fabriqué pour être à la mode de l’air du temps LGBTQIA etc…
Nemo est authentique.
Son message, sa vision, son chemin, ce qu’il veut apporter au monde, c’est un message de liberté et de joie.
A la base, je suis une personne tout ce qu’il y a de plus conventionnelle.
Mais c’est vrai que, je préférais grimper aux arbres que jouer à la poupée.
Que dans les Trois Mousquetaires, c’est à D’Artagnan que je m’identifie, pas aux personnages féminins, que je trouvais fades et gnan-gnans.
Il a fallu longtemps, avant que le cinéma nous amènent des personnages féminins forts, à la Sarah Connor (Terminator).
Exception faite de Sissi justement, qui réussissait à la fois d’être plus charismatique que tout ce qui gravitais autour d’elle, tout en portant des tenues , et des coiffures fabuleuses.
Tout en préférant courir les bois de sa Bavière natale.
Retout au Lakelive
Comme la cerise sur le gâteau, le spectacle de drônes en l’honneur de notre fête nationale.
Avec en immense sur le lac , le nom de Nemo qui volait en lumière-
J’imagine son émotion .
Nul n’est prophète en son pays ?
Pas chez nous.
Merci Nemo, Katia et le Lakelive.
J’ai passé une soirée inoubliable.
Merci Bienne, ma ville que j’aime ou rien n’est comme ailleurs.