La biennoise la plus heureuse de la ville.

Aujourd’hui, c’est moi Quel choc ce matin de me voir en couverture du Biel-Bienne !

Avec la magnifique photo prise par Joël ( Jöggu) Schweizer

The journal de ma ville.

Celui ou toutes les personnalités qui font rayonner ma Bienne chérie, sont mises à l’honneur.

C’était un rêve .

D’avoir aussi un petit quelque chose sur mon travail.

C’est Mohamed Hamdaoui l’a réalisé.

J’aime tant sa façon d’écrire, imagée et vivante, nourrie par sa grande culture.

Il m’a donc interviewée, et j’adore son article qui me corresponds totalement.

Comme résumer la vie d’une personne en 3000 signes ?

Surtout la mienne…

Quand il m’a proposé cette interview, j’ai réfléchi à ce que je pourrais dire.

Il m’est arrivé tant de choses.

Mohamed  à trouvé, tout-de -suite, le bon angle.

Celui qui résume tout, le fil conducteur de ma vie.

Mon amour pour Bienne.

Je ne comprends toujours pas pourquoi Bienne n’a pas la réputation qu’elle mérite.

Son architecture, son histoire, ses habitants sont tellement passionnants.

C’est un mélange de Paris, de Berlin et de Milan.

Avec une touche d’Afrique.

Et New-York, bien sûr.

Mon amour pour ma ville  n’allait pas de soi.

Quand j’avais 15 ans, je ne pensais qu’à partir.

Parcourir le monde et trouver un meilleur endroit.

J’ai parcouru le monde.

Je n’ai pas trouvé.

Plus je voyageais, et plus j’aimais revenir à Bienne.

Aujourd’hui, je n’ai plus envie de voyager.

J’ai encore tellement à découvrir ici.

Une vie ne suffira pour explorer tout les bâtiments, pour connaître toutes les histoires et les gens.

Chaque arbre, chaque fontaine, chaque bord de rivière.

La faune et la flore..

La beauté infinie de notre lac, avec ses reflets d’émeraude.

La forêts aux alentours.

Les couchers de soleil qui passent du rose au rouge éclatant.

Zébrés de nuage irréels.

Et cette lumière, quasi magique qui baigne le tout, parfois, en fin d’été.

Comment ne pas adorer tout ça ?

Bienne a quelque chose d’international-.

Il y a ici, un air de liberté, de nonchalance, de particularité,

qui s’amplifie avec les années.

Bien sûr, je ne suis pas aveugle, on a aussi des trucs moches.

Comme je déteste voir des canettes flotter sur mon lac,  polluer la nature et dénaturer mes photos.

Quand aux autres choses qui me déplaisent, elles sont de toutes les villes.

Elles sont de l’imperfection humaine qui existe ici, comme ailleurs.

Contre qui il est difficile de faire quelque chose.

Alors je garde mon énergie pour chercher la beauté.

J’en trouve, dès que je sors de chez moi.

Quand je longe la Thièle,

que je vois des foulques et des cygnes, et même des castors-

Après les dernières inondations, des fleurs nouvelles sont apparues au bord des chemins.

Je peux sortir chaque jour et trouver à chaque fois des sujets différents,

en longeant la même rivière.

On me demande parfois pourquoi j’aime tant Bienne.

La question est plutôt, comment faire pour ne pas l’aimer ?

 

 

 

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