L World, c’est une série mythique, une série unique en son genre, qui à marqué, dans les années 2000, toute une génération.
Avec ces femmes si différentes, si intenses, et le scénario qui plongeait au plus profond de chacune d’elle.
Et même si on ne partageait pas leur orientation, on pouvait s’identifier, à leur caractères, leurs sentiments les plus devastateurs.
Une série qui nous remuait les entrailles.
Avec son générique The Way that we live, du groupe Betty, qui ouvrait le show, comme un coup de poing dans le coeur.
Forcément, faire une suite… tant d’années plus tard, était délicat.
Je ne suis pas sure que ça soit une réussite.
Mais forcéement…. comment comparer l’incomparable ?
Nous ne sommes plus à la même époque.
Elles ne sont plus de jeunes actrices…
Maintenant, elles produisent, certaines ont fait du chemin, d’autres ont eu beaucoup de peine à sortir de leur personnage.
Je pense à Shane, qui déchaîne.. encore les passions.
Le nouveau générique, je le trouve « bof »…
Et j’attends de voir, avant de prendre une décision, avec la bonne surprise, quand même d’y voir notre Carlos Leal national.
Et après… une autre série, absolument pas connue, qui s’appelle :
Work in Progress.
Dans le premier épisode, dès les premières secondes, ça sonne vrai.
C’est drôle, c’est émouvant…
Ca me plaît.
L’héroïne a des problèmes de poids.
Elle est ga mais pas gaie.
Elle exprime très bien son malaise à sa thérapeute.. morte pendant la séance.
Et voilà que sa soeur, lui décroche un rendez-vous inespéré, avec une femme magnifique, qui s’avère être un homme trans…
Tout ça pourrait être une farce de mauvais gout.
Mais pas du tout.
Tout sonne juste, émouvant, et on peut se reconnaître dans cette femme qui à si peur d’elle-même qu’elle parle trop.
J’ai adoré Work in Progress.
La preuve qu’aujourd’hui, pour moi en tout cas, une héroïne n’a pas besoin d’être belle et sexy pour être passionnante.
Je crois même que c’est l’inverse.
La perfection est ennui.