Quand on est fatigués comme nous sommes fatigués,
arrive d’abord le moment où nous vacillons presque,
tant même se tenir simplement debout devient une épreuve.
Mais après, juste après,
pour peu que l’on garde confiance,
arrive le deuxième souffle.
Comme les coureurs des 100 kilomètres-
Une dernière vague d’énergie qui annonce celle nécessaire pour continuer.
Avec des signes en prime.
Aujourd’hui, nous avons travaillé comme jamais.
Certainement, parce que c’est la veille de la veille de Noël.
Au moment ou j’écris ces lignes, nous sommes déjà le 24, depuis 41 minutes,
et pour moi le miracle a déjà eu lieu.