Non.
On en parle bien assez, on dit tout et n’importe quoiet finalement entre les ultra-flippés et les négationnistes, les adeptes de la théorie du complot et les j’m’en foutistes qui disent qu’il ne faut pas s’en faire,
je remarque quand même qu’ily a pénurie de désinfectant et de masque.
Donc, les gens ont peur, et moi
mon but, ce n’est pas , jamais ô grand jamais, de l’alimenter.
Donc je vous parlerai de toute autre chose, qui me tient à coeur :
les petites filles.
Pas n’importe quelle petites filles.
Celles qui viennent parfois sur mon stand.
Au marché du samedi.
Elles ont environ 9 ans parfois plus parfois moins, mais elles ont un point commun:
elles ont flashé sur mes bracelets et elles en veulent un.
Celui qui leur plait.
Elles n’hésitent pas.
Elles savent exactement ce qu’elles veulent.
Et quand leur parents leur disent « ok, mais tu dois te le payer avec tes sous »,
elles n’hésitent pas non plus.
Elles ouvrent leur petit porte-monnaie, et elles osent à peine demander combien ça coute.
Elles ont peur de ne pas avoir assez.
Mais moi, j’ai une grosse tendresse pour les petites filles.
Parce que j’en ai une…
Aussi parce qu’elles me rappellent la petite fille que j’étais.
Alors je leur fait un prix spécial petite fille.
Parce que je sais que ce petit bracelet qu’elles ont payé avec leurs économies sera important.
Qu’il va les accompagner pour un bout de chemin .
Quand elles seront tristes, quand elles seront joyeuses.
Ellesont peut-être le perdre…et le retrouver.
Il sera une petite part de leur identité.
Quelque chose d’unique, un début d’affirmation de ce qu’elles sont.
Des couleurs et du style qu’elles aiment.
Nos choix nous définissent.
J’ai des personnes de tout âges
Des hommes dss femmes, de touts âges.sur mon stand
Qui aiment mes bijoux et mes cartes aussi.
Plus il fait beau et plus les gens s’attardent.
Alors je vais travailler et travailler encore pour qu’il y ait le plus de choix possible pour ce printemps.
Autour de chez moi, ça foisonnent dpouseaux.
C’est merveilleux d’en voir autant de toutes sortes.
Plus ça va et plus j’aime ma ville en général et mon quartier en particulier.