Il était une fois …des palmiers jupons Waschington.
Des sacrés belles plantes ces palmiers là.
Vous voyez les palmiers de Los Angeles ?
Ceux qu’on voit dans toutes les séries qui se passent en Californie ?
Ces palmiers là.
On en trouve aussi au Mexique.
et même en Suisse.
C’est là que je les ai rencontré.
Chez Jumbo.
Les pauvres…
Coincés dans un coin, attachés comme si ils avaient fait quelque chose de mal.
Ils dépérissaient.
Et du coup, tellement dégradés que personne ne voulaient les acheter.
Du coup, histoire de les liquider, avant qu’ils ne finissent dans une benne , on les a rabaissé.
De 250 , ils sont passés à 60 francs.
Et même là, personne n’en voulait.
Pendant ce temps, ils souffraient.
Je ne sais pas si on les arrosait encore.
Ils avaient commencé à se dessécher.
Comme je vais souvent regarder les fleurs, à la recherche d’une bonne affaire, je suis tombée sur eux.
Franchement, avoir sur la terrasse des paliers comme à Los Angeles semblait un rêve impossible.
Et puis, les pauvres, ils étaient si moches qu’il ne ressemblaient à pas grand chose.
Ligotés comme ils étaient et à moitié desséchés.
Mais voilà, je ne dois pas être normale.
C’est comme une pulsion irrésistible qui me prends, chaque fois que je vois une plante à moitié morte.
J’ai rameuté mes amis.
C’était parti pour une opération de sauvetage.
On à réuni de quoi en prendre deux.
Si j’avais pu, je les aurais tous sauvés.
D’ailleurs, avis aux bonnes âmes, il en reste 4.
J’espère de tout coeur que d’autres personnes les verront et auront envie de s’en occuper.
Ils sont encore vivants, ils ont une âme, comme chaque plante.
Ils sont négligés et attachés si solidement pour prendre moins de place que,
Losrque j’ai enfin pu couper les cordes qui les retenaient,
je vous promet que c’est vrai, je les ai entendu.
En même temps que le crac de libération des palmes,
un espèce de souffle, comme un soupir.
Un soulagement de douleur.
Je n’ai jamais vu des plantes attachées de cette façon.
Les autres sont dans des sortes de filets qui les protègent et maintiennent leurs feuilles.
Sûrenent que les palmes prenaient beaucoup de place,
Mais les serrer aussi forts ?
En tout cas, maintenant , ils sont libres.
Heureux.
Les quelques palmes les plus vaillantes se dressent vers un ciel qu’elles redécouvrent.
Avec de l’air qui les secoue gentiment.
Le soleil .
Il faudra du temps pour réparer les dégâts, mais je le sens, ils sont heureux, mes palmiers.
Je ne les ai pas encore installés à leur place définitive.
Je veux les rempoter, finir de repeindre la barrière.
Après, je n’aurai plus qu’a repeindre aussi la façade du jardin d’hiver qui est toute rouillée
et ma terrasse sera magnifique.
Manques encore la mer.
La mer ?
Je m’en occupe.
J’en ai commandé une belle sur Temu.
Des semaines que’on y travaille, avec l’aide de mes amis. et bientôt,
pour ma famille et mes amis, j’aurai mon jardin extraordinaire, où les plantes et les chats se sentent bien.
Et moi aussi.